MV Agusta F4 RR, R et F4

Ucht......fin joli et fin puissante ..........MV ...What else ?

c'est vrais quelle a la boulette celle la ,201ch ça doit pousser grave en plus elle et belle

Après une vidéo teasing à sensation, MV Agusta a entièrement dévoilé la configuration de sa nouvelle F4 RR, version édulcorée du modèle standard du même nom. Les 201 chevaux sont confirmés, la F4 RR devient ainsi la superbike la plus puissante du marché !


C’est entendu, la F4 RR de chez Agusta développe 201 chevaux, et tenez-vous bien, à 13 400 trs/min !! Ces « mensurations » qui nous font rêver s’expliquent par de nombreuses optimisations apportées sur les carters de la F4 d’origine. Les plus notables sont les suivantes :

* Nouvelles soupapes en titane (soupape d’admission 31,8 mm et soupape d’échappement 26 mm),
* Ligne d’échappement 4-2-1-4 corrigée pour améliorer les performances,
* Pistons en aluminium forgés inspirés de l’aéronautique (diamètre augmenté, course réduite à 50,9mm),
* Rapports de boîtes plus étroits,
* Culasse spécifique, etc.


Les Kawasaki ZX-10R et BMW S1000RR (ici en version Carbon) sont battues. Sur le papier, la F4 a donc tout d’un monstre, prête à avaler le bitume comme aucune autre. Et pour ne rien gâcher au plaisir, MV Agusta nous livre ce cru dans un coloris rouge/blanc particulièrement savoureux (une version blanc perle est disponible).


Avec une telle configuration, MV Agusta a bien évidemment revu les éléments du châssis de sa F4. Sans surprise, et comme évoqué mardi, c’est Öhlins qui a le privilège de se charger en majorité de la partie cycle : amortisseur arrière TTX36, fourche avant inversée de 43 mm (bas de fourche en aluminium taillés dans la masse) et amortisseur de direction. Comme autre nouveauté, on remarque des maitre-cylindres Brembo.


Enfin, la technologie embarquée est toujours aussi impressionnante puisque les deux cartographies et l’antipatinage réglable sur 8 positions sont reconduits. Le tout sera facilement ajustable grâce à une nouvelle commande sur la partie gauche du guidon.


Avec sa nouvelle F4 RR, MV Agusta signe l’une des plus impressionnantes nouveautés de ce début d’année. La marque ne s’y trompe pas puisqu’elle proposera sa petite dernière à partir de fin mai au prix de 22 300 euros en France, contre 18 500 pour la F4 de base. Amis motards, à vos heures sup’ !

Je suis fan .........

Après s’être attaquée à la F3 et avoir brillé au dernier salon EICMA, la marque de Varese nous offre une version optimisée de sa F4 1000, la Corsacorta. Au programme, un moteur poussé à l’extrême et un lot d’équipements haut-de-gamme.

A la fin de l’été 2010, nous nous demandions si MV Agusta saurait remonter la pente et retrouver une santé solide (lire : MV Agusta F3 675 : capable de relancer la marque de Varese ?). Premier élément de réponse avec la F3 675, en concessions dès l’automne prochain, qui a marqué fin 2010 le premier signe de regain de la marque. Et alors que nous ne sommes qu’au printemps 2011, MV Agusta annonce déjà la sortie d’une F4RR Corsacorta d’ici à la fin du mois de mai. Pas de doute, les affaires reprennent !


Dans la bataille effrénée que se livrent les constructeurs, la F4 1000 faisait déjà figure de favorite grâce à ses 186 chevaux. Et malgré une cylindrée inchangée, la F4RR Corsacorta fait mieux. Une série de modifications encore inconnues ont porté la puissance de cette hyper-sportive à 201 chevaux, un record pour cette catégorie (la Kawasaki ZX-10R fait 200 cv) ! Pour supporter ce regain de puissance, la F4RR se dote d’équipements de prestige. Nouveaux étriers de frein radiaux monoblocs estampillés Brembo, nouveau maître-cylindre de frein et système de suspension Öhlins dont un amortisseur de type TTX 36 sont au programme de ce cru 2011. Tout un attirail technologique devrait aussi accompagner ces évolutions, mais le détail de celui-ci est tenu secret.

