C'est quoi un vrai motard?

TA2010 a écrit:le vrai motard, c'est celui qui est intimement convaincu qu'il est le seul, le vrai et le plus cool des motards.. et que tous les autres ne sont que de timides et très pâles copies de sa magnificence... :D

Voilà qui résume succinctement ce qui a été abondamment développé dans les quarante-neuf pages précédentes....

lous a écrit:

Fab a écrit:Un vrai motard sait être là quand l'autre en a besoin...

... :D

lous a écrit: j'en ai vu une grosse centaine sur les baies !

Vrai motard : l'être ou le paraître ?
Enguerrand Lebec, journaliste à Moto Revue, s’insurge contre le paraître à moto et fait l’apologie du discret mais durable.


llustration Jacques Vivant

C’est l’été, la sacro-sainte belle saison qui va enfin exonérer les constructeurs de leur excuse favorite, ressortie comme un paratonnerre, à chaque fois que les ventes de motos sont mauvaises. Combien d’entre vous vont partir cet été en voyage à moto ? Pas beaucoup. Allez, vous pouvez l’avouer. Les excuses sont nombreuses. La famille, les enfants, les bagages. Mais je vous rassure, le nombre de journalistes moto qui vont à leur tour rejoindre leur lieu de villégiature à deux-roues est souvent maigre lui aussi. Je vois d’ici qu’on va encore me taxer de mauvais esprit. Mais comprenez-moi bien, je cherche à défendre la moto, la moto avant tout.

Mais autant certains de mes confrères se sentent investis dans la défense des machines dites de caractère, et trouvent logiques les difficultés rencontrées actuellement par les constructeurs historiques japonais, autant je plaide pour une certaine démocratie motarde. Alors bien sûr, le rôle de la presse moto est de vous offrir du rêve. Mais en vous vendant ce rêve, nous ajoutons parfois notre pierre à l’édifice de la frustration motarde et nous faisons en partie le jeu de la société de consommation à outrance. Alors toi qui roules sur une Suzuki Bandit à air de 98, une vieille Yamaha Fazer crade affichant 80 000 bornes, toi qui roules tous les jours et qui captes parfois le plaisir rare de conditions idéales, sache que tu n’es pas seul.

J’ai choisi de défendre les gars courageux qui ne claquent pas toute leur paie dans leur passion et résistent en même temps à la tentation du scooter. Cette nuée encore vive de motards qui n’ont ni la course ni la fibre italienne dans le sang, qui se moquent autant de l’apparence que des accessoires en carbone ou de leur vieux blouson pourri par trois hivers. Ces mecs qui ne font rêver personne au feu rouge avec leur top-case et leurs pneus épluchés, mais qui savent pourtant au fond d’eux joindre l’utile à l’agréable. Je n’ai aucun respect pour ce type que je vois tous les dimanches astiquer au coton-tige sa caisse et sa Kawasaki Z 1000 accessoirisée des bouchons de valve aux rétroviseurs, sans jamais faire plus de 100 km par mois et par beau temps. Il est sûrement heureux comme ça, je le laisse tranquille, mais je n’ai aucun respect pour lui.

Dans la mythologie d’Audiard, on reconnaît un cave au fait qu’il se bourre ostensiblement de caviar tandis que l’affranchi déguste son petit salé aux lentilles au coin du zinc, tranquille. À moto, je soupçonne aussi les plus voyants d’entre nous de ne s’intéresser à la chose que pour son paraître. Est-ce pour autant blâmable ? La moto n’a, par définition, rien de rationnel. Permettez-moi donc, à juste titre, de ne pas l’être non plus, et d’être touché par ce qui est discret, banal, mais durable. Laissez-moi apprécier ce gars que je vois souvent en Bretagne faire son marché avec sa Honda Transalp burinée, et sourire en coin au feu rouge à côté d’un type sur une Kawasaki ER-5 bleue, pensez donc, ma première moto ! Alors oui, je réfléchis souvent à notre petite chapelle qu’on appelle la presse moto.

