Aprilia RSV4 Factory: la sportive de la décennie?
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Aprilia RSV4 APRC 2011 vidéo officielle
Aprilia RSV4 APRC 2011 : La vidéo officielle qui fait baver
Par Olivier Breselec - le Mardi 26 octobre 2010
Dans moins de 24 heures maintenant, notre Dédé national va s’envoler pour l’Espagne et plus particulièrement le circuit de Jerez. En effet, à partir de demain et jusqu’à vendredi, Aprilia invite la presse au lancement de ses deux nouveautés présentées à Cologne. Parmi celles-ci, il y aura le millésime 2011 de la RSV4… la fameuse APRC.
André prendra donc le guidon de la version commerciale de la machine qui a emmené Max Biaggi sur la plus haute marche du podium du Championnat du Monde Superbike. Une sportive sans concession qui vous remue les tripes et que ne vous laissera plus jamais indifférent. Et je sais de quoi je parle, elle hante mes jours et mes nuits depuis plus d’une année maintenant.
Mais pour son millésime 2011, Aprilia a sorti l’artillerie lourde avec toute l’électronique nécessaire pour se prendre pour un pilote et ainsi d’éviter au maximum de réduire à néant la belle gueule de l’Italienne. Launch Control, Shifter, antipatinage,… et de nombreuses autres petites attentions qui feront que les 180 chevaux de l’Italienne (sur piste) seront doux comme des agneaux (sic !!).
Avant de retrouver l’essai complet de l’Aprilia RSV4 APRC 2011 dans quelques jours, appuyez sur lecture et rêvez…
Par Olivier Breselec - le Mardi 26 octobre 2010
Dans moins de 24 heures maintenant, notre Dédé national va s’envoler pour l’Espagne et plus particulièrement le circuit de Jerez. En effet, à partir de demain et jusqu’à vendredi, Aprilia invite la presse au lancement de ses deux nouveautés présentées à Cologne. Parmi celles-ci, il y aura le millésime 2011 de la RSV4… la fameuse APRC.
André prendra donc le guidon de la version commerciale de la machine qui a emmené Max Biaggi sur la plus haute marche du podium du Championnat du Monde Superbike. Une sportive sans concession qui vous remue les tripes et que ne vous laissera plus jamais indifférent. Et je sais de quoi je parle, elle hante mes jours et mes nuits depuis plus d’une année maintenant.
Mais pour son millésime 2011, Aprilia a sorti l’artillerie lourde avec toute l’électronique nécessaire pour se prendre pour un pilote et ainsi d’éviter au maximum de réduire à néant la belle gueule de l’Italienne. Launch Control, Shifter, antipatinage,… et de nombreuses autres petites attentions qui feront que les 180 chevaux de l’Italienne (sur piste) seront doux comme des agneaux (sic !!).
Avant de retrouver l’essai complet de l’Aprilia RSV4 APRC 2011 dans quelques jours, appuyez sur lecture et rêvez…
cobalt57co-
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Localisation : Nouméa
Moto : T'es de la police?
Humeur : Bonhomme...
Date d'inscription : 27/02/2009
Essai Nouveauté 2011 - Aprilia RSV4 APRC: Toi aussi fais ton Biaggi !
Essai Nouveauté 2011 - Aprilia RSV4 APRC: Toi aussi fais ton Biaggi !
1. Essai Nouveauté 2011 - Aprilia RSV4 APRC: L'effet de souffle
Il aura fallu deux ans pour qu'Aprilia touche à la gloire dans un mondial Superbike qui lui aura apporté, en un temps record, une notoriété bien plus assise que la réputation acquise au fil des années dans le paddock des Grands Prix. Un lieu prestigieux où les couronnes, tant en 125 qu'en 250, ont pourtant été légion. Mais pour le cirque des Flammini, c'est un légionnaire Romain, du rang d'Empereur s'il vous plait, qui a été appelé au combat. Un ensemble détonnant qui n'attendait plus qu'une mèche pour tout souffler sur son passage. Ce rôle, la RSV4 l'a joué à merveille, et pour l'avoir goûté sur le tracé de Jerez dans sa version Factory, j'ai pu vérifier que cette mèche n'a franchement rien de lente.
Dans sa présentation vidéo, la sportive de Noale lance comme un défi. Sûre de sa technologie, certaine de son homogénéité, elle promet que sa seule limite sera celui qui la chevauchera. Le bienheureux n'aura plus qu'à se concentrer sur lui-même et à s'en remettre à un Aprilia Power Ride Control carrément annoncé comme le grand soir des sportives de ce siècle naissant, mais aussi comme le crépuscule des productions du Pays du Soleil Levant.