Parce qu’amélioration technique rime souvent avec inflation, la Corsacorta verra son prix grimper. Un motant supérieur à 20 000 euros est d’ores et déjà avancé, sans exclure la possibilité d’un tarif frôlant les 23 000 euros. Davantage d’informations doivent être communiquées par MV Agusta ces prochains jours, nous ne manquerons pas d’en informer nos lecteurs.

MV Agusta F4 RR CorsaCorta : 350 km/h ?????!!!!! [vidéo]

Par Olivier Breselec - le Jeudi 26 mai 2011





Il y a quelques années de cela, Suzuki avait mis sur le marché Madame 300 km/h... comprenez par là, l'Hayabusa. Cette année, c'est une marque Italienne qui sort le grand jeu avec sa toute nouvelle machine : la MV Agusta F4 RR CorsaCorta. Dites bonjour à Madame 350 km/h !!

Présentée en long en large et en travers par M. jouguet il y a quelques jours, la toute dernière F4 RR vous a déjà amené à largement vous exprimer. Il faut dire que sur le papier, elle vient s'ajouter au cercle très fermé des machines à dépasser la barre fatidique des 200 chevaux en version full avec 201 chevaux, soit 15 de plus que la version précédente...

Mais lorsque l'on tombe sur une vidéo de présentation mise en ligne par la marque, il y a une autre information qui nous interpelle... c'est ce joli 350 Km/h affiché sur le tableau de bord. Serait donc t-elle capable d'attendre cette vitesse ou MV Agusta bluffe-t-il son monde !?

Après avoir affiché un joli 265 km/h sur la compteur de la GSR 750, je veux bien tenter de titiller le 350 sur l'Italienne...

J'y crois pas...comparer une ritale au faucon royal !!! :suspect:
Sans déconner !!
Bon, OK elle est pas mal la F4 1000...mais de là à faire n'importe quel comparo... :pale:

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F4RR Ecole de Chasse et Agostini: la boucle est bouclée. Doublement.


Voici l'hommage de la firme de Varese pour commémorer le 50ème anniversaire de l'école d'aviation de chasse de Tours. Le tout est réussi et très soigné, du cadre à la fourche dorée, la selle bleue en alcantara, tandis que le réservoir affiche un blason qui est un mix entre les armoiries de la ville de Tours, rehaussé d'un liseré figurant la traînée d'un alpha jet, et des lauriers qui ceignent le nombre "50". Ne rêvez pas, seulement onze modèles seront vendus. Le Lombard Giacomo Agostini, leader absolu des victoires en Grand Prix avec 122 titres et 15 championnat du monde l'a présentée (vidéo). Il faut dire qu'Ago a remporté sa première ainsi que sa dernière victoire sur une moto de la marque, une 350cc pour commencer et une 500 pour finir, après être passé notamment par Yamaha. La boucle est bouclée pour Giacomo, mais aussi pour Meccanica Verghera avec cet hommage à l'école d'aviation de chasse, puisque MV s'est détachée d'Agusta, la compagnie aéronautique italienne, entreprise qui construit encore de nos jours des hélicos. Rappelons enfin que la F4RR est la moto sur laquelle sera basée la première Superbike de la firme, qui devrait concourir en WSBK dès 2012.

Crédits photos: Bike EXIF et Cycleworld.


Par Benoit Rieu le 27 juillet 2011

Jolie machine, et jolies souches de carnet de chèques à prévoir,...potentiellement impensable...SNIF..

Elle est juste magnifique .............je suis Love ...

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C'est daté du 12/08...une publication avant l'heure, j'espère qu'il n'y a pas de NDA....

