Nouveauté 2011 - Honda: La Goldwing s'offre un lifting (Caradisiac Moto)

Nouveauté 2011 - Honda: La Goldwing s'offre un lifting
Par André Lecondé - le Lundi 21 février 2011



Honda a décidé de toiletter son vaisseau amiral qui ne sera bientôt plus le seul à partager la noblesse d'un six cylindres dans la grande production motocycliste. Sera-ce suffisant pour ne pas se faire tailler des croupières par un BMW K 1600 qui, sans trop l'avouer, lorgne sur son marché américain ? L'avenir proche nous le dira. Et c'est d'ailleurs aussi peut être pour ça que cet opus de la grande routière japonaise déclinée depuis maintenant plus de trente cinq ans arrivera d'abord chez l'oncle Sam. Au mois de mai.

Une robe plus affriolante, une protection générale du pilote encore plus poussée et des suspensions revues sont les modifications essentielles apportées à une Gold qui voit aussi sa bagagerie gagner en volume. Son dispositif audio et de navigation est tout autant mis au goût du jour. On attend à présent le nouveau tarif.

z'en veux une


:cheers: :cheers:

lous a écrit:Sacré bécane que celle là !

Mais bon, il faut en avoir l'utilité, ou le gabarit...

zut dommage alors j'ai ni l'un ni l'autre.

L'utilité peut être à la rigueur.

Ben? Je ne comprends pas? Il y a les routes pour ça! Demande à saintmichel...faut juste pas rouler la nuit quand il pleut...

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L'ultime vaisseau


Mise à part un très léger lifting en 2006, la 1800 Goldwing demeurait inchangée depuis 2001. La nouvelle mouture de 2012 ne change pas grand-chose techniquement mais son restylage assez marqué lui donne un brin de fraicheur bienvenue. On remarquera tout de suite que la collection Goldwing s’habille désormais en coloris bi-ton – les panneaux de carénage revus contrastent franchement avec la teinte dominante. Deux narines fines se sont ncisées dans le tête de fourche et l’arrière-train s’est remarquablement aiguisé. L’ensemble phare-valises est devenu bien plus taillé à la limite du saillant.

L’énorme paquebot Honda, summum du raffinement routier, fait tellement confiance à son envoutant 6 cylindres à plat qu’il n’y touche pas pour cette évolution 2012. D’ailleurs, qui y trouverait à redire… La GL 1800 préfère mettre l'accent sur une amélioration de ses capacités de transcontinental.

Dans la liste des perfectionnements, on compte un nouveau GPS avec la possibilité de programmer ses itinéraires et de les partager en ligne, une connectivité iPod et USB MP3, un nouvel équipement Hi-Fi SRS CS Auto surround tridimensionnel, une nouvelle assise passager plus confortable, des suspensions réajustées, une protection contre le vent renforcée, et des valises à la contenance accrue.

Cette nouvelle Goldwing attaque sa deuxième décennie avec une éternelle sérénité. Les américains seront servis en premier, le vieux continent début 2012. Désormais fabriquée à nouveau au Japon, son tarif restera sacrement copieux mais son agrément sans concurrence et impérialement délicieux.

M.B - Photos constructeur

Daylimotion:


Youtube:

STAR WARS SANS LES ACTEURS.....Heu l'actrice..........

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1. Essai - Honda Gold Wing 2012 : Voyage en classe affaire...


En attendant une refonte plus importante pour fêter ses quarante ans en 2015 (!?), Honda fait sensiblement évoluer son vaisseau amiral. Mais ces quelques évolutions lui suffiront-ils à faire perdurer sa côte d’amour auprès des gros rouleurs !?

