Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
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Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
Comparatif motos KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio : Quelle aventurière pour tous les jours ?
Longtemps seule en son royaume, la BMW R 1200 GS voit sa concurrence s'étoffer. La Moto Guzzi Stelvio est une interprétation italienne du concept allemand. Mais en 2009, le flat twin doit aussi faire face à la SMT 990, le nouveau "supermotard de tourisme" KTM. Pour tailler la route, le quotidien et les pistes, quel est le meilleur de ses trails haut de gamme ?
Les gros trails figurent parmi les motos les plus polyvalentes du marché. Malgré une présence japonaise avec les Honda Varadero (un best seller) ou Suzuki V-Strom, cette catégorie reste très influencée par les constructeurs européens, et bien sûr BMW. Précurseur en la matière, la marque allemande est depuis longtemps une référence sur ce créneau, comme aujourd'hui avec sa R1200GS. Un trail qui s'est forgée une image de baroudeuse hors norme, un palmarès en rallye raid, bref une notoriété sans limites ni frontières puisqu'elle demeure la BMW la plus vendue dans le monde. Le marketing allemand fonctionne à merveille, car quelle autre moto cultive aussi judicieusement l'art de l'aventure... au quotidien ?
Pour lui barrer la route, Moto Guzzi a lancé sa Stelvio en 2008. Techniquement, esthétiquement ou "philosophiquement", la BMW a clairement inspiré la Moto Guzzi, mais cette GS à l'italienne ne manque malgré tout pas de charme ni d'arguments. Vient enfin la KTM SMT. Toute neuve de 2009, cette Autrichienne tente d'élargir le débat dès son arrivée avec une interprétation très sport du genre gros trail voyageur. Cette moto s'annonce comme la première KTM grand public de grosse cylindrée, comme l'illustre la hauteur de selle raisonnable. Bref, voici trois interprétations de la catégorie gros trail, récentes, typées mais tout aussi aptes les unes que les autres. Laquelle choisir finalement ? Moto-Station vous emmène en balade.
Longtemps seule en son royaume, la BMW R 1200 GS voit sa concurrence s'étoffer. La Moto Guzzi Stelvio est une interprétation italienne du concept allemand. Mais en 2009, le flat twin doit aussi faire face à la SMT 990, le nouveau "supermotard de tourisme" KTM. Pour tailler la route, le quotidien et les pistes, quel est le meilleur de ses trails haut de gamme ?
Les gros trails figurent parmi les motos les plus polyvalentes du marché. Malgré une présence japonaise avec les Honda Varadero (un best seller) ou Suzuki V-Strom, cette catégorie reste très influencée par les constructeurs européens, et bien sûr BMW. Précurseur en la matière, la marque allemande est depuis longtemps une référence sur ce créneau, comme aujourd'hui avec sa R1200GS. Un trail qui s'est forgée une image de baroudeuse hors norme, un palmarès en rallye raid, bref une notoriété sans limites ni frontières puisqu'elle demeure la BMW la plus vendue dans le monde. Le marketing allemand fonctionne à merveille, car quelle autre moto cultive aussi judicieusement l'art de l'aventure... au quotidien ?
Pour lui barrer la route, Moto Guzzi a lancé sa Stelvio en 2008. Techniquement, esthétiquement ou "philosophiquement", la BMW a clairement inspiré la Moto Guzzi, mais cette GS à l'italienne ne manque malgré tout pas de charme ni d'arguments. Vient enfin la KTM SMT. Toute neuve de 2009, cette Autrichienne tente d'élargir le débat dès son arrivée avec une interprétation très sport du genre gros trail voyageur. Cette moto s'annonce comme la première KTM grand public de grosse cylindrée, comme l'illustre la hauteur de selle raisonnable. Bref, voici trois interprétations de la catégorie gros trail, récentes, typées mais tout aussi aptes les unes que les autres. Laquelle choisir finalement ? Moto-Station vous emmène en balade.
JuJu-
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Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
KTM SMT 990 : Un vélo qui pédale fort !
Commençons notre comparatif par la dernière nouveauté en date. La KTM SMT s'annonce comme une moto d'ouverture, moins typée enduro que la 990 Adventure, mais pas trop sage pour autant... Pour une fois, pas besoin de mesurer deux mètres pour grimper sur un trail KTM. Avec une hauteur de selle de 855 mm, mais surtout une assise très étroite, la SMT est celle qui nécessite le moins d'effort pour grimper à bord. C'est aussi la plus compacte des trois et plus que la cylindrée moindre, c'est la compacité du V2 qui détonne. Avec 196 kg à sec, c'est aussi la plus légère du lot... et la plus facileà manoeuvrer moteur éteint. On découvre ensuite une ergonomie fort bien étudiée, les bras écartés comme il faut et les jambes suffisamment "dépliées". De position, c'est la plus confortable des trois. Tel un sénateur, on préside parfaitement dans les évolutions urbaines. Là, les commandes présentent déjà une saine efficacité avec une boîte rapide et une direction très précise. Sur les boulevards, la SMT est déjà la plus agile du lot, et c'est aussi valable sur petites routes. Mais bien vite les gênes sportifs reprennent le dessus. Vive et sportive, la KTM se révèle moins douce de transmission, moins souple à la ré ouverture des gaz sur un filet. Serait ce la mise au point de l'injection ? C'est surtout cette fameuse connexion entre la poignée et la roue, sans aucun temps mort, qui nécessite de doser au millimètre pour évoluer en douceur. La BMW, à côté, est capable de reprendre de façon plus "ronde", avec plus de douceur sans renier l'efficacité pour autant. Même l'attaque de son frein avant est plus brutale sur la "Katoche". Enfin, la KTM a hérité le rayon de braquage des motos d'enduro de la marque, cela lui permet des demi tours que même l'ultra équilibrée BMW lui envie.
Habile mélange de fun et de confort
Mais la SMT se déguste surtout sur petite route... car sur grande route, vous risquez davantage de déguster ! Blague à part, la SMT distille un réel confort de roulage. La selle, plus étroite donc et plus mince, reste toujours moelleuse. Les suspensions sont un régal, les meilleures du lot sur le compromis rigueur/confort. Les éléments WP travaillent de concert pour absorber petits chocs et grosses compressions, sans jamais laisser la SMT se désunir. En revanche, la protection est de très loin inférieure à celle des deux autres. Et si, sur la BMW ou la Moto Guzzi, on peut hausser la bulle à l'envi, rien de ce type n'est prévu sur ce "supermotard de tourisme". Sur le chemin du retour, nous avons essuyé une belle dépression, des kilos d'eau sur le coin du casque, quoi ! Les remontées d'eau ruisselant sur le réservoir de la KTM vous imbibaient les cuisses, sympa ! Mais si ça sèche et ça tournicote, la SMT vous redonne immédiatement le sourire par sa légèreté, sa précision et son énergie mécanique. Primo, son côté vélo est un vrai atout en conduite intuitive, surtout si le rythme est musclé. Une courbe abordée trop vite ? Pas de problème d'une pichenette sur le guidon, la SMT se replace. Une bosse sur la trajectoire ? No soucis, les suspensions WP remettent à plat le bitume. Et le moteur alors ? Il est tout bonnement enchanteur dira Bertrand. Un impressionnant mélange de puissance et de couple ! Surtout, la poussée toujours instantanée s'exprime avec une grande vivacité à grimper dans les tours. La SMT jappe comme une Enduro, voire un jet ski pour ceux qui connaissent, entre les courbes. Résultat, elle est efficace en diable. Et le pilote de la Moto Guzzi devra redoubler d'application pour suivre le rythme adopté par ce roadster sportif monté sur échasse.
Bilan : Jouissive... et pleine de lacunes
Cette KTM reste, comme toutes les motos de la gamme, un sacré outil. Une fusée des départementales bosselées, une usine à wheeling sur les deux premiers rapports, une sacré bonne copine pour la rigolade à l'attaque. Elle est aussi, peut être, la plus facile des KTM. Pas trop haute, assez souple, confortable de suspensions, diablement intuitive à placer... elle peut s'envisager au jour le jour. Reste que ceux qui prônent la polyvalence lui trouveront sans doute pas mal de lacunes. Elle manque d'options comme une bulle haute ou des poignées chauffantes par exemple pour affronter l'hiver. Pour 12 290 € (au 18/06/09), on aurait peut-être aimé un tableau de bord plus complet, plus GT (voir la suite). Néanmoins, cette SMT a le mérite de créer un pont, superbement suspendu, entre les roadsters sportifs trop peu confortables et les maxi trails trop pépères. En cela, elle reste fidèle à l'esprit de la marque, du tourisme oui, mais sportif !
Commençons notre comparatif par la dernière nouveauté en date. La KTM SMT s'annonce comme une moto d'ouverture, moins typée enduro que la 990 Adventure, mais pas trop sage pour autant... Pour une fois, pas besoin de mesurer deux mètres pour grimper sur un trail KTM. Avec une hauteur de selle de 855 mm, mais surtout une assise très étroite, la SMT est celle qui nécessite le moins d'effort pour grimper à bord. C'est aussi la plus compacte des trois et plus que la cylindrée moindre, c'est la compacité du V2 qui détonne. Avec 196 kg à sec, c'est aussi la plus légère du lot... et la plus facileà manoeuvrer moteur éteint. On découvre ensuite une ergonomie fort bien étudiée, les bras écartés comme il faut et les jambes suffisamment "dépliées". De position, c'est la plus confortable des trois. Tel un sénateur, on préside parfaitement dans les évolutions urbaines. Là, les commandes présentent déjà une saine efficacité avec une boîte rapide et une direction très précise. Sur les boulevards, la SMT est déjà la plus agile du lot, et c'est aussi valable sur petites routes. Mais bien vite les gênes sportifs reprennent le dessus. Vive et sportive, la KTM se révèle moins douce de transmission, moins souple à la ré ouverture des gaz sur un filet. Serait ce la mise au point de l'injection ? C'est surtout cette fameuse connexion entre la poignée et la roue, sans aucun temps mort, qui nécessite de doser au millimètre pour évoluer en douceur. La BMW, à côté, est capable de reprendre de façon plus "ronde", avec plus de douceur sans renier l'efficacité pour autant. Même l'attaque de son frein avant est plus brutale sur la "Katoche". Enfin, la KTM a hérité le rayon de braquage des motos d'enduro de la marque, cela lui permet des demi tours que même l'ultra équilibrée BMW lui envie.
