PARIS DAKAR 2008
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PARIS DAKAR 2008
PARIS-DAKAR 2008
La conférence de Presse du Paris-Dakar 2008, pardon du Lisbonne-Dakar 2008, s’est déroulée ce matin, mercredi 21 novembre 2007 au Pavillon d’Armenonville. Malgré les grèves paralysant la capitale, le premier événement de cette trentième édition a connu une présence accrue à la hauteur de cet événement mythique. Pour la 30ème édition, le plus grands des rallyes-raids de la planète continue d’attirer des centaines d’aventuriers des quatre coins du monde. Comme pour les deux éditions précédentes, le départ sera donné de Lisbonne, la capitale du Portugal le samedi 5 janvier 2008.
La conférence de presse du Paris-Dakar 2008
Le Dakar est d’abord une addition de chiffres donnant le vertige : 5 pays traversés, 15 étapes, 9273 Km dont 5736 Km de spéciales et 3537 Km de liaison, 465 concurrents dont 20 quads et surtout 245 motos qui vont lutter pour rallier l’arrivée pendant 16 jours de course du 5 au 20 janvier 2008. La plupart les concurrents qui ont participé à la construction de cette légende étaient présents à la conférence de presse ; mais il y avait aussi de nombreux amateurs, fanas, drogués de sport aventure et autres baroudeurs en tous genres venant prendre la température et vibrer avant l’heure sur fond de vent de sable, de dunes géantes, d’herbes à chameaux, d’oueds, de cailloux…bref, tous ces ingrédients qui ont fait du Dakar le plus grand rallye-raid de tous les temps. Chaque année apporte son lot de surprises, de nouveautés car du 1er Paris-Dakar au Lisbonne-Dakar (30e édition du Dakar), des centaines de milliers de kilomètres ont été parcourus.
Re: PARIS DAKAR 2008
Le parcours du Paris-Dakar 2008 étape par étape
Départ du Portugal (1er pays) depuis Lisbonne
Etape N°1 - Samedi 5 janvier 2008 = de Lisbonne à Portimao
104 Km de liaison – 120 Km de spéciale et 262 Km de liaison soit 486 Km au total
(486 Km de parcourus depuis Lisbonne)
Les forêts lusitaniennes du Portugal donneront le coup d’envoi de cette 30e édition du Dakar. Une manière de rentrer dans le vif du sujet sans se confronter aux pires difficultés d’entrée de jeu. Trouver ses repères, prendre confiance et se faire plaisir dès les premiers kilomètres….voilà ce que sera la première étape.
Passage en Espagne (2ème pays) pendant l’étape n°2 entre Portimao et Malaga
Etape N°2 – Dimanche 6 janvier 2008 = de Portimao à Malaga
15 Km de liaison – 60 Km de spéciale et 460 Km de liaison soit 535 Km au total
(1021 Km de parcourus depuis Lisbonne)
Les 60 Km de la spéciale se dérouleront entièrement au Portugal, les kilomètres de liaison n’ayant pour but que de rallier Malaga pour ensuite embarquer vers le Maroc, premier pays africain de ce Dakar 2008.
Passage au Maroc (3ème pays) pendant la traversée de la Mer Méditerranée entre Malaga et Nador
Etape N°3 – Lundi 7 janvier 2008 = de Nador à Er Rachidia 182 Km de liaison – 372 Km de spéciale et 163 Km de liaison soit 717 Km au total
Le royaume du Maroc est réputé pour ses paysages à couper le souffle. Les pistes rocailleuses et donc piégeuses auront tôt fait, elles aussi, de vous couper le souffle et de vous rappeler que c’est le regard qui dirige la moto. Reliefs changeants à franchir, navigation complexe…un cocktail qui vous plongera dans la course et peut-être dans les oueds pour certains.
(1738 Km de parcourus depuis Lisbonne)
Etape N°4 – Mardi 8 janvier 2008 = de Er Rachidia à Ourzazate (Zagora pour les motards)
29 Km de liaison – 356 Km de spéciale et 199 Km de liaison soit 584 Km au total
L’ennemi numéro 1 du motard fera enfin son apparition : le sable. Immergé dans le Sahara à proximité de la frontière algérienne, ce sont des dunes hautes et donc piégeuses qui demanderont de l’énergie, de la clairvoyance pour choisir le bon tracé et ne pas perdre trop de minutes qui vous acculeraient vers le fond du classement. Les premières tendances d’une hiérarchie provisoire se dévoileront sur cette étape. Si vous faites fi de ces obstacles etd e ces épreuves, vous aurez encore à vous dépatouiller sans assistance au bivouac même si vous aurez quand même droit aux malles de matériels moto. Qui a dit moindre mal ?
(2322 Km de parcourus depuis Lisbonne)
Etape N°5 – Mercredi 9 janvier 2008 = de Ouarzazate à Guelmin 188 Km de liaison – 498 Km de spéciale et 148 Km de liaison soit 834 Km au total
Avec 506 Km, ce sera la deuxième spéciale la plus longue du rallye. Dunes, paysages époustouflants avec l’Algérie à l’horizon, gageons que les écarts se creuseront tout comme les ornières sous le poids des motos et de leurs pilotes qui auront fort à faire pour s’extraire de cette « grand plage » qu’est le Sahara.