Essai complet - Une MV Agusta F4 foudroyante

Douze ans sans refonte... Mais cette fois c’est fait, la Vouivre à quatre têtes prodotto in Italia a fait sa mue et revient nous charmer par son envoûtant chant de sirène. Tandis que la marque cherche un repreneur, sa fureur de vivre est plus forte qu’elle ne l’a jamais été. Et vous savez quoi ? Cette vipère de F4 détient un venin qui risque d’en foudroyer plus d’un(e). A contempler dans la galerie ci-dessous (16 photos)



À quand un léger restylage ? Nous ne serions pas contre un affinage de sa coque arrière, par exemple... Voilà par quoi nous concluions le paragraphe concernant la F4 1078 312RR lors du comparatif hypersport en 2008. Un p’tit coup de chiffon sur la fameuse coque arrière et hop, le génie de la maestria italienne exauça nos voeux ! La voilà redessinée et profondément remaniée pour faire de ce modèle 2010 un millésime qui fera date dans la carrière de la MV Agusta F4 !

Généralement, on atteint le statut de collector post mortem. La précédente génération de F4 le fut dès sa sortie en 1997 ! Reste à négocier habilement le passage de témoin. Alors, comme pour enfoncer encore plus profond son empreinte, la nouvelle F4 s’est bardée du meilleur de la technologie et assurée les services des meilleurs ingénieurs. À ce jour, elle représente ce qui se fait de plus racing.

Cette bomba ne fait pas de compromis et réunit tous les paramètres capables de faire d’elle la plus rapide sur piste.
D’abord son gabarit : on n’a jamais vu une 1 000 cm3 si fine et compacte ! Béquillez une Yamaha R6 à ses côtés et vous comprendrez.
Toujours aussi peu confortable que par le passé, elle permet en revanche une liberté de mouvements jusqu’alors inconnue. Le réservoir tassé et étroit ne pose aucune limite (la comparaison avec une Yam’ R6 tient toujours la route). De plus, avec des demi-guidons largement ouverts et des repose-pieds haut placés, on se dit que l’on va la faire valser à sa guise, la placer là où on le souhaite et appliquer les appuis là où on les jugera les plus appropriés.

En glissant d’un dosseret de japonaise, on constate que la hauteur de selle est ici tout à fait colossale ! Et puis en piste, la vue devient plongeante, même qu’on apercevrait presque le bout de son pneu avant. Le pilotage prend une toute autre dimension, d’autant que finesse ne rime pas avec souplesse ! Le treillis tubulaire n’a pas oublié d’être ultra-rigide. Mais dorénavant, l’engin est vif et réactif.

L’inertie de l’ancienne ne s’est même pas aventurée dans la pit lane et la F4 virevolte de point de corde en point de corde.
S’il s’engage corps et âme dans la danse, l’équipage joue les virtuoses du coup de guidon. Les phases de pilotage s’enchaînent et se délectent de la précision offerte par la réponse à l’ouverture des gaz, de la puissance des freins, de la motricité, de la rapidité de mise en action de chacune de ses phases qui conditionnent le chrono, façonnent le plaisir et cimentent les sensations. Le contrôle de traction libère l’esprit et laisse s’exprimer ce 4-cylindres à soupapes radiales qui, passé 10 800 tr/min, raccourcit ses cornets d’admission et hurle son chant de sirène jusqu’au rupteur.

Forte de toutes ces spécificités, la F4 vous fait claquer un sacré chrono ! Et pourtant, son frein moteur très marqué (parfois pratique pour rejoindre un point de corde sous certaines conditions) et l’abominable manque de grip de ses repose-pieds vous avaient mis un léger doute… Au fait, saviez-vous qu’une F4 RR était en gestation?... Pauvre chronomètre...


Verdict

Sensuelle, rapide et « facile », la nouvelle F4 est une réussite tant sur le plan esthétique que dynamique. C’est dit, la concurrence compte une prétendante au titre de sportive de moto de l’année en plus ! Grâce à l’aventure Harley-Davidson, MV Agusta s’est ouvert les portes des plus grands sous-traitants mondiaux et par là même, les portes de la conquête commerciale.

Proposée à 18 500 € quand il fallait en débourser 22 000 € il y a peu, cette nouvelle F4 donne rendez-vous à une nouvelle clientèle. L’autre, celle qui critiquera l’adoption de produits façonnés en Asie pourtant au-dessus de toute critique question qualité et finition, qu’elle se presse : quelques F4 ancienne génération (et aussi collector) sont encore disponibles dans le réseau.