Habile mélange de fun et de confort
Mais la SMT se déguste surtout sur petite route... car sur grande route, vous risquez davantage de déguster ! Blague à part, la SMT distille un réel confort de roulage. La selle, plus étroite donc et plus mince, reste toujours moelleuse. Les suspensions sont un régal, les meilleures du lot sur le compromis rigueur/confort. Les éléments WP travaillent de concert pour absorber petits chocs et grosses compressions, sans jamais laisser la SMT se désunir. En revanche, la protection est de très loin inférieure à celle des deux autres. Et si, sur la BMW ou la Moto Guzzi, on peut hausser la bulle à l'envi, rien de ce type n'est prévu sur ce "supermotard de tourisme". Sur le chemin du retour, nous avons essuyé une belle dépression, des kilos d'eau sur le coin du casque, quoi ! Les remontées d'eau ruisselant sur le réservoir de la KTM vous imbibaient les cuisses, sympa ! Mais si ça sèche et ça tournicote, la SMT vous redonne immédiatement le sourire par sa légèreté, sa précision et son énergie mécanique. Primo, son côté vélo est un vrai atout en conduite intuitive, surtout si le rythme est musclé. Une courbe abordée trop vite ? Pas de problème d'une pichenette sur le guidon, la SMT se replace. Une bosse sur la trajectoire ? No soucis, les suspensions WP remettent à plat le bitume. Et le moteur alors ? Il est tout bonnement enchanteur dira Bertrand. Un impressionnant mélange de puissance et de couple ! Surtout, la poussée toujours instantanée s'exprime avec une grande vivacité à grimper dans les tours. La SMT jappe comme une Enduro, voire un jet ski pour ceux qui connaissent, entre les courbes. Résultat, elle est efficace en diable. Et le pilote de la Moto Guzzi devra redoubler d'application pour suivre le rythme adopté par ce roadster sportif monté sur échasse.
Bilan : Jouissive... et pleine de lacunes
Cette KTM reste, comme toutes les motos de la gamme, un sacré outil. Une fusée des départementales bosselées, une usine à wheeling sur les deux premiers rapports, une sacré bonne copine pour la rigolade à l'attaque. Elle est aussi, peut être, la plus facile des KTM. Pas trop haute, assez souple, confortable de suspensions, diablement intuitive à placer... elle peut s'envisager au jour le jour. Reste que ceux qui prônent la polyvalence lui trouveront sans doute pas mal de lacunes. Elle manque d'options comme une bulle haute ou des poignées chauffantes par exemple pour affronter l'hiver. Pour 12 290 € (au 18/06/09), on aurait peut-être aimé un tableau de bord plus complet, plus GT (voir la suite). Néanmoins, cette SMT a le mérite de créer un pont, superbement suspendu, entre les roadsters sportifs trop peu confortables et les maxi trails trop pépères. En cela, elle reste fidèle à l'esprit de la marque, du tourisme oui, mais sportif !
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Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
BMW R 1200 GS : Le couteau Suisse de la moto
Passons ensuite à cette emblématique R 1200 GS. Tout d'abord, la BMW GS, c'est une ergonomie qui découle d'une géométrie savamment étudiée. Elle impressionne par son gabarit. Large, haute de selle (850 mm de série), avec des cylindres proéminents. Ensuite, on grimpe à bord et l'ergonomie semble assez juste, même si les jambes sont trop repliées. On décolle d'un léger soulagement de la commande d'embrayage. Et au bout de dix mètres, on reste pantois devant tant d'équilibre. L'imposante GS devient une agile sauterelle ! Dès lors, elle collectionne les louanges en ville. Hormis son embonpoint (925 mm de largeur aux sacoches une fois "dépliées" tout de même !), la GS se montre à son aise en ville. Elle braque bien, accepte de descendre sous 2 000 tr/min sur les rapports intermédiaires (plus délicat avec la KTM) et propose des commandes toujours évidentes. Même son freinage qui n'est plus à assistance électrique (tant mieux !), est facile à utiliser.
Montagne de technologie
Sous ses allures de baroudeuse, la BMW cache une montagne de technologies, souvent optionnelles. Rappelons tout d'abord la présence du Telelever qui gère différemment guidage et amortissement à l'avant. Ensuite, le monobras arrière de type Paralever limite les réactions du cardan, la moto reste transparente à l'usage. A ce sujet, la transmission de la Moto Guzzi offre les mêmes services et se montre même plus douce en ville. Pour sa part, BMW a greffé d'innombrables possibilités d'options au fil des ans. Aujourd'hui, en un clin d'oeil sur la fenêtre à cristaux liquide de l'ordinateur de bord, vous pouvez connaître la pression de vos pneus (RDC), la température extérieure, votre autonomie restante... de quoi se divertir sur autoroute, l'un des lieux ou la BMW excelle. C'est la plus confortable de notre trio, quel que soit le terrain. La bulle fait carrément rempart, les cylindres aussi. Les vibrations sont modérées, l'autonomie royale, les reprises (les meilleures du lot!) offrent le meilleur du potentiel du flat twin : entre ouate et watt. Bref, on ne rêve que d'une chose : de croiser à allure d'autoroute allemande !
Sur route cette fois, son agilité se vérifie et sa partie cycle fait preuve d'une grande précision. En terme de compromis rigueur / confort, elle côtoie la KTM. La BMW ajoute un plus technique avec l'option ESA qui suivant le terrain permet de durcir ou assouplir automatiquement les suspensions, tout en roulant. Certes, la GS est la moins vivante du lot. Elle talonne la KTM sur le sec, mais sans rivaliser en sensations. Les vocalises du flat twin sont plus timides, les montées en régime moins impressionnantes, on s'éclate moins, c'est certain. Pourtant, la GS conserve des atouts dynamiques. En sillonnant les départementales détrempés de Bourgogne, on remarque sa motricité hors pair, et sa facilité à rouler vite sur le mouillé. Elle oublie alors les autres. Son bicylindre à plat fait alors preuve d'une grande progressivité et malgré le couple le plus élevé de la bande (12 mkg), la BMW se relance toujours avec brio : les watts et la ouate encore une fois.
Bilan : une moto aboutie, à la carte, qui se paie
Au final, la BMW R 1200 GS reste ce monstre de polyvalence que l'on connaissait. Notamment, elle est capable de vous emmener à deux en week-end dans de bien meilleures conditions que les deux autres. Elle accepte presque tous les gabarits, tous les rythmes (de la balade à l'attaque) et se joue de la qualité du revêtement. Dans la partie technique, vous découvrirez que c'est encore elle qui consomme le moins et forte de son aura, elle jouit d'une excellente côte à la revente... Alors sans défaut la BMW ? Pas tout à fait. Son moteur reste moins vivant que les mécaniques adverses et toute cette technologie embarquée se paie... cher. Du prix de base de 13 780 €, il faut grimper à plus de 16 440 € pour accéder à notre moto toute équipée. L'aventure au quotidien serait à ce prix ? A vous de juger.
Passons ensuite à cette emblématique R 1200 GS. Tout d'abord, la BMW GS, c'est une ergonomie qui découle d'une géométrie savamment étudiée. Elle impressionne par son gabarit. Large, haute de selle (850 mm de série), avec des cylindres proéminents. Ensuite, on grimpe à bord et l'ergonomie semble assez juste, même si les jambes sont trop repliées. On décolle d'un léger soulagement de la commande d'embrayage. Et au bout de dix mètres, on reste pantois devant tant d'équilibre. L'imposante GS devient une agile sauterelle ! Dès lors, elle collectionne les louanges en ville. Hormis son embonpoint (925 mm de largeur aux sacoches une fois "dépliées" tout de même !), la GS se montre à son aise en ville. Elle braque bien, accepte de descendre sous 2 000 tr/min sur les rapports intermédiaires (plus délicat avec la KTM) et propose des commandes toujours évidentes. Même son freinage qui n'est plus à assistance électrique (tant mieux !), est facile à utiliser.
Montagne de technologie
Sous ses allures de baroudeuse, la BMW cache une montagne de technologies, souvent optionnelles. Rappelons tout d'abord la présence du Telelever qui gère différemment guidage et amortissement à l'avant. Ensuite, le monobras arrière de type Paralever limite les réactions du cardan, la moto reste transparente à l'usage. A ce sujet, la transmission de la Moto Guzzi offre les mêmes services et se montre même plus douce en ville. Pour sa part, BMW a greffé d'innombrables possibilités d'options au fil des ans. Aujourd'hui, en un clin d'oeil sur la fenêtre à cristaux liquide de l'ordinateur de bord, vous pouvez connaître la pression de vos pneus (RDC), la température extérieure, votre autonomie restante... de quoi se divertir sur autoroute, l'un des lieux ou la BMW excelle. C'est la plus confortable de notre trio, quel que soit le terrain. La bulle fait carrément rempart, les cylindres aussi. Les vibrations sont modérées, l'autonomie royale, les reprises (les meilleures du lot!) offrent le meilleur du potentiel du flat twin : entre ouate et watt. Bref, on ne rêve que d'une chose : de croiser à allure d'autoroute allemande !