Cette velléité, BMW s'en est aussi fait le chantre avec une S 1000RR qui n'a rien d'une relique du Moyen Age. Mais Aprilia revendique un précipité plus exotique tendu vers la seule performance, argument par ailleurs souligné pour expliquer une absence de l'ABS sur laquelle on reviendra. Une potion avec une bonne pincée de cette passion transalpine dont le compatriote Ducati perd l'exclusivité, tout comme il s'est vu tancer, cette année, sur son terrain de prédilection, le Superbike.
L'ambition est donc haute et l'enjeu stratégique pour une marque qui veut définitivement oublier cette image de fabricant de petites cylindrées. A charge pour cette dernière évolution de la RSV4 de tirer le blason vers le haut. On lui a donné tout ce qu'il faut pour le faire. Et le résultat en est bluffant.
2. Essai Nouveauté 2011 - Aprilia RSV4 APRC: La grande déferlante
La RSV4 Factory reprend évidemment les canons esthétiques de sa matrice avec un physique ramassé qu'un arrière bien dégagé sur le nouveau pneu plus généreux ne fait qu'exacerber. Mais cette déclinaison s'affuble de matériaux nobles et d'un graphisme bien léché. La peinture de guerre rouge et noir de la marque se mêle au drapeau national tandis que côté inscriptions on joue à fond l'émotion avec du Max Biaggi revendiqué, tout comme les lauriers conquis cette saison. Le logo RSV4 prend aussi du relief et le tout exsude le travail bien fait.
Au premier coup d'oeil, la Factory tourne les sangs. Mais face au tracé de Jerez de la Frontera chauffé par un soleil qui mitonnera l'atmosphère à feu doux jusqu'à 28°, c'est tourner tout court qui nous attend. Jerez, tracé de Grand Prix, cadre princier, c'est franchement le pied. Ceci dit il faut aussi assumer. Inconsciemment on se met la pression d'autant plus que Noale nous a mis à disposition une moto et son mécano dédié. Qu'on lui pose une question et un ingénieur déboule, écoute, répond et initie. On vient de passer du rêve à la réalité et cette réalité, il va falloir la côtoyer avec quelques sommités journalistiques nationales qui ont largement fait leurs preuves, notamment en compétition. Au passage des gens adorables, la passion chevillée au corps, la tolérance en ligne de conduite et jamais avare en conseils. Un grand merci les gars !
Mais revenons à nos moutons ou plutôt à notre bête. Lorsque celle-ci s'ébroue, elle nous sort le son nouvel échappement amaigri de deux kilos un son caverneux qui excite les tympans. Pas de doute, on a bien à faire à une chasseuse de chrono, à un prédateur de kilomètre heure. On se demande encore comment Aprilia a réussi à homologuer cette symphonie, mais on ne peut que se prosterner devant cette mélodie prélude à la chevauchée fantastique.
En selle, la position est satisfaisante et pas tant que ça sur l'avant. Elle n'est pas aussi radicale que j'aurais pu le supposer. Pour cette découverte médiatique, Aprilia nous a concocté une journée organisée en quatre séries de vingt minutes, avec différents modes de réglage de l'APRC sur le chapitre T, comme Track. Soit le plus radical des trois proposés, les autres se déclinant en S comme Sport et R comme Rain. Ceci avec un jouissif test du « launch control » au moment du lunch.
Première partie, l'anti wheelie est désactivé et la phase 8 de l'ATC est enclenché, soit le stade de la tolérance zéro. Tendu et encore froid, je découvre une machine teigneuse, qui se déleste volontiers à une prise du frein pas avare en balayage. Mais le résultat, au final, est cependant diabolique. L'addiction au shifter pour les passages des rapports est instantanée et le moteur se révèle particulièrement coupleux en sortie de courbes. Sans son assistance, elle ne demande qu'à lever et les tours s'enchainent dans un bruit d'enfer avec une poignée d'accel' un tantinet longue mais aussi très réactive. Au terme de cette entrée en matière, on se dit qu'on la sent déjà bien dans les bras, ce qui laisse augurer une suite athlétique.
Seconde séance après quarante minutes de pause et on se décrispe en partant en mode 5 pour l'ATC et la configuration 2 de l'Anti-Wheelie. La confiance pointant à l'horizon, je la trouve paradoxalement moins physique. Et plus jouissive. Avec cette première conclusion qui confine à la révélation: frère motard lambda, sache que cette RSV4 te donnera de réelles sensations « racing » alors que dans ton for intérieur, tu sais que tu n'as pas les compétences requises pour réellement effrayer un chrono.