(3156 Km de parcourus depuis Lisbonne)
Etape N°6 – Jeudi 10 janvier 2008 = de Guelmin à Smara
66 Km de liaison – 454 Km de spéciale et 105 Km de liaison soit 625 Km au total
C’est l’Océan Atlantique, en toile de fond du départ de l’étape, qui vous remplira les poumons de ce bon air iodé avant de vous ne vous enfonciez dans les terres du Sahara Occidental avec son lot de poussière, de sable si fin….qu’il pénètre partout et même au-delà. Notez que la spéciale ne sera effectuée qu’aux abords de Guelmin pour des questions de sécurité.
(3781 Km de parcourus depuis Lisbonne)
Passage en Mauritanie (4ème pays) pendant l’étape n°7 entre Smara et Atar
Etape N°7 – Vendredi 11 janvier 2008 = de Smara à Atar
198 Km de liaison –619 Km de spéciale et 12 Km de liaison soit 829 Km au total
Vous avez encore en mémoire ces images de l’océan et de ces milliards de litres d’eau. Vous surferez sur ce souvenir car vous attaquerez la plus longue spéciale du Dakar 2008 : 619 Km de pistes cassantes, truffées de pièges…et aucune assistance à l’arrivée. C’est comme un marathon sans ravitaillement. Vous serez en parfaite autonomie mécanique jusqu’à la capitale mauritanienne, fin de la prochaine étape. Bref, deux jours où la casse est interdite sous peine de ne pouvoir rallier Dakar. Vous êtes à la moitié du rallye et la fatigue se fera certainement sentir d’où moins de lucidité et plus d’erreurs, de chutes et malheureusement d’abandons.
(4610 Km de parcourus depuis Lisbonne)
Etape N°8 – Samedi 12 janvier 2008 = de Atar à Nouakchott
44 Km de liaison – 450 Km de spéciale et 37 Km de liaison soit 531 Km au total
Marre du sable, à n’en pas douter ! ASO a pensé à vous et vos deux-roues. Direction la capitale de la Mauritanie, Nouakchott, pour voir l’océan et oublier la poussière des pistes l’espace d’une soirée et d’un lendemain de repos.
(5141 Km de parcourus depuis Lisbonne)
Dimanche 13 janvier 2008 = Jour de repos
Re: PARIS DAKAR 2008
Etape N°9 – Lundi 14 janvier 2008 = de Nouakchott à Nouâdhibou
37 Km de liaison – 525 Km de spéciale et 86 Km de liaison soit 648 Km au total
Direction le nord du pays en logeant la côte atlantique mais ce sera plus de trois quart de sable sur les 525 Km de spéciale. Un long chrono sur lequel certains vont devoir allier prudence, résistance physique et mentale, sans perdre la boussole, car les deux étapes suivantes seront dans la même veine.
(5789 Km de parcourus depuis Lisbonne)
Etape N°10 – Mardi 15 janvier 2008 = de Nouâdhibou à Atar
111 Km de liaison – 552 Km de spéciale et 22 Km de liaison soit 685 Km au total
Plein Est direction Atar pour une grosse spéciale à quelques kilomètres du Sahara Occidental composé d’un menu qui ne laisseront pas les motards sur leur faim : herbes à chameau en entrée, ergs en plat de résistance et sable pour le dessert (je n’ai pas dit désert).
(6474 Km de parcourus depuis Lisbonne)
Etape N°11 – Mercredi 16 janvier 2008 = de Atar à Tidjikja
35 Km de liaison – 524 Km de spéciale et 133 Km de liaison soit 692 Km au total
Mécaniques éprouvées, motards fatigués et véhicules d’assistance absents sur le bivouac. Le cauchemar pour certains, des dunes plus modestes pour d’autres…ce qui permettra des allures plus élevées, une arrivée de jour pour mieux se reposer et moins de stress dans le pilotage. Le Lac Rose ou lac de Retba n’est plus qu’à 5 jours de distance. Courage.
(7166 Km de parcourus depuis Lisbonne)
Etape N°12 – Jeudi 17 janvier 2008 = de Tidjikja à Kiffa
131 Km de liaison – 398 Km de spéciale et 2 Km de liaison soit 531 Km au total
Plein Sud pour cette étape très roulante où la moindre erreur de pilotage le trop de confiance ou tout simplement la fatigue risquent d’aggraver la chute et ses conséquences pour le pilote et sa moto. Prudence et pas d’excès de confiance.
(7697 Km de parcourus depuis Lisbonne)
Etape N°13 – Vendredi 18 janvier 2008 = de Kiffa à Kiffa
25 Km de liaison – 484 Km de spéciale et 6 Km de liaison soit 515 Km au total
La fameuse Passe de Néga dont la montée constitue l’un des points forts du Dakar, servira de décor à cette deuxième étape en boucle avant de passer au Sénégal le jour suivant. Cela fait 8 jours que vous êtes en Mauritanie et quinze jours que vous avez pris le départ. Si court et finalement si long.
(8212 Km de parcourus depuis Lisbonne)
Passage au Sénégal (5ème et dernier pays) pendant l’étape n°13 entre Kiffa et Saint-Louis
Etape N°14 – Samedi 19 janvier 2008 = de Kiffa à Saint-Louis
326 Km de liaison – 301 Km de spéciale et 130 Km de liaison soit 757 Km au total
Un jour avant l’arrivée, les classements devraient être établis mais les surprises de la course liées à la baisse de la vigilance, à la fatigue, à un moto éprouvée et fragilisée….A quelques centaines de kilomètres de Dakar, les premières places peuvent encore se jouer sur une chute , une erreur de navigation, etc.
