Benelli TNT 1130 ! Explosif ?
Forum de Motards en Nouvelle Calédonie :: LE COIN DES MOTARDS... :: TOUTES VOS MARQUES PREFEREES :: BENELLI
Page 1 sur 1
Benelli TNT 1130 ! Explosif ?
Benelli TnT Sport : L'essai complet
A première vue, la TnT pourrait sortir tout droit du film "
Transformers "... Son regard robotique et sa musculature en acier
laissent facilement imaginer qu'elle cache une un méchant robot du clan
des " Décepticons ". Comme le film, l'agressivité visuelle de cette
machine est son premier argument. Comme MV-Agusta avec sa F4
transformée en Brutale, Benelli s'est attaché à donner une vraie
identité à son roadster TNT, soit Tornado Naked Tre, et le résultat n'a
pas fini de susciter notre admiration, quel coup de crayon !
Techniquement cette fois, celui-ci reprend les caractéristiques de la
sportive Tornado, avec le cadre treillis relié à des éléments en alu.
La TnT lui préfère une fourche inversée Marzocchi, tandis que le moteur
C3 voit sa course allongée pour cuber finalement 1 130 cm3. Cette
version Sport, reçoit en outre des composants en carbone (bavettes
avant et arrière, éléments moteur) qui veillent à respecter les
impératifs de construction légère et rigoureuse. La moto affiche 199 kg
à sec, et 137 ch dans la version italienne essayée ici, soit libre...
Dés lors, le mode d'emploi de la TnT coule de source : allumer
délicatement, jouer avec les étincelles, rester bien accroché, décoller
dans les lignes droites, arsouiller en virage... et ne rater aucune
occasion de faire le plein de sensations !
Ramassée et prête à détonner
Vous l'aurez compris, la TnT attire tous les regards, avec sa
personnalité affirmée, son regard sévère et l'impression de puissance
dégagée. Tout est sur l'avant, ramassé et prêt à détonner. Ces
premières impressions se confirment une fois en selle. Compacte, la
Benelli repose son pilote sur un avant trapu. Néanmoins, l'engin
réserve une ergonomie naturelle et agréable, le grand guidon basculant
aussi peu le buste que les repose-pieds ne fatiguent les jambes. Seuls
les grands ne sont pas totalement à leur aise, les genoux coincés entre
les radiateurs dans le prolongement du réservoir. Le passager, lui,
fera mieux de passer son chemin, en raison d'une selle façon
suppositoire, étroite et ferme, et de repose-pieds trop hauts.
L'instrumentation propose un univers sportif, mais sobre et complet. La
touche de fantaisie vient d'une fonction " chronomètre ", au cas où.
Mais la sélection des différents modes se fait par des pressions plus
ou moins précises sur le bouton de démarreur, et ce n'est pas
franchement pratique.
En action, la TnT tient son rang
Les premiers tours de roues ont tôt fait de planter le décor. En ville
dans un trafic surchargé, l'italienne est pénalisée par son rayon de
braquage. Et la chaleur dégagée par le moteur incite elle aussi à
délaisser cet environnement. Dés lors, la TnT dévoile d'emblée un
comportement que sa cylindrée ne laissait pas transparaître, à priori.
Sa répartition " tout sur l'avant " et sa direction redressée lui
valent un avant très vif, presque trop. Si bien que la moto donne cette
impression de tomber en virage plus qu'on ne le voudrait. Sympa les
jours de grande forme, un peu moins les jours sans, d'autant qu'il
faudra bien la maintenir pour dessiner une belle trajectoire propre en
grande courbe. Après tout, rien ne vous empêchera de jouer sur la
précontrainte ou la hauteur des tubes pour modifier ce trait de
caractère qui s'accompagne pour le reste d'un potentiel étonnant. En
action, la TnT tient son rang. La sonorité de son échappement sous la
selle est envoûtante, brutale. Mais l'agrément n'est pas sacrifié, bien
au contraire. L'engin reste imperturbable sur tous types de revêtement,
porté par des suspensions de grande qualité. Et malgré l'absence de
protection, la position permet de lutter efficacement contre le vent en
croisière... à moins que l'idée de pousser le moteur ne vous tente...