Les irréductibles diront qu'avec une telle démarche, Aprilia assume le fait de donner de la confiture aux cochons, mais tant pis, on demande du rab et c'est la fée technologie qui est à la louche. Elle n'est d'ailleurs pas pingre de ses parts la gueuse. La plèbe peut exulter, le constructeur de l'Empereur lui offre du pain et des jeux, une puissante combinaison pour se faire sa place au soleil.
Car dans la circulation quotidienne, elle promet d'être tout autant exploitable. Une séance effectuée, pour voir, en mode Sport, moins radical, m'en a convaincu. Maintenant, attention: soit elle vous amène à des allures criminelles dans la circulation quotidienne dans une certaine sérénité, soit vous avez les vraies compétences à la lyncher sur un circuit, exercice dont elle se repaîtra avec délectation en vous poussant au vice et en vous montrant les capacités affriolantes de ses dessous Öhlins qui seront, enfin, en mesure de réellement s'exprimer.
Mais jouer entre les deux, ça ne le fera pas vraiment. Il y a une étape à franchir si on veut réellement connaître le côté obscur de la force. Cette RSV4 vous jalonnera le chemin vers l'autre espace temps. Elle vous y amènera jusqu'au pallier et vous montrera la porte. Mais il vous appartiendra de la franchir. En attendant, à elle seule, elle vous rendra de toute façon plus rapide que ce que vous étiez avant sur n'importe quel brêlon.
3. Essai Nouveauté 2011 - Aprilia RSV4 APRC: Du launch au lunch mais pas d'ABS en dessert
A l'heure du déjeuner, on a eu droit à la récréation « launch control ». Soit le départ contrôlé, comme les grands. On rappellera que cette Aprilia est la seule moto de série équipée d'un tel système. L'utiliser, c'est penser à la rampe du missile et à l'homme canon. C'est diablement efficace et ça offre des sensations grisantes. On se moque de ce que ce dispositif peut apporter au quotidien. Après y avoir goûté, il est tellement gratifiant, qu'on est simplement heureux de l'avoir en botte secrète !
Cette RSV4 est un véritable cirque de puces savantes. Mais il en manque quand même une. Celle de l'ABS. Voilà un intéressant élément discriminant avec la S 1000RR. Pour les transalpins, coller à la Superbike c'est se passer de la fonction, mais d'un autre côté, BMW, qui est aussi engagé en mondial, n'aurait jamais imaginé sortir sa sportive sans cet accessoire dont il a été le précurseur. On verra, du point de vue commercial, qui, du puriste pur et dur ou de l'homme aux pulsions contrôlées, prendra le pas sur l'autre. Reste qu'offrir autant de technologie de dernière génération et snober l'élément qui a été le premier à nous initier à un tant soi peu à l'assistance relève du pied de nez.
Ici, la technologie est au service de la performance et cette équation donne une définition de la sécurité. A cette aune, que Noale décline ici avec talent, l'ABS, en effet, peut être stigmatisé comme un castrateur. Mais on dit, aussi, chez Aprilia, que l'on n'a pas encore trouvé la meilleure mise au point et le gabarit idoine dignes d'un opus qui ne veut pas de demi-mesure électronique. Les Allemands trouveraient cela impensable. Les Italiens ne voient en cette absence rien de rédhibitoire. Un vrai débat culturel et de fond sur la moto passion, dont les Japonais, hélas tombés dans une déprimante normalité, nous ont privé depuis trop longtemps.
4. Essai Nouveauté 2011 - Aprilia RSV4 APRC: Conclusion, on signe où ?
Aprilia a réellement sorti la Superstock 1 000 livrable en concession à un tarif qui s'arrête à la frontière des 22 000 euros. D'accord, c'est une somme, mais au bilan de ses prestations et de son niveau technologique, sans parler de sa finition aux petits oignons, elle se présente comme un des plus beaux rapports qualité prix prestation du moment.
BMW peut se méfier du chariot de l'Empereur Romain tandis que chez les Japonais, il n'y a plus qu'à s'en remettre au dernier né des Ninja pour ne pas se voir catalogué de chef d'oeuvre en péril. Au passage, on relèvera que l'Europe vit sa revanche après des années à subir le joug de l'Empire du Soleil Levant.