Beaucoup de lecteurs estiment que nous faisons là un métier de rêve, et ils ont bien raison. Mais est-ce qu’en retour, nous pensons au lecteur aussi intensément que nous le devrions quand nous travaillons ? Nous créons une montagne à chaque fois qu’un constructeur dévoile une nouvelle sportive, tout en sachant que nous serons les premiers à ne pas l’acheter, faute de moyens ou de besoins. Et c’est là qu’il devient important et difficile de ne pas se perdre. Sommes-nous des motards, des pilotes pour certains, qui écrivent des articles ? « Sommes-nous des gonzesses »* frétillantes devant le premier nouveau truc venu ? Ou cherchons-nous toujours le discernement qui permettra au lecteur de faire la part des choses ? À mon sens, la position idéale est celle du journaliste de souche qui, accessoirement, fait de la moto. Et pas l’inverse.

Mais travailler sous pression dans le milieu qu’on aime tout en gardant l’esprit froid n’est pas chose facile. Cette première pression à froid de la presse agit pourtant comme une bouffée d’air frais sous la canicule. Voilà, la coupure estivale est aussi un laps de temps propice à la réflexion, et telle sera la mienne. Ce qui m’excitera à la rentrée ? Les nouvelles motos ? Pas certain. L’endurance au Bol d’Or ? Assurément. Excellentes vacances à tous.

Enguerrand Lebec

* AnDroKtoNe
* lundi 30 août 2010 à 13:52

Je pense sincèrement qu'un(e) motard(e) est quelqu'un(e) qui roule en moto.

Bien sur il y a les JJA (Juin, Juillet, Aout) et ceux qui roulent toute l'année. Et alors ?

Comme il a été dit, il en faut des JJA qui vont acheter la dernière zxgsxcbrrsv4 de la mort qui tue avec tous les accessoires full carbone/titane/kevlar/saucisson et j'en passe. Heureusement qu'ils sont là, ça fait marcher le commerce.

Je ne suis pas du tout attirée par les sportives actuelles, j'en reste à mon amour de jeunesse, celle sur quoi j'ai flashé alors que je n'avais pas encore 16 ans, l'unique Ninja (pour moi s'entend), la GPZ900R, d'ailleurs si un jour j'ai des sous, j'm'en achèterais une et celle-là j'vais la bichonner. ^^ C'est un rêve de gosse. Faut dire qu'c'est d'la faute à ma frangine et son mari, ils roulaient (en 1977) en Z900 marron et en 350 Ducati (ma sœur seulement passagère). J'ai chopé l'virus comme ça, j'avions point encore dix ans. :D

Depuis j'vous l'donne émile, j'suis fan Kawa et Ducat, curieux ! Non ?

J'ai longtemps été une motarde sans moto, ni permis A. A mon grand désespoir. Mes finances ne me le permettaient pas.

En février 2003, j'ai fait 600 bornes en stop pour aller chercher ma première "moto", une 125 xls, à Yvetot en Normandie. C'était début mars et ça caillait dur. Pas grave, j'avais réussi à mettre 450 euros de coté et je m'étais payé mon premier deux roues motorisé. Purée quelle joie. J'étais comme une gamine, impatiente, émerveillée et fière de mon nouvel achat. Je suis redescendue de Yvetôt à La Nouaille (sud de la creuse où j'habitais à l'époque), au rythme de 'timono (le nom que je lui avait donné). Le premier soir, j'ai roulé deux heures et me suis arrêtée dans un hôtel. Le lendemain matin, je suis repartie tôt, il me restait encore 500 bornes à faire et la température avait encore baissé ^^. Rien à faire elle voulait pas démarrer, après de multiple essais (kick, poussette), et trois litres de sueur plus tard, elle craquait et c'était parti. J'ai mis 16 heures pour redescendre, faut dire que même si j'avais pris quelques heures de conduite moto, j'savais pas encore conduire une moto... Arrivée chez moi, j'ai essayé tant bien que mal de me réchauffer, ça a pris plus de 24 heures ! J'étais comme les "p'ti pimousse" : un vrai glaçon. N'empêche j'étais super heureuse. Et ensuite la neige est tombé dans mon coin, j'la prenais quand même pour me balader, heureuse toujours. J'ai fait un peu plus de 2500 km avec et puis j'ai du partir et je ne pouvais pas l'emmener. Je l'ai revendue à mon grand désespoir.

