MV Agusta F3, 3 cylindres de 675 cc.
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MV Agusta F3, 3 cylindres de 675 cc.
http://moto.caradisiac.com/Le-trois-cylindres-a-moins-de-10-000-EURuros-pour-sauver-MV-Agusta-208
Comme vous le savez déjà, Giovanni Castiglioni a de nouveau des billes dans la marque MV Agusta et c’est peu de le dire puisqu’il en est le tout nouveau propriétaire. Après avoir répondu à nos confrères Italiens d’ilsole24ore.com, Giovanni Castiglioni nous aiguille sur l’avenir de la marque…
Pour le nouveau propriétaire de la marque, les choses sont claires : «l’avenir d’MV Agusta dépendra de la future machine à motorisation trois cylindres». Et comme les responsabilités sont énormes pour cette MV Agusta F3, Giovanni Castiglioni nous lâche quelques informations très intéressantes.
Coté motorisation, le trois cylindres disposera de 675 cc (comme la Triumph Daytona) et la F3 sera commercialisée en deux finitions. Une version de base et comme c’est de coutume chez les constructeurs Italiens (Aprilia, Ducati,…), une version typée racing avec des éléments de partie cycle haut de gamme et quelques accessoires en carbone.
Coté tarif, le prix de base devrait démarrer aux alentours des 9 000 €uros pour venir flirter avec les 11 000 €uros pour la version haut de gamme. Autant dire une bien belle surprise quand on sait qu’une Daytona coute plus de 11 300 €uros et qu’une Ducati 848 Evo (nouveauté 2011), se touche pour 13 500 €uros dans sa version Dark Stealth…
A noter enfin qu’MV Agusta compte bien vendre 10 000 de ces nouvelles machines sur l’année 2011 et que si le succès est au rendez-vous, une petite Brutale pourrait bien faire son apparition. Si le tarif reste aussi attractif, cela ne devrait pas trop poser de problème…
Source de la source: http://www.asphaltandrubber.com/bikes/mv-agusta-f3-details/
Comme vous le savez déjà, Giovanni Castiglioni a de nouveau des billes dans la marque MV Agusta et c’est peu de le dire puisqu’il en est le tout nouveau propriétaire. Après avoir répondu à nos confrères Italiens d’ilsole24ore.com, Giovanni Castiglioni nous aiguille sur l’avenir de la marque…
Pour le nouveau propriétaire de la marque, les choses sont claires : «l’avenir d’MV Agusta dépendra de la future machine à motorisation trois cylindres». Et comme les responsabilités sont énormes pour cette MV Agusta F3, Giovanni Castiglioni nous lâche quelques informations très intéressantes.
Coté motorisation, le trois cylindres disposera de 675 cc (comme la Triumph Daytona) et la F3 sera commercialisée en deux finitions. Une version de base et comme c’est de coutume chez les constructeurs Italiens (Aprilia, Ducati,…), une version typée racing avec des éléments de partie cycle haut de gamme et quelques accessoires en carbone.
Coté tarif, le prix de base devrait démarrer aux alentours des 9 000 €uros pour venir flirter avec les 11 000 €uros pour la version haut de gamme. Autant dire une bien belle surprise quand on sait qu’une Daytona coute plus de 11 300 €uros et qu’une Ducati 848 Evo (nouveauté 2011), se touche pour 13 500 €uros dans sa version Dark Stealth…
A noter enfin qu’MV Agusta compte bien vendre 10 000 de ces nouvelles machines sur l’année 2011 et que si le succès est au rendez-vous, une petite Brutale pourrait bien faire son apparition. Si le tarif reste aussi attractif, cela ne devrait pas trop poser de problème…
Source de la source: http://www.asphaltandrubber.com/bikes/mv-agusta-f3-details/
Dernière édition par cobalt57co le Sam 5 Nov 2011 - 19:02, édité 2 fois
cobalt57co-
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MV Agusta F3 675 : capable de relancer la marque de Varese ? [+ vidéo]
MV Agusta F3 675 : capable de relancer la marque de Varese ? [+ vidéo]
« Après des années de recherche et de développement continus en vue de créer la plus belle et la plus aboutie des motos 600cc à trois cylindres, voici les premières images de la vraie MV Agusta F3 ». C’est ce qu’a déclaré MV Agusta pour accompagner la parution de ces quelques clichés. Sans oublier les objectifs ambitieux affichés par Claudio Castiglioni il y a quelques semaines : 10 000 unités, déclinées en deux versions dont une en dessous des 10 000 euros en prix d’accès. Un pari audacieux pour une machine qui devra affronter une concurrence solide, dont notamment la Triumph Daytona 675.
C’est en effet sur le segment des moyennes cylindrées que va se positionner la MV Agusta F3 avec son moteur à 3 cylindres ultra-compact de 675 cm3, identique à celle de la Daytona. L’histoire se sera-t-elle la même pour ce qui est de la puissance développée ? Une information pour laquelle il faudra patienter. Une autre interrogation demeure : la place de l’échappement ? Certainement pas sous la selle au regard de ces photos.
Pour soutenir toute cette armada de composants, la MV Agusta F3 se parera d’un cadre treillis périmétrique et d’un tout nouveau bras oscillant, plus effilé que celui de la F4. A l’avant, le châssis regroupe une fourche inversée – de 43 mm ? – et un système de freinage signé Brembo (étrier radiaux 4 pistons).
Enfin, esthétiquement parlant, la F3 arbore quelques nuances de style pour se distinguer de la F4 – à l’exception des jantes, assez similaires a priori. On note par exemple que les découpes réalisées sur le garde-boue avant et le dosseret de selle sont situées différemment. Le bloc feu arrière, scindé sur la F4, est apparemment uni sur la F3 et semble se prolonger sur le passage de roue arrière. Autre élément de différenciation : la présence d’un carénage latéral beaucoup plus « light » qui permettra de visionner plus facilement les entrailles de la bête.
C’est donc un début de programme bien rempli pour la MV-Agusta F3 qui, avec son tarif de base annoncé à moins de 10 000 euros, pourrait se révéler comme la bête noire des Supersport nippones. La suite au salon de Milan, ou plus tôt, lors du salon Intermot de Cologne début octobre.
http://blog.crazymoto.net/news-moto/mv-agusta-f3-675-capable-de-relancer-la-marque-de-varese-video
Re: MV Agusta F3, 3 cylindres de 675 cc.
Coup de peinture sur la MV Agusta F3 2011
Comme vous le disais André ce week-end, entre deux news Moto GP, les choses se précisent en ce qui concerne la future MV Agusta F3. Attendue comme le messie, la F3 sera présentée au prochain salon de Milan, du 2 au 7 novembre prochain…
Et la tâche s'annonce ardue pour la petite sportive Italienne qui aura la responsabilité de sauver de la noyade la marque. Pour se faire, elle compte sur une motorisation et une cylindrée inédite et surtout un tarif défiant quasiment toute concurrence.
En effet, elle disposera d’un trois cylindres de 600 cc en guise de moteur mais aussi et surtout d’un tarif inférieur à 10 000 €uros pour la version d’entrée de gamme… une version «upgradée» sera aussi proposée au catalogue. Pour nous faire patienter, Alex d'Alka Design a offert un petit coup de photoshop et par la même occasion, de couleur, à l’une des photos mise en ligne samedi.
Avouez que ça a de la gueule sous cet angle. Plus qu’à attendre la même mais en vue de ¾ avant pour, peut-être, succomber et profiter de son regard…
Comme vous le disais André ce week-end, entre deux news Moto GP, les choses se précisent en ce qui concerne la future MV Agusta F3. Attendue comme le messie, la F3 sera présentée au prochain salon de Milan, du 2 au 7 novembre prochain…
Et la tâche s'annonce ardue pour la petite sportive Italienne qui aura la responsabilité de sauver de la noyade la marque. Pour se faire, elle compte sur une motorisation et une cylindrée inédite et surtout un tarif défiant quasiment toute concurrence.
En effet, elle disposera d’un trois cylindres de 600 cc en guise de moteur mais aussi et surtout d’un tarif inférieur à 10 000 €uros pour la version d’entrée de gamme… une version «upgradée» sera aussi proposée au catalogue. Pour nous faire patienter, Alex d'Alka Design a offert un petit coup de photoshop et par la même occasion, de couleur, à l’une des photos mise en ligne samedi.
Avouez que ça a de la gueule sous cet angle. Plus qu’à attendre la même mais en vue de ¾ avant pour, peut-être, succomber et profiter de son regard…
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Re: MV Agusta F3, 3 cylindres de 675 cc.
J'aurais quand même bien vu les pots sous la selle, comme sa grande soeur...
Elle claque cette bécane...c'est TRIUMPH qui va être content, y'a de la concurrence pour la Daytona...
Elle claque cette bécane...c'est TRIUMPH qui va être content, y'a de la concurrence pour la Daytona...
MV AGUSTA F3 _ Bellissima... Sublime di bellezza !
Nouveautés moto 2011 Eicma : MV Agusta F3
Par Alex GUICHARD, photos MV Agusta
© copyright moto-station.com
Pour les amoureux de belles mécaniques, l'introduction d'une nouvelle MV Agusta est toujours un événement particulier. Attendue de longue date, la nouvelle MV Agusta F3 tient toutes ses promesses. Aussi belle que ses aînées, la Supersport 675 cm3 de Varese s'annonce comme un chef d'oeuvre de technicité et de sportivité. Du jamais vu dans la catégorie !
Un 3 cylindres à la pointe de la technologie
Réalisé selon les spécifications de Claudio Castiglioni lui-même, le 3 cylindres de 675 cm3 est annoncé comme "l'avant-garde" des motorisations Supersport. Selon MV Agusta, il s'agit du moteur le plus compact, le plus court et le plus étroit de la catégorie. Et le plus puissant également, ce qui laisse supposer une puissance de l'ordre de 140 ch. Par ailleurs, il embarque un vilebrequin contrarotatif, une première pour un moteur Supersport de série. La gestion électronique de ce bloc "up to date" a été spécialement développée pour la nouvelle venue. Ainsi, pour la première fois sur une MV, la F3 embarque un accélérateur Ride By Wire. L'incontournable cartographie d'injection multimode est également de la partie, ainsi que l'anti-patinage MV TC. En ce qui concerne le châssis, MV Agusta a choisi le meilleur de ce que proposent les faiseurs actuels. Le cadre mixte repose sur une fourche inversée entièrement réglable fournie par Marzocchi et un amortisseur Sachs lui aussi réglable, actionnant un monobras rallongé augurant d'une motricité exceptionnelle. Le freinage avant, quant à lui, est confié à un étrier radial Nissin et une pare de disques Brembo mordus par des étriers radiaux de même marque.