Sur route cette fois, son agilité se vérifie et sa partie cycle fait preuve d'une grande précision. En terme de compromis rigueur / confort, elle côtoie la KTM. La BMW ajoute un plus technique avec l'option ESA qui suivant le terrain permet de durcir ou assouplir automatiquement les suspensions, tout en roulant. Certes, la GS est la moins vivante du lot. Elle talonne la KTM sur le sec, mais sans rivaliser en sensations. Les vocalises du flat twin sont plus timides, les montées en régime moins impressionnantes, on s'éclate moins, c'est certain. Pourtant, la GS conserve des atouts dynamiques. En sillonnant les départementales détrempés de Bourgogne, on remarque sa motricité hors pair, et sa facilité à rouler vite sur le mouillé. Elle oublie alors les autres. Son bicylindre à plat fait alors preuve d'une grande progressivité et malgré le couple le plus élevé de la bande (12 mkg), la BMW se relance toujours avec brio : les watts et la ouate encore une fois.
Bilan : une moto aboutie, à la carte, qui se paie
Au final, la BMW R 1200 GS reste ce monstre de polyvalence que l'on connaissait. Notamment, elle est capable de vous emmener à deux en week-end dans de bien meilleures conditions que les deux autres. Elle accepte presque tous les gabarits, tous les rythmes (de la balade à l'attaque) et se joue de la qualité du revêtement. Dans la partie technique, vous découvrirez que c'est encore elle qui consomme le moins et forte de son aura, elle jouit d'une excellente côte à la revente... Alors sans défaut la BMW ? Pas tout à fait. Son moteur reste moins vivant que les mécaniques adverses et toute cette technologie embarquée se paie... cher. Du prix de base de 13 780 €, il faut grimper à plus de 16 440 € pour accéder à notre moto toute équipée. L'aventure au quotidien serait à ce prix ? A vous de juger.
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Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
Moto Guzzi Stelvio 1200 : Aussi vivante que vivable
Dans sa livrée blanche, la Stelvio apparaît telle une mariée. Et à la conduite, on comprend que certains souhaitent l'épouser. Déjà, en statique, elle propose une ligne singulière. Les formes sont, comme toujours chez les italiens, très travaillées. La Stelvio se démarque avec son regard bulbeux (c'est le meilleur éclairage du lot) et son large feu à diodes. Comme avec l'Allemande, le patrimoine historique est sauf avec cette architecture mécanique indémodable. Toujours refroidie par air, cette base mécanique a pourtant franchement évolué au fil des ans. Le démarreur, par exemple, gère automatiquement le démarrage du moteur (sans maintenir le doigts sur le bouton). Les cylindres s'animent alors, faisant osciller la Stelvio sur sa latérale au grès de son couple de renversement, bien plus présent que sur la GS. On se laisse alors charmer par sa tonalité de bombardier... La moto est en bout de piste, décollage.
Elle gronde et se dévergonde
Basse d'assise (elle aussi réglable de 820 à 840 mm), la Moto Guzzi est très accueillante. Sa selle est parfaitement rembourrée. On peut facilement serrer la machine entre ses jambes. Reste un guidon très large qui pénalise lors des demi-tours. C'est d'ailleurs la Moto Guzzi qui braque le moins bien, et finalement, c'est elle la moins à l'aise en ville. Plus pataude, elle nécessite plus d'anticipation, et cela se confirmera sur petites routes. C'est dommage, car son moteur présente le plus fort caractère, au diapason de sa bande son, magique ! Souple en ville, presque autant que celui de la BMW, il souffre d'un manque de couple à bas régimes (et de la commande d'embrayage la plus ferme). Il en résulte des relances plus ternes aux allures usuelles, il faut alors attendre les mi-régimes pour se relancer dignement. Dommage quand même pour une 1 200 cm3. Ensuite, sur les axes plus larges, c'est moins pénalisant. La Stelvio gronde et se dévergonde. Sans pouvoir coller aux échappements des autres en reprises, elle redonne le sourire avec son caractère entier. Son allonge est réelle et pleine de vigueur. Pas aussi performante que les deux autres, elle est plus vivante. Elle présente aussi une excellente tenue de cap et une stabilité hors pair en grande courbe. Des trois, c'est elle qui frétille le moins au niveau de sa direction à haute vitesse. En outre, on peut abattre du kilomètre sans fatiguer. Selle et protection sont remarquables, bien au dessus de ce que propose la KTM. Les jambes sont également moins pliées que sur la BMW. On regrette juste des vibrations plus envahissantes que sur les autres. A la longue, cela fatigue davantage.
Sur route, la Stelvio ne manque pas de brio. Elle avale les courbes pleine de sérénité, mais c'est alors sa rigidité qui se fait remarquer, étonnante compte tenu de la minceur de son cadre. Tout d'un bloc à la mise sur l'angle en bonne latine, sa stabilité excellente se paye au prix d'une implication physique plus importante. Autant, la KTM peut changer trois fois de trajectoire en virage, autant la Moto Guzzi nécessite du sang froid si vous entrez trop vite en courbe. De même, c'est la Stelvio qui se raidit le plus sur l'angle sur les freins. Mais dès que l'on revient à un rythme "enroulé rapide", la Stelvio redevient charmante. Et elle est à la page techniquement, avec un freinage progressif et une commande ABS transparente. La sécurité et l'agrément se rejoignent alors.
Bilan : une alternative pour initiés
A la conduite, la Moto Guzzi Stelvio reste inimitable. Des trois motos présentes ici, elle est assurément celle qui revendique le caractère le plus affirmé. Elle gronde, elle vibre, mais reste très vivable, voire confortable. C'est une Moto Guzzi pour rouler tous les jours, avec ce que cela implique comme plaisir et... nécessaire abnégation. Pourtant, elle ne démérite pas d'un point de vue pratique (voir la suite). En outre, elle possède un réel cachet au niveau de sa ligne, comme de sa dotation technique. Reste le prix. Vendue 14 290 € en version ABS, elle apparaît onéreuse. Même si sa dotation est convaincante, elle mériterait au moins d'offrir les valises en série.
Dans sa livrée blanche, la Stelvio apparaît telle une mariée. Et à la conduite, on comprend que certains souhaitent l'épouser. Déjà, en statique, elle propose une ligne singulière. Les formes sont, comme toujours chez les italiens, très travaillées. La Stelvio se démarque avec son regard bulbeux (c'est le meilleur éclairage du lot) et son large feu à diodes. Comme avec l'Allemande, le patrimoine historique est sauf avec cette architecture mécanique indémodable. Toujours refroidie par air, cette base mécanique a pourtant franchement évolué au fil des ans. Le démarreur, par exemple, gère automatiquement le démarrage du moteur (sans maintenir le doigts sur le bouton). Les cylindres s'animent alors, faisant osciller la Stelvio sur sa latérale au grès de son couple de renversement, bien plus présent que sur la GS. On se laisse alors charmer par sa tonalité de bombardier... La moto est en bout de piste, décollage.
Elle gronde et se dévergonde
Basse d'assise (elle aussi réglable de 820 à 840 mm), la Moto Guzzi est très accueillante. Sa selle est parfaitement rembourrée. On peut facilement serrer la machine entre ses jambes. Reste un guidon très large qui pénalise lors des demi-tours. C'est d'ailleurs la Moto Guzzi qui braque le moins bien, et finalement, c'est elle la moins à l'aise en ville. Plus pataude, elle nécessite plus d'anticipation, et cela se confirmera sur petites routes. C'est dommage, car son moteur présente le plus fort caractère, au diapason de sa bande son, magique ! Souple en ville, presque autant que celui de la BMW, il souffre d'un manque de couple à bas régimes (et de la commande d'embrayage la plus ferme). Il en résulte des relances plus ternes aux allures usuelles, il faut alors attendre les mi-régimes pour se relancer dignement. Dommage quand même pour une 1 200 cm3. Ensuite, sur les axes plus larges, c'est moins pénalisant. La Stelvio gronde et se dévergonde. Sans pouvoir coller aux échappements des autres en reprises, elle redonne le sourire avec son caractère entier. Son allonge est réelle et pleine de vigueur. Pas aussi performante que les deux autres, elle est plus vivante. Elle présente aussi une excellente tenue de cap et une stabilité hors pair en grande courbe. Des trois, c'est elle qui frétille le moins au niveau de sa direction à haute vitesse. En outre, on peut abattre du kilomètre sans fatiguer. Selle et protection sont remarquables, bien au dessus de ce que propose la KTM. Les jambes sont également moins pliées que sur la BMW. On regrette juste des vibrations plus envahissantes que sur les autres. A la longue, cela fatigue davantage.
Sur route, la Stelvio ne manque pas de brio. Elle avale les courbes pleine de sérénité, mais c'est alors sa rigidité qui se fait remarquer, étonnante compte tenu de la minceur de son cadre. Tout d'un bloc à la mise sur l'angle en bonne latine, sa stabilité excellente se paye au prix d'une implication physique plus importante. Autant, la KTM peut changer trois fois de trajectoire en virage, autant la Moto Guzzi nécessite du sang froid si vous entrez trop vite en courbe. De même, c'est la Stelvio qui se raidit le plus sur l'angle sur les freins. Mais dès que l'on revient à un rythme "enroulé rapide", la Stelvio redevient charmante. Et elle est à la page techniquement, avec un freinage progressif et une commande ABS transparente. La sécurité et l'agrément se rejoignent alors.
Bilan : une alternative pour initiés
A la conduite, la Moto Guzzi Stelvio reste inimitable. Des trois motos présentes ici, elle est assurément celle qui revendique le caractère le plus affirmé. Elle gronde, elle vibre, mais reste très vivable, voire confortable. C'est une Moto Guzzi pour rouler tous les jours, avec ce que cela implique comme plaisir et... nécessaire abnégation. Pourtant, elle ne démérite pas d'un point de vue pratique (voir la suite). En outre, elle possède un réel cachet au niveau de sa ligne, comme de sa dotation technique. Reste le prix. Vendue 14 290 € en version ABS, elle apparaît onéreuse. Même si sa dotation est convaincante, elle mériterait au moins d'offrir les valises en série.