100 ou 136 ch., au choix
Le couple du trois cylindres répond présent à chaque ouverture des
gaz. Dès 1 500 tr/min (en 6ème), il dispose d'une large plage
d'utilisation et ne rechigne pas à s'envoler dans les tours jusqu'à 10
000 tr/min avant que le rupteur se déclenche. Selon ses envies, il est
possible de modifier la cartographie d'injection en appuyant sur le
bouton " TNT " au tableau de bord. On change alors le caractère et les
performances d'une simple pression du doigt, en disposant alors de 100
ou 136 ch. Au ralenti, le moteur monte d'un cran dans les tours, la
puissance arrive avec ou sans ménagement. Pour rouler tranquille, même
en mode " petits bras "... passez votre chemin. Seules les limitations
de vitesse et surtout le témoin de réserve qui s'éveille dès 120
kilomètres tempèrent vos ardeurs. La TnT réclame beaucoup d'attention :
avec une consommation rarement en dessous de 10 l./100 km, le passage à
la pompe est fréquent. De son côté, le freinage Brembo est très
convaincant. Puissant, l'avant se montre parfaitement maîtrisable et le
levier réglable augmente le feeling. Le moteur relègue le frein arrière
aux oubliettes. A tel point qu'un double rétrogradage brutal peut
entraîner un blocage de la roue arrière... Le système anti-dribbling
présent sur la sportive Tornado a été supprimé. Mais comme en GP, des
changements de rapports rapides avec ou sans l'usage de l'embrayage
rendent la manip très facile.
Passion italienne
Avec son tempérament esthétique et dynamique très affirmé, la
Benelli TnT Sport fait naître la passion. L'autonomie réduite, la
fermeté des suspensions sont très rapidement oubliés par un look et un
comportement hors du commun. Affichée à 14 800 €, elle fait sans aucun
doute partie de l'élite, même si la qualité de la finition n'est pas
toujours au rendez-vous, à l'image du support de plaque. Peu de choses
en somme en comparaison des sensations procurées, hors du commun et pas moins efficaces. Seul vrai bémol finalement, les premières versions
françaises semblent avoir souffert d'un bridage empirique. Souhaitons
que l'usine réagisse vite pour rendre à cette moto tout le caractère
moteur qu'elle mérite, en version 106 ch.
A première vue, la TnT pourrait sortir tout droit du film "
Transformers "... Son regard robotique et sa musculature en acier
laissent facilement imaginer qu'elle cache une un méchant robot du clan
des " Décepticons ". Comme le film, l'agressivité visuelle de cette
machine est son premier argument. Comme MV-Agusta avec sa F4
transformée en Brutale, Benelli s'est attaché à donner une vraie
identité à son roadster TNT, soit Tornado Naked Tre, et le résultat n'a
pas fini de susciter notre admiration, quel coup de crayon !
Techniquement cette fois, celui-ci reprend les caractéristiques de la
sportive Tornado, avec le cadre treillis relié à des éléments en alu.
La TnT lui préfère une fourche inversée Marzocchi, tandis que le moteur
C3 voit sa course allongée pour cuber finalement 1 130 cm3. Cette
version Sport, reçoit en outre des composants en carbone (bavettes
avant et arrière, éléments moteur) qui veillent à respecter les
impératifs de construction légère et rigoureuse. La moto affiche 199 kg
à sec, et 137 ch dans la version italienne essayée ici, soit libre...
Dés lors, le mode d'emploi de la TnT coule de source : allumer
délicatement, jouer avec les étincelles, rester bien accroché, décoller
dans les lignes droites, arsouiller en virage... et ne rater aucune
occasion de faire le plein de sensations !
Ramassée et prête à détonner
Vous l'aurez compris, la TnT attire tous les regards, avec sa
personnalité affirmée, son regard sévère et l'impression de puissance
dégagée. Tout est sur l'avant, ramassé et prêt à détonner. Ces
premières impressions se confirment une fois en selle. Compacte, la
Benelli repose son pilote sur un avant trapu. Néanmoins, l'engin
réserve une ergonomie naturelle et agréable, le grand guidon basculant
aussi peu le buste que les repose-pieds ne fatiguent les jambes. Seuls
les grands ne sont pas totalement à leur aise, les genoux coincés entre
les radiateurs dans le prolongement du réservoir. Le passager, lui,
fera mieux de passer son chemin, en raison d'une selle façon
suppositoire, étroite et ferme, et de repose-pieds trop hauts.
L'instrumentation propose un univers sportif, mais sobre et complet. La
touche de fantaisie vient d'une fonction " chronomètre ", au cas où.
Mais la sélection des différents modes se fait par des pressions plus
ou moins précises sur le bouton de démarreur, et ce n'est pas
franchement pratique.
En action, la TnT tient son rang
Les premiers tours de roues ont tôt fait de planter le décor. En ville
dans un trafic surchargé, l'italienne est pénalisée par son rayon de
braquage. Et la chaleur dégagée par le moteur incite elle aussi à
délaisser cet environnement. Dés lors, la TnT dévoile d'emblée un
comportement que sa cylindrée ne laissait pas transparaître, à priori.