Avec cette RSV4 évoluée, allégée, intrinsèquement plus radicale mais aussi incroyablement accessible dans son pilotage à tous ceux qui l'adopteront, Aprilia se pose en éclaireur d'une nouvelle ère dans la catégorie. Par sa conception élitiste, cette moto démocratise la conduite des missiles sol-sol. Un paradoxe que l'on ne peut que porter aux nues.
On a aimé:
La facilité
Le caractère
La mélodie
On aurait voulu:
Que ça dure plus longtemps.
5. Essai Nouveauté 2011 - Aprilia RSV4 APRC: Revue de détail et Portfolio
L'Aprilia RSV4 Factory APRC est déjà bien comme elle est, mais Noale n'a pas pour autant laissé les choses en l'état, en offrant un conséquent catalogues d'accessoires. Pour améliorer l'ordinaire, ou carrément transformer la bête en Superbike, il y a de tout à disposition, dont cette version bardée de carbone on ne peut plus séduisante.
(photos dans le post suivant...)
6. Essai Nouveauté 2011 - Aprilia RSV4 APRC: Caractéristiques techniques
Moteur:
999,6 cm3, 4 cylindres en V à 65°
alésage 78 mm x course 52,3 mm
refroidi par eau, 2 ACT et 4 soup./cyl., injection électronique
6 vitesses, démarreur électrique
transmission par chaîne, APRC/ATC/AXC/ALC
180 ch à 12 250 tr/min,
couple 11,5 daN.m (11,7 kgm) à 10 000 tr/min
vitesse maxi + 285 km/h
Partie cycle :
cadre double-poutre
fourche inversée Öhlins diam. 43 mm, réglable en précharge et en détente
mono amortisseur AR réglable en précharge et en détente
freins AV 2 disques diam. 320 mm / étriers Brembo monobloc radiaux 4 pistons - AR disque diam. 220 mm / étrier 2 pistons séparés
pneus AV 120/70 ZR 17 - AR 200/55 ZR 17
Gabarit :
empattement 1 420 mm, chasse 105 mm / angle 24,5°
hauteur de selle 845 mm
réservoir 17 l
poids à sec 179 kg
Tarif:
21 990 €
1. Essai Nouveauté 2011 - Aprilia RSV4 APRC: L'effet de souffle
Il aura fallu deux ans pour qu'Aprilia touche à la gloire dans un mondial Superbike qui lui aura apporté, en un temps record, une notoriété bien plus assise que la réputation acquise au fil des années dans le paddock des Grands Prix. Un lieu prestigieux où les couronnes, tant en 125 qu'en 250, ont pourtant été légion. Mais pour le cirque des Flammini, c'est un légionnaire Romain, du rang d'Empereur s'il vous plait, qui a été appelé au combat. Un ensemble détonnant qui n'attendait plus qu'une mèche pour tout souffler sur son passage. Ce rôle, la RSV4 l'a joué à merveille, et pour l'avoir goûté sur le tracé de Jerez dans sa version Factory, j'ai pu vérifier que cette mèche n'a franchement rien de lente.
Dans sa présentation vidéo, la sportive de Noale lance comme un défi. Sûre de sa technologie, certaine de son homogénéité, elle promet que sa seule limite sera celui qui la chevauchera. Le bienheureux n'aura plus qu'à se concentrer sur lui-même et à s'en remettre à un Aprilia Power Ride Control carrément annoncé comme le grand soir des sportives de ce siècle naissant, mais aussi comme le crépuscule des productions du Pays du Soleil Levant.
Cette velléité, BMW s'en est aussi fait le chantre avec une S 1000RR qui n'a rien d'une relique du Moyen Age. Mais Aprilia revendique un précipité plus exotique tendu vers la seule performance, argument par ailleurs souligné pour expliquer une absence de l'ABS sur laquelle on reviendra. Une potion avec une bonne pincée de cette passion transalpine dont le compatriote Ducati perd l'exclusivité, tout comme il s'est vu tancer, cette année, sur son terrain de prédilection, le Superbike.
L'ambition est donc haute et l'enjeu stratégique pour une marque qui veut définitivement oublier cette image de fabricant de petites cylindrées. A charge pour cette dernière évolution de la RSV4 de tirer le blason vers le haut. On lui a donné tout ce qu'il faut pour le faire. Et le résultat en est bluffant.
2. Essai Nouveauté 2011 - Aprilia RSV4 APRC: La grande déferlante
La RSV4 Factory reprend évidemment les canons esthétiques de sa matrice avec un physique ramassé qu'un arrière bien dégagé sur le nouveau pneu plus généreux ne fait qu'exacerber. Mais cette déclinaison s'affuble de matériaux nobles et d'un graphisme bien léché. La peinture de guerre rouge et noir de la marque se mêle au drapeau national tandis que côté inscriptions on joue à fond l'émotion avec du Max Biaggi revendiqué, tout comme les lauriers conquis cette saison. Le logo RSV4 prend aussi du relief et le tout exsude le travail bien fait.
Au premier coup d'oeil, la Factory tourne les sangs. Mais face au tracé de Jerez de la Frontera chauffé par un soleil qui mitonnera l'atmosphère à feu doux jusqu'à 28°, c'est tourner tout court qui nous attend. Jerez, tracé de Grand Prix, cadre princier, c'est franchement le pied. Ceci dit il faut aussi assumer. Inconsciemment on se met la pression d'autant plus que Noale nous a mis à disposition une moto et son mécano dédié. Qu'on lui pose une question et un ingénieur déboule, écoute, répond et initie. On vient de passer du rêve à la réalité et cette réalité, il va falloir la côtoyer avec quelques sommités journalistiques nationales qui ont largement fait leurs preuves, notamment en compétition. Au passage des gens adorables, la passion chevillée au corps, la tolérance en ligne de conduite et jamais avare en conseils. Un grand merci les gars !
Mais revenons à nos moutons ou plutôt à notre bête. Lorsque celle-ci s'ébroue, elle nous sort le son nouvel échappement amaigri de deux kilos un son caverneux qui excite les tympans. Pas de doute, on a bien à faire à une chasseuse de chrono, à un prédateur de kilomètre heure. On se demande encore comment Aprilia a réussi à homologuer cette symphonie, mais on ne peut que se prosterner devant cette mélodie prélude à la chevauchée fantastique.
En selle, la position est satisfaisante et pas tant que ça sur l'avant. Elle n'est pas aussi radicale que j'aurais pu le supposer. Pour cette découverte médiatique, Aprilia nous a concocté une journée organisée en quatre séries de vingt minutes, avec différents modes de réglage de l'APRC sur le chapitre T, comme Track. Soit le plus radical des trois proposés, les autres se déclinant en S comme Sport et R comme Rain. Ceci avec un jouissif test du « launch control » au moment du lunch.
Première partie, l'anti wheelie est désactivé et la phase 8 de l'ATC est enclenché, soit le stade de la tolérance zéro. Tendu et encore froid, je découvre une machine teigneuse, qui se déleste volontiers à une prise du frein pas avare en balayage. Mais le résultat, au final, est cependant diabolique. L'addiction au shifter pour les passages des rapports est instantanée et le moteur se révèle particulièrement coupleux en sortie de courbes. Sans son assistance, elle ne demande qu'à lever et les tours s'enchainent dans un bruit d'enfer avec une poignée d'accel' un tantinet longue mais aussi très réactive. Au terme de cette entrée en matière, on se dit qu'on la sent déjà bien dans les bras, ce qui laisse augurer une suite athlétique.
Seconde séance après quarante minutes de pause et on se décrispe en partant en mode 5 pour l'ATC et la configuration 2 de l'Anti-Wheelie. La confiance pointant à l'horizon, je la trouve paradoxalement moins physique. Et plus jouissive. Avec cette première conclusion qui confine à la révélation: frère motard lambda, sache que cette RSV4 te donnera de réelles sensations « racing » alors que dans ton for intérieur, tu sais que tu n'as pas les compétences requises pour réellement effrayer un chrono.
Les irréductibles diront qu'avec une telle démarche, Aprilia assume le fait de donner de la confiture aux cochons, mais tant pis, on demande du rab et c'est la fée technologie qui est à la louche. Elle n'est d'ailleurs pas pingre de ses parts la gueuse. La plèbe peut exulter, le constructeur de l'Empereur lui offre du pain et des jeux, une puissante combinaison pour se faire sa place au soleil.
Car dans la circulation quotidienne, elle promet d'être tout autant exploitable. Une séance effectuée, pour voir, en mode Sport, moins radical, m'en a convaincu. Maintenant, attention: soit elle vous amène à des allures criminelles dans la circulation quotidienne dans une certaine sérénité, soit vous avez les vraies compétences à la lyncher sur un circuit, exercice dont elle se repaîtra avec délectation en vous poussant au vice et en vous montrant les capacités affriolantes de ses dessous Öhlins qui seront, enfin, en mesure de réellement s'exprimer.