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Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
Comparatif KTM SMT 990, BMW R 1200 GS, Moto Guzzi Stelvio : Le classement "objectif" des essayeurs Moto-Station
KTM SMT 990 | BMW R 1200 GS | Moto Guzzi Stelvio | |
Moteur Puissance | |||
Couple | |||
Souplesse | |||
Boite | |||
Vibrations | |||
Partie cycle : Tenue de cap | |||
Maniabilité | |||
Agilité | |||
Confort | |||
Freinage | |||
Vie A Bord Ergonomie | |||
Hauteur de selle | |||
Duo | |||
Equipement (hors options) | |||
Autonomie (av. réserve) | |||
Consommation | |||
Fabrication/finition |
JuJu-
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Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
Essai Ville/quotidien | |||
Route/balade | |||
Autoroute/croisière rapide | |||
Sport | |||
Prise en mains | |||
Agrément (allures usuelles) | |||
Performances | |||
Polyvalence | |||
Qualité/prix | |||
Total | 96 | 108 | 89 |
| 2 | 3 |
Bilan final : L'homogénéité au prix fort
Forte de son homogénéité sans faille, la BMW R 1200 GS s'impose. Pour en arriver là, elle a mûri durant de longs millésimes mais se paie au prix fort. Les addicts regardent moins leur compte en banque, mais les autres ? La KTM impressionne. Elle est sensationnelle à piloter, tout en restant vivable. C'est indéniablement une réussite sur le plan dynamique, même si sa polyvalence n'est pas assez étendue pour convaincre le plus grand nombre. Il lui manque surtout un équipement plus riche. Enfin, la moto passion, c'est la Stelvio et son caractère de bombardier. Assez onéreuse, caractérielle mais vivable tous les jours, elle reste objectivement en retrait de ses cousines européennes, mais de peu. Quant aux gouts et aux couleurs...
Par Christophe Le Mao, photos Bertrand Carrière.
JuJu-
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Moto : FZ1-N!
Humeur : Gaaaaaaaaaaaz!
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Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
KTM SMT 990, BMW R 1200 GS, Moto Guzzi Stelvio : Nos avis subjectifs
Ces trois interprétations du genre maxi trail méritaient bien nos avis subjectifs, histoire de vérifier si les qualités intrinsèques de chacune des motos jouent aussi en leur faveur au moment de notre choix. Voici ce qu'en pensent nos essayeurs du jour.
Pascal
48 ans, toujours vert, formateur moto dans la police nationale, attend sa Ducati Streetfighter de pied ferme. Il est d'ailleurs plutôt branché européenne et n'a pas craqué pour une japonaise depuis 2000.
Classement personnel : 1 KTM SMT 990, 2 BMW R 1200 GS, 3 Moto Guzzi Stelvio
"Un peu morose en cette fin de week-end, un SMS de Christophe me sort de ma torpeur. Au programme, une virée en Bourgogne pour comparer la nouvelle KTM SMT à la référence : la BMW R 1200 GS et un challenger de choix, la Moto Guzzi Stelvio. Rendez-vous est pris par une belle journée d'automne, un comble pour la mi-juin. Remarquez que cela nous permettra de juger au mieux des qualités de nos trois protagonistes avec alternance de pluie et d'éclaircie. Voire de seaux d'eau sur le retour ! Pour débuter, Christophe me propose le guidon de la KTM, un régal en ville, position top, virevoltante dans les virages et dotée d'un moteur rageur, la SMT est un jouet. Après 150 Kilomètres d'autoroute, je déchante un peu et envie mes camarades bien à l'abri sur les deux "grosses" ! Il n'empêche, cette SMT est assurément une KTM pour rouler tous les jours, elle est fun, mais très vivable au quotidien. Plus tard se profilent les premières courbes du Morvan que j'aborde au guidon de la BMW. L'efficacité de l'Allemande est réellement bluffante et tranche radicalement avec son look débonnaire. Un véritable couteau suisse cette moto, certainement la meilleure machine du marché pour qui ne jure que par la polyvalence. Reste un look pas très sexy et un manque de sensations évident par rapport à la KTM, si punchy. La Guzzi est exactement l'inverse, belle gueule, atypique, pas avare en sensation mais la moins efficace. Plus lourde à emmener, une motorisation légèrement en retrait, elle ne cesse pourtant pas de me charmer avec son caractère entier. Et puis, quelle sonorité, de loin la meilleure bande son des trois. Au final, si je ne devais en choisir qu'une, mon coeur pencherait vers la KTM pour son côté joueur, mais si je devais en recommander une à un ami, la BMW emporterait mes faveurs. Quant à la Guzzi, elle reste davantage un choix de passionné. Ah l'Italie !!!"
Christophe
Rédacteur permanent de moto-station, 33 printemps, roule au quotidien sur son bon cheval, une Honda 650 Transalp de 2006.
Classement personnel : 1 BMW R 1200 GS, 2 KTM SMT 990, 3 Moto Guzzi Stelvio
"J'apprécie particulièrement ce type de moto. Souvent elles soulagent les vertèbres et ne sont pas tristes à la conduite. En outre, j'ai beau mesurer pile un mètre soixante dix moins un centimètre, je ne ressens pas trop de gêne pour les escalader, pas plus que lors des arrêts en ville, en fait je m'accommode de cet aspect, voilà tout. L'Allemande reste un must. Elle est impériale de confort et de rigueur, elle sait définitivement tout faire et à chaque fois, elle décroche la mention. L'esthétique très identifiable me plaît, même si elle paraît massive dans cette configuration "valoches assorties". Même le caractère moteur de 2 CV gavé au méthanol me plaît. Du coup, il n'y a que le prix qui me dérange, voire surtout la note finale une fois que l'on a choisit ses "stock options", vraiment une moto de trader cette BMW... Alors pourquoi pas la Moto Guzzi ? Elle est plutôt belle aussi (note personnelle : je roule en Transalp, je ne peux pas être critique sur l'esthétique) et c'est sans doute celle qui a le caractère moteur le plus entier, le plus marqué. En revanche, j'aime les motos qui sont intuitives et ce n'est pas vraiment son cas. Reste la SMT de KTM. A conduire, à piloter plutôt, c'est ma préférée et de très loin. J'adore ces motos qui se placent à l'oeil et qui balancent des wheelings en seconde sur un coup de gaz, mais c'est justement là le problème : avec les autres, on peut rouler tranquille sans que ce soit pénible, avec la KTM, on a l'impression d'être punis quand on roule sagement. Mon podium ne se dessine donc pas facilement, allez disons, BMW quasi ex aequo avec KTM et Moto Guzzi."
Bertrand
Photographe pro, 45 ans et un sourire ultra brite, roule en BMW R 1100 RS de 120 000 km ! En attendant de retaper sa Zundapp.
Classement personnel : 1 BMW R 1200 GS, 2 KTM SMT 990, 3 Moto Guzzi Stelvio
"Je n'affiche pas une addiction particulière à BMW, mais la GS m'est apparue la plus aboutie. A la conduite, on comprend que c'est un modèle qui a évolué par touches successives et qui a atteint sa pleine maturité. A son sujet, je reste bluffé par l'écart qu'il réside entre son gabarit, franchement encombrant, et sa maniabilité en roulant, tout simplement impressionnant ! De plus, les ingénieurs allemands ont travaillé dur sur le moteur, il est devenu bien plus vivant. Reste que c'est une moto onéreuse à l'achat. Le prix des options est trop élevé. La KTM est une machine très sympa. Son moteur est fantastique et fait le plein de sensations. C'est le vélo de la bande et l'on ressent bien le côté enduro à son guidon. KTM fait quand même très fort pour son arrivée récente. Reste la Moto Guzzi. J'aime vraiment les Moto Guzzi comme la Griso ou la California, mais je trouve qu'un gros trail, c'est assez déplacé pour une Moto Guzzi. Ca tape à côté. La Stelvio reste assez sympa, mais je n'adhère pas trop au concept finalement."
Ces trois interprétations du genre maxi trail méritaient bien nos avis subjectifs, histoire de vérifier si les qualités intrinsèques de chacune des motos jouent aussi en leur faveur au moment de notre choix. Voici ce qu'en pensent nos essayeurs du jour.
Pascal
48 ans, toujours vert, formateur moto dans la police nationale, attend sa Ducati Streetfighter de pied ferme. Il est d'ailleurs plutôt branché européenne et n'a pas craqué pour une japonaise depuis 2000.
Classement personnel : 1 KTM SMT 990, 2 BMW R 1200 GS, 3 Moto Guzzi Stelvio
"Un peu morose en cette fin de week-end, un SMS de Christophe me sort de ma torpeur. Au programme, une virée en Bourgogne pour comparer la nouvelle KTM SMT à la référence : la BMW R 1200 GS et un challenger de choix, la Moto Guzzi Stelvio. Rendez-vous est pris par une belle journée d'automne, un comble pour la mi-juin. Remarquez que cela nous permettra de juger au mieux des qualités de nos trois protagonistes avec alternance de pluie et d'éclaircie. Voire de seaux d'eau sur le retour ! Pour débuter, Christophe me propose le guidon de la KTM, un régal en ville, position top, virevoltante dans les virages et dotée d'un moteur rageur, la SMT est un jouet. Après 150 Kilomètres d'autoroute, je déchante un peu et envie mes camarades bien à l'abri sur les deux "grosses" ! Il n'empêche, cette SMT est assurément une KTM pour rouler tous les jours, elle est fun, mais très vivable au quotidien. Plus tard se profilent les premières courbes du Morvan que j'aborde au guidon de la BMW. L'efficacité de l'Allemande est réellement bluffante et tranche radicalement avec son look débonnaire. Un véritable couteau suisse cette moto, certainement la meilleure machine du marché pour qui ne jure que par la polyvalence. Reste un look pas très sexy et un manque de sensations évident par rapport à la KTM, si punchy. La Guzzi est exactement l'inverse, belle gueule, atypique, pas avare en sensation mais la moins efficace. Plus lourde à emmener, une motorisation légèrement en retrait, elle ne cesse pourtant pas de me charmer avec son caractère entier. Et puis, quelle sonorité, de loin la meilleure bande son des trois. Au final, si je ne devais en choisir qu'une, mon coeur pencherait vers la KTM pour son côté joueur, mais si je devais en recommander une à un ami, la BMW emporterait mes faveurs. Quant à la Guzzi, elle reste davantage un choix de passionné. Ah l'Italie !!!"