Sa répartition " tout sur l'avant " et sa direction redressée lui
valent un avant très vif, presque trop. Si bien que la moto donne cette
impression de tomber en virage plus qu'on ne le voudrait. Sympa les
jours de grande forme, un peu moins les jours sans, d'autant qu'il
faudra bien la maintenir pour dessiner une belle trajectoire propre en
grande courbe. Après tout, rien ne vous empêchera de jouer sur la
précontrainte ou la hauteur des tubes pour modifier ce trait de
caractère qui s'accompagne pour le reste d'un potentiel étonnant. En
action, la TnT tient son rang. La sonorité de son échappement sous la
selle est envoûtante, brutale. Mais l'agrément n'est pas sacrifié, bien
au contraire. L'engin reste imperturbable sur tous types de revêtement,
porté par des suspensions de grande qualité. Et malgré l'absence de
protection, la position permet de lutter efficacement contre le vent en
croisière... à moins que l'idée de pousser le moteur ne vous tente...
100 ou 136 ch., au choix
Le couple du trois cylindres répond présent à chaque ouverture des
gaz. Dès 1 500 tr/min (en 6ème), il dispose d'une large plage
d'utilisation et ne rechigne pas à s'envoler dans les tours jusqu'à 10
000 tr/min avant que le rupteur se déclenche. Selon ses envies, il est
possible de modifier la cartographie d'injection en appuyant sur le
bouton " TNT " au tableau de bord. On change alors le caractère et les
performances d'une simple pression du doigt, en disposant alors de 100
ou 136 ch. Au ralenti, le moteur monte d'un cran dans les tours, la
puissance arrive avec ou sans ménagement. Pour rouler tranquille, même
en mode " petits bras "... passez votre chemin. Seules les limitations
de vitesse et surtout le témoin de réserve qui s'éveille dès 120
kilomètres tempèrent vos ardeurs. La TnT réclame beaucoup d'attention :
avec une consommation rarement en dessous de 10 l./100 km, le passage à
la pompe est fréquent. De son côté, le freinage Brembo est très
convaincant. Puissant, l'avant se montre parfaitement maîtrisable et le
levier réglable augmente le feeling. Le moteur relègue le frein arrière
aux oubliettes. A tel point qu'un double rétrogradage brutal peut
entraîner un blocage de la roue arrière... Le système anti-dribbling
présent sur la sportive Tornado a été supprimé. Mais comme en GP, des
changements de rapports rapides avec ou sans l'usage de l'embrayage
rendent la manip très facile.
Passion italienne
Avec son tempérament esthétique et dynamique très affirmé, la
Benelli TnT Sport fait naître la passion. L'autonomie réduite, la
fermeté des suspensions sont très rapidement oubliés par un look et un
comportement hors du commun. Affichée à 14 800 €, elle fait sans aucun
doute partie de l'élite, même si la qualité de la finition n'est pas
toujours au rendez-vous, à l'image du support de plaque. Peu de choses
en somme en comparaison des sensations procurées, hors du commun et pas moins efficaces. Seul vrai bémol finalement, les premières versions
françaises semblent avoir souffert d'un bridage empirique. Souhaitons
que l'usine réagisse vite pour rendre à cette moto tout le caractère
moteur qu'elle mérite, en version 106 ch.
|
|
Fiche technique
Moteur : 1 130 cm3, 4 temps, 3 cylindres en ligne, alésage 88 mm X course 62 mm,
refroidissement liquide, 1 ACT et 4 soup./cyl., injection électronique,
6 vitesses, transmission par chaine
Version libre : 137 ch. (101 kW) à 9 250 tr/min, couple 11,7 daN.m à 6 750 tr/min
Partie cycle :
cadre treillis en acier/alu, fourche inversée Marzocchi 50 mm
ajustable, bras oscillant, mono-amortisseur AR Extreme Technology
réglable, freins AV Brembo 2 disques diam. 320 mm / étriers 4 pistons -
AR disque diam. 240 mm / étrier 2 pistons, pneus AV 120/70 x 17 - AR
190/50 x 17
Gabarit :
empattement 1 429 mm, chasse 95 mm / angle 24°5, hauteur de selle 780 mm, réservoir 17 litres, poids à vide 199 kg
Performances :
Vitesse maxi + 220 km/h, conso. moy. 10 l./100km
Source: www.moto-station.com / www.moto.it
Mouss-
Nombre de messages : 1259
Age : 42
Localisation : Lifou
Moto : retour aux origines... 500CBF : à Lifou, c'est bien !
Humeur : :D
Date d'inscription : 19/11/2007
Sujets similaires
» BENELLI TNT 1130
» 1130 TnT Café Racer
» Benelli TNT Cafe Racer
» Benelli fête ses 100 ans en images
» Essai Benelli TNT 899 Cafe Racer : Café Corsé
» 1130 TnT Café Racer
» Benelli TNT Cafe Racer
» Benelli fête ses 100 ans en images
» Essai Benelli TNT 899 Cafe Racer : Café Corsé
Forum de Motards en Nouvelle Calédonie :: LE COIN DES MOTARDS... :: TOUTES VOS MARQUES PREFEREES :: BENELLI
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum