SPYKER D12 PEKING-TO-PARIS

Spyker, qui laissa dans l’histoire une poignée d’automobiles et quelques aéroplanes dans les années 1900/1920 s’est distingué depuis 2000 avec ses C8 Spyder, Laviolette, Double12 et autres C12 LaTurbie, autant d’automobiles résolument néo-rétro, aux carrosseries ressemblant à des carlingues d’avions, avec leurs panneaux rivetés, et aux habitacles kitch décorés comme ceux des débuts de l’automobile.
Basée sur une technologie Audi (dont il reprend le V12) et Porsche (dont il utilise les trains et liaisons au sol), la Spyker Peking-to-Paris innove dans le très haut de gamme, démontre une qualité de finition époustouflante tout en cachant un cœur résolument sportif malgré ses quatre portes (dont celles de derrière sont antagonistes) et ses quatre places. Avec 4,95m, soit 15 cm de plus que le Porsche Cayenne, le D12 n’est pas du genre chétif, surtout si on lui ajoute une largeur de 2m. Au chapitre de la démesure, notons aussi la capacité du réservoir qui atteint les 100 litres comme un Audi Q7 et les énormes jantes de 24’’ au dessin en hélice caractéristique de la marque. Grâce à son V12 6.0l développant 500 ch via une boîte séquentielle à commande au volant, il ne faut que 5.0 sec pour emmener les 1895kg jusqu’à 100km/h pour une vitesse de pointe de 295km/h.Contrairement à ce que l’on pourrait penser le D12 Peking-to-Paris n’est pas un concept car puisqu’il sera commercialisé l’an prochain, avec un objectif atteignable de 100 unités produites par an à partir de 2007, car Spyker aurait enregistré une centaine de commandes lors du premier jour du Salon. Une belle démonstration du dynamisme batave, car vendre la production annuelle en un seul jour laisse rêveur!