(8969 Km de parcourus depuis Lisbonne)
Etape N°15 – Dimanche 20 janvier 2008 = de Saint-Louis à Dakar 239 Km de liaison – 23 Km de spéciale et 42 Km de liaison soit 304 Km au total
L’éternelle image de cet essaim de motards se lançant pleins gaz sur les bords du lac Rose pour aller au bout de la plus belle épreuve de rallye-raid de notre petite planète. Casque bas et rendez-vous sur une prochaine édition pour les moins chanceux.
(9273 Km de parcourus dont 5736 Km de spéciale depuis Lisbonne)
Jean de Bagneux pour Motoservices
37 Km de liaison – 525 Km de spéciale et 86 Km de liaison soit 648 Km au total
Direction le nord du pays en logeant la côte atlantique mais ce sera plus de trois quart de sable sur les 525 Km de spéciale. Un long chrono sur lequel certains vont devoir allier prudence, résistance physique et mentale, sans perdre la boussole, car les deux étapes suivantes seront dans la même veine.
(5789 Km de parcourus depuis Lisbonne)
Etape N°10 – Mardi 15 janvier 2008 = de Nouâdhibou à Atar
111 Km de liaison – 552 Km de spéciale et 22 Km de liaison soit 685 Km au total
Plein Est direction Atar pour une grosse spéciale à quelques kilomètres du Sahara Occidental composé d’un menu qui ne laisseront pas les motards sur leur faim : herbes à chameau en entrée, ergs en plat de résistance et sable pour le dessert (je n’ai pas dit désert).
(6474 Km de parcourus depuis Lisbonne)
Etape N°11 – Mercredi 16 janvier 2008 = de Atar à Tidjikja
35 Km de liaison – 524 Km de spéciale et 133 Km de liaison soit 692 Km au total
Mécaniques éprouvées, motards fatigués et véhicules d’assistance absents sur le bivouac. Le cauchemar pour certains, des dunes plus modestes pour d’autres…ce qui permettra des allures plus élevées, une arrivée de jour pour mieux se reposer et moins de stress dans le pilotage. Le Lac Rose ou lac de Retba n’est plus qu’à 5 jours de distance. Courage.
(7166 Km de parcourus depuis Lisbonne)
Etape N°12 – Jeudi 17 janvier 2008 = de Tidjikja à Kiffa
131 Km de liaison – 398 Km de spéciale et 2 Km de liaison soit 531 Km au total
Plein Sud pour cette étape très roulante où la moindre erreur de pilotage le trop de confiance ou tout simplement la fatigue risquent d’aggraver la chute et ses conséquences pour le pilote et sa moto. Prudence et pas d’excès de confiance.
(7697 Km de parcourus depuis Lisbonne)
Etape N°13 – Vendredi 18 janvier 2008 = de Kiffa à Kiffa
25 Km de liaison – 484 Km de spéciale et 6 Km de liaison soit 515 Km au total
La fameuse Passe de Néga dont la montée constitue l’un des points forts du Dakar, servira de décor à cette deuxième étape en boucle avant de passer au Sénégal le jour suivant. Cela fait 8 jours que vous êtes en Mauritanie et quinze jours que vous avez pris le départ. Si court et finalement si long.
(8212 Km de parcourus depuis Lisbonne)
Passage au Sénégal (5ème et dernier pays) pendant l’étape n°13 entre Kiffa et Saint-Louis
Etape N°14 – Samedi 19 janvier 2008 = de Kiffa à Saint-Louis
326 Km de liaison – 301 Km de spéciale et 130 Km de liaison soit 757 Km au total
Un jour avant l’arrivée, les classements devraient être établis mais les surprises de la course liées à la baisse de la vigilance, à la fatigue, à un moto éprouvée et fragilisée….A quelques centaines de kilomètres de Dakar, les premières places peuvent encore se jouer sur une chute , une erreur de navigation, etc.
(8969 Km de parcourus depuis Lisbonne)
Etape N°15 – Dimanche 20 janvier 2008 = de Saint-Louis à Dakar 239 Km de liaison – 23 Km de spéciale et 42 Km de liaison soit 304 Km au total
L’éternelle image de cet essaim de motards se lançant pleins gaz sur les bords du lac Rose pour aller au bout de la plus belle épreuve de rallye-raid de notre petite planète. Casque bas et rendez-vous sur une prochaine édition pour les moins chanceux.
(9273 Km de parcourus dont 5736 Km de spéciale depuis Lisbonne)
Jean de Bagneux pour Motoservices
Re: PARIS DAKAR 2008
L'édition 2008 du Paris Dakar que l'on devrait plutôt appeler Lisboa Dakar Euro Milhoes se déroulera du 5 Janvier 2008 au 20 Janvier 2008
LIEN : www.dakar.com
L’orientation donnée au Dakar 2008 grâce aux aménagements réglementaires adoptés ces dernières années correspond toujours plus aux attentes exprimées par toutes les parties impliquées (constructeurs, concurrents, public...). Plus proche de ses valeurs d'origine, ce rallye 2008 qui redevient raid devrait satisfaire à la fois le public, qui savoure les rebondissements de situation et les concurrents, spécialement les amateurs, qui se retrouvent en position de faire valoir leurs compétences. La prime donnée à la navigation de ce nouveau Dakar contribue à la recherche d’équilibre entre pilotes professionnels et amateurs.