C’est en 1975 que Honda met sur le marché son GL 1000, une machine qui fera mouche du premier coup en proposant aux consommateurs de nouveaux standards en termes de confort et de tourisme.
Après l’arrivée de la 1 100 (1980), la 1 200 (1984/85), la 1 500 (1988) et enfin la 1 800 en 2001, pas moins de 643 000 «GL» ont été vendues à travers le monde, dont presque 157 000 modèles équipés du six cylindres en ligne de 1 800 cc. Si c’est aux États-Unis et au Canada que la Gold Wing marche le mieux, la France est le troisième marché dans lequel il est bon de noter que 50% des ventes est destiné au transport de personnes…

Pour ce millésime 2012, les évolutions sont mineures et principalement cosmétiques. En plus d’y retrouver un dessin généralement modifié, de nouvelles optiques, un amortissement amélioré et une selle redessinée, la Gold 2012 se veut encore plus confortable pour son pilote et son passager. Prenez place pour plus de 200 kilomètres au guidon de la nouvelle Honda Gold Wing 2012. Selle passager chauffante et petite musique d’ambiance… installez-vous confortablement, c’est parti !



2. Essai - Honda Gold Wing 2012 : Voyage en classe affaire...

Depuis l’arrivée d’une GL 1000 qui a introduit de nouveaux standards en termes de confort et de tourisme, en 1975, il s’est écoulé pas moins de 643 000 Honda Gold Wing à travers le monde dont plus de 157000 modèles équipés du six cylindres en ligne de 1 800 cm3. La France représentant le troisième marché derrière les Etats-Unis à la première place et le Canada.
Pour fêter le dixième anniversaire de cette version, la firme au blason ailé lui a payé une cure de jouvence, bien meilleure que celle de l’abbé Soury.

La première chose qui saute aux yeux est bien entendu l’esthétique générale de la moto. La refonte totale de la partie avant, maintenant biton, est désormais en deux éléments afin que la partie inférieure protège plus efficacement les jambes du pilote et de son passager. Même les deux optiques reçoivent une finition «Gun Metal» très en vogue sur les modèles sportifs à quatre roues. A l’arrière on retrouve de nouvelles optiques qui ne sont pas sans rappeler celles de la BMW R 1200RT ou de la VFR (pour rester chez Honda), ainsi que trois ouvertures censées réduire la pression négative à l'arrière afin d’améliorer la stabilité. Quand on se rapproche de la version 2012 de la Gold Wing, on note aussi l’arrivée, désormais de série, d’un système audio Surround SRS de 80 Watts à 6 haut-parleurs dont 2 tweeters mais aussi d’un connecteur USB logé dans le coffre arrière permettant d’y relier votre Ipod, Iphone ou clé USB. Nickel pour les Geeks mélomanes !

Pour les Geeks portés sur la technique, l’amortissement avant reçoit de nouvelles bagues de tubes et fourreaux de fourche garantissant moins de friction pour une action plus douce de l’ensemble que ce soit sur routes dégradées ou au freinage. Voilà pour les présentations !


A bord de la Gold ‘12, on retrouve tous les attributs d’une grand-tourisme en commençant par un tableau de bord largement inspiré de l’univers automobile avec sur la gauche, le compte tours, au centre, le tachymètre et à l’extrémité droite, une jauge à essence et une autre pour la température d’eau. Coté équipements, la Gold reçoit un régulateur de vitesse appréciable sur les longues distances, des poignées et une selle chauffantes, une salvatrice marche arrière électrique, un GPS (sur notre version d’essai) mais aussi un système de réglage de suspension permettant d’adapter l’amortissement en fonction de la charge du véhicule et du type de route emprunté. En revanche, on regrette toujours que la bulle soit réglable manuellement, là où d’autres ont misé sur un ajustement électrique…



Malgré ses 413 kilos tous pleins faits, elle bénéficie d’un centre de gravité placé très bas rendant le débéquillage presque aussi aisé que sur un roadster. Avec une hauteur de selle de 740 mm et bien que les motards d’1m70 aient les deux pieds bien à plat, les manœuvres à basses vitesses donnent quelques sueurs froides. Nous permettant d’apprécier grandement la présence d’une – indispensable – marche arrière électrique. Très facile à mettre en action, elle permet de se sortir d’un stationnement en (très) léger dévers sans devoir prendre, dans la foulée, rendez-vous chez l’ostéopathe. A peine la première enclenchée, le point d’équilibre se trouve rapidement nous rappelant qu’on est bien sur une Honda tant la prise en main est instantanée. On reste alors impressionné par l’aisance et la maniabilité dont fait preuve ce poids lourd de la catégorie. Les parcours urbains ne lui font pas peur comme nous le prouvent tous les jours les Motos Taxis (qui représentent à elles seules 50% des modèles vendus en France), et tailler de la borne, encore moins. En plus d’un confort de selle
digne d’une classe affaire, la souplesse et l’allonge du six cylindres en ligne d’1,8 litre sont tout bonnement impressionnantes. C’est de 1 500 à 4 500 tours que l’on profite au mieux du Flat 6 et d’une boite de vitesses aussi douce que précise. Si à cela on y ajoute des accélérations sidérantes compte tenu du volume de l’engin, on apprécie visser la poignée droite pour jouer avec les petits copains et leur donner du fil à retordre. Plutôt jouissif d’autant plus que le son qui s’échappe des échappements n’est pas sans rappeler celui d’une Porsche sur les grosses accélérations. Deutsch qualitat !