Mais jouer entre les deux, ça ne le fera pas vraiment. Il y a une étape à franchir si on veut réellement connaître le côté obscur de la force. Cette RSV4 vous jalonnera le chemin vers l'autre espace temps. Elle vous y amènera jusqu'au pallier et vous montrera la porte. Mais il vous appartiendra de la franchir. En attendant, à elle seule, elle vous rendra de toute façon plus rapide que ce que vous étiez avant sur n'importe quel brêlon.
3. Essai Nouveauté 2011 - Aprilia RSV4 APRC: Du launch au lunch mais pas d'ABS en dessert
A l'heure du déjeuner, on a eu droit à la récréation « launch control ». Soit le départ contrôlé, comme les grands. On rappellera que cette Aprilia est la seule moto de série équipée d'un tel système. L'utiliser, c'est penser à la rampe du missile et à l'homme canon. C'est diablement efficace et ça offre des sensations grisantes. On se moque de ce que ce dispositif peut apporter au quotidien. Après y avoir goûté, il est tellement gratifiant, qu'on est simplement heureux de l'avoir en botte secrète !
Cette RSV4 est un véritable cirque de puces savantes. Mais il en manque quand même une. Celle de l'ABS. Voilà un intéressant élément discriminant avec la S 1000RR. Pour les transalpins, coller à la Superbike c'est se passer de la fonction, mais d'un autre côté, BMW, qui est aussi engagé en mondial, n'aurait jamais imaginé sortir sa sportive sans cet accessoire dont il a été le précurseur. On verra, du point de vue commercial, qui, du puriste pur et dur ou de l'homme aux pulsions contrôlées, prendra le pas sur l'autre. Reste qu'offrir autant de technologie de dernière génération et snober l'élément qui a été le premier à nous initier à un tant soi peu à l'assistance relève du pied de nez.
Ici, la technologie est au service de la performance et cette équation donne une définition de la sécurité. A cette aune, que Noale décline ici avec talent, l'ABS, en effet, peut être stigmatisé comme un castrateur. Mais on dit, aussi, chez Aprilia, que l'on n'a pas encore trouvé la meilleure mise au point et le gabarit idoine dignes d'un opus qui ne veut pas de demi-mesure électronique. Les Allemands trouveraient cela impensable. Les Italiens ne voient en cette absence rien de rédhibitoire. Un vrai débat culturel et de fond sur la moto passion, dont les Japonais, hélas tombés dans une déprimante normalité, nous ont privé depuis trop longtemps.
4. Essai Nouveauté 2011 - Aprilia RSV4 APRC: Conclusion, on signe où ?
Aprilia a réellement sorti la Superstock 1 000 livrable en concession à un tarif qui s'arrête à la frontière des 22 000 euros. D'accord, c'est une somme, mais au bilan de ses prestations et de son niveau technologique, sans parler de sa finition aux petits oignons, elle se présente comme un des plus beaux rapports qualité prix prestation du moment.
BMW peut se méfier du chariot de l'Empereur Romain tandis que chez les Japonais, il n'y a plus qu'à s'en remettre au dernier né des Ninja pour ne pas se voir catalogué de chef d'oeuvre en péril. Au passage, on relèvera que l'Europe vit sa revanche après des années à subir le joug de l'Empire du Soleil Levant.
Avec cette RSV4 évoluée, allégée, intrinsèquement plus radicale mais aussi incroyablement accessible dans son pilotage à tous ceux qui l'adopteront, Aprilia se pose en éclaireur d'une nouvelle ère dans la catégorie. Par sa conception élitiste, cette moto démocratise la conduite des missiles sol-sol. Un paradoxe que l'on ne peut que porter aux nues.
On a aimé:
La facilité
Le caractère
La mélodie
On aurait voulu:
Que ça dure plus longtemps.
5. Essai Nouveauté 2011 - Aprilia RSV4 APRC: Revue de détail et Portfolio
L'Aprilia RSV4 Factory APRC est déjà bien comme elle est, mais Noale n'a pas pour autant laissé les choses en l'état, en offrant un conséquent catalogues d'accessoires. Pour améliorer l'ordinaire, ou carrément transformer la bête en Superbike, il y a de tout à disposition, dont cette version bardée de carbone on ne peut plus séduisante.
(photos dans le post suivant...)