MV Agusta F3 : A retenir
- nouveau moteur 3 cylindres de 675 cm3
- vilebrequin contrarotatif
- accélérateur Ride by Wire
- cartographie d'injection multimode
- anti-patinage MV TC
- fourche inversée Marzocchi à réglages multiples
- amortisseur Sachs à réglages multiples
- maître-cylindre avant Nissin radial, disques et étriers radiaux Brembo
MV Agusta F3
La Supersport la plus compacte jamais produite ?
Par Alex GUICHARD, photos MV Agusta
© copyright moto-station.com
Le 01/11/2010 Article sur : http://www.moto-station.com/article9814-nouveautes-moto-2011-eicma-mv-agusta-f3.html
Toutes les Photos sur : http://www.moto-station.com/cgi-bin/photos/images_MS.cgi?direct=Fonds_ecran/Motos/Motos_serie_plus_de_125/MV_Agusta/MV_Agusta_F3
Claude, Motard pour la Vie…
https://fmnc.forumpro.fr/presentation-passage-souhaite-avant-de-commencer-le-forum-svp-f12/claude-motard-pour-la-vie-t2002.htm
Belgian Tiger Photos :
https://fmnc.forumpro.fr/presentation-passage-souhaite-avant-de-commencer-le-forum-svp-f12/trombinoscope-t3666-40.htm#87867
Par Alex GUICHARD, photos MV Agusta
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Pour les amoureux de belles mécaniques, l'introduction d'une nouvelle MV Agusta est toujours un événement particulier. Attendue de longue date, la nouvelle MV Agusta F3 tient toutes ses promesses. Aussi belle que ses aînées, la Supersport 675 cm3 de Varese s'annonce comme un chef d'oeuvre de technicité et de sportivité. Du jamais vu dans la catégorie !
Un 3 cylindres à la pointe de la technologie
Réalisé selon les spécifications de Claudio Castiglioni lui-même, le 3 cylindres de 675 cm3 est annoncé comme "l'avant-garde" des motorisations Supersport. Selon MV Agusta, il s'agit du moteur le plus compact, le plus court et le plus étroit de la catégorie. Et le plus puissant également, ce qui laisse supposer une puissance de l'ordre de 140 ch. Par ailleurs, il embarque un vilebrequin contrarotatif, une première pour un moteur Supersport de série. La gestion électronique de ce bloc "up to date" a été spécialement développée pour la nouvelle venue. Ainsi, pour la première fois sur une MV, la F3 embarque un accélérateur Ride By Wire. L'incontournable cartographie d'injection multimode est également de la partie, ainsi que l'anti-patinage MV TC. En ce qui concerne le châssis, MV Agusta a choisi le meilleur de ce que proposent les faiseurs actuels. Le cadre mixte repose sur une fourche inversée entièrement réglable fournie par Marzocchi et un amortisseur Sachs lui aussi réglable, actionnant un monobras rallongé augurant d'une motricité exceptionnelle. Le freinage avant, quant à lui, est confié à un étrier radial Nissin et une pare de disques Brembo mordus par des étriers radiaux de même marque.
MV Agusta F3 : A retenir
- nouveau moteur 3 cylindres de 675 cm3
- vilebrequin contrarotatif
- accélérateur Ride by Wire
- cartographie d'injection multimode
- anti-patinage MV TC
- fourche inversée Marzocchi à réglages multiples
- amortisseur Sachs à réglages multiples
- maître-cylindre avant Nissin radial, disques et étriers radiaux Brembo
MV Agusta F3
La Supersport la plus compacte jamais produite ?
Par Alex GUICHARD, photos MV Agusta
© copyright moto-station.com
Le 01/11/2010 Article sur : http://www.moto-station.com/article9814-nouveautes-moto-2011-eicma-mv-agusta-f3.html
Le Chiffre Trois mis en exergue...
Sublime de Beauté !
Toutes les Photos sur : http://www.moto-station.com/cgi-bin/photos/images_MS.cgi?direct=Fonds_ecran/Motos/Motos_serie_plus_de_125/MV_Agusta/MV_Agusta_F3
Claude, Motard pour la Vie…
https://fmnc.forumpro.fr/presentation-passage-souhaite-avant-de-commencer-le-forum-svp-f12/claude-motard-pour-la-vie-t2002.htm
Belgian Tiger Photos :
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Invité- Invité
Re: MV Agusta F3, 3 cylindres de 675 cc.
Ben si même les italiens se mettent à fabriquer des tripattes...même pas bleus en plus !
Jolie bécane, mais sans plus !
Z'auraient pu innover plutôt que de copier la tête de fourche de la GSXR non ?
Par contre au guidon ça dot bien le faire...
Pour ceux comme moi qui ne savent pas ce qu'est un moteur contra rotatif, l'explication est ici :
https://fmnc.forumpro.fr/ici-on-parle-de-motos-et-de-motards-du-serieux-a-l-humour-f28/principe-du-moteur-contrarotatif-t6759.htm#168707
EDIT cobalt57co: fusion des sujets sur la MV Agusta F3 (3 sujets...)
Jolie bécane, mais sans plus !
Z'auraient pu innover plutôt que de copier la tête de fourche de la GSXR non ?
Par contre au guidon ça dot bien le faire...
Pour ceux comme moi qui ne savent pas ce qu'est un moteur contra rotatif, l'explication est ici :
https://fmnc.forumpro.fr/ici-on-parle-de-motos-et-de-motards-du-serieux-a-l-humour-f28/principe-du-moteur-contrarotatif-t6759.htm#168707
EDIT cobalt57co: fusion des sujets sur la MV Agusta F3 (3 sujets...)
lous-
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Salon de Milan 2010, en direct : MV Agusta F3...
Salon de Milan 2010, en direct : MV Agusta F3...
Par Olivier Breselec - le Mercredi 03 novembre 2010
Diaporama en cliquant sur l'image au-dessus...
Chez MV Agusta, la seule et unique machine à se mettre sous le coude est la future et néanmoins très attendue F3. Une sportive comme sait le faire MV Agusta avec des lignes entrevues sur la F4 et un trois cylindres de 675 cc d’environ 140 chevaux. Elle a tous les atouts pour faire trembler la Triumph Daytona 675. Par contre, il faudra être patient…
Et à voir la finesse de cette Italienne, sa plastique et le matos embarqué, l’attente risque d’être très très longue. A ce sujet, MV Agusta ne nous donne pas de date précise de commercialisation mais nous invite chaleureusement à économiser jusqu’à la fin de l’année 2011.
Et il faudra avoir environ 11 500 Euros dans votre cochon pour rouler en F3. On est loin des 10 000 €uros annoncés il y a quelques mois mais franchement, quand on voit la belle, l’argent n’a que peu d’importance.
Sous son carénage, on retrouve donc un trois cylindres de 675 cc (comme la Dayto) qui développera environ 140 chevaux, un système Ride by Wire, une injection multi mode et un contrôle de traction. Coté partie cycle, Marzzochi s’occupe de la fourche inversée, Sachs de l’amortisseur et Nissin des pinces. Il nous tarde d’en prendre le guidon. En attendant, on va mettre les bavoirs !!
Par Olivier Breselec - le Mercredi 03 novembre 2010
Diaporama en cliquant sur l'image au-dessus...
Chez MV Agusta, la seule et unique machine à se mettre sous le coude est la future et néanmoins très attendue F3. Une sportive comme sait le faire MV Agusta avec des lignes entrevues sur la F4 et un trois cylindres de 675 cc d’environ 140 chevaux. Elle a tous les atouts pour faire trembler la Triumph Daytona 675. Par contre, il faudra être patient…
Et à voir la finesse de cette Italienne, sa plastique et le matos embarqué, l’attente risque d’être très très longue. A ce sujet, MV Agusta ne nous donne pas de date précise de commercialisation mais nous invite chaleureusement à économiser jusqu’à la fin de l’année 2011.
Et il faudra avoir environ 11 500 Euros dans votre cochon pour rouler en F3. On est loin des 10 000 €uros annoncés il y a quelques mois mais franchement, quand on voit la belle, l’argent n’a que peu d’importance.
Sous son carénage, on retrouve donc un trois cylindres de 675 cc (comme la Dayto) qui développera environ 140 chevaux, un système Ride by Wire, une injection multi mode et un contrôle de traction. Coté partie cycle, Marzzochi s’occupe de la fourche inversée, Sachs de l’amortisseur et Nissin des pinces. Il nous tarde d’en prendre le guidon. En attendant, on va mettre les bavoirs !!
cobalt57co-
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MV AGUSTA F3 _ Le prix, mais pas disponible avant fin 2011...
MV AGUSTA F3 _ Le prix, mais pas disponible avant fin 2011...
Il faudra avoir environ 11 500 €uro dans votre cochon pour rouler en F3 !
Par contre, il faudra être patient…
Et à voir la finesse de cette Italienne, sa plastique et le matos embarqué, l’attente risque d’être très très longue.
A ce sujet, MV Agusta ne nous donne pas de date précise de commercialisation mais nous invite chaleureusement
à économiser jusqu’à la fin de l’année 2011.
SOURCE :
Salon de Milan 2010, en direct : MV Agusta F3...
Tags :
Actualités motos | F3 | MV | Salon de Milan | Sportive
Par Olivier Breselec - le Mercredi 03 novembre 2010 |
http://moto.caradisiac.com/Salon-de-Milan-2010-en-direct-MV-Agusta-F3-886/diaporama?iddoc=67891
Autre reportage :
Nouveauté 2011 - MV Agusta: La F3 est à craquer
Tags :
MV | Sportive | Actualités motos | 600 cm3 | F3
Par André Lecondé le Lundi 01 novembre 2010 |
http://moto.caradisiac.com/Nouveaute-2011-MV-Agusta-La-F3-est-a-craquer-257
Claude, Motard pour la Vie…
https://fmnc.forumpro.fr/presentation-passage-souhaite-avant-de-commencer-le-forum-svp-f12/claude-motard-pour-la-vie-t2002.htm
Belgian Tiger Photos :
https://fmnc.forumpro.fr/presentation-passage-souhaite-avant-de-commencer-le-forum-svp-f12/trombinoscope-t3666-40.htm#87867
Invité- Invité
Re: MV Agusta F3, 3 cylindres de 675 cc.
Elle est magnifique .....
ShArKmAn-
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Moto : 510 SMR HUSKY
Humeur : PAPA !!!!!........
Date d'inscription : 11/04/2010
MV Agusta F3 _ 3 cylindres en ligne, 675 cm3, traction control, ride by wire... 140 chevaux !