Pour en savoir plus se rendre sur le site officiel du Dakar, un site fort bien fait sur lequel le visiteur pourra découvrir un dossier très complet et détaillé non seulement pour mieux comprendre cette fabuleuse course mais aussi pour savoir comment participer au Paris Dakar et s'y inscrire comme concurrent.
Re: PARIS DAKAR 2008
Quelques liens pour les amateurs de Paris-Dakar :
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Re: PARIS DAKAR 2008
La journée type d’un motard sur le Paris-Dakar
Contrairement à une idée reçue, sur le Paris Dakar on ne souffre pas de la chaleur, mais du froid ! Lors des premiers bivouac marocain, il n’est pas rare que la température passe sous 0 degré centigrade (En 2006 au bivouac d’Errachidia, il a fait -6° !)
La plupart des concurrents dorment sous une tente individuelle montée chaque soir. Pour éviter le bruit des moteurs certains motards s’éloignent des stands des teams d’assistance et plantent la tente près des malles avion. Les autres utilisent les boules Quiès pour pouvoir dormir.
Les motards se lèvent en général vers 5H00 du matin, pour un départ de la première moto vers 6H00. Le matin, pas le temps de chômer, il faut : s’habiller, plier la tente, aller au petit déjeuner, remplir le Camelbak, installer le road-book sur la moto, entrer le code du jour sur le GPS, avant de se présenter au CH (Contrôle Horaire) de départ de la liaison.
Le départ se fait généralement dans l’ordre du classement de l’étape de la veille.
C’est donc le vainqueur de l’étape de la veille qui s’élance le premier.
Une étape sur le Paris Dakar est toujours composée comme suit : une liaison (section de route à parcourir dans un temps imparti, mais non chronométrée), une spéciale (ou Secteur Sélectif) chronométrée, une seconde liaison pour rallier le bivouac.
Le principe est que la première moto s’élance dans la spéciale au lever du jour (vers 7H00).
L’heure de départ du bivouac est donc calculée en fonction de la longueur de la liaison. En général la première moto s’élance vers 6H00, mais le départ peut avoir lieu beaucoup plus tôt lorsque la liaison est longue. En 2006, dans l’étape Tan-Tan/Zouerat, la première moto a pris le départ à 2H40 du matin, pour parcourir les 400 km de liaison jusqu’à la frontière mauritanienne, lieu du départ de la spéciale.
Le temps accordé pour parcourir la liaison est calculé sur une moyenne de 50 à 60 km/h. C’est relativement large, mais il ne faut pas traîner pour autant. Dans le temps imparti, il faut intégrer le temps d’attente (important pour les derniers) à la station essence pour refaire le plein avant d’attaquer la spéciale. Beaucoup de motards se font piéger et se présentent en retard au départ de la spéciale. Une panne mécanique sur la liaison peut devenir critique si elle n’est pas solutionnée rapidement. En effet, au-delà de 60 minutes de retard sur son heure de départ prévu, le concurrent est mis hors course !
La Spéciale est entrecoupée de deux CP (Contrôle de Passage) où les concurrents font tamponner leur carton de contrôle. Les CP du Dakar sont également des ravitaillements essence pour les motos. Une pause de 15 minutes au ravitaillement essence est obligatoire pour tous les motards, qui en profitent pour manger un peu et reprendre de l’eau (lorsqu’il en reste ! Tant pis pour les derniers !).
Chaque jour, les motards du dakar (sauf les 20 premiers) se font rattraper et dépasser par les premières voitures. A partir de ce moment, ça devient l’enfer pour les motos. A chaque dépassement d’une voiture, il faut quasiment s’arrêter et attendre que le panache de poussière se dissipe, avant de repartir. Le même scénario se reproduit toutes les 2 minutes, l’intervalle de temps qui sépare les voitures au départ de la spéciale. Chaque jour, des motards chutent pour avoir conservé un filet de gaz au moment du dépassement d’une Mitsubishi ou d’une Wolkswagen, et s’être retrouvé dans la nuit d’un nuage de poussière. L’enfer commence d’autant plus tôt que le motard est parti dans les dernières positions !
A l’arrivée de la spéciale du Dakar - il fait souvent nuit pour les derniers motards – il faut encore se taper la liaison par la route jusqu’à l’arrivée de l’étape, parfois 200 à 300 kilomètres !
Au CH d’arrivée, les commissaires récupèrent le carton de contrôle et vérifient sur le GPS de la moto que tous les waypoints ont été validés et qu’aucun excès de vitesse n’a été commis.
Dans le cas contraire, des pénalités s’ajoutent au chrono de la spéciale et vous font perdre des places au classement général.
Briefing avec le mécano le soir au bivouac !
Le bivouac est toujours installé à proximité d’un aéroport. Une dernière difficulté se présente au motard qui vient d’en finir avec l’étape du jour : retrouver son point d’assistance dans l’immensité et l’effervescence du bivouac. Pour les pilotes sans assistance, une séance de mécanique commence. Pour les autres, après avoir indiqué à leur mécanicien les problèmes mécaniques rencontrés au cours de la journée, il faut encore : monter sa tente, se rendre à la douche (sommaire, installée par les locaux), passer à l’infirmerie si nécessaire, diner, assister au briefing à 21H00 (s’il n’a pas déjà eu lieu), étudier le road-book et y reporter les nombreuses modifications quotidiennes, repasser voir la moto, et enfin dormir !