6. Essai Nouveauté 2011 - Aprilia RSV4 APRC: Caractéristiques techniques
Moteur:
999,6 cm3, 4 cylindres en V à 65°
alésage 78 mm x course 52,3 mm
refroidi par eau, 2 ACT et 4 soup./cyl., injection électronique
6 vitesses, démarreur électrique
transmission par chaîne, APRC/ATC/AXC/ALC
180 ch à 12 250 tr/min,
couple 11,5 daN.m (11,7 kgm) à 10 000 tr/min
vitesse maxi + 285 km/h
Partie cycle :
cadre double-poutre
fourche inversée Öhlins diam. 43 mm, réglable en précharge et en détente
mono amortisseur AR réglable en précharge et en détente
freins AV 2 disques diam. 320 mm / étriers Brembo monobloc radiaux 4 pistons - AR disque diam. 220 mm / étrier 2 pistons séparés
pneus AV 120/70 ZR 17 - AR 200/55 ZR 17
Gabarit :
empattement 1 420 mm, chasse 105 mm / angle 24,5°
hauteur de selle 845 mm
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Je n'ai pas posté toutes les images(accessoires, arbres à cames, pistons, housse, etc...)
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Le coup de la nappe revisité par Aprilia [vidéo]
Le coup de la nappe revisité par Aprilia [vidéo]
ParOlivier Breselec - le Mercredi 23 juin 2010
Si vous êtes lecteur assidu des colonnes de Caradisiac Moto, vous n’avez surement pas oublié la vidéo tournée par BMW mettant en scène une S 1000RR. Elle tirait une nappe en version 3XL sans faire tomber le moindre objet de la table…
Il semble que cette vidéo ait donné des idées à d’autres constructeurs puisqu’on se souvient aussi que Vespa y avait été de sa petite vidéo. Aujourd’hui, c’est la RSV4 de chez Aprilia qui nous fait le même coup mais pas avec la même finalité.
Mais pour maintenir un peu le suspense, je ne vous en raconte pas plus. Je vous laisse apprécier le tacle joliment placé au niveau des omoplates par la marque Italienne en direction des Allemands.
Savourez, c’est fin, cela se mange sans faim…
ParOlivier Breselec - le Mercredi 23 juin 2010
Si vous êtes lecteur assidu des colonnes de Caradisiac Moto, vous n’avez surement pas oublié la vidéo tournée par BMW mettant en scène une S 1000RR. Elle tirait une nappe en version 3XL sans faire tomber le moindre objet de la table…
Il semble que cette vidéo ait donné des idées à d’autres constructeurs puisqu’on se souvient aussi que Vespa y avait été de sa petite vidéo. Aujourd’hui, c’est la RSV4 de chez Aprilia qui nous fait le même coup mais pas avec la même finalité.
Mais pour maintenir un peu le suspense, je ne vous en raconte pas plus. Je vous laisse apprécier le tacle joliment placé au niveau des omoplates par la marque Italienne en direction des Allemands.
Savourez, c’est fin, cela se mange sans faim…
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Vidéo - Le système Aprilia APRC expliqué en images
Source
Vidéo - Le système Aprilia APRC expliqué en images
Le système Aprilia Performance Ride Control (APRC) est destiné à facilité le pilotage de la sportive RSV4 et désormais de la Tuono V4.
L’électronique gère les paramètres de l’ouverture des gaz pour les départs, l’anti-wheeling, l’antipatinage et le shifter. Un luxe pour le motard de tous les jours, mais un avantage pour les pilotes en course.
Les explications en anglais dans la vidéo ci-dessous.
L’Aprilia RSV4 APRC SE est dotée d’une électronique de tout premier ordre. © DR
Vidéo - Le système Aprilia APRC expliqué en images
Le système Aprilia Performance Ride Control (APRC) est destiné à facilité le pilotage de la sportive RSV4 et désormais de la Tuono V4.
L’électronique gère les paramètres de l’ouverture des gaz pour les départs, l’anti-wheeling, l’antipatinage et le shifter. Un luxe pour le motard de tous les jours, mais un avantage pour les pilotes en course.
Les explications en anglais dans la vidéo ci-dessous.
L’Aprilia RSV4 APRC SE est dotée d’une électronique de tout premier ordre. © DR
cobalt57co-
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Re: Aprilia RSV4 Factory: la sportive de la décennie?
Piste pas mal bosselée...camera qui touche un peu...ça déménage!
cobalt57co-
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Re: Aprilia RSV4 Factory: la sportive de la décennie?
Tin je me suis demandé a un moment mais c'est des miles sur le compteur hein ? par ce que je me disait autant garder ma meule si c'est pour plafonner a 180 (sic!)