Christophe
Rédacteur permanent de moto-station, 33 printemps, roule au quotidien sur son bon cheval, une Honda 650 Transalp de 2006.
Classement personnel : 1 BMW R 1200 GS, 2 KTM SMT 990, 3 Moto Guzzi Stelvio
"J'apprécie particulièrement ce type de moto. Souvent elles soulagent les vertèbres et ne sont pas tristes à la conduite. En outre, j'ai beau mesurer pile un mètre soixante dix moins un centimètre, je ne ressens pas trop de gêne pour les escalader, pas plus que lors des arrêts en ville, en fait je m'accommode de cet aspect, voilà tout. L'Allemande reste un must. Elle est impériale de confort et de rigueur, elle sait définitivement tout faire et à chaque fois, elle décroche la mention. L'esthétique très identifiable me plaît, même si elle paraît massive dans cette configuration "valoches assorties". Même le caractère moteur de 2 CV gavé au méthanol me plaît. Du coup, il n'y a que le prix qui me dérange, voire surtout la note finale une fois que l'on a choisit ses "stock options", vraiment une moto de trader cette BMW... Alors pourquoi pas la Moto Guzzi ? Elle est plutôt belle aussi (note personnelle : je roule en Transalp, je ne peux pas être critique sur l'esthétique) et c'est sans doute celle qui a le caractère moteur le plus entier, le plus marqué. En revanche, j'aime les motos qui sont intuitives et ce n'est pas vraiment son cas. Reste la SMT de KTM. A conduire, à piloter plutôt, c'est ma préférée et de très loin. J'adore ces motos qui se placent à l'oeil et qui balancent des wheelings en seconde sur un coup de gaz, mais c'est justement là le problème : avec les autres, on peut rouler tranquille sans que ce soit pénible, avec la KTM, on a l'impression d'être punis quand on roule sagement. Mon podium ne se dessine donc pas facilement, allez disons, BMW quasi ex aequo avec KTM et Moto Guzzi."
Bertrand
Photographe pro, 45 ans et un sourire ultra brite, roule en BMW R 1100 RS de 120 000 km ! En attendant de retaper sa Zundapp.
Classement personnel : 1 BMW R 1200 GS, 2 KTM SMT 990, 3 Moto Guzzi Stelvio
"Je n'affiche pas une addiction particulière à BMW, mais la GS m'est apparue la plus aboutie. A la conduite, on comprend que c'est un modèle qui a évolué par touches successives et qui a atteint sa pleine maturité. A son sujet, je reste bluffé par l'écart qu'il réside entre son gabarit, franchement encombrant, et sa maniabilité en roulant, tout simplement impressionnant ! De plus, les ingénieurs allemands ont travaillé dur sur le moteur, il est devenu bien plus vivant. Reste que c'est une moto onéreuse à l'achat. Le prix des options est trop élevé. La KTM est une machine très sympa. Son moteur est fantastique et fait le plein de sensations. C'est le vélo de la bande et l'on ressent bien le côté enduro à son guidon. KTM fait quand même très fort pour son arrivée récente. Reste la Moto Guzzi. J'aime vraiment les Moto Guzzi comme la Griso ou la California, mais je trouve qu'un gros trail, c'est assez déplacé pour une Moto Guzzi. Ca tape à côté. La Stelvio reste assez sympa, mais je n'adhère pas trop au concept finalement."
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Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
Comparatif Moto Guzzi Stelvio, BMW R 1200 GS, KTM SMT 990 : A retenir
Elles le font aussi...
Le "tout terrain"
Nous avons profité de notre escapade en Bourgogne pour approcher les vignes par les chemins de traverse. Pour crapahuter dans les sentiers roulants, la BMW semble la plus évidente. Progressive en moteur, neutre à basse vitesse, elle absorbe aussi bien les petits trous. Son ergonomie est favorable à la conduite debout. Ces pneus mixtes présentent une motricité correcte. Il faut juste s'abstenir de faire demi-tour à bord de ce pachyderme. Juste derrière, la KTM donne envie de jouer avec son poids contenu, un allié de taille en TT. Bien sûr, ces pneus routiers patinent assez vite... ce n'est pas une Adventure 990 ! Toutefois, la SMT s'en sort pas mal. La position est impeccable et l'on tenterait bien un petit saut. D'autant que les suspensions WP sont superbement amorties. Mais une chute dans les cailloux coûterait cher. Enfin, la Stelvio ne semble pas faite pour le TT. Lourde, rigide, raide dans les chemins caillouteux, elle demande un rythme tout doux. L'embrayage ferme n'aide pas à la manoeuvre et si vous devez faire demi-tour, il faudra vous y prendre à plusieurs reprises.
Le duo
La, c'est incontestable, le supermotard de tourisme de KTM est derrière. On s'y attendait un peu. Dans l'absolu, la KTM accueille confortablement un passager. Selle confortable, suspensions au top, bonnes poignées, mais le niveau des autres est trop élevé. La Moto Guzzi n'impose pas de trop escalader la moto pour grimper en place arrière. La selle est rembourrée comme un vieux fauteuil en cuir. Les poignées assez ergonomiques, le passager ne souffre pas d'un manque de place. Reste une rigidité perceptible et des suspensions en deçà de ce que propose la BMW. Celle-ci cumule les qualités pour le transport d'un tiers. Les suspensions avec l'ESA permettent un confort à la carte (mode duo ou duo plus charge en plus du mode confort). Les vibrations sont les moins perceptibles et l'on a presque les jambes aussi dépliées que sur la Moto Guzzi. En outre, on peut voir plus facilement la route. La GS nécessite juste une souplesse de gymnaste pour grimper en selle.
Passage au banc moteur
Nous avons vérifié les capacités mécaniques de nos trois machines sur un banc à rouleau de marque Fuchs. Nous vous livrons la puissance mesurée au vilebrequin (norme CE 95/1).
Elles le font aussi...
Le "tout terrain"
Nous avons profité de notre escapade en Bourgogne pour approcher les vignes par les chemins de traverse. Pour crapahuter dans les sentiers roulants, la BMW semble la plus évidente. Progressive en moteur, neutre à basse vitesse, elle absorbe aussi bien les petits trous. Son ergonomie est favorable à la conduite debout. Ces pneus mixtes présentent une motricité correcte. Il faut juste s'abstenir de faire demi-tour à bord de ce pachyderme. Juste derrière, la KTM donne envie de jouer avec son poids contenu, un allié de taille en TT. Bien sûr, ces pneus routiers patinent assez vite... ce n'est pas une Adventure 990 ! Toutefois, la SMT s'en sort pas mal. La position est impeccable et l'on tenterait bien un petit saut. D'autant que les suspensions WP sont superbement amorties. Mais une chute dans les cailloux coûterait cher. Enfin, la Stelvio ne semble pas faite pour le TT. Lourde, rigide, raide dans les chemins caillouteux, elle demande un rythme tout doux. L'embrayage ferme n'aide pas à la manoeuvre et si vous devez faire demi-tour, il faudra vous y prendre à plusieurs reprises.
Le duo
La, c'est incontestable, le supermotard de tourisme de KTM est derrière. On s'y attendait un peu. Dans l'absolu, la KTM accueille confortablement un passager. Selle confortable, suspensions au top, bonnes poignées, mais le niveau des autres est trop élevé. La Moto Guzzi n'impose pas de trop escalader la moto pour grimper en place arrière. La selle est rembourrée comme un vieux fauteuil en cuir. Les poignées assez ergonomiques, le passager ne souffre pas d'un manque de place. Reste une rigidité perceptible et des suspensions en deçà de ce que propose la BMW. Celle-ci cumule les qualités pour le transport d'un tiers. Les suspensions avec l'ESA permettent un confort à la carte (mode duo ou duo plus charge en plus du mode confort). Les vibrations sont les moins perceptibles et l'on a presque les jambes aussi dépliées que sur la Moto Guzzi. En outre, on peut voir plus facilement la route. La GS nécessite juste une souplesse de gymnaste pour grimper en selle.
Passage au banc moteur
Nous avons vérifié les capacités mécaniques de nos trois machines sur un banc à rouleau de marque Fuchs. Nous vous livrons la puissance mesurée au vilebrequin (norme CE 95/1).
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Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
KTM SMT 990
Quelle surprise après le passage au banc de la KTM, 114,5 ch à 8 319 tr/min et 10,6 mkg à 7068 tr/min, des valeurs proches de la version libre ! Même si, en valeur au rouleau, la SMT restait légale avec 96,4 chevaux. Un coup de fil chez l'importateur pour demander explication et il s'avère que "même leur SMT 990 délivre une puissance plus élevée que les 106 chevaux réglementaires". Les techniciens de KTM France ont demandé explication à la maison mère autrichienne, laquelle leur a assuré la légalité des motos allouées pour la France, courbe de l'homologation européenne à l'appui. Soit. Il n'empêche que la SMT présente la plus belle courbe de notre dossier. La puissance présente une linéarité remarquable sans que les sensations en pâtissent, bien au contraire. En outre, couple et puissance maxi sont délivrés en symbiose à un régime proche. C'est l'apanage des moteurs sportifs de Mattighoffen. Ajoutez à cela la réponse instantanée du moteur à la poignée de gaz et vous obtenez un sacré mix de puissance, de caractère et d'efficacité. La courbe traduit belle et bien la disponibilité de tous les instants de ce bicylindre aussi vif que plein. A noter que techniquement, on peut l'améliorer via les échappements KTM fabriqués chez Akrapovic, sans réveiller les voisins grâce aux réducteurs de bruit. La moto gagne alors en onctuosité et dissipe mieux ses calories. Elle perd, selon le distributeur Challenge 75, entre une et deux barres sur l'indication de température moteur. Ce qui permet d'entendre moins souvent le ventilateur de la SMT en zone urbaine.