Sur le réseau routier ou autoroutier, la Gold est à son affaire. Cruise Control enclenché, musique de qualité et GPS activé, il ne reste plus qu’à profiter du paysage pour les plus téméraires ou simplement jouir d’un touché de route (rien de vulgaire ici…) grandement amélioré par rapport à sa devancière, faisant passer les nids de poules pour un douillet édredon en plumes d’oie. Coté freinage, pas de problème non plus et ce malgré le poids généreux de l’ensemble. Le système combiné à trois pistons pince des disques de 296 mm à l’avant et un simple disque de 316 mm à l’arrière. Le feeling au levier ou à la pédale est excellent et la puissance au rendez-vous, permettent de stopper la japonaise sur de faibles distances grâce à un efficace système ABS.



3. L’avis de la rédaction de Caradisiac Moto

Ce millésime 2012 est l’ultime évolution avant, d’après Honda, la grande révolution.

Bénéficiant d’un confort d’amortissement plus convaincant, d’une protection pilote et passager améliorée, la Gold reste sans nul doute possible, cette année encore, la référence des GT.
Une suprématie que seules la BMW K 1600 GTL et la Victory Vision Tour peuvent aujourd’hui tenter de contester.

Reste encore à attendre jusqu’à la fin 2011 pour retrouver en concession les deux versions de cette GL 1800 (standard ou avec GPS + Airbag) à un tarif avoisinant les 30 000 €uros pour la version d’entrée de gamme !


Photos : Fabrice Berry

Tout sur le déroulement de l’essai :

Kilométrage au départ : ** kms
Nombre de kilomètres parcourus : 230 kms
Types de routes empruntées : Tous
Lieu : Est de l’Ile de France
Consommation maxi : ** litres/100
Consommation moyenne : ** litres/100
Consommation mini : ** litres/100
Kilométrage avant réserve : ** kms
Problème rencontré : **



Les Plus :
- Équipement de série,
- Confort et protection améliorés,
- Onctuosité du moteur de du freinage,
- Facilité de prise en main,
- Agilité.

Les moins :
- Pare-brise réglable manuellement,
- Manœuvres à basses vitesses,
- Tarif élitiste.

Moteur : 6 cylindres à plat 4 temps, 12 soupapes et simples arbre à cames, refroidissement liquide
Cylindrée : 1 832 cm3
Puissance : 87 kW à 5 500 tr/min (95/1/EC)
Couple : 167 Nm à 4 000 tr/min (95/1/EC)
Boîte : 5 rapports
Transmission secondaire : Par arbre
Cadre : Double poutre aluminium triple section
Suspensions AV : Avant Fourche télescopique ø 45 mm avec système anti-plongée. Débattement 140 mm
Suspensions AR : Arrière Amortisseur Pro-Link Pro-Arm avec réglage de la pré- charge à commande électronique, Débattement 105 mm
Freins AV : Avant Double disque flottant ø 296 x 4,5 mm avec étriers combinés 3 pistons, ABS et plaquettes métal fritté
Freins AR : Arrière Simple disque ventilé ø 316 x 11 mm avec étrier combinés 3 pistons, ABS et plaquettes métal fritté
Taille pneu AV : 130/70 R18 (63H)
Taille pneu AR : 180/60 R16 (74H)
Capacité du réservoir : 25 litres
Hauteur de selle : 740 mm
Poids : 413 kilos tous pleins faits (Av : 185 kg ; Ar : 228 kg)
Consommation moyenne : 6,56 litres/100km (Donnée constructeur)
Prix : NC


4. Revue de détails et portfolio [24 images]






Freineuse :
Malgré ses 413 kilos tous pleins faits, la Gold peut compter sur une excellent freinage CBS ABS. Au rendez-vous sur le feeling et la puissance...