Beediz-
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Aprilia RSV4 Factory APRC SE vs Nissan GT-R
Aprilia RSV4 Factory APRC SE vs Nissan GT-R
cobalt57co-
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Aprilia compare sa RSV4 à une fusée (Moto Revue)
Source
Aprilia compare sa RSV4 à une fusée
On a l’habitude de dire que la dernière hypersport en date est une véritable fusée. Ou encore qu’elle fait preuve de performances stratosphériques. Pour Aprilia, c’est tout sauf une image puisque la division américaine du constructeur transalpin n’a pas hésité à comparer sa RSV4 APRC à la dernière fusée mise au point par la NASA…
La navette Atlantis a effectué son dernier départ pour la station spatiale internationale © DR
Après nous avoir présenté l’électronique embarquée par la RSV4 ainsi que nous avoir démontré sa supériorité sur la Nissan GT-R, Aprilia remet le couvert au travers d’une vidéo très bien réalisée comparant la conception et les performances de son fleuron à celles d’une fusée de la NASA. La firme de Noale a ainsi souhaité rendre hommage au 135e et dernier départ d’une fusée américaine pour l’espace. 30 ans après le lancement de Columbia, Atlantis a en effet pris son envol vendredi pour sa dernière mission dans l'espace.
Aprilia compare sa RSV4 à une fusée
On a l’habitude de dire que la dernière hypersport en date est une véritable fusée. Ou encore qu’elle fait preuve de performances stratosphériques. Pour Aprilia, c’est tout sauf une image puisque la division américaine du constructeur transalpin n’a pas hésité à comparer sa RSV4 APRC à la dernière fusée mise au point par la NASA…
La navette Atlantis a effectué son dernier départ pour la station spatiale internationale © DR
Après nous avoir présenté l’électronique embarquée par la RSV4 ainsi que nous avoir démontré sa supériorité sur la Nissan GT-R, Aprilia remet le couvert au travers d’une vidéo très bien réalisée comparant la conception et les performances de son fleuron à celles d’une fusée de la NASA. La firme de Noale a ainsi souhaité rendre hommage au 135e et dernier départ d’une fusée américaine pour l’espace. 30 ans après le lancement de Columbia, Atlantis a en effet pris son envol vendredi pour sa dernière mission dans l'espace.
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Aprilia RSV4 R APRC vs Nissan GTR : Arsouille en régle (Caradisiac Moto)
Aprilia RSV4 R APRC vs Nissan GTR : Arsouille en régle [vidéos]
Par Olivier Breselec - le Vendredi 22 juillet 2011
On le sait tous, arsouiller sur route ouverte, c'est très dangereux, c'est mal mais il faut bien avouer que c'est bon surtout quand c'est fait dans les règles de l'art sans rouler au dessus de ses pompes...
La petite arsouille du jour oppose le top de la boite à roues face à trois motos dont deux rudement bien menées. Coté caisse donc, c'est une Nissan GTR (essayée récemment par nos amis de l'auto) qui ouvre la route. Une portion bien sinueuse, au revêtement parfait et réchauffée par un soleil bien présent. Sur le petit aileron de la GTR se trouve une petite Go Pro histoire de revenir avec un petit souvenir de cette promenade.
Coté moto, rapidement, le CBR blanc rend les armes. Si le ZX-R montre sa mine au loin, c'est le pilote de la RSV4 qui se crache dans les gants pour suivre le rythme de la Nissan.
Angles de cochon et posés de coude sont au programme. Par contre, faudrait peut-être refaire une passe sur le réglage de la partie cycle parce que l'Italienne semble posée sur deux chamallow !!
Par Olivier Breselec - le Vendredi 22 juillet 2011
On le sait tous, arsouiller sur route ouverte, c'est très dangereux, c'est mal mais il faut bien avouer que c'est bon surtout quand c'est fait dans les règles de l'art sans rouler au dessus de ses pompes...
La petite arsouille du jour oppose le top de la boite à roues face à trois motos dont deux rudement bien menées. Coté caisse donc, c'est une Nissan GTR (essayée récemment par nos amis de l'auto) qui ouvre la route. Une portion bien sinueuse, au revêtement parfait et réchauffée par un soleil bien présent. Sur le petit aileron de la GTR se trouve une petite Go Pro histoire de revenir avec un petit souvenir de cette promenade.
Coté moto, rapidement, le CBR blanc rend les armes. Si le ZX-R montre sa mine au loin, c'est le pilote de la RSV4 qui se crache dans les gants pour suivre le rythme de la Nissan.
Angles de cochon et posés de coude sont au programme. Par contre, faudrait peut-être refaire une passe sur le réglage de la partie cycle parce que l'Italienne semble posée sur deux chamallow !!
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