MV Agusta F3 _ 3 cylindres en ligne, 675 cm3, traction control, ride by wire... 140 chevaux !
Nouveauté 2011 : MV Agusta F3
3 cylindres en ligne,
675 cm3,
traction control,
ride by wire...
140 chevaux !
11.500€ ?!
seulement ?
MV Agusta F3
Dévoilée en septembre pour les premières photos, MV Agusta dévoile à Milan la toute nouvelle F3, dérivée de la F4,
avec son 3 cylindres en ligne, 675 cm3, électronique embarquée et... 140 chevaux !
Les MV Agusta ont toujours charmé, et notamment la F4 ! La F3 en reprend les lignes...
et pratiquement la puissance avec 140 chevaux... malgré un petit trois cylindres de 675 cm3 !
Puissante, compacte, ultra-légère... la F3 va révolutionner une nouvelle fois les rapports poids/puissance de la catégorie.
MV Agusta F3
On remarque immédiatement le cadre mixte (treillis d'acier et platines latérales en aluminium) dont sort trois magnifiques flûtes. Carters moteur effilés, fine coque arrière, jante arrière an étoile, monobras... çà respire bon la mécanique et le style italien.
MV Agusta F3
Coté moteur, la gestion électronique a été développée sur mesure. On assiste donc à de l'aide avec le Ride By Wire,
une cartographie d'injection multimode et de l'anti-patinage MV TC.
MV Agusta F3
Côté châssis, le cadre mixte repose sur une fourche inversée entièrement réglable signée Marzocchi et un amortisseur Sachs.
Le freinage est plus traditionnel avec un étrier radial Nissin et un ensemble double disque et étriers radiaux Brembo.
On annonce un prix que l'on a presque peine à croire à 11.500€ !? Certes, le PDG Giovanni Castiglioni avait voulu rester sous la barre des 10.000 euros et il n'a pas réussi ! Mais quand on voit çà, on ne pense presque plus à la tirelire !
MV Agusta F3
Fiche technique MV Agusta F3
* 3 cylindres de 675 cm3
* vilebrequin contrarotatif
* Ride by Wire / cartographie d'injection multimode
* anti-patinage MV TC
* fourche inversée Marzocchi
* amortisseur Sachs
* frein avant Nissin radial, disques et étriers radiaux Brembo
MV Agusta F3
Vos réactions sur le forum
* Réagir à la MV Agusta F3 : http://www.lerepairedesmotards.com/forum/read.php?f=9&i=422342&t=422342
Plus d'infos sur MV Agusta
* Site : MV Agusta Italie : http://www.mvagusta.it/it/news/3-cilindri-mv-agusta
SOURCE :
par David MORCRETTE
Lien pour l'article : http://www.lerepairedesmotards.com/actualites/2010/actu_101102-mv-agusta-f3.php
Claude, Motard pour la Vie…
https://fmnc.forumpro.fr/presentation-passage-souhaite-avant-de-commencer-le-forum-svp-f12/claude-motard-pour-la-vie-t2002.htm
Belgian Tiger Photos :
https://fmnc.forumpro.fr/presentation-passage-souhaite-avant-de-commencer-le-forum-svp-f12/trombinoscope-t3666-40.htm#87867
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La MV Agusta F3 en phase finale de développement
Source
La MV Agusta F3 en phase finale de développement
La firme MV Agusta s'est rendue sur le Circuit des Ecuyers (02) pour poursuivre le développement de la F3. Venus avec deux machines, les Italiens ont fait rouler leur dernière création au milieu d’une journée piste.
La MV Agusta F3 est dans sa dernière phase de développement. Le staff Italien s’est rendu sur le circuit des Ecuyers pour procéder aux derniers tests de la moto. Nous avons pu écouter son moteur et même s’il est difficile de juger une moto ainsi, l’absence d’inertie et la rapidité des montées en régime sont bluffantes. Le roulage, rendu difficile à cause des conditions météo changeantes n’a pas vraiment permis de se rendre compte de la vélocité de la moto. D’autant plus que pendant cette journée de tests, le staff MV a utilisé la cartographie moteur du futur roadster B3 (13 200 tr/min maxi au lieu de 15 000 sur la F3).
Deux F3 étaient présentes, une noire (fourche Marzocchi, amortisseur Sachs) et une rouge (Fourche et amortisseur TTX Öhlins, étriers monobloc). Le pilote essayeur MV a essayé alternativement les deux motos. Le travail de cette journée d’essai portait sur les suspensions.
Le reste a déjà été validé. Bardées de capteurs reliés à des boîtiers situés sur la place passager, les motos étaient systématiquement branchées à un ordinateur à la fin des sessions pour récupérer les informations. Grâce à un GPS, elles sont aussi transmises en temps réel à l’usine.
La F3 rouge est celle qui se rapproche le plus de la future moto de série.
La ligne est définitive, les proportions aussi. Mais la finition sera évidemment beaucoup plus léchée que sur cette moto d’essai qui n’a pas encore reçu certaines pièces.
Le 3-cylindres a encore des fonderies de carter disgracieuses, les rétroviseurs sont encore estampillés F4, le neiman vient de chez Triumph et le bouchon de réservoir de chez Aprilia.
Claudio Rizzotto, responsable MV en France nous a également donné de plus amples informations à propos de la F3.
Le 3-cylindres en ligne de 675 cm3 développera 135-136 chevaux dans sa version destinée à la route. Son prix de vente est fixé à 11 990 euros. La F3 devrait être disponible en Octobre. Les premières machines produites seront une série limitée « Oro » mieux équipées et donc plus chères.
Il n’est pas exclu qu’une F3 plus méchante soit ensuite produite par la firme transalpine, comme pour les F4 et F4 RR actuelles. Sur cette hypothétique F3 RR, MV annonce que le moteur pourrait être poussé à 144 chevaux.
La MV Agusta F3 en phase finale de développement
La firme MV Agusta s'est rendue sur le Circuit des Ecuyers (02) pour poursuivre le développement de la F3. Venus avec deux machines, les Italiens ont fait rouler leur dernière création au milieu d’une journée piste.
La MV Agusta F3 est dans sa dernière phase de développement. Le staff Italien s’est rendu sur le circuit des Ecuyers pour procéder aux derniers tests de la moto. Nous avons pu écouter son moteur et même s’il est difficile de juger une moto ainsi, l’absence d’inertie et la rapidité des montées en régime sont bluffantes. Le roulage, rendu difficile à cause des conditions météo changeantes n’a pas vraiment permis de se rendre compte de la vélocité de la moto. D’autant plus que pendant cette journée de tests, le staff MV a utilisé la cartographie moteur du futur roadster B3 (13 200 tr/min maxi au lieu de 15 000 sur la F3).
Deux F3 étaient présentes, une noire (fourche Marzocchi, amortisseur Sachs) et une rouge (Fourche et amortisseur TTX Öhlins, étriers monobloc). Le pilote essayeur MV a essayé alternativement les deux motos. Le travail de cette journée d’essai portait sur les suspensions.
Le reste a déjà été validé. Bardées de capteurs reliés à des boîtiers situés sur la place passager, les motos étaient systématiquement branchées à un ordinateur à la fin des sessions pour récupérer les informations. Grâce à un GPS, elles sont aussi transmises en temps réel à l’usine.
La F3 rouge est celle qui se rapproche le plus de la future moto de série.
La ligne est définitive, les proportions aussi. Mais la finition sera évidemment beaucoup plus léchée que sur cette moto d’essai qui n’a pas encore reçu certaines pièces.
Le 3-cylindres a encore des fonderies de carter disgracieuses, les rétroviseurs sont encore estampillés F4, le neiman vient de chez Triumph et le bouchon de réservoir de chez Aprilia.
Claudio Rizzotto, responsable MV en France nous a également donné de plus amples informations à propos de la F3.
Le 3-cylindres en ligne de 675 cm3 développera 135-136 chevaux dans sa version destinée à la route. Son prix de vente est fixé à 11 990 euros. La F3 devrait être disponible en Octobre. Les premières machines produites seront une série limitée « Oro » mieux équipées et donc plus chères.
Il n’est pas exclu qu’une F3 plus méchante soit ensuite produite par la firme transalpine, comme pour les F4 et F4 RR actuelles. Sur cette hypothétique F3 RR, MV annonce que le moteur pourrait être poussé à 144 chevaux.
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Vidéo - La MV Agusta F3 en action ! (moto Revue)
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Vidéo - La MV Agusta F3 en action !
MV Agusta a poursuivi le développement de sa F3 le 20 Juin dernier. Voici les premières images sur circuit de la dernière Supersport de Varese. En bonus, le staff Italien a fait tourner la moto dans les stands pour nous faire entendre la sonorité de son 3-cylindres en ligne.
Vidéo - La MV Agusta F3 en action !
MV Agusta a poursuivi le développement de sa F3 le 20 Juin dernier. Voici les premières images sur circuit de la dernière Supersport de Varese. En bonus, le staff Italien a fait tourner la moto dans les stands pour nous faire entendre la sonorité de son 3-cylindres en ligne.
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Nouveauté 2012, MV Agusta F3 675: ça va faire mal (Caradisiac Moto)
Source
Nouveauté 2012, MV Agusta F3 675: ça va faire mal
Par Alexandre Hubner-Loriol - le Jeudi 03 novembre 2011
Après avoir fait couler beaucoup d’encre, MV Agusta dévoile sa nouvelle tueuse de chrono moyenne cylindrée à l’empattement réduit (1 380 mm) et au cœur généreux.
La nouvelle F3 propulsée par un trois cylindres en ligne à soupapes en titane de 675 cc annonce une écurie de 128 mustang (à 14 500 tr/ mn) pour un couple de 71 Nm à 10 600 tr… ça commence à causer et l’on voit d’ici une certaine Daytona changer de couleur à l’annonce de ces chiffres…
Les 173 kilos (poids annoncé à sec) de l’italienne seront stoppés par un équipement full radial (maitre-cylindre Nissin) avec étriers 4 pistons Brembo en charge de pincer les deux gros disques flottants de 320 mm tandis que l’arrière pourra compter sur un disque de 220 mm et un étrier 2 pistons. Côté amortissement Marzocchi aura en charge la partie avant avec une fourche de 43 mm réglable dans tous les sens. Notons l’amortisseur Sachs tout aussi réglable…
L’électronique sera aussi légion avec 4 mappings différents pré-enregistrés (un cinquième que vous pourrez façonner à votre goût), un traction control (8 niveaux) ainsi qu’un Ride by Wire… bref si on y ajoute un esthétique à tomber, la nouvelle F3 est presque assurée de se faire un max de fans dans la communauté motarde et tout autant d'ennemis chez la concurrence…
Mais encore
Coloris : rouge/ gris, noir/ anthracite et blanc
Prix : 11 990 euros
Dispo : début 2012
Fiche technique
Photos: constructeur
Nouveauté 2012, MV Agusta F3 675: ça va faire mal
Par Alexandre Hubner-Loriol - le Jeudi 03 novembre 2011
Après avoir fait couler beaucoup d’encre, MV Agusta dévoile sa nouvelle tueuse de chrono moyenne cylindrée à l’empattement réduit (1 380 mm) et au cœur généreux.