Contrairement à une idée reçue, sur le Paris Dakar on ne souffre pas de la chaleur, mais du froid ! Lors des premiers bivouac marocain, il n’est pas rare que la température passe sous 0 degré centigrade (En 2006 au bivouac d’Errachidia, il a fait -6° !)
La plupart des concurrents dorment sous une tente individuelle montée chaque soir. Pour éviter le bruit des moteurs certains motards s’éloignent des stands des teams d’assistance et plantent la tente près des malles avion. Les autres utilisent les boules Quiès pour pouvoir dormir.
Les motards se lèvent en général vers 5H00 du matin, pour un départ de la première moto vers 6H00. Le matin, pas le temps de chômer, il faut : s’habiller, plier la tente, aller au petit déjeuner, remplir le Camelbak, installer le road-book sur la moto, entrer le code du jour sur le GPS, avant de se présenter au CH (Contrôle Horaire) de départ de la liaison.
Le départ se fait généralement dans l’ordre du classement de l’étape de la veille.
C’est donc le vainqueur de l’étape de la veille qui s’élance le premier.
Une étape sur le Paris Dakar est toujours composée comme suit : une liaison (section de route à parcourir dans un temps imparti, mais non chronométrée), une spéciale (ou Secteur Sélectif) chronométrée, une seconde liaison pour rallier le bivouac.
Le principe est que la première moto s’élance dans la spéciale au lever du jour (vers 7H00).
L’heure de départ du bivouac est donc calculée en fonction de la longueur de la liaison. En général la première moto s’élance vers 6H00, mais le départ peut avoir lieu beaucoup plus tôt lorsque la liaison est longue. En 2006, dans l’étape Tan-Tan/Zouerat, la première moto a pris le départ à 2H40 du matin, pour parcourir les 400 km de liaison jusqu’à la frontière mauritanienne, lieu du départ de la spéciale.
Le temps accordé pour parcourir la liaison est calculé sur une moyenne de 50 à 60 km/h. C’est relativement large, mais il ne faut pas traîner pour autant. Dans le temps imparti, il faut intégrer le temps d’attente (important pour les derniers) à la station essence pour refaire le plein avant d’attaquer la spéciale. Beaucoup de motards se font piéger et se présentent en retard au départ de la spéciale. Une panne mécanique sur la liaison peut devenir critique si elle n’est pas solutionnée rapidement. En effet, au-delà de 60 minutes de retard sur son heure de départ prévu, le concurrent est mis hors course !
La Spéciale est entrecoupée de deux CP (Contrôle de Passage) où les concurrents font tamponner leur carton de contrôle. Les CP du Dakar sont également des ravitaillements essence pour les motos. Une pause de 15 minutes au ravitaillement essence est obligatoire pour tous les motards, qui en profitent pour manger un peu et reprendre de l’eau (lorsqu’il en reste ! Tant pis pour les derniers !).
Chaque jour, les motards du dakar (sauf les 20 premiers) se font rattraper et dépasser par les premières voitures. A partir de ce moment, ça devient l’enfer pour les motos. A chaque dépassement d’une voiture, il faut quasiment s’arrêter et attendre que le panache de poussière se dissipe, avant de repartir. Le même scénario se reproduit toutes les 2 minutes, l’intervalle de temps qui sépare les voitures au départ de la spéciale. Chaque jour, des motards chutent pour avoir conservé un filet de gaz au moment du dépassement d’une Mitsubishi ou d’une Wolkswagen, et s’être retrouvé dans la nuit d’un nuage de poussière. L’enfer commence d’autant plus tôt que le motard est parti dans les dernières positions !
A l’arrivée de la spéciale du Dakar - il fait souvent nuit pour les derniers motards – il faut encore se taper la liaison par la route jusqu’à l’arrivée de l’étape, parfois 200 à 300 kilomètres !
Au CH d’arrivée, les commissaires récupèrent le carton de contrôle et vérifient sur le GPS de la moto que tous les waypoints ont été validés et qu’aucun excès de vitesse n’a été commis.
Dans le cas contraire, des pénalités s’ajoutent au chrono de la spéciale et vous font perdre des places au classement général.
Briefing avec le mécano le soir au bivouac !
Le bivouac est toujours installé à proximité d’un aéroport. Une dernière difficulté se présente au motard qui vient d’en finir avec l’étape du jour : retrouver son point d’assistance dans l’immensité et l’effervescence du bivouac. Pour les pilotes sans assistance, une séance de mécanique commence. Pour les autres, après avoir indiqué à leur mécanicien les problèmes mécaniques rencontrés au cours de la journée, il faut encore : monter sa tente, se rendre à la douche (sommaire, installée par les locaux), passer à l’infirmerie si nécessaire, diner, assister au briefing à 21H00 (s’il n’a pas déjà eu lieu), étudier le road-book et y reporter les nombreuses modifications quotidiennes, repasser voir la moto, et enfin dormir !
Re: PARIS DAKAR 2008
Comment participer au Paris Dakar et combien ça coûte ?
Les inscriptions au Paris Dakar 2008 ont débuté le 15 mai 2007 et se sont terminées le 22 juin 2007. Il convient pour participer au départ du Paris Dakar d'être avant tout sélectionné. En effet vu le nombre très important de candidats l' A.S.O procède à une sélection des dossiers. Tout le monde ne fait pas partie de la fête, sur 350 motards inscrits pour le Paris Dakar 2008 seulement 230 motards ont été retenus.
Une fois sélectionné le concurrent se doit de régler le forfait pour la moto qui est de 3500 € auquel il faut ajouter le forfait par pilote, 10.000 € pour les amateurs et 12.200 € pour les pros.
Ensuite il indispensable non seulement de s'entraîner mais aussi de trouver des sponsors pour assumer l'essentiel des dépenses. Le travail qui demande le plus d’énergie est en effet la recherche des sponsors ! « La difficulté du Dakar, déclare Christophe Brochot c’est qu’il faut lancer le projet et engager des frais avant même de savoir si on pourra réunir tout le budget nécessaire. Une fois l’opération démarrée, plus question d’annuler »
Rappelons que le budget moyen à réunir pour participer à un Dakar se monte à environ 30.000 € sans la moto soit prés de 45.000 € avec. Il est possible trouver sur le site officiel du Paris Dakar tout ce qu'il convient de prendre en ligne de compte pour calculer correctement son budget. Pour en savoir plus il est recommandé de profiter de l'expérience de Christophe Brochot en consultant Paris Dakar Mode d'emploi
Avant de participer effectivement à l'épreuve du Paris Dakar, il est conseillé à tous ceux qui se lancent dans l'aventure pour la première fois ainsi qu'a ceux qui souhaitent combler leurs lacunes ou s'améliorer de suivre un des stages de préparation au Dakar organisés par TSO. Ces stages qui se déroulent sur une période de 2 jours, s'adressent aux concurrents de toutes les catégories. Sous la conduite de pilotes expérimentés et de professionnels reconnus, les stagiaires appréhendent au cours de ces stages, les bases de la navigation, la lecture d'un road book, l'utilisation du GPS Unik. On y acquiert également des conseils essentiels en terme de pilotage, de franchissement et également de préparation physique.
En s'inscrivant à ces stages les candidats mettent le maximum de chances de succès de leur côté.
A noter que si 20 % des pilotes du Dakar sont de professionnels cela ne doit pas décourager les amateurs qui bénéficient eux de mesures sportives leurs offrant des possibilités interdites aux professionnels.
Le visiteur peut dans nos pages non seulement suivre les préparatifs de Christophe Brochot le concurrent soutenu par Motoservices mais aussi au jour le jour le récit de sa participation sur le Paris Dakar et ce étape par étape pendant le déroulement de la course. L'expérience et le récit de Christophe Brochot à quelque chose d'exemplaire elle prouve si il était encore besoin de le démontrer qu'avec de la passion et de la volonté "faire" un Paris Dakar est à la portée de tous et ne relève pas de la mission impossible mais encore faut il vraiment le vouloir.
Dernier conseil pour ceux qui envisageraient de se lancer dans l'aventure, le Dakar est une véritable épreuve sportive, il faut en avoir conscience et il convient de s'entraîner au quotidien avant l'épreuve pour arriver au départ de cette course dans la meilleure forme physique, participer au Dakar ne s'improvise pas.
Rappelons que le Dakar se déroule dans des zones désertiques ou tropicales inhospitalières et que cela nécessite une forme irréprochable et impose à chaque participant des contraintes physiques et psychologiques importantes.
Les inscriptions au Paris Dakar 2008 ont débuté le 15 mai 2007 et se sont terminées le 22 juin 2007. Il convient pour participer au départ du Paris Dakar d'être avant tout sélectionné. En effet vu le nombre très important de candidats l' A.S.O procède à une sélection des dossiers. Tout le monde ne fait pas partie de la fête, sur 350 motards inscrits pour le Paris Dakar 2008 seulement 230 motards ont été retenus.
Une fois sélectionné le concurrent se doit de régler le forfait pour la moto qui est de 3500 € auquel il faut ajouter le forfait par pilote, 10.000 € pour les amateurs et 12.200 € pour les pros.
Ensuite il indispensable non seulement de s'entraîner mais aussi de trouver des sponsors pour assumer l'essentiel des dépenses. Le travail qui demande le plus d’énergie est en effet la recherche des sponsors ! « La difficulté du Dakar, déclare Christophe Brochot c’est qu’il faut lancer le projet et engager des frais avant même de savoir si on pourra réunir tout le budget nécessaire. Une fois l’opération démarrée, plus question d’annuler »
Rappelons que le budget moyen à réunir pour participer à un Dakar se monte à environ 30.000 € sans la moto soit prés de 45.000 € avec. Il est possible trouver sur le site officiel du Paris Dakar tout ce qu'il convient de prendre en ligne de compte pour calculer correctement son budget. Pour en savoir plus il est recommandé de profiter de l'expérience de Christophe Brochot en consultant Paris Dakar Mode d'emploi
Avant de participer effectivement à l'épreuve du Paris Dakar, il est conseillé à tous ceux qui se lancent dans l'aventure pour la première fois ainsi qu'a ceux qui souhaitent combler leurs lacunes ou s'améliorer de suivre un des stages de préparation au Dakar organisés par TSO. Ces stages qui se déroulent sur une période de 2 jours, s'adressent aux concurrents de toutes les catégories. Sous la conduite de pilotes expérimentés et de professionnels reconnus, les stagiaires appréhendent au cours de ces stages, les bases de la navigation, la lecture d'un road book, l'utilisation du GPS Unik. On y acquiert également des conseils essentiels en terme de pilotage, de franchissement et également de préparation physique.