Limousine :
Selle chauffante, chauffage, régulateur de vitesse, GPS, Radio avec son Surround à 8 HP,... les sorties en Gold prennent une autre dimension !

Breakàpapa : Pas moins de 150 litres de rangement sont disponibles pour partir loin et longtemps...



Facile :
Imposante certes mais bluffante de facilité une fois en mouvement. On apprécie la marche arrière électrique pour les manœuvres !
Photos : Fabrice Berry



5. Honda Gold Wing 2012 : Ses concurrentes à la loupe





BMW K 1600 GTL :

Moteur : 6 cylindres en ligne, 1 649 cc
Puissance : 106 cv (160,5 cv à 7 750 trs/min en version full)
Couple : 175 Nm à 5 250 trs/min
Poids : 348 kilos
Tarif : 22 350 €uros

A retrouver ICI à l’essai...



Victory Vision Tour :

Moteur : V-Twin, à 50 degrés, 1 731 cc
Puissance : 89 cv à 4 950 trs/min
Couple : 140 Nm à 2 900 trs/min
Poids : 394 kilos (à sec)
Tarif : ** €uros
Photos : Eddy Clio & Constructeur

ESSAI EN VIDEO

on est déjà pas mal à triper sur celle d'rv...... :D

Source

Essai complet - Honda GL 1800 GoldWing

Remaniée après des années de veille, histoire de ne pas laisser la vedette à une concurrence teutonne affutée, la GoldWing brille toujours par l’aisance avec laquelle elle laisse emmener ses 400 kg de luxe et de volupté.
Mais la modestie de ses évolutions laisse penser que ses ingénieurs se sont, eux aussi, laissés aller à une certaine facilité.




Avec l’apparition d’une concurrence quasi directe incarnée par la BMW K 1600 GTL (six-cylindres en ligne, équipement pléthorique, capacité de chargement dantesque...), les dévoreurs d’asphalte et autres moto-taxis pouvaient légitimement s’attendre à une réponse à l’avenant de la part de la nouvelle GoldWing, d’autant que celle-ci n’a pas véritablement évolué depuis 2001 (2007 a certes vu l’apparition d’un airbag frontal au catalogue des options, mais le moteur et la partie-cycle sont restés les mêmes).

Las, un premier coup d’œil sur les photos de la belle suivi d’un second à sa fiche technique ont tôt fait de le confirmer : l’ultra-routière de chez Honda n’évolue quasiment pas. Oh, bien sûr, histoire de rendre un hommage déférent au staff technique qui s’est occupé de cette très légère mutation, on peut en égrener les détails : les flancs de carénage redessinés et teints en gris métal (rappel d’une signature esthétique initiée par la VFR 1200), les prises d’air symétriquement découpées dans la tête de fourche, l’arrière aux lignes plus saillantes et les valises à la contenance accrue (désormais 150 litres), le nouveau GPS qui permet de programmer ses itinéraires et de les partager sur le Net, l’équipement hi-fi revu qui dispose d’une connectique Ipod (dans le vide-poche) et USB (à l’intérieur du top-case), la selle redessinée afin d’offrir un surcroît de maintien au pilote et son passager, la protection au vent sensiblement retravaillée, les nouveaux réglages de la suspension pilotée ou encore l’apparition d’extracteur d’air à l’arrière réduisant la traînée aérodynamique.

Bref, un bel inventaire à la Prévert qui en impose un peu sur le papier et pas tant que ça sur la route : aucune de ces améliorations n’est susceptible de changer la vie d’un possesseur d’une Gold sortie de chaîne au cours de la décennie 2000 et encore moins de le faire
courir chez son concessionnaire Honda pour renouveler illico sa monture.