La nouvelle F3 propulsée par un trois cylindres en ligne à soupapes en titane de 675 cc annonce une écurie de 128 mustang (à 14 500 tr/ mn) pour un couple de 71 Nm à 10 600 tr… ça commence à causer et l’on voit d’ici une certaine Daytona changer de couleur à l’annonce de ces chiffres…
Les 173 kilos (poids annoncé à sec) de l’italienne seront stoppés par un équipement full radial (maitre-cylindre Nissin) avec étriers 4 pistons Brembo en charge de pincer les deux gros disques flottants de 320 mm tandis que l’arrière pourra compter sur un disque de 220 mm et un étrier 2 pistons. Côté amortissement Marzocchi aura en charge la partie avant avec une fourche de 43 mm réglable dans tous les sens. Notons l’amortisseur Sachs tout aussi réglable…
L’électronique sera aussi légion avec 4 mappings différents pré-enregistrés (un cinquième que vous pourrez façonner à votre goût), un traction control (8 niveaux) ainsi qu’un Ride by Wire… bref si on y ajoute un esthétique à tomber, la nouvelle F3 est presque assurée de se faire un max de fans dans la communauté motarde et tout autant d'ennemis chez la concurrence…
Mais encore
Coloris : rouge/ gris, noir/ anthracite et blanc
Prix : 11 990 euros
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En direct du salon de Milan 2011 : Mv Agusta F3 675 : tueuse de Daytona
Source
En direct du salon de Milan 2011 : Mv Agusta F3 675 : tueuse de Daytona
Par Pauline Rachwal - Olivier Pages - le Mercredi 09 novembre 2011
Diaporama
Jusqu’à aujourd’hui, personne n’avait osé concurrencer Triumph sur le terrain des sportives trois cylindres. Avec la F3, MV Agusta brise ce monopole de la plus belle des façons.
Tout au long de l’année, on a pu voir la F3 se dévoiler petit à petit et apprécier le soin qu’avaient apporté les désigners de la marque italienne à leur dernière réalisation. Le plus logiquement du monde, on trouve donc un lien de parenté avec sa grande sœur, la F4 (monobras, coloris rouge et gris) mais la F3 dispose de certaines spécificités dont la plus remarquable est sans doute les 3 sorties d’échappement positionnées verticalement du coté droit. La beauté de ce modèle semble faire le consensus puisqu’elle a reçu le titre de « plus belle 600 du monde ».
Technologiquement, MV Agusta a mis le paquet pour faire la nique à Triumph avec une électronique omniprésente dont notamment une cartographie gérable selon 4 modes dont un personnalisable incluant le contrôle de traction ajustable selon 8 niveaux ; une première sur une machine de ce niveau. Ce n’est pas tout puisqu’on trouvé également un launch-control, un anti-wheeling et un shifter.
LE cœur de la bête est bien sûr le tout nouveau trois cylindres de 675 cc qui développe 128ch à 14 500 tr/min et un couple de 71 Nm à 10 600 tr/min ; des données quasi identique à la Daytona. La partie-cycle promet d’être affutée en attendant très compacte et performante avec par exemple des disques de freins de 320 mm à l’avant couplé à des étriers Brembo.
La F3 sera commercialisée dès le mois de décembre dans une version Oro et il faudra ensuite attendre janvier pour la déclinaison plus classique vendue au prix de 11 990 € en trois combinaisons : rouge/argent- blanc- et noir/gris anthracite.
Moteur : 3 cylindres
Cylindrée : 675
Puissance : 126 ch à 14 400 tr/min
Couple : 71 Nm à 10 600 tr/min
Suspensions AV : Fourche télescopique de 43 mm
Suspensions AR : Amortisseur arrière réglable
Freins AV : Double disque de 320 mm à 4 pistons
Freins AR : Simple disque de 220 mm à 2 pistons
Taille pneu AV : 120/70 - ZR 17
Taille pneu AR : 180/55 - ZR 17
Capacité du réservoir : 16 l
Hauteur de selle : 805 mm
Poids : 173 kg
Vitesse maxi : 260 km/h
Prix : 11 990 €
En direct du salon de Milan 2011 : Mv Agusta F3 675 : tueuse de Daytona
Par Pauline Rachwal - Olivier Pages - le Mercredi 09 novembre 2011
Diaporama
Jusqu’à aujourd’hui, personne n’avait osé concurrencer Triumph sur le terrain des sportives trois cylindres. Avec la F3, MV Agusta brise ce monopole de la plus belle des façons.
Tout au long de l’année, on a pu voir la F3 se dévoiler petit à petit et apprécier le soin qu’avaient apporté les désigners de la marque italienne à leur dernière réalisation. Le plus logiquement du monde, on trouve donc un lien de parenté avec sa grande sœur, la F4 (monobras, coloris rouge et gris) mais la F3 dispose de certaines spécificités dont la plus remarquable est sans doute les 3 sorties d’échappement positionnées verticalement du coté droit. La beauté de ce modèle semble faire le consensus puisqu’elle a reçu le titre de « plus belle 600 du monde ».
Technologiquement, MV Agusta a mis le paquet pour faire la nique à Triumph avec une électronique omniprésente dont notamment une cartographie gérable selon 4 modes dont un personnalisable incluant le contrôle de traction ajustable selon 8 niveaux ; une première sur une machine de ce niveau. Ce n’est pas tout puisqu’on trouvé également un launch-control, un anti-wheeling et un shifter.
LE cœur de la bête est bien sûr le tout nouveau trois cylindres de 675 cc qui développe 128ch à 14 500 tr/min et un couple de 71 Nm à 10 600 tr/min ; des données quasi identique à la Daytona. La partie-cycle promet d’être affutée en attendant très compacte et performante avec par exemple des disques de freins de 320 mm à l’avant couplé à des étriers Brembo.
La F3 sera commercialisée dès le mois de décembre dans une version Oro et il faudra ensuite attendre janvier pour la déclinaison plus classique vendue au prix de 11 990 € en trois combinaisons : rouge/argent- blanc- et noir/gris anthracite.
Moteur : 3 cylindres
Cylindrée : 675
Puissance : 126 ch à 14 400 tr/min
Couple : 71 Nm à 10 600 tr/min
Suspensions AV : Fourche télescopique de 43 mm
Suspensions AR : Amortisseur arrière réglable
Freins AV : Double disque de 320 mm à 4 pistons
Freins AR : Simple disque de 220 mm à 2 pistons
Taille pneu AV : 120/70 - ZR 17
Taille pneu AR : 180/55 - ZR 17
Capacité du réservoir : 16 l
Hauteur de selle : 805 mm
Poids : 173 kg
Vitesse maxi : 260 km/h
Prix : 11 990 €
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Re: MV Agusta F3, 3 cylindres de 675 cc.
Un petit nerveux, lui aussi, le petit 675....
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Exclu : le premier essai vidéo de la MV Agusta F3 (motorevue.com)
Source
Exclu : le premier essai vidéo de la MV Agusta F3
Essayée sur le circuit du Castellet la semaine passée, voici en exclu sur Motorevue.com le premier essai vidéo de la nouvelle MV Agusta F3 675. Un essai que vous pouvez visionner en cliquant sur la vidéo ci-dessous.
Exclu : le premier essai vidéo de la MV Agusta F3
Essayée sur le circuit du Castellet la semaine passée, voici en exclu sur Motorevue.com le premier essai vidéo de la nouvelle MV Agusta F3 675. Un essai que vous pouvez visionner en cliquant sur la vidéo ci-dessous.
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M&M émission mars 2012
Essai de la MV F3 par Motos et motards au Castellet.
ça fait envie...
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MV Agusta F3 : le triple résonne au Castellet
MV Agusta F3 : le triple résonne au Castellet
Voici une vidéo réalisée durant les premiers essais presse de la MV Agusta F3. La marque de Varèse avait convié une poignée de chanceux sur le tracé français du Paul Ricard.
Cette première vidéo permet de mieux cerner les capacités de la petite supersport qui entend bien bousculer la reine Triumph 675 Daytona R…
Heureusement pour nous, si la mélodie est proche, il semblerait bien que leurs vocalises soient distinctes.
Re: MV Agusta F3, 3 cylindres de 675 cc.
MV Agusta F3 vs Daytona 675 R
dans Motos et motards ce mois-ci...
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Ducatwoman-
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Re: MV Agusta F3, 3 cylindres de 675 cc.
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Essai MV Agusta F3: ... tellement attendue, trop peut-être...
Par Alexandre Hubner-Loriol - le Jeudi 19 avril 2012
1. Essai MV Agusta F3: une moto sortie hélas trop précipitamment
Attendue pendant de longs mois avant de se faire admirer pour la première fois à Milan, la F3 a fait couler beaucoup d’encre tout en faisant rêver nombre de motards.
Belle, racée, athlétique, la diva italienne nous attend sur le Pôle mécanique d’Alès pour un essai hélas en demi-ton…
Alès, 3°C, un vent en rafale… pas les conditions idéales pour essayer la nouvelle MV Agusta mais qu’importe, les courbes de l’italienne réchaufferaient le cœur et le sang de n’importe quel amateur de sportive, que dis-je de moto.
Ne pensez pas pour autant que la F3 n’est qu’une silhouette… le charme à l’italienne c’est une chose, la technologie en est une autre. Pour nous convaincre les ingénieurs ont retenu pour nous faire vibrer un trois cylindres 12 soupapes qui développe 128 chevaux (en version adulte) à 14 400 tours/ minutes pour un poids total annoncé à 173 kilos (à sec)… bref tout ce qu’il faut pour se décider à casser sa tirelire, rouler enfin en MV Agusta et faire baver les pistards dans les paddocks et le motard de toutes sortes à chaque feu rouge!
En ligne de mire de l’italienne une certaine anglaise qui tient depuis des années la dragée haute à la concurrence cubant 600 cc. Pour faire fi de la british la firme de Varese a opté pour un treillis tubulaire en acier ALS, des suspensions Marzocchi pour l’avant et Sachs pour l’arrière, toutes deux réglables dans tous les sens, et un freinage laissé aux soins du compatriote Brembo.
Que du beau en somme et, cerise sur le gâteau, un prix affiché sous les 12 000 euros qui devrait cependant augmenter d’un millier d’euros dans un avenir proche…
Photos : Adrien Raseta
2. Essai MV Agusta F3: de bonnes bases mais il y a encore du boulot...
En premier lieu annoncé à 144 bourrins (cavalerie réservée uniquement à la sélectrice version Oro), le berlingot en promet en version non muselée 126, configuration qu’il nous est proposé de tester sur le tracé du Pôle mécanique sudiste. On en salive d’avance…
Toute juste déballées du carton, les sportives sont sorties des chaînes de montage deux jours auparavant laissant à peine le temps au staff de réaliser un bref rodage : la première F3 sur laquelle mes fesses se posent n’affiche pas 140 kilomètres… tout juste de quoi enlever la paraffine des Pirelli Diablo Rosso Corsa !!
Un rapide tour de paddock nous apprendra que la plus kilométrée des trois cylindres revendiquera fièrement 444 bornes avant de partir pour une journée d’essai exclusivement pistarde.
Avec un air de famille rappelant son ainée à quatre cylindres la F3 a cependant des courbes qui lui sont propres.
Arrêtes saillantes, lignes tendues, monobras (cher au fabricant)… tout est là pour flatter la rétine et se surprendre à rêver de la retrouver chaque matin dans son garage.
Subsiste cependant quelques fausses notes incompréhensibles comme au niveau du compteur ou de la boite à fusibles alimentée par un chapelet de fils multicolores laissés au regard...
pourquoi avoir coupé la gaine noire aussi courte?!?
Taillées à la serpe, les courbes ont un petit côté musculature tant au niveau du réservoir capable d’embarquer 16 litres (en plus des 5 de réserve) que de la coque arrière intégrant parfaitement son feu.
Pas bodybuildés pour un sou, ces muscles sont ceux d’une sprinteuse pure et dure sans un gramme de gras. Fluide et courte, la transalpine accuse 173 kilos à sec (donnée constructeur) pour un empattement réduit de 1380 mm.
Fine à souhait, MV Agusta réussit le tour de force de proposer une machine accueillante quel que soit votre gabarit là où certaines favorisent le motard ne dépassant pas le mètre 80.
Une fois assis les commandes tombent bien sous les mains positionnant votre corps bien en appui, paré pour l’attaque, ce qui réjouira les disciples du dieu Chronos. Pistarde, la Supersport ne pèche pas pour autant par excès. En appui sur les bracelets sans pourtant être radicale interdisant les balades routières, la 675 ne vous donne pas l’impression d’être trop étriquée se montrant à la limite agréable… comprenons-nous bien: pour cette catégorie de machine !!
Une fois sur piste la mauvaise sensibilité de l’accélérateur se fait plus présente interdisant formellement de passer sous les 4 500 tours sous peine d’absence totale de réponse… quel handicap !!! Résultat: un passage obligatoire aux stands, histoire de comprendre ce qui se passe côté technologie embarquée. Il faut dire qu’en théorie l’italienne est plutôt bien lotie avec pas moins de 4 programmes de contrôle de couple et 8 niveaux d’intervention sur la traction ! Le seul hic c’est que ça ne marche pas comme ça le devrait.
Il est vrai qu’en jouant sur les différents programmes (les pires étant les modes Rain et Sport) le phénomène peut être légèrement gommé sans hélas disparaître, faisant presque oublier le plaisir de pilotage.
Interrogeant l’équipe MV à ce sujet nous apprenons que les cartographies proposées ne sont pas « idéales » actuellement mais que dans un futur proche (sans trop savoir quand) ce phénomène devrait être résolu.
La cartographie désastreuse n’est hélas pas le seul point noir (ou plutôt furoncle) qui vient entacher la belle robe de la diva. Voulant éviter une boite de vitesse dure, le constructeur a opté pour une course longue, trop longue en réalité pour ce type de machine. Résultat de nombreux faux points morts et ce sur les deux machines qu’il nous a été donné d’essayer. Nous vous conseillerons donc vivement de vous laisser séduire par le Shifter optionnel (au alentour des 400 euros) faisant oublier cette faiblesse.
La moto serait-elle sortie trop tôt ? Sincèrement j’en suis convaincu, apportant une amertume en bouche et une réelle déception, d’autant plus grande que la machine semble bien née…
L’italien est à la hauteur de sa réputation avec des étriers 4 pistons à montage radial mordant un double disque flottant de 320 mm qui a su se montrer tant endurant que puissant et gérable.
Sans oublier son cadre tubulaire suffisamment rigide pour encaisser les 128 chevaux du trois cylindres et surtout son train avant ultra vif qui ne redoute pas les enchainements rapides. Incisif, ce dernier peut surprendre voire déconcerté le motard habitué aux machines plus généreuses en embonpoint, demandant un temps d’adaptation pour rouler sereinement.
Une fois le mode d’emploi assimilé on pourra profiter de ce berlingot et de ses superbes vocalises. Les 675 cm3 poussent fort et n’attendent qu’une infime sollicitation de votre poignet droit pour vous propulser à des vitesses subsoniques, dommage que les suspensions absolument pas réglées le jour de notre test (pourtant tout est prévu pour le faire) ne nous aient pas permis d’en profiter comme il se doit… quel gâchis !!!!
3. Essai MV Agusta F3: l'avis de la rédaction de Caradisiac Moto
La Daytona a encore de beaux jours devant elle... MV avec sa F3 a toutes les armes en main pour présenter une machine exceptionnelle à un tarif humain mais hélas l'italien n'a pas réussi à concrétiser son essai.
Magnifique, fine, athlétique, cette 675 a sur le papier tout ce qu’il faut pour décrocher la queue du Mickey… sur le papier uniquement. Hélas la réalité est toute autre. Semblant être née dans la précipitation les ingénieurs de Varese n’ont pas pris le temps de peaufiner leur injection, résultat un Ride by Wire à l’inverse de ce que l’on attend. Inconduisible sous les 4 500 tours la remise des gaz se montre interminable comme une interrogation orale lorsque l’on ne connaît pas la réponse. Même si ce phénomène devrait disparaître dans un avenir proche il est que la solution n’est actuellement pas trouvée. La boite de vitesse n’est pas non plus une réussite avec 6 étages entrecoupés de faux points morts obligeant presque l’achat du shifter optionnel pour se faire oublier.
Dommage d’autant plus que l’italienne propose un trois cylindres envoûtant à la sonorité jouissive, un freinage qui prend son rôle au sérieux et un train avant façon scalpel capable d’aller sans forcer là où votre regard l’ordonne…
On aime
L'esthétique
Le freinage puissant et gérable
Le caractère moteur
La finesse de l'ensemble
On n'aime pas
Certaines finitions bâclées
La cartographie vraiment indigne et le manque de feeling à la remise de gaz
La sensation d'une moto non aboutie sortie trop tôt
La boite de vitesse et ses points morts omniprésents
Fiche Technique
Moteur : 3 cylindres, 4 temps, 12 soupapes
Distribution: double arbre à cames en tête
Cylindrée : 675 cm3
Taux de compression: 13: 1
Démarrage: électrique
Alésage / course : 79 mm x 45,9 mm
Puissance : 128 ch à 14 400 tr/min
Couple : 71 Nm à 10 600 tr/min
Refroidissement : liquide et huile avec radiateurs séparés
Allumage-alimentation: système intégré d'alimentation, injection MVICS avec 6 injecteurs; boitier de service moteur Eldor EM2.0; corps papillon full drive by wire Mikuni. Contrôle du couple avec 4 programmes. Contrôle de traction sur 8 niveaux d'intervention
Embrayage multidisque en bain d'huile
Boite de vitesse: 6
Rapport primaire: 19/ 36
Rapport final de transmission: 16/ 43
Empattement: 1380 mm
Longueur totale: 2060 mm
Largeur max: 725 mm
Hauteur de selle: 812 mm
Garde au sol: 125 mm
Chasse: 99 mm
Poids à sec: 173 kg
Capacité de réservoir: 16l + 5l de réserve
Performance: 260 km/ h
Cadre: treillis tubulaire en acier ALS. Plaques latérales en alliage d'aluminium
Suspension avant: Marzocchi oléodynamique à tiges inversées avec système de réglage en détente, compression et précharge. ø 43 mm
Suspension arrière: mono amortisseur réglable en détente, compression et précharge
Bras oscillant: monobras en aluminium
Freins avant: double disque flottant ø 320 mm. Étriers à montage radial Brembo à 4 pistons
Frein arrière: étrier Brembo à 2 pistons
Jantes: avant 3,50'' x 17'' en aluminium. Arrière 5,50'' x 17'' en aluminium
Pneus: 120/ 70 ZR 17 pour l'avant et 180/ 55 ZR 17 pour l'arrière
Coloris: blanc pastel, rouge/ argent et noir pastel/ anthracite métallisé
Prix: 11 990 euros
4. Essai MV Agusta F3: revue de détails et portfolio [23 images]
La MV F3 est disponible en 3 coloris: blanc pastel, rouge/ argent et noir pastel/ anthracite métallisé
Superbe sortie d'échappement reconnaissable entre toutes
Bouchon de réservoir monté sur charnière
MV n'oublie pas le monobras qui fait toujours autant d'effet
On regrettera une finition pas assez soignée sur de petits détails... incompréhensible!!
Valve coudée très à la mode. Outre le fait d'interdire à l'air de s'échapper avec la vitesse elle facilite la vie du motard au quotidien
Maitre-cylindre Nissin réglable tandis que Brembo signe les étriers 4 pistons à montage radial pour l'avant et 2 pistons pour l'arrière
Le coffre de selle vous permettra de transporter un bloque-disque et... rien d'autre
L'ouverture de la selle passager se fait via une serrure joliment implantée sur la partie gauche de la machine
Clignotants avant intégrés dans les rétros
... digne d'une SBK...
Biplace la F3 acceptera un passager, l'inverse n'est pas totalement vrai!
Essai MV Agusta F3: ... tellement attendue, trop peut-être...
Par Alexandre Hubner-Loriol - le Jeudi 19 avril 2012
1. Essai MV Agusta F3: une moto sortie hélas trop précipitamment
Attendue pendant de longs mois avant de se faire admirer pour la première fois à Milan, la F3 a fait couler beaucoup d’encre tout en faisant rêver nombre de motards.
Belle, racée, athlétique, la diva italienne nous attend sur le Pôle mécanique d’Alès pour un essai hélas en demi-ton…
Alès, 3°C, un vent en rafale… pas les conditions idéales pour essayer la nouvelle MV Agusta mais qu’importe, les courbes de l’italienne réchaufferaient le cœur et le sang de n’importe quel amateur de sportive, que dis-je de moto.
Ne pensez pas pour autant que la F3 n’est qu’une silhouette… le charme à l’italienne c’est une chose, la technologie en est une autre. Pour nous convaincre les ingénieurs ont retenu pour nous faire vibrer un trois cylindres 12 soupapes qui développe 128 chevaux (en version adulte) à 14 400 tours/ minutes pour un poids total annoncé à 173 kilos (à sec)… bref tout ce qu’il faut pour se décider à casser sa tirelire, rouler enfin en MV Agusta et faire baver les pistards dans les paddocks et le motard de toutes sortes à chaque feu rouge!
En ligne de mire de l’italienne une certaine anglaise qui tient depuis des années la dragée haute à la concurrence cubant 600 cc. Pour faire fi de la british la firme de Varese a opté pour un treillis tubulaire en acier ALS, des suspensions Marzocchi pour l’avant et Sachs pour l’arrière, toutes deux réglables dans tous les sens, et un freinage laissé aux soins du compatriote Brembo.
Que du beau en somme et, cerise sur le gâteau, un prix affiché sous les 12 000 euros qui devrait cependant augmenter d’un millier d’euros dans un avenir proche…
Photos : Adrien Raseta
2. Essai MV Agusta F3: de bonnes bases mais il y a encore du boulot...
En premier lieu annoncé à 144 bourrins (cavalerie réservée uniquement à la sélectrice version Oro), le berlingot en promet en version non muselée 126, configuration qu’il nous est proposé de tester sur le tracé du Pôle mécanique sudiste. On en salive d’avance…
Toute juste déballées du carton, les sportives sont sorties des chaînes de montage deux jours auparavant laissant à peine le temps au staff de réaliser un bref rodage : la première F3 sur laquelle mes fesses se posent n’affiche pas 140 kilomètres… tout juste de quoi enlever la paraffine des Pirelli Diablo Rosso Corsa !!
UNE ESTHÉTIQUE À COUPER LE SOUFFLE
Quel que soit l’angle choisi, l’italienne est superbe. Il n’y a pas à dire, ils savent faire des motos chez MV.Arrêtes saillantes, lignes tendues, monobras (cher au fabricant)… tout est là pour flatter la rétine et se surprendre à rêver de la retrouver chaque matin dans son garage.
Subsiste cependant quelques fausses notes incompréhensibles comme au niveau du compteur ou de la boite à fusibles alimentée par un chapelet de fils multicolores laissés au regard...
pourquoi avoir coupé la gaine noire aussi courte?!?
Fine à souhait, MV Agusta réussit le tour de force de proposer une machine accueillante quel que soit votre gabarit là où certaines favorisent le motard ne dépassant pas le mètre 80.
Une fois assis les commandes tombent bien sous les mains positionnant votre corps bien en appui, paré pour l’attaque, ce qui réjouira les disciples du dieu Chronos. Pistarde, la Supersport ne pèche pas pour autant par excès. En appui sur les bracelets sans pourtant être radicale interdisant les balades routières, la 675 ne vous donne pas l’impression d’être trop étriquée se montrant à la limite agréable… comprenons-nous bien: pour cette catégorie de machine !!
UN RÉVEIL PLUTÔT DIFFICILE
C’est parti pour quelques tours de piste histoire de faire un peu mieux connaissance. Surpris par l’étrange sensibilité de la commande de gaz de type Ride by Wire, les premiers tours de roues demandent une attention particulière pour éviter… de caler… bof, nous avons connu mieux… que nenni c’est sûrement une question d’habitude. Ou pas.Une fois sur piste la mauvaise sensibilité de l’accélérateur se fait plus présente interdisant formellement de passer sous les 4 500 tours sous peine d’absence totale de réponse… quel handicap !!! Résultat: un passage obligatoire aux stands, histoire de comprendre ce qui se passe côté technologie embarquée. Il faut dire qu’en théorie l’italienne est plutôt bien lotie avec pas moins de 4 programmes de contrôle de couple et 8 niveaux d’intervention sur la traction ! Le seul hic c’est que ça ne marche pas comme ça le devrait.
Il est vrai qu’en jouant sur les différents programmes (les pires étant les modes Rain et Sport) le phénomène peut être légèrement gommé sans hélas disparaître, faisant presque oublier le plaisir de pilotage.
Interrogeant l’équipe MV à ce sujet nous apprenons que les cartographies proposées ne sont pas « idéales » actuellement mais que dans un futur proche (sans trop savoir quand) ce phénomène devrait être résolu.
La moto serait-elle sortie trop tôt ? Sincèrement j’en suis convaincu, apportant une amertume en bouche et une réelle déception, d’autant plus grande que la machine semble bien née…
DE VRAIS ATOUTS
Il ne manque pas grand chose pour faire d’elle une championne de la catégorie. En premier lieu son freinage confié à Brembo.Sans oublier son cadre tubulaire suffisamment rigide pour encaisser les 128 chevaux du trois cylindres et surtout son train avant ultra vif qui ne redoute pas les enchainements rapides. Incisif, ce dernier peut surprendre voire déconcerté le motard habitué aux machines plus généreuses en embonpoint, demandant un temps d’adaptation pour rouler sereinement.
Une fois le mode d’emploi assimilé on pourra profiter de ce berlingot et de ses superbes vocalises. Les 675 cm3 poussent fort et n’attendent qu’une infime sollicitation de votre poignet droit pour vous propulser à des vitesses subsoniques, dommage que les suspensions absolument pas réglées le jour de notre test (pourtant tout est prévu pour le faire) ne nous aient pas permis d’en profiter comme il se doit… quel gâchis !!!!
3. Essai MV Agusta F3: l'avis de la rédaction de Caradisiac Moto
La Daytona a encore de beaux jours devant elle... MV avec sa F3 a toutes les armes en main pour présenter une machine exceptionnelle à un tarif humain mais hélas l'italien n'a pas réussi à concrétiser son essai.
Magnifique, fine, athlétique, cette 675 a sur le papier tout ce qu’il faut pour décrocher la queue du Mickey… sur le papier uniquement. Hélas la réalité est toute autre. Semblant être née dans la précipitation les ingénieurs de Varese n’ont pas pris le temps de peaufiner leur injection, résultat un Ride by Wire à l’inverse de ce que l’on attend. Inconduisible sous les 4 500 tours la remise des gaz se montre interminable comme une interrogation orale lorsque l’on ne connaît pas la réponse. Même si ce phénomène devrait disparaître dans un avenir proche il est que la solution n’est actuellement pas trouvée. La boite de vitesse n’est pas non plus une réussite avec 6 étages entrecoupés de faux points morts obligeant presque l’achat du shifter optionnel pour se faire oublier.
On aime
L'esthétique
Le freinage puissant et gérable
Le caractère moteur
La finesse de l'ensemble
On n'aime pas
Certaines finitions bâclées
La cartographie vraiment indigne et le manque de feeling à la remise de gaz
La sensation d'une moto non aboutie sortie trop tôt
La boite de vitesse et ses points morts omniprésents
Fiche Technique
Moteur : 3 cylindres, 4 temps, 12 soupapes
Distribution: double arbre à cames en tête
Cylindrée : 675 cm3
Taux de compression: 13: 1
Démarrage: électrique
Alésage / course : 79 mm x 45,9 mm
Puissance : 128 ch à 14 400 tr/min
Couple : 71 Nm à 10 600 tr/min
Refroidissement : liquide et huile avec radiateurs séparés
Allumage-alimentation: système intégré d'alimentation, injection MVICS avec 6 injecteurs; boitier de service moteur Eldor EM2.0; corps papillon full drive by wire Mikuni. Contrôle du couple avec 4 programmes. Contrôle de traction sur 8 niveaux d'intervention
Embrayage multidisque en bain d'huile
Boite de vitesse: 6
Rapport primaire: 19/ 36
Rapport final de transmission: 16/ 43
Empattement: 1380 mm
Longueur totale: 2060 mm
Largeur max: 725 mm
Hauteur de selle: 812 mm
Garde au sol: 125 mm
Chasse: 99 mm
Poids à sec: 173 kg
Capacité de réservoir: 16l + 5l de réserve
Performance: 260 km/ h
Cadre: treillis tubulaire en acier ALS. Plaques latérales en alliage d'aluminium
Suspension avant: Marzocchi oléodynamique à tiges inversées avec système de réglage en détente, compression et précharge. ø 43 mm
Suspension arrière: mono amortisseur réglable en détente, compression et précharge
Bras oscillant: monobras en aluminium
Freins avant: double disque flottant ø 320 mm. Étriers à montage radial Brembo à 4 pistons
Frein arrière: étrier Brembo à 2 pistons
Jantes: avant 3,50'' x 17'' en aluminium. Arrière 5,50'' x 17'' en aluminium
Pneus: 120/ 70 ZR 17 pour l'avant et 180/ 55 ZR 17 pour l'arrière
Coloris: blanc pastel, rouge/ argent et noir pastel/ anthracite métallisé
Prix: 11 990 euros
4. Essai MV Agusta F3: revue de détails et portfolio [23 images]
La MV F3 est disponible en 3 coloris: blanc pastel, rouge/ argent et noir pastel/ anthracite métallisé
Superbe sortie d'échappement reconnaissable entre toutes
Bouchon de réservoir monté sur charnière
MV n'oublie pas le monobras qui fait toujours autant d'effet
On regrettera une finition pas assez soignée sur de petits détails... incompréhensible!!
Valve coudée très à la mode. Outre le fait d'interdire à l'air de s'échapper avec la vitesse elle facilite la vie du motard au quotidien
Maitre-cylindre Nissin réglable tandis que Brembo signe les étriers 4 pistons à montage radial pour l'avant et 2 pistons pour l'arrière
Le coffre de selle vous permettra de transporter un bloque-disque et... rien d'autre
L'ouverture de la selle passager se fait via une serrure joliment implantée sur la partie gauche de la machine
Clignotants avant intégrés dans les rétros
... digne d'une SBK...
Biplace la F3 acceptera un passager, l'inverse n'est pas totalement vrai!
cobalt57co-
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Moto : T'es de la police?
Humeur : Bonhomme...
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Essai complet - MV Agusta F3
Source
Essai complet - MV Agusta F3
Que vous inspire la réunion d’une bonne dizaine de F3 et d’un troupeau de journalistes venus du monde entier sur le mythique circuit Paul-Ricard à la mi-février ? Que MV a grandi, pardi ! Que MV produit enfin ses F3 et que la conquête est amorcée. Impatients ? Nous aussi ! Ajustez votre Damart, on fonce voir ce qu’elles ont dans les trip(l)es !