En s'inscrivant à ces stages les candidats mettent le maximum de chances de succès de leur côté.
A noter que si 20 % des pilotes du Dakar sont de professionnels cela ne doit pas décourager les amateurs qui bénéficient eux de mesures sportives leurs offrant des possibilités interdites aux professionnels.
Le visiteur peut dans nos pages non seulement suivre les préparatifs de Christophe Brochot le concurrent soutenu par Motoservices mais aussi au jour le jour le récit de sa participation sur le Paris Dakar et ce étape par étape pendant le déroulement de la course. L'expérience et le récit de Christophe Brochot à quelque chose d'exemplaire elle prouve si il était encore besoin de le démontrer qu'avec de la passion et de la volonté "faire" un Paris Dakar est à la portée de tous et ne relève pas de la mission impossible mais encore faut il vraiment le vouloir.
Dernier conseil pour ceux qui envisageraient de se lancer dans l'aventure, le Dakar est une véritable épreuve sportive, il faut en avoir conscience et il convient de s'entraîner au quotidien avant l'épreuve pour arriver au départ de cette course dans la meilleure forme physique, participer au Dakar ne s'improvise pas.
Rappelons que le Dakar se déroule dans des zones désertiques ou tropicales inhospitalières et que cela nécessite une forme irréprochable et impose à chaque participant des contraintes physiques et psychologiques importantes.
Re: PARIS DAKAR 2008
La navigation sur le Paris Dakar : Comment ça marche ?
Par Christophe Brochot
Vous êtes nombreux à vous demander comment se dirigent les motards du Dakar : c’est la navigation. Cette explication permettra nous en sommes certain de mieux comprendre le Paris Dakar et son classement.
Petit rappel
Une étape type du Dakar, c’est :
* une liaison (en général par la route) qui permet d’aller du bivouac de la ville étape jusqu’au départ du Secteur Sélectif (plus communément appelé : la spéciale). La liaison n’est pas chronométrée, un temps relativement large est imparti pour la parcourir, le dépassement de ce temps entraîne des pénalités.
* une spéciale chronométrée où il faut évidemment aller le plus vite possible, tout en respectant l’itinéraire officiel (on y reviendra). La spéciale est ponctuée de deux CP (Contrôle de Passage) où il faut faire tamponner son carton de pointage par un commissaire de course. L’un de ces CP est l’occasion d’un ravitaillement essence où il faut respecter un arrêt obligatoire de 15 minutes.
* une nouvelle liaison non chronométrée, pour rallier le bivouac du soir.
Le classement de l’étape est donné par le temps réalisé dans la spéciale, auquel viennent s’ajouter les éventuelles pénalités.
Les instruments de navigations sur la moto :
* le dérouleur de road-book (boitier dans lequel vient s’enrouler le road-book de l’étape du jour, que le pilote peut faire avancer ou reculer à l’aide d’une commande au guidon)
* Le trip (compteur kilométrique que le motard peut incrémenter ou décrémenter à l’aide d’une seconde commande au guidon, pour l’ajuster au kilométrage du road-book)
* Le GPS (fourni par l’organisation, le même pour tout le monde)
* Le répétiteur de cap (facultatif) qui permet au pilote d’avoir, à hauteur des yeux et en gros caractères, le cap suivi, donné par le GPS.
Par Christophe Brochot
Vous êtes nombreux à vous demander comment se dirigent les motards du Dakar : c’est la navigation. Cette explication permettra nous en sommes certain de mieux comprendre le Paris Dakar et son classement.
Petit rappel
Une étape type du Dakar, c’est :
* une liaison (en général par la route) qui permet d’aller du bivouac de la ville étape jusqu’au départ du Secteur Sélectif (plus communément appelé : la spéciale). La liaison n’est pas chronométrée, un temps relativement large est imparti pour la parcourir, le dépassement de ce temps entraîne des pénalités.
* une spéciale chronométrée où il faut évidemment aller le plus vite possible, tout en respectant l’itinéraire officiel (on y reviendra). La spéciale est ponctuée de deux CP (Contrôle de Passage) où il faut faire tamponner son carton de pointage par un commissaire de course. L’un de ces CP est l’occasion d’un ravitaillement essence où il faut respecter un arrêt obligatoire de 15 minutes.
* une nouvelle liaison non chronométrée, pour rallier le bivouac du soir.
Le classement de l’étape est donné par le temps réalisé dans la spéciale, auquel viennent s’ajouter les éventuelles pénalités.
Les instruments de navigations sur la moto :
* le dérouleur de road-book (boitier dans lequel vient s’enrouler le road-book de l’étape du jour, que le pilote peut faire avancer ou reculer à l’aide d’une commande au guidon)
* Le trip (compteur kilométrique que le motard peut incrémenter ou décrémenter à l’aide d’une seconde commande au guidon, pour l’ajuster au kilométrage du road-book)
* Le GPS (fourni par l’organisation, le même pour tout le monde)
* Le répétiteur de cap (facultatif) qui permet au pilote d’avoir, à hauteur des yeux et en gros caractères, le cap suivi, donné par le GPS.