La MV Agusta F4 1000 en bref
• + 280 km/h
• 186 ch - 11,4 mkg
• 192 kg à sec
• 18 500 €

Retrouvez ici la vidéo de la F4 réalisée lors du comparatif hypersport 2010.

Source

News 2012 : MV Agusta F4 R Corsa Corta

MV Agusta dévoile une troisième F4 pour 2012. Intercalée entre la F4, et la F4 RR cette nouvelle moto hérite du moteur à course courte dévoilé cette année.

MV Agusta est une marque active en cette fin d'année. Après la Brutale 920, puis la Brutale 1090 R présentée récemment, voici la F4 R qui se positionne à mi-chemin entre la F4 classique et la F4 RR Corsa Corta. Cette nouvelle F4 R hérite du moteur à course courte de la RR dévoilé cette année.

Développant 201 chevaux initialement, il a été ramené ici à 195 ch à 13 000 tr/min. La réduction de la course du moteur permet de favoriser la puissance et les hauts régimes. Au niveau de l’électronique embarquée, la F4 R hérite de l’admission variable, de l’anti-patinage et de deux modes de conduite différents. Enfin, l’embrayage anti-dribble permet des rétrogradages rapides tout en limitant les mouvements parasites du train arrière.

La moto ne reprend pas les mêmes jantes que la F4 RR, mais hérite d’étriers radiaux monobloc qui devraient autoriser une excellente capacité de ralentissement. Proposée en gris et rouge et gris et blanc, la moto est déjà disponible en Italie au tarif de 18 800 €. La moto devrait prendre quelques centaines d’euros chez nous.

Source

Essai complet - MV Agusta F4 1000 RR

L’express de Varèse. Vendredi 26 août, j’embarque pour la liaison Nice-Paris à bord de « l’eccesso di Varese ». La motrice, immatriculée en Italie, est craquante et forte de plus de 200 chevaux ! C’est parti pour 1 000 kilomètres aux commandes de la MV Agusta F4 1000 RR, la plus puissance sportive de série jamais construite !

Après lui avoir laissé effectué ses petites affaires en long, en large et en travers sur les routes de l’arrière-pays niçois, me voilà en charge d’imposer 1 000 kilomètres à la toute nouvelle bomba prodotto in Varese. Je pointe le museau pointu de la belle sur la D 6202, direction Grenoble. J’ai comme une irrésistible envie de laisser s’exprimer le puissant 4-cylindres à soupapes radiales.
J’en peux plus ! Il faut que j’aille fricoter avec la dizaine de milliers de tours/minute et viiiiite ! Calmos amigo, calmos... Avec 200 chevaux au bout du câble d’accélérateur, mieux vaut y voir loin et clair là-bas devant avant d’envoyer les papillons d’admission visiter la pleine ouverture. La première fois, c’était près de la localité de Plan du Var, avant que ça ne tournicote sévèrement, là j’ai su... Vu le trafic, cela n’a duré qu’un bref instant, juste de quoi entrevoir le potentiel démoniaque du quatre en ligne « Corsa Corta »...

C’est que fort de ses nouvelles cotes toujours plus super carrées (79 x 50,9 mm contre 76 x 55 mm), le bloc MV Agusta de la F4 1000 RR se révèle explosif passé les 10 000 révolutions de vilebrequin par minute ! Fade sous 5 000 tr/min, il se réveille ensuite et entame une traction convaincante 2 000 tr/min plus loin. À ce stade, la sonorité elle aussi se montre convaincante.

La vouivre à quatre têtes n’attend pas de flirter avec la vitesse linéaire maxi des pistons pour déchirer les gorges du défilé du Chaudan !Je viens de prendre mon premier coup de botte au c... Dénué d’inertie, ce nouveau vilebrequin, qui impose une course si courte entre point mort bas et point mort haut, crédite à ce régime la F4 RR d’une accélération phénoménale. Une accèl’ qui, aussitôt, vise un cap encore plus extraordinaire, celui du second coup de botte au popotin, celui que l’on encaisse à l’approche des 11 500 tr/min.