Castellet ou pas Castellet, on s’est bien gelés... Arrivés par - 5 °C dans l’enceinte du Paul-Ricard, on s’est dit que la matinée risquait d’être rude... M’enfin, coup de bol : pas de Mistral, c’est plutôt bon signe. Et le plus beau, c’est ce soleil qui pointe le bout de ses rayons. Bol, mistral, Signes, Beausset, vous la snifez l’allégorie, ici ? Que voulez-vous, c’est la nostalgie, oui, oui, c’est elle qui me fait écrire ces trucs bourrés d’allusions à une époque où le circuit du Castellet inspirait des pages et des tomes sur la vitesse moto en France.
En configuration 3,8 kilomètres pour les GP, 5,8 kilomètres pour l’endurance, le site provençal est toujours aussi saisissant. Mais, finalement, l’espoir de douceur ambiante se sera fait désirer jusqu’en fin de matinée, moment où il a fallu prendre en compte une évidence désolante : le mercure ne dépassera pas les 5 °C et le père Soleil n’est pas de si bonne humeur que cela. Qu’importe, voir toute ces F3 cocoonées par un staff dévoué et attentionné réveille une chaleur émanant directement du coeur. Le petit constructeur de Varèse est là, vivant et vaillant.
Les 3-cylindres promis sont sur les chaînes et les livraisons, imminentes. Cette présentation internationale vient sceller le programme de lancement de cette nouvelle ère. Ainsi donc, les F3 amorcent leur descente des podiums de salons pour grimper sur ceux des concessions. Mais, dans les boxes du Ricard, les luminaires sont remplacés par des couvertures chauffantes, les hôtesses par des mécanos et les visiteurs par une horde de journalistes essayeurs congelés mais
impatients d’en croquer.
De - 3 °C à + 2 °C, les roulages commencent par les séances de photos embarquées. L’occasion de faire la cour à la belle sans une once de brutalité. L’occasion aussi pour beaucoup de découvrir le tracé. Les deux tours exécutés derrière la voiture des photographes à vitesse pourtant ridicule font naître un embryon d’engelures, si jeune et pourtant déjà apte à perforer mes gants à doublure Gore-Tex®... Quel culot ! Et puis vers midi, c’est parti ! Il est temps d’aller mettre les Pirelli Diablo Supercorsa SC2 retenus pour l’occasion face à leurs obligations (Diablo Rosso Corsa, pour la série). Les pauvres...
Ces températures extrêmes sortent de la fourchette de fonctionnement idéale. Ils souffrent et se dégradent vite.
Cependant, le grip reste convenable et la F3 n’est pas apparue vraiment sensible à leur usure. L’hydraulique des suspensions travaille elle aussi dans des conditions difficiles. Il n’empêche, le feeling remonte le long des clapets et finit par atteindre le pilote. Je ne sais pas si mon approche délicate lui a particulièrement plu, toujours est-il que la F3 me transmet des ondes positives. Taillée comme une danseuse étoile, elle me laisse l’enlacer de tout mon corps. La fusion est totale, elle se livre à moi et m’entraîne dans une java enivrante. Les petits mouvements du bassin pour la balancer, c’est moi. Les mains aux fesses à chaque accél’, c’est elle. Elle mène la danse. Puis je prends mes marques, précise mes pas, vise les repères en entrée et sortie de courbe, sans manquer les points de corde.
Depuis ses demi-guidons ouverts, mes bras l’enserrent et mes épaules viennent se placer à l’aplomb du té supérieur. La domination s’affirme dans un ballet presque indécent. Mais la retenue est là et se calcule en degrés Celsius. Les courbes ultra-rapides du Ricard exigent du gros cœur, mais ce dernier marche à fond avec le psyché. Enfin, ça rentre déjà fort grâce à un train avant incitatif et précis. La rotation inversée de l’équipage mobile a peut-être bien aussi sa part de bienfaisance... Il n’empêche que l’entame de la courbe de Signes à plus de 240 km/h en cinquième ne laisse rien présager de bon en cas de perte de l’avant.
Pourtant, au fil des tours, l’élan augmente et la sortie s’exécute à fond de quatre, le casque planqué derrière la bulle et les mandibules au plus près de la plastique. Mon mètre soixante-dix-sept y trouve ses aises et, dans cette lancée, le double droit du Beausset déboule pleine bille ! Et puisque sa sortie exige d’être sur le deuxième rapport pour s’en propulser efficacement, je tombe deux vitesses lors de l’inscription. Attention, hein ? Dans la manœuvre, le triple de Varèse prend du régime et balance du frein moteur enclin à provoquer une bonne glisse, tout comme à extirper quelques gouttes de sueur.
Dans le cas où l’on parvient à éviter la faute, la prise d’angle se révèle têtue et dure un paquet de secondes. Oui, la double courbe du Beausset est grande, oui, la double courbe du Beausset est longue et se referme copieusement. Et c’est ce frein moteur qui permet d’ajuster la trajectoire. Le poignet droit commande alors quelques savants calculs de trigonométrie à la poignée de gaz Ride by Wire pour élargir ou resserrer la trajectoire. Facile ? Non, mais presque. Passage à la corde et gaz ! Avec un peu d’assurance, la rotation du poignet se fait plus franche.
Mais puisque le grip n’est pas extensible, le contrôle de traction vient donner la patte. Il cale le pneu arrière sans trop brider la puissance. Enfin, pourvu qu’il ne soit pas paramétré sur un niveau d’intervention supérieur à 4. Quoi ? Il a dit quoi ? « Le contrôle de traction » ? Exact, la F3 en dispose et cela fait d’elle la première « 600 » à en jouir.
Que les choses soient claires : l’électronique embarquée dans son calculateur dépasse de loin tout ce que la catégorie a pu connaître ou seulement imaginer. Les innombrables paramétrages rendront accros les plus exigeants. Dans chacun des trois caractères moteur disponibles, il est proposé de définir la réactivité de la poignée de gaz, mais aussi la force du frein moteur. Pointu, n’est-ce pas ?
Là-dessus, MV Agusta nous a annoncé une extension du cheptel électronique courant 2012 : Launch Control (contrôle du départ) et anti-wheeling seront rendus possibles. Pour l’heure, il est déjà fort confortable de pouvoir sélectionner le niveau d’intervention du contrôle de traction depuis le guidon tout en roulant (pourvu que le mode chronomètre soit enclenché) et de pouvoir disposer d’un quick shifter (en option). Certaines machines à notre disposition en étaient d’ailleurs pourvues. Et heureusement doit-on dire... Car la sélection n’est pas le point fort de la F3...
Plus justement, la sélection est son seul point faible. Mais vraiment faible... Avec ce toucher de sélecteur dur, une indisposition à revenir prestement à sa position initiale et puis ce verrouillage pas toujours convaincant, la belle danseuse passe à côté de ses cinq étoiles... Mais la maison est au courant. Les motos ici présentées étaient issues d’une production « hâtive » de F3 standards, calée entre celle des F3 Oro de début février et celle des nouvelles F4 1000R en cours d’assemblage.
Nous aurons donc la décence d’attendre les livraisons en concessions avant de hurler à travers la galaxie notre déception. Parce que, franchement, tout autour de cette boîte de vitesses nous est apparu prometteur et l’idée de la confronter aux têtes d’affiche de la catégorie m’empêche de trouver le sommeil ! Mesurer sa puissance face au « triple » de la Triumph Daytona m’obnubile. D’autant plus que les sensations vécues sur un circuit aussi large et rapide que le Paul-Ricard sont faussées.
Pourtant, pas de doute, la F3 pédale dans le sens de la marche. Les sorties d’épingle en première l’envoient sur la roue arrière et les grosses relances depuis le deuxième rapport limitent considérablement l’échauffement du pneu avant ! À bas régime, le « trepistoni Corsa Corta » (3-cylindres à course ultra-courte de la F3) semble moins disponible que le triple british. A contrario, il fait preuve de plus de caractère que son homologue européen, parfaitement, voire tristement linéaire.
Ici, vers 8 000 tr/min, la turbine devient bruyante et turbulente. Avant de la stopper dans son élan de furie, le rupteur la laisse tutoyer les 15 000 tr/min ! La Daytona, elle, est calmée 2 000 tr/min plus tôt. Quant à la perspective de la coller flanc à flanc avec une Yamaha R6 à l’entrée de la courbe de Signes sitôt que les premières saveurs printanières se manifesteront, j’en chope des boutons !
Verdict
En nous laissant enfin les commandes de la sublime F3, MV Agusta prouve au monde entier que c’était « possible ». Claudio Castiglioni n’aura pas connu ce moment historique, mais il en imaginait la joie ressentie et, surtout, il n’en doutait pas. Aujourd’hui, MV Agusta en est au stade d’un nouveau départ. Les 3-cylindres sont là et la F3 est autant bourrée d’attraits qu’elle est belle. Pourvu que sa sélection soit améliorée et son tarif pas trop augmenté. Ces conditions réunies, on devrait voir pas mal de F3 sur nos routes et nos circuits en 2012.
La MV Agusta F3 675 en bref
• + 260 km/h
• 128 ch – 7,24 mkg
• 173 kg à sec*
• 11 990 € * (jusqu’à avril 2012, 12 990 € ensuite)
*données constructeur
Essai complet - MV Agusta F3
Que vous inspire la réunion d’une bonne dizaine de F3 et d’un troupeau de journalistes venus du monde entier sur le mythique circuit Paul-Ricard à la mi-février ? Que MV a grandi, pardi ! Que MV produit enfin ses F3 et que la conquête est amorcée. Impatients ? Nous aussi ! Ajustez votre Damart, on fonce voir ce qu’elles ont dans les trip(l)es !
Castellet ou pas Castellet, on s’est bien gelés... Arrivés par - 5 °C dans l’enceinte du Paul-Ricard, on s’est dit que la matinée risquait d’être rude... M’enfin, coup de bol : pas de Mistral, c’est plutôt bon signe. Et le plus beau, c’est ce soleil qui pointe le bout de ses rayons. Bol, mistral, Signes, Beausset, vous la snifez l’allégorie, ici ? Que voulez-vous, c’est la nostalgie, oui, oui, c’est elle qui me fait écrire ces trucs bourrés d’allusions à une époque où le circuit du Castellet inspirait des pages et des tomes sur la vitesse moto en France.