Reste qu’un tel constat appelle une question simple (et un rien candide) : si la GoldWing a si peu évolué, est- ce à dire qu’elle était déjà proche d’une certaine forme de perfection ? Vous vous en doutez, pour le staff Honda, la réponse ressemble à un gros oui. Cela dit, ce dernier a eu le fair-play de nous laisser sa dernière-née pour en juger sur 600 bornes de routes diversement revêtues et autant dire que celle-ci s’est plutôt pas mal débrouillée pour essayer de nous en convaincre.

Tout d’abord en rappelant à notre bon souvenir le velouté extrême de son six à plat, aussi prompt à évoluer suavement sur le régime de ralenti (enrouler aux alentours des 1 000 tr/min sur le cinquième et dernier rapport est une formalité pour ce moulin), que d’emmener les quelque 400 kg de la belle (et ses pleins) à des vitesses très largement autoroutières (et cela avec une rondeur qu’aucun 4-cylindres du marché ne peut égaler). Puis, très vite, en nous remettant en mémoire, dès les premiers virages rencontrés, l’étonnant équilibre de sa partie-cycle : dotée d’un centre de gravité très bas et campée sur des suspensions souples mais bien freinées en hydraulique, la Gold inspire une confiance inversement proportionnelle à son gabarit de paquebot.

Une nouvelle fois bluffés par ces deux qualités essentielles, il nous restait tout le loisir d’enclencher le cruise control et de profiter de tout ce qui fait le sel de cette Honda : sa protection quasi totale (une demi-heure de pluie soutenue n’est pas parvenue à nous tremper totalement), sa finition de très haut niveau et son confort bien au-dessus des standards en vigueur sur le segment moto (notamment pour le passager).

De quoi conclure, au bout du voyage, à la suffisance de cette évolution 2012 et à la vacuité de quelque autre amélioration ? À vrai dire, pas tout à fait. Car le menu offert par la GoldWing a beau être du genre copieux, deux ou trois détails nous ont laissés sur notre faim. Le premier tient à une lacune déjà évoquée à propos de la Honda : sa garde au sol limitée qui impose une conduite très coulée (en cas de prise d’angle excessive, les pare-carters ont vite fait d’accrocher le bitume, ce qui a pour conséquence de relever brusquement le train avant de la machine et de la faire tirer tout droit... expérience peu agréable).

Vous me direz qu’il ne faut pas être sorti de l’ENA pour se douter qu’un tel bâtiment ne s’emmène pas comme un supermotard et vous aurez raison (mais un peu plus de garde au sol ne serait quand même pas du luxe). Nos autres réserves sont plus accessoires mais aussi peut-être plus légitimes. Elles tiennent à l’ergonomie de la machine.

Il est de bon ton de dire que le poste de pilotage de la GoldWing ressemble à celui d’un Airbus A380. Admettons. Cela dit, peu de motards sont pilotes de ligne et à l’usage, on s’emmêle assez vite les pinceaux face à la multitude de touches qui parcourent les flancs et les commodos de l’engin (la K 1600 marque un point de ce côté-là). Dernière chose, la plus flagrante : le pare-brise qui, sur cette machine à près de 30 000 €, ne s’offre même pas le luxe d’être électrique. Interrogé sur ce point, le staff technique avoue benoîtement qu’une telle modification aurait imposé de repenser complètement la tête de fourche. À ce tarif, l’explication laisse perplexe.


Verdict
Toujours aussi convaincante en moteur et en partie-cycle, la GoldWing enthousiasme moins par ses évolutions, d’autant que certaines d’entre elles, que l’on attendait légitimement, pointent aux abonnés absents. Ça ne découragera probablement pas les inconditionnels de l’engin, à commencer par les moto-taxis qui, en France, représentent 40 % de sa clientèle. Mais même si ce millésime a un petit goût de baroud d’honneur, il est frustrant de penser qu’il faudra probablement attendre deux à trois années avant d’apprécier une mutation digne de ce nom.
Reste pour Honda à croiser les doigts afin que BMW ne sorte pas trop vite une K 1600 LT...

La Honda 1800 GoldWing en bref
• + 220 km/h
• 106 ch – 17 mkg
• 405 kg pleins faits*
• Coloris : noir, blanc, bleu
*estimation MR