Là, si l’on m’avait juré que le charbon carbonisé par la chaudière italienne était additivé de nitroglycériméthanol, je l’aurais cru ! En réalité, ce ne sont que de banales rasades de sans-plomb 98 taxé à près de 90 % qu’elle s’injecte dans les conduits. La vérité, c’est qu’à ce régime, le TSS (Torque Shift System, système de changement de couple en français dans le texte) vient de retirer les cornets supérieurs de la rampe d’admission !

Dans la foulée, la longueur de la veine gazeuse s’accorde avec les méchants diagrammes de distribution. Les huit injecteurs vaporisent un torrent de carburant pour enrichir le mélange air/essence, qui déboule alors dans les chambres de combustion en faisant claquer la porte comme un sourd ! La turbine à soupapes radiales devient... assourdissante ! La F4 RR dégoupille littéralement ! Un vent de tempête souffle une acoustique du diable ! La boîte à air plie, mais ne rompt pas...

Sous la selle, la vouivre à quatre têtes hurle à la mort et les pistons ne distinguent même plus les points morts hauts des points morts bas ! L’envolée est si vive que le limiteur est foudroyé illico, d’autant que le rapport primaire de transmission est ici raccourci (48/82 pour la RR contre 50/79 pour la R). Ce bloc est devenu un véritable moteur de course. Quel pied !

Reste à valider les capacités de l’embrayage antidribble sur les gros freinages imposés en entrées de courbe sur piste (celui de la F4 standard est sur ce point largement critiquable), ainsi que les spécificités des nouvelles cartographies moteur et de contrôle de traction (désormais ajustable depuis le commodo gauche).

Finalement, il ne lui manque qu’un quick shifter à cette bomba !
Ajoutez à cela une route nationale bien biscornue jusqu’à Digne-les-Bains et voilà le pourquoi du comment on se met en quête d’une bienfaitrice plaquette de paracétamol... Pour le crâne hein, parce que finalement, le squelette ne se porte pas si mal après deux heures de selle. Et dire qu’il en reste pas loin de huit à abattre...

Alors bien sûr, l’engin tanne le fessier mais vu la raideur de l’ensemble, il était permis d’imaginer pire. Comme quoi, des suspensions haut de gamme, ça ne joue pas de fausses notes. Le reste? Une pure tuerie ! Le freinage ? Exit le maître-cylindre Nissin à poussée axiale et au design léché, welcome le Brembo à poussée radiale.
Le rendement est simplement devenu exceptionnel. Quant à la précision de pilotage, pas sûr qu’avec une visée laser on puisse faire bien mieux...

Histoire de lui chercher des puces ailleurs que dans ces calculateurs électroniques, notons l’absence d’horloge ainsi que la présence de repose-pieds pilote toujours aussi glissants. Certes, ils sont design et désormais ancrés sur de superbes platines réglables mais ce manque de grip est scandaleux. D’autant que la F4 est terriblement étroite à ce niveau. Ooooh, j’en ai passé du temps à son guidon...

Oui oh, j’en entends déjà manifester leur jalousie.
Mais comme je les comprends... quoique je ne suis pas convaincu qu’ils aient plus apprécié que moi d’être piégé en pleine nuit sous des trombes d’eau du côté du col de la Croix Haute, à une bonne soixantaine de kilomètres de Grenoble... Hein ? Quoi ? Qui ? Personne pour venir tester le grip des Pirelli Diablo SuperCorsa SP dans ces conditions ? Sans blague ?...



Verdict
Plus puissante que la F4 1078 312 RR et ses 190 chevaux mais aussi que la F4 CC (CC pour Claudio Castiglioni, version exclusive de la 1078 poussée à 200 ch, limité à 100 exemplaires et vendue pour 100 000 €), la F4 1000 RR surclasse également les BMW S 1000 RR et Kawasaki ZX-10R en termes de puissance pure. Mais plus que la course aux chevaux, c’est sa beauté et son caractère qui nous scotchent littéralement ! Ligne, coloris, équipement, sonorité, impossible d’oublier la F4 RR après l’avoir ne serait-ce qu’approchée. 22 990 € ?
Oui et alors ? Certains mettent bien ce prix dans un Dacia Duster, diesel qui plus est !

La MV Agusta F4 1000 RR en bref
• + 280 km/h
• + 200 ch - 10,4 mkg
• 210,6 kg tous pleins faits