En configuration 3,8 kilomètres pour les GP, 5,8 kilomètres pour l’endurance, le site provençal est toujours aussi saisissant. Mais, finalement, l’espoir de douceur ambiante se sera fait désirer jusqu’en fin de matinée, moment où il a fallu prendre en compte une évidence désolante : le mercure ne dépassera pas les 5 °C et le père Soleil n’est pas de si bonne humeur que cela. Qu’importe, voir toute ces F3 cocoonées par un staff dévoué et attentionné réveille une chaleur émanant directement du coeur. Le petit constructeur de Varèse est là, vivant et vaillant.
Les 3-cylindres promis sont sur les chaînes et les livraisons, imminentes. Cette présentation internationale vient sceller le programme de lancement de cette nouvelle ère. Ainsi donc, les F3 amorcent leur descente des podiums de salons pour grimper sur ceux des concessions. Mais, dans les boxes du Ricard, les luminaires sont remplacés par des couvertures chauffantes, les hôtesses par des mécanos et les visiteurs par une horde de journalistes essayeurs congelés mais
impatients d’en croquer.
De - 3 °C à + 2 °C, les roulages commencent par les séances de photos embarquées. L’occasion de faire la cour à la belle sans une once de brutalité. L’occasion aussi pour beaucoup de découvrir le tracé. Les deux tours exécutés derrière la voiture des photographes à vitesse pourtant ridicule font naître un embryon d’engelures, si jeune et pourtant déjà apte à perforer mes gants à doublure Gore-Tex®... Quel culot ! Et puis vers midi, c’est parti ! Il est temps d’aller mettre les Pirelli Diablo Supercorsa SC2 retenus pour l’occasion face à leurs obligations (Diablo Rosso Corsa, pour la série). Les pauvres...
Ces températures extrêmes sortent de la fourchette de fonctionnement idéale. Ils souffrent et se dégradent vite.
Cependant, le grip reste convenable et la F3 n’est pas apparue vraiment sensible à leur usure. L’hydraulique des suspensions travaille elle aussi dans des conditions difficiles. Il n’empêche, le feeling remonte le long des clapets et finit par atteindre le pilote. Je ne sais pas si mon approche délicate lui a particulièrement plu, toujours est-il que la F3 me transmet des ondes positives. Taillée comme une danseuse étoile, elle me laisse l’enlacer de tout mon corps. La fusion est totale, elle se livre à moi et m’entraîne dans une java enivrante. Les petits mouvements du bassin pour la balancer, c’est moi. Les mains aux fesses à chaque accél’, c’est elle. Elle mène la danse. Puis je prends mes marques, précise mes pas, vise les repères en entrée et sortie de courbe, sans manquer les points de corde.
Depuis ses demi-guidons ouverts, mes bras l’enserrent et mes épaules viennent se placer à l’aplomb du té supérieur. La domination s’affirme dans un ballet presque indécent. Mais la retenue est là et se calcule en degrés Celsius. Les courbes ultra-rapides du Ricard exigent du gros cœur, mais ce dernier marche à fond avec le psyché. Enfin, ça rentre déjà fort grâce à un train avant incitatif et précis. La rotation inversée de l’équipage mobile a peut-être bien aussi sa part de bienfaisance... Il n’empêche que l’entame de la courbe de Signes à plus de 240 km/h en cinquième ne laisse rien présager de bon en cas de perte de l’avant.
Pourtant, au fil des tours, l’élan augmente et la sortie s’exécute à fond de quatre, le casque planqué derrière la bulle et les mandibules au plus près de la plastique. Mon mètre soixante-dix-sept y trouve ses aises et, dans cette lancée, le double droit du Beausset déboule pleine bille ! Et puisque sa sortie exige d’être sur le deuxième rapport pour s’en propulser efficacement, je tombe deux vitesses lors de l’inscription. Attention, hein ? Dans la manœuvre, le triple de Varèse prend du régime et balance du frein moteur enclin à provoquer une bonne glisse, tout comme à extirper quelques gouttes de sueur.
Dans le cas où l’on parvient à éviter la faute, la prise d’angle se révèle têtue et dure un paquet de secondes. Oui, la double courbe du Beausset est grande, oui, la double courbe du Beausset est longue et se referme copieusement. Et c’est ce frein moteur qui permet d’ajuster la trajectoire. Le poignet droit commande alors quelques savants calculs de trigonométrie à la poignée de gaz Ride by Wire pour élargir ou resserrer la trajectoire. Facile ? Non, mais presque. Passage à la corde et gaz ! Avec un peu d’assurance, la rotation du poignet se fait plus franche.
Mais puisque le grip n’est pas extensible, le contrôle de traction vient donner la patte. Il cale le pneu arrière sans trop brider la puissance. Enfin, pourvu qu’il ne soit pas paramétré sur un niveau d’intervention supérieur à 4. Quoi ? Il a dit quoi ? « Le contrôle de traction » ? Exact, la F3 en dispose et cela fait d’elle la première « 600 » à en jouir.
Que les choses soient claires : l’électronique embarquée dans son calculateur dépasse de loin tout ce que la catégorie a pu connaître ou seulement imaginer. Les innombrables paramétrages rendront accros les plus exigeants. Dans chacun des trois caractères moteur disponibles, il est proposé de définir la réactivité de la poignée de gaz, mais aussi la force du frein moteur. Pointu, n’est-ce pas ?
Là-dessus, MV Agusta nous a annoncé une extension du cheptel électronique courant 2012 : Launch Control (contrôle du départ) et anti-wheeling seront rendus possibles. Pour l’heure, il est déjà fort confortable de pouvoir sélectionner le niveau d’intervention du contrôle de traction depuis le guidon tout en roulant (pourvu que le mode chronomètre soit enclenché) et de pouvoir disposer d’un quick shifter (en option). Certaines machines à notre disposition en étaient d’ailleurs pourvues. Et heureusement doit-on dire... Car la sélection n’est pas le point fort de la F3...
Plus justement, la sélection est son seul point faible. Mais vraiment faible... Avec ce toucher de sélecteur dur, une indisposition à revenir prestement à sa position initiale et puis ce verrouillage pas toujours convaincant, la belle danseuse passe à côté de ses cinq étoiles... Mais la maison est au courant. Les motos ici présentées étaient issues d’une production « hâtive » de F3 standards, calée entre celle des F3 Oro de début février et celle des nouvelles F4 1000R en cours d’assemblage.
Nous aurons donc la décence d’attendre les livraisons en concessions avant de hurler à travers la galaxie notre déception. Parce que, franchement, tout autour de cette boîte de vitesses nous est apparu prometteur et l’idée de la confronter aux têtes d’affiche de la catégorie m’empêche de trouver le sommeil ! Mesurer sa puissance face au « triple » de la Triumph Daytona m’obnubile. D’autant plus que les sensations vécues sur un circuit aussi large et rapide que le Paul-Ricard sont faussées.
Pourtant, pas de doute, la F3 pédale dans le sens de la marche. Les sorties d’épingle en première l’envoient sur la roue arrière et les grosses relances depuis le deuxième rapport limitent considérablement l’échauffement du pneu avant ! À bas régime, le « trepistoni Corsa Corta » (3-cylindres à course ultra-courte de la F3) semble moins disponible que le triple british. A contrario, il fait preuve de plus de caractère que son homologue européen, parfaitement, voire tristement linéaire.
Ici, vers 8 000 tr/min, la turbine devient bruyante et turbulente. Avant de la stopper dans son élan de furie, le rupteur la laisse tutoyer les 15 000 tr/min ! La Daytona, elle, est calmée 2 000 tr/min plus tôt. Quant à la perspective de la coller flanc à flanc avec une Yamaha R6 à l’entrée de la courbe de Signes sitôt que les premières saveurs printanières se manifesteront, j’en chope des boutons !
Verdict
En nous laissant enfin les commandes de la sublime F3, MV Agusta prouve au monde entier que c’était « possible ». Claudio Castiglioni n’aura pas connu ce moment historique, mais il en imaginait la joie ressentie et, surtout, il n’en doutait pas. Aujourd’hui, MV Agusta en est au stade d’un nouveau départ. Les 3-cylindres sont là et la F3 est autant bourrée d’attraits qu’elle est belle. Pourvu que sa sélection soit améliorée et son tarif pas trop augmenté. Ces conditions réunies, on devrait voir pas mal de F3 sur nos routes et nos circuits en 2012.
La MV Agusta F3 675 en bref
• + 260 km/h
• 128 ch – 7,24 mkg
• 173 kg à sec*
• 11 990 € * (jusqu’à avril 2012, 12 990 € ensuite)
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MV Agusta F3: ... tellement attendue, trop peut-être... la vidéo
Source
Essai MV Agusta F3: ... tellement attendue, trop peut-être... la vidéo
Par Alexandre Hubner-Loriol - le Jeudi 03 mai 2012
Attendue pendant de longs mois avant de se faire admirer pour la première fois à Milan, la F3 a fait couler beaucoup d’encre tout en faisant rêver nombre de motards. Belle, racée, athlétique, la diva italienne nous attend sur le Pôle mécanique d’Alès pour un essai hélas en demi-ton…
Racée l’italienne se veut charmeuse… que dis-je envoutante. Sportive dans ses courbes mais aussi dans sa sonorité et son caractère moteur, la diva part en quête du marché des Supersport.
Il faut dire qu’elle a de quoi faire avec un trois cylindres promettant 126 chevaux et un poids sur la balance de 173 kilos. MV Agusta a peaufiné sa copie avec du beau monde tel que Brembo, Marzocchi et Sachs mais ne s’est-il pas un peu trop pressé pour mettre en vente sa F3?
C’est ce que je vous propose de découvrir avec cette poignée d’images qui bougent… moteur… action…
Essai MV Agusta F3: ... tellement attendue, trop peut-être... la vidéo
Par Alexandre Hubner-Loriol - le Jeudi 03 mai 2012
Attendue pendant de longs mois avant de se faire admirer pour la première fois à Milan, la F3 a fait couler beaucoup d’encre tout en faisant rêver nombre de motards. Belle, racée, athlétique, la diva italienne nous attend sur le Pôle mécanique d’Alès pour un essai hélas en demi-ton…
Racée l’italienne se veut charmeuse… que dis-je envoutante. Sportive dans ses courbes mais aussi dans sa sonorité et son caractère moteur, la diva part en quête du marché des Supersport.
Il faut dire qu’elle a de quoi faire avec un trois cylindres promettant 126 chevaux et un poids sur la balance de 173 kilos. MV Agusta a peaufiné sa copie avec du beau monde tel que Brembo, Marzocchi et Sachs mais ne s’est-il pas un peu trop pressé pour mettre en vente sa F3?
C’est ce que je vous propose de découvrir avec cette poignée d’images qui bougent… moteur… action…
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