BMW R 1200 GS
La GS soufflait copieux aussi, avec pas moins de 109,4 ch à 7 675 tr/min, soit proche de la valeur maxi annoncée par le constructeur, outre Rhin... mais c'est surtout le couple que l'on retient pour cette dernière. C'est le plus élevé du trio avec 12 mkg à seulement 5 515 tr/min. Ces valeurs ont d'ailleurs permis à la GS de distancer les autres au jeu des reprises (à bas comme à mi-régimes), même si la KTM s'accroche et que la Guzzi reste à portée de fusil. A noter l'aspect très irrégulier des courbes de la BMW. Il est vrai que les BMW sont parfois réglées très pauvres pour consommer le moins possible et notre GS a joué les chameaux tout au long de notre roulage. Au chapitre du ressenti, les creux visibles sur les courbes ne se ressentent pas autant sur la route. La BMW affichant son côté tracteur un poil débonnaire en action.
Moto Guzzi Stelvio
Avec 107,5 ch à 6 933 tr/min et 11,4 mkg à 6 446 tr/min, la Moto Guzzi Stelvio n'est pas ridicule, loin s'en faut. Elle souffre en revanche d'un creux sensible aux alentours des 4 000 tr/min, tout aussi perceptible au guidon. Si la moto est souple et ne cogne pas en bas, elle peine à décoller franchement quand on essore la poignée à bas régimes. C'est aussi pénalisant en reprise. Réglée pour "obéir" à Euro 3, la Stelvio souffre de sa conformité aux normes. Un réglage chez un connaisseur éradique en partie le problème et l'on retrouve alors une moto plus pleine. La déclinaison NTX s'arme d'ailleurs pour corriger le problème à grand renfort de courbes recalculées et de levées de cames revues.
Consommation
La réputation de BMW en matière de consommation n'est pas usurpée et s'est vérifiée lors de notre roulage. La BMW consommait le moins tout en étant la plus constante lors des différents parcours et rythme adoptés.
Voici les consommations moyennes relevées lors de ce comparatif (L/100 km) :
Quelle surprise après le passage au banc de la KTM, 114,5 ch à 8 319 tr/min et 10,6 mkg à 7068 tr/min, des valeurs proches de la version libre ! Même si, en valeur au rouleau, la SMT restait légale avec 96,4 chevaux. Un coup de fil chez l'importateur pour demander explication et il s'avère que "même leur SMT 990 délivre une puissance plus élevée que les 106 chevaux réglementaires". Les techniciens de KTM France ont demandé explication à la maison mère autrichienne, laquelle leur a assuré la légalité des motos allouées pour la France, courbe de l'homologation européenne à l'appui. Soit. Il n'empêche que la SMT présente la plus belle courbe de notre dossier. La puissance présente une linéarité remarquable sans que les sensations en pâtissent, bien au contraire. En outre, couple et puissance maxi sont délivrés en symbiose à un régime proche. C'est l'apanage des moteurs sportifs de Mattighoffen. Ajoutez à cela la réponse instantanée du moteur à la poignée de gaz et vous obtenez un sacré mix de puissance, de caractère et d'efficacité. La courbe traduit belle et bien la disponibilité de tous les instants de ce bicylindre aussi vif que plein. A noter que techniquement, on peut l'améliorer via les échappements KTM fabriqués chez Akrapovic, sans réveiller les voisins grâce aux réducteurs de bruit. La moto gagne alors en onctuosité et dissipe mieux ses calories. Elle perd, selon le distributeur Challenge 75, entre une et deux barres sur l'indication de température moteur. Ce qui permet d'entendre moins souvent le ventilateur de la SMT en zone urbaine.
BMW R 1200 GS
La GS soufflait copieux aussi, avec pas moins de 109,4 ch à 7 675 tr/min, soit proche de la valeur maxi annoncée par le constructeur, outre Rhin... mais c'est surtout le couple que l'on retient pour cette dernière. C'est le plus élevé du trio avec 12 mkg à seulement 5 515 tr/min. Ces valeurs ont d'ailleurs permis à la GS de distancer les autres au jeu des reprises (à bas comme à mi-régimes), même si la KTM s'accroche et que la Guzzi reste à portée de fusil. A noter l'aspect très irrégulier des courbes de la BMW. Il est vrai que les BMW sont parfois réglées très pauvres pour consommer le moins possible et notre GS a joué les chameaux tout au long de notre roulage. Au chapitre du ressenti, les creux visibles sur les courbes ne se ressentent pas autant sur la route. La BMW affichant son côté tracteur un poil débonnaire en action.
Moto Guzzi Stelvio
Avec 107,5 ch à 6 933 tr/min et 11,4 mkg à 6 446 tr/min, la Moto Guzzi Stelvio n'est pas ridicule, loin s'en faut. Elle souffre en revanche d'un creux sensible aux alentours des 4 000 tr/min, tout aussi perceptible au guidon. Si la moto est souple et ne cogne pas en bas, elle peine à décoller franchement quand on essore la poignée à bas régimes. C'est aussi pénalisant en reprise. Réglée pour "obéir" à Euro 3, la Stelvio souffre de sa conformité aux normes. Un réglage chez un connaisseur éradique en partie le problème et l'on retrouve alors une moto plus pleine. La déclinaison NTX s'arme d'ailleurs pour corriger le problème à grand renfort de courbes recalculées et de levées de cames revues.
Consommation
La réputation de BMW en matière de consommation n'est pas usurpée et s'est vérifiée lors de notre roulage. La BMW consommait le moins tout en étant la plus constante lors des différents parcours et rythme adoptés.
Voici les consommations moyennes relevées lors de ce comparatif (L/100 km) :
Conso moy. | Pic de conso | |
KTM | 7,15 | 7,40 |
BMW | 6,56 | 6,70 |
Moto Guzzi | 6,93 | 7,30 |
JuJu-
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Age : 36
Localisation : [On the road!!!]
Moto : FZ1-N!
Humeur : Gaaaaaaaaaaaz!
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Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
Le tour de l'équipement
KTM : le sport avant tout
La SMT est équipée pour le tourisme... disons sportif. Elle dispose d'un kit de bagages en option. Celui-ci peut se composer de deux valises latérales en matière textile. Elles sont légères et faciles à accrocher sur leurs fixations. Le prix de vente conseillé est de 370 €. Elles sont fournies avec un petit sac étanche interne. On peut aussi équiper la SMT d'un sac polochon et d'une sacoche de réservoir. Côté équipement, la KTM présente le minium vital avec un tableau de bord emprunté à la Super Duke 990. La lecture instinctive est difficile, mais ce tableau de bord est léger et compact et comme les valises, colle à la philosophie de performance de la marque. Le souci d'économie de poids est l'une des valeurs de la marque, au point de faire cheap parfois à l'image du bouchon de réservoir typé enduro sur une machine de plus de 12 000 € ! Les leviers sont réglables et l'accès aux réglages de suspension est impeccable. On déplore l'absence, même en option, de l'ABS et d'une vraie bulle protectrice. Les plus urbains auraient sans doute aimé disposer d'une commande de warning. De même, la KTM est équipée d'une chaîne de transmission secondaire et les opérations de maintenance seront donc plus fréquentes. Quel dommage alors qu'elle ne comporte pas de béquille centrale. Chez KTM, on apprécie en revanche la qualité du matériel embarqué à l'image des suspensions WP, des jantes Marchesini ou des leviers Brembo. Tout ce qui a trait à l'efficacité de conduite est soigné, c'est certain et cela se ressent.
BMW : l'option sur l'agrément et réciproquement
Les BMW figurent parmi les motos que l'on peut se faire livrer à la carte. Lors de votre commande, vous pouvez choisir une quantité inimaginable d'options, voire des formules de packs d'options tel que le pack sécurité ou le pack confort. Notre moto d'emprunt regorgeait d'options, de l'ABS, en passant par l'ASC, l'ESA ou les poignées chauffantes et l'ordinateur de bord. Au final, cela fait une machine très complète. Apte à vous faciliter le quotidien dans un grand confort (poignées chauffantes au top !), les infos inclues dans l'ordinateur de bord sont parfaitement lisibles (deux partiels, température extérieure, autonomie restante... presque une berline !). On trouve aussi une bulle facilement réglable, des commandes aussi ajustables en écartement, une commande de warning, une selle réglable (de 850 mm à 870 mm, plus une option selle basse à 800 mm)...
Voici donc une sorte d'aboutissement de l'équipement embarqué, mais cela se paie. Notre moto d'essai coutait 16 440 €. La qualité serait à ce prix et il est évident que la BMW fait dans le sérieux. Toutefois, certains détails pourraient être encore plus soignés, à l'image de la connectique aux abords des cylindres. Même bien rangés, ces câbles restent très visibles. En revanche, l'un des slogans de la marque - "Aucune moto n'est pensée comme une BMW" - apparaît presque réaliste à la vue des valises latérales. En matière plastique rigide, elles présentent une finition très sérieuse et le mécanisme de fermeture semble robuste. En outre, elles dissimulent un mécanisme qui permet de les élargir (de 810 mm à 925 mm) afin de gagner en volume de chargement. Il suffisait d'y penser. Pour vous donner une idée du volume, il était possible de ranger une valise KTM dans la sacoche droite de la BMW !