Re: PARIS DAKAR 2008
L’itinéraire officiel de la course est donné par le road-book !
Sur cet itinéraire, les concurrents doivent obligatoirement passer par un certain nombre de waypoints (points de passage). Le GPS enregistre automatiquement la validation du waypoint lorsque le motard passe à moins de 200 mètres de celui-ci. Chaque waypoint manqué entraîne une pénalité de deux heures.
La plupart du temps, le GPS ne fonctionne que comme une vulgaire boussole, il n’indique pas le chemin à suivre ! Il n’entre en fonctionnement normal que lorsque le motard entre dans un rayon de 3 km du waypoint. A partir de cet instant, il indique la direction dans laquelle se trouve le waypoint et la distance qui l’en sépare. Dès que le waypoint est validé (passage à moins de 200 m), le GPS se remet automatiquement en mode boussole, en indiquant le cap suivi par le motard.
C’est donc le road-book qui indique l’itinéraire que les concurrents doivent suivre scrupuleusement. Ce rouleau de papier est distribué chaque soir à l’arrivée de l’étape, pour l’étape du lendemain. Le road-book est enroulé dans un dérouleur de road-book que le motard peut faire avancer ou reculer à l’aide d’une commande au guidon.
Le road-book donne, en fonction du kilométrage parcouru, des indications qui permettent au motard de suivre l’itinéraire officiel : changements de direction, points particuliers, carrefours, caps à suivre, mais aussi les dangers qu’il lui faudra surmonter.
Il peut arriver que les instruments de navigation ne fonctionnent plus. Dans ce cas, c’est le système D, il est toujours possible d’attendre un autre concurrent et de le suivre, ou encore de suivre les traces au sol, ou de repérer la poussière soulevée au loin par une voiture ou un camion.
Lorsque le motard se retrouve seul, perdu pour de bon, il peut contacter le PC course qui lui indiquera le code WPM à entrer dans le GPS pour le débloquer. Le GPS fonctionnera alors normalement et indiquera en permanence les waypoints successifs. L’utilisation de ce code entraîne une pénalité de 3H00. La quatrième utilisation du code entraîne la mise hors course.
A tout moment, grâce au système Irritrack installé sur les motos, le PC course connaît la position de chaque motard, et peut le contacter par téléphone satellite. En cas d’arrêt brutal et/ou de position couchée de la moto, le système Irritrack envoie immédiatement une alarme au PC course qui appelle le motard. S’il ne répond pas, les secours sont dirigés vers le point où il se trouve.
Un bon exemple valant mieux qu’un long discours, voici deux pages du road-book de l’étape Tidjika-Atar, d’un précédent Dakar :
Sur cet itinéraire, les concurrents doivent obligatoirement passer par un certain nombre de waypoints (points de passage). Le GPS enregistre automatiquement la validation du waypoint lorsque le motard passe à moins de 200 mètres de celui-ci. Chaque waypoint manqué entraîne une pénalité de deux heures.
La plupart du temps, le GPS ne fonctionne que comme une vulgaire boussole, il n’indique pas le chemin à suivre ! Il n’entre en fonctionnement normal que lorsque le motard entre dans un rayon de 3 km du waypoint. A partir de cet instant, il indique la direction dans laquelle se trouve le waypoint et la distance qui l’en sépare. Dès que le waypoint est validé (passage à moins de 200 m), le GPS se remet automatiquement en mode boussole, en indiquant le cap suivi par le motard.
C’est donc le road-book qui indique l’itinéraire que les concurrents doivent suivre scrupuleusement. Ce rouleau de papier est distribué chaque soir à l’arrivée de l’étape, pour l’étape du lendemain. Le road-book est enroulé dans un dérouleur de road-book que le motard peut faire avancer ou reculer à l’aide d’une commande au guidon.
Le road-book donne, en fonction du kilométrage parcouru, des indications qui permettent au motard de suivre l’itinéraire officiel : changements de direction, points particuliers, carrefours, caps à suivre, mais aussi les dangers qu’il lui faudra surmonter.
Il peut arriver que les instruments de navigation ne fonctionnent plus. Dans ce cas, c’est le système D, il est toujours possible d’attendre un autre concurrent et de le suivre, ou encore de suivre les traces au sol, ou de repérer la poussière soulevée au loin par une voiture ou un camion.
Lorsque le motard se retrouve seul, perdu pour de bon, il peut contacter le PC course qui lui indiquera le code WPM à entrer dans le GPS pour le débloquer. Le GPS fonctionnera alors normalement et indiquera en permanence les waypoints successifs. L’utilisation de ce code entraîne une pénalité de 3H00. La quatrième utilisation du code entraîne la mise hors course.
A tout moment, grâce au système Irritrack installé sur les motos, le PC course connaît la position de chaque motard, et peut le contacter par téléphone satellite. En cas d’arrêt brutal et/ou de position couchée de la moto, le système Irritrack envoie immédiatement une alarme au PC course qui appelle le motard. S’il ne répond pas, les secours sont dirigés vers le point où il se trouve.
Un bon exemple valant mieux qu’un long discours, voici deux pages du road-book de l’étape Tidjika-Atar, d’un précédent Dakar :
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