Moto Guzzi : les aspects pratiques choyés
Une moto italienne peut soigner les aspects pratiques, si, si. La Stelvio présente quelques détails bien pensés. D'abord une selle réglable en hauteur de 820 à 840 mm. Ensuite, la haute bulle peut s'ajuster en hauteur via des molettes. Les vibrations assez importantes nécessitent de bien les serrer. On retrouve aussi une prise 12 volts comme sur la BMW et des warnings. L'ordinateur de bord est ici en série. Il comporte son lot d'informations, à savoir une horloge, la température extérieure, divers trips, mais sa lisibilité est un peu difficile. Le défilement des informations se fait via un bouton poussoir sur le commodo de gauche (idem Aprilia Shiver par ex). C'est intuitif et l'on peut garder les mains sur le guidon. En revanche, la jauge à essence ne comporte que trois barrettes (réserve comprise), il en résulte une appréciation difficile du niveau réel de carburant. On déplore l'absence de protège mains sur la Guzzi, mais elle se rattrape avec un génial coffre logé dans le réservoir. Indispensable pour abriter le ticket d'autoroute ou votre badge de parking. De plus, il est commandé électriquement du commodo gauche. Astucieux et réellement pratique, même s'il ampute le réservoir de quelques litres. Nous n'avons pu disposer des valises de la Stelvio au moment de l'essai, dommage.
KTM : le sport avant tout
La SMT est équipée pour le tourisme... disons sportif. Elle dispose d'un kit de bagages en option. Celui-ci peut se composer de deux valises latérales en matière textile. Elles sont légères et faciles à accrocher sur leurs fixations. Le prix de vente conseillé est de 370 €. Elles sont fournies avec un petit sac étanche interne. On peut aussi équiper la SMT d'un sac polochon et d'une sacoche de réservoir. Côté équipement, la KTM présente le minium vital avec un tableau de bord emprunté à la Super Duke 990. La lecture instinctive est difficile, mais ce tableau de bord est léger et compact et comme les valises, colle à la philosophie de performance de la marque. Le souci d'économie de poids est l'une des valeurs de la marque, au point de faire cheap parfois à l'image du bouchon de réservoir typé enduro sur une machine de plus de 12 000 € ! Les leviers sont réglables et l'accès aux réglages de suspension est impeccable. On déplore l'absence, même en option, de l'ABS et d'une vraie bulle protectrice. Les plus urbains auraient sans doute aimé disposer d'une commande de warning. De même, la KTM est équipée d'une chaîne de transmission secondaire et les opérations de maintenance seront donc plus fréquentes. Quel dommage alors qu'elle ne comporte pas de béquille centrale. Chez KTM, on apprécie en revanche la qualité du matériel embarqué à l'image des suspensions WP, des jantes Marchesini ou des leviers Brembo. Tout ce qui a trait à l'efficacité de conduite est soigné, c'est certain et cela se ressent.
BMW : l'option sur l'agrément et réciproquement
Les BMW figurent parmi les motos que l'on peut se faire livrer à la carte. Lors de votre commande, vous pouvez choisir une quantité inimaginable d'options, voire des formules de packs d'options tel que le pack sécurité ou le pack confort. Notre moto d'emprunt regorgeait d'options, de l'ABS, en passant par l'ASC, l'ESA ou les poignées chauffantes et l'ordinateur de bord. Au final, cela fait une machine très complète. Apte à vous faciliter le quotidien dans un grand confort (poignées chauffantes au top !), les infos inclues dans l'ordinateur de bord sont parfaitement lisibles (deux partiels, température extérieure, autonomie restante... presque une berline !). On trouve aussi une bulle facilement réglable, des commandes aussi ajustables en écartement, une commande de warning, une selle réglable (de 850 mm à 870 mm, plus une option selle basse à 800 mm)...
Voici donc une sorte d'aboutissement de l'équipement embarqué, mais cela se paie. Notre moto d'essai coutait 16 440 €. La qualité serait à ce prix et il est évident que la BMW fait dans le sérieux. Toutefois, certains détails pourraient être encore plus soignés, à l'image de la connectique aux abords des cylindres. Même bien rangés, ces câbles restent très visibles. En revanche, l'un des slogans de la marque - "Aucune moto n'est pensée comme une BMW" - apparaît presque réaliste à la vue des valises latérales. En matière plastique rigide, elles présentent une finition très sérieuse et le mécanisme de fermeture semble robuste. En outre, elles dissimulent un mécanisme qui permet de les élargir (de 810 mm à 925 mm) afin de gagner en volume de chargement. Il suffisait d'y penser. Pour vous donner une idée du volume, il était possible de ranger une valise KTM dans la sacoche droite de la BMW !
Moto Guzzi : les aspects pratiques choyés
Une moto italienne peut soigner les aspects pratiques, si, si. La Stelvio présente quelques détails bien pensés. D'abord une selle réglable en hauteur de 820 à 840 mm. Ensuite, la haute bulle peut s'ajuster en hauteur via des molettes. Les vibrations assez importantes nécessitent de bien les serrer. On retrouve aussi une prise 12 volts comme sur la BMW et des warnings. L'ordinateur de bord est ici en série. Il comporte son lot d'informations, à savoir une horloge, la température extérieure, divers trips, mais sa lisibilité est un peu difficile. Le défilement des informations se fait via un bouton poussoir sur le commodo de gauche (idem Aprilia Shiver par ex). C'est intuitif et l'on peut garder les mains sur le guidon. En revanche, la jauge à essence ne comporte que trois barrettes (réserve comprise), il en résulte une appréciation difficile du niveau réel de carburant. On déplore l'absence de protège mains sur la Guzzi, mais elle se rattrape avec un génial coffre logé dans le réservoir. Indispensable pour abriter le ticket d'autoroute ou votre badge de parking. De plus, il est commandé électriquement du commodo gauche. Astucieux et réellement pratique, même s'il ampute le réservoir de quelques litres. Nous n'avons pu disposer des valises de la Stelvio au moment de l'essai, dommage.
JuJu-
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Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
Fiche technique
KTM 990 SMT
Moteur : bicylindre, 4 temps, refroidi par eau, 999 cm3, taux de compression 11,8 à 1, alésage 101 mm X course 62,4 mm, injection électronique, double pompe à huile, embrayage à commande hydraulique, transmission par chaîne, 6 rapports
Version libre : puissance 115 ch. (85 kW) à 9 000 tr/min, couple 9,7 daN.m à 7 000 tr/min
Version française : 106 ch (78 kW) à 8 400 tr/min, couple 9,7 daN.m à 7 000 tr/min
Partie cycle : cadre treillis acier, fourche inversée diam 48 mm, entièrement réglable, déb. 160 mm, mono-amortisseur, entièrement réglable, déb. 180 mm, freins av 2 disques diam 305 mm / étriers radiaux 4 pistons - AR simple disque diam 240 mm / étrier 2 piston, pneus AV 120/70 x 17 - AR 180/55 X 17
Gabarit : empattement 1 505 mm (+ ou - 15 mm), angle 24.4° / chasse 109 mm, hauteur de selle 855 mm, réservoir 19 litres, poids à sec 196 kg
Performances : vitesse maxi 230 km/h (compteur)
Moto Guzzi Stelvio 1200
Moteur : 1 151 cm3, 4 temps, 2 cylindres en V, alésage 95 mm x course 81,2 mm, refroidissement par air et huile, distribution 1 ACT et 4 soup./cyl., injection électronique, 6 vitesses, transmission finale par arbre et cardans
Puissance 105 ch. (77 kW). à 7 500 tr/min, couple 10,8 daN.m à 6 400 tr/min
Partie cycle : cadre tubulaire en acier, fourche inversée diam. 50 mm et mono-amortisseur entièrement réglables (précharge, compression, détente), freins AV 2 disques diam. 320 mm / étriers radiaux 4 pistons - AR disque diam. 282 mm / étrier 2 pistons, pneus AV 110/80 x 19 - AR 180/55 x 17
Gabarit : empattement 1 535 mm, chasse 125 mm / angle 34°, hauteur de selle 820-840 mm, réservoir 18 litres (réserve 4,5 litres), poids à sec 214 kg / 251 kg avec les pleins
Performances : souplesse env. 1 700 tr/min en 6ème, vitesse maxi + 200 km/h, conso moy. de l'essai env. 7 l./100 km
BMW R 1200 GS
Moteur : 1 170 cm3, 4 temps, 2 cylindres à plat, alésage 101 mm X course 73 mm, refroidi par air et huile, taux de compression 12.0 : 1, 1 ACT et 4 soup./cyl., injection électronique, 6 vitesses, transmission par arbre et cardans, démarreur électrique, norme Euro 3
Puissance 105 ch. (77 kW) à 7 500 tr/min, couple 11,5 daN.m à 5 750 tr/min
Partie cycle : modules AV/AR et moteur porteur, fourche Telelever déb. 190 mm, mono-amortisseur AR et monobra Paralever, freins AV ABS partiellement intégral 2 disques diam. 305 mm / étriers 4 pistons - AR disque diam. 265 mm / étrier 2 pistons, pneus AV 110/80 x 19 - AR 150/70 x 17
Gabarit : empattement 1 507 mm, chasse 101 mm / angle 25°7, hauteur de selle 850 / 870 mm, réservoir 20 litres, poids tous pleins faits 229 kg
Performances : conso mini de l'essai 6,2 l/100 km, maxi 6,8 l/100 km, vitesse maxi NC
KTM 990 SMT
Moteur : bicylindre, 4 temps, refroidi par eau, 999 cm3, taux de compression 11,8 à 1, alésage 101 mm X course 62,4 mm, injection électronique, double pompe à huile, embrayage à commande hydraulique, transmission par chaîne, 6 rapports
Version libre : puissance 115 ch. (85 kW) à 9 000 tr/min, couple 9,7 daN.m à 7 000 tr/min
Version française : 106 ch (78 kW) à 8 400 tr/min, couple 9,7 daN.m à 7 000 tr/min
Partie cycle : cadre treillis acier, fourche inversée diam 48 mm, entièrement réglable, déb. 160 mm, mono-amortisseur, entièrement réglable, déb. 180 mm, freins av 2 disques diam 305 mm / étriers radiaux 4 pistons - AR simple disque diam 240 mm / étrier 2 piston, pneus AV 120/70 x 17 - AR 180/55 X 17
Gabarit : empattement 1 505 mm (+ ou - 15 mm), angle 24.4° / chasse 109 mm, hauteur de selle 855 mm, réservoir 19 litres, poids à sec 196 kg
Performances : vitesse maxi 230 km/h (compteur)
Moto Guzzi Stelvio 1200
Moteur : 1 151 cm3, 4 temps, 2 cylindres en V, alésage 95 mm x course 81,2 mm, refroidissement par air et huile, distribution 1 ACT et 4 soup./cyl., injection électronique, 6 vitesses, transmission finale par arbre et cardans
Puissance 105 ch. (77 kW). à 7 500 tr/min, couple 10,8 daN.m à 6 400 tr/min
Partie cycle : cadre tubulaire en acier, fourche inversée diam. 50 mm et mono-amortisseur entièrement réglables (précharge, compression, détente), freins AV 2 disques diam. 320 mm / étriers radiaux 4 pistons - AR disque diam. 282 mm / étrier 2 pistons, pneus AV 110/80 x 19 - AR 180/55 x 17
Gabarit : empattement 1 535 mm, chasse 125 mm / angle 34°, hauteur de selle 820-840 mm, réservoir 18 litres (réserve 4,5 litres), poids à sec 214 kg / 251 kg avec les pleins
Performances : souplesse env. 1 700 tr/min en 6ème, vitesse maxi + 200 km/h, conso moy. de l'essai env. 7 l./100 km
BMW R 1200 GS
Moteur : 1 170 cm3, 4 temps, 2 cylindres à plat, alésage 101 mm X course 73 mm, refroidi par air et huile, taux de compression 12.0 : 1, 1 ACT et 4 soup./cyl., injection électronique, 6 vitesses, transmission par arbre et cardans, démarreur électrique, norme Euro 3
Puissance 105 ch. (77 kW) à 7 500 tr/min, couple 11,5 daN.m à 5 750 tr/min
Partie cycle : modules AV/AR et moteur porteur, fourche Telelever déb. 190 mm, mono-amortisseur AR et monobra Paralever, freins AV ABS partiellement intégral 2 disques diam. 305 mm / étriers 4 pistons - AR disque diam. 265 mm / étrier 2 pistons, pneus AV 110/80 x 19 - AR 150/70 x 17
Gabarit : empattement 1 507 mm, chasse 101 mm / angle 25°7, hauteur de selle 850 / 870 mm, réservoir 20 litres, poids tous pleins faits 229 kg
Performances : conso mini de l'essai 6,2 l/100 km, maxi 6,8 l/100 km, vitesse maxi NC
Source: http://www.moto-station.com/article6256-p1-ktm-smt-990-bmw-r1200gs-moto-guzzi-stelvio-quelle-aventuriere-pour-tous-les-jours-.html
JuJu-
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Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
Une fois de plus, un super comparo trés complet de nos amis de moto-station! :cheers:
Ca devrais plaire a nos amis trailliste du forum ça! Sans grande surprise c'est la BM' l'emporte dans ce match au sommet!
Ca devrais plaire a nos amis trailliste du forum ça! Sans grande surprise c'est la BM' l'emporte dans ce match au sommet!
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Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
Ben alors les traillistes, l'est pas bô mn sujet?!?
:peur:
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JuJu-
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Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
Merci JuJu, cool ton sujet !
Il faut du temps, j'ai pas encore tout lu !
Super, mais t'as remarqué comme moi que les japs ont abandonné le type !
Je me suis rendu chez Honda cet après midi pour voir le relooking de la transalp !
Et bien BOF ! pas d'innovations, pas de caractère ! ça craint !
Hoinda, un effort, refaites les Africa Twins, Varadero ! Il y a du potentiel !
Il faut du temps, j'ai pas encore tout lu !
Super, mais t'as remarqué comme moi que les japs ont abandonné le type !
Je me suis rendu chez Honda cet après midi pour voir le relooking de la transalp !
Et bien BOF ! pas d'innovations, pas de caractère ! ça craint !
Hoinda, un effort, refaites les Africa Twins, Varadero ! Il y a du potentiel !
MAGNUM-
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Humeur : Toujours prèt pour la boîte à Conneries
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Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
Ouais Juju
J'étais passé à coté de ton sujet !
Je viens de tout lire en détail, c'est très complet !
Que voilà 3 bien jolies motos !
Mon coup de coeur va à la Moto Guzzi !
Ben comme on peut pas avoir les 3, je crois qu'on va rester BM pour l'instant !
J'étais passé à coté de ton sujet !
Je viens de tout lire en détail, c'est très complet !
Que voilà 3 bien jolies motos !
Mon coup de coeur va à la Moto Guzzi !
Ben comme on peut pas avoir les 3, je crois qu'on va rester BM pour l'instant !
lous-
Nombre de messages : 18470
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Localisation : Robinson
Moto : Heu... 600 Bandit...
Humeur : ...
Date d'inscription : 29/07/2008
No comment évidemment !
Je vous l'avais bien dit que c'est la meilleure moto du monde... Et elle vous y emmène au bout ! la preuve : je suis venue avec...
V+
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Souleymane-
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Moto : BMW 1200 GS
Humeur : ... Jaune désert
Date d'inscription : 15/06/2009
Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
JuJu a écrit:Ben alors les traillistes, l'est pas bô mn sujet?!?
pour le sujet, quant à moi je reste BMW, mais ce sont toutes les trois de très bonnes bécanes avec chacunes ses particularités, après c'est une question de goût avec un avantage certain pour la GS au final, mais suis-je objectif ???
Vince35-
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Localisation : Sur terre
Moto : R1200R BMW
Humeur : Cagou..
Date d'inscription : 12/11/2007
Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
JuJu a écrit:
BMW R 1200 GS
Moteur : 1 170 cm3, 4 temps, 2 cylindres à plat, alésage 101 mm X course 73 mm, refroidi par air et huile, taux de compression 12.0 : 1, 1 ACT et 4 soup./cyl., injection électronique, 6 vitesses, transmission par arbre et cardans, démarreur électrique, norme Euro 3
Puissance 105 ch. (77 kW) à 7 500 tr/min, couple 11,5 daN.m à 5 750 tr/min
Partie cycle : modules AV/AR et moteur porteur, fourche Telelever déb. 190 mm, mono-amortisseur AR et monobra Paralever, freins AV ABS partiellement intégral 2 disques diam. 305 mm / étriers 4 pistons - AR disque diam. 265 mm / étrier 2 pistons, pneus AV 110/80 x 19 - AR 150/70 x 17
Gabarit : empattement 1 507 mm, chasse 101 mm / angle 25°7, hauteur de selle 850 / 870 mm, réservoir 20 litres, poids tous pleins faits 229 kg
Performances : conso mini de l'essai 6,2 l/100 km, maxi 6,8 l/100 km, vitesse maxi NC
Source: http://www.moto-station.com/article6256-p1-ktm-smt-990-bmw-r1200gs-moto-guzzi-stelvio-quelle-aventuriere-pour-tous-les-jours-.html
Erreur sur la fiche technique de la BMW, c'est la fiche du modèle 2004 pas 2008!!
Vince35-
Nombre de messages : 5612
Age : 58
Localisation : Sur terre
Moto : R1200R BMW
Humeur : Cagou..
Date d'inscription : 12/11/2007
Vince35-
Nombre de messages : 5612
Age : 58
Localisation : Sur terre
Moto : R1200R BMW
Humeur : Cagou..
Date d'inscription : 12/11/2007
Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
Pour info, je ne veux plus me séparer de ma 990 Adventure, que je voulais vendre après l'acquisition de la R3. C'est un magnifique trail !!! Je largue les 1200 GS sur route, sans la moindre gêne et turbulence (...) et je me régale sur les pistes de mine.
ou je
ou je
Invité- Invité
Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
pour ce qui concerne le fait de distancer les BM sur la route . Il me semble que je n'ai pas eu la meme version que toi José . S
Si tu vois ce que je veux dire ......
Si tu vois ce que je veux dire ......
ZOUKLOVER-
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Age : 54
Localisation : NOUMEA
Moto : K1200R
Humeur : BON PUBLIC
Date d'inscription : 13/11/2007
Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
C'est de bonne guerre
Je comprends ton attitude défensive
La GS c'est pataud , KTM le top
Je comprends ton attitude défensive
La GS c'est pataud , KTM le top
Invité- Invité
Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
JOSE a écrit:
La GS c'est pataud , KTM le top
Vince35-
Nombre de messages : 5612
Age : 58
Localisation : Sur terre
Moto : R1200R BMW
Humeur : Cagou..
Date d'inscription : 12/11/2007
mac2587-
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Age : 37
Localisation : Vallée des Colons
Moto : Ducati Streetfighter 1098
Humeur : prendre le meilleur et laisser le reste :-)
Date d'inscription : 14/12/2008
Re: Comparo gros trail: KTM SMT 990, BMW R1200GS, Moto Guzzi Stelvio
J'ai pas vu une GS au palmares Dakar !!! Ah si 30 ème place
Sans rancune
Je taquine
Sans rancune
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Invité- Invité
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