Mon amie m'a offert pour mes 40 ans (en 2008) mon permis moto ! Vous imaginez ça ? On est fauchées toutes les deux, elle a utilisé ses économies pour me payer mon plus vieux rêve. Ça lui a couté très cher car je suis pas très douée (mais faut reconnaître qu'avec des problèmes d'oreille interne et neurologiques ça aide pas, j'ai su marcher à presque trois ans !). Mais même pas douée, j'suis comme les pitbull, quand j'tiens à quelque chose j'en démord pas. J'me suis accrochée, plus de cent heures !... Certains m'ont dit "tu devrais arrêter t'es nulle, t'es pas faite pour ça" ! Les salauds, les cons z'ont rien compris. Nulle peut être mais pas irrécupérable, j'ai tenu bon et je l'ai eu ce #@¤$£& de permis A. C'était le 9 octobre 2009. J'ai même pas sauté de joie, c'est pas mon style, j'garde tout à l'intérieur jusqu'aux ulcères de l'estomac (si si !).

J'étais en formation à ce moment là. J'ai profité de cette période de répit financier (c'est mieux que le RSA à 400 roros mensuels) puisque je touchais 650 roros/mois pour mettre des sous de coté. Sept mois de formation, presque 1800 roros économisés :P . Deux semaines avant la fin de ma formation j'ai craqué. Je zyeutais depuis déjà un moment leboncoin.fr et j'ai trouver celle qui allait devenir ma première "grosse" moto. Trottinette (son p'ti à elle qu'j'lui ai donné avé mon neurone), une gaillarde Honda 650 NTV de 1993 à peine rodée : 120750 km. J'ai ensuite fait avec des copains l'entretien dont elle avait été privée et jusqu'au 13 juillet, j'avais fait environ 1800 km (sachant que je suis au rsa et que je roule quand j'ai les moyens d'mettre du carburant...). Puis ma meilleure Amie m'a sponsorisée pour que j'aille la voir et cet été du coup j'ai ajouté 4500 km au compteur de Trottinette (entre le 14/07 et le 24/08). ^^ 4500 bornes de bonheur, de moustique et autres insectes volants non identifiables, des portions de routes épiques gravillonnées sur 5 km de long, enfin si vous voulez en savoir plus allez sur mon site. Tout ça pour dire que du bonheur de rouler le nez au vent avé les bagages sur la selle et dans le taupe-caisse.

Pour en revenir au sujet initial, même avant d'avoir une moto et le permis idoine je me considérais déjà comme une motarde à part entière. Je m'arrêtais déjà quand j'étais en BAR et que je voyais un motard sur le bord de la route. J'ai fait des milliers de km en stop avec mon casque...

Je crois qu'être motard(e) ce n'est qu'un état d'esprit. Qu'on roule ou non n'y change rien. Je connais des motards qui ont arrêté de rouler et qui reste motards... Ce n'est pas incompatible.

Quand à moi, c'est vrai que ça me fait rager quand je vois dans MR mais aussi les autres revues des essais sur les dernières nouveautés que la plupart d'entre nous ne pourrons jamais nous payer.

Ça me fait rager qu'ils aient arrêté de produire et vendre la Kawa ER5 ou la Suz GS500, des p'tites motos vraiment pas chères à l'achat (4500 roros) et à l'usage. Et que maintenant on soit obligé(e)s de débourser au moins 6000 brouzoufs pour avoir une 650, très bien soit dit en passant, mais plus onéreuse à l'achat, en entretien et en assurance...

Maintenant que j'ai mon permis c'est clair que les vacances c'est deux roues maximum mais je comprends celles et ceux pour qui ça ne convient pas et ne les juges pas. Je me dis simplement qu'il(elle)s ne savent pas ce qu'il(elle)s perdent. ;-)

Nous sommes tou(te)s motard(e)s, de manières différentes. Ceux qui font que de la moto verte n'en sont pas moins motards à mon avis. Ils le sont différemment.

Il y a différents types de motos pour différents types de motard(e)s.

cobalt57co a écrit:

Un des commentaires qui va avec et qui est bien démonstratif:

* AnDroKtoNe
* lundi 30 août 2010 à 13:52

Je pense sincèrement qu'un(e) motard(e) est quelqu'un(e) qui roule en moto.

Bien sur il y a les JJA (Juin, Juillet, Aout) et ceux qui roulent toute l'année. Et alors ?

Comme il a été dit, il en faut des JJA qui vont acheter la dernière zxgsxcbrrsv4 de la mort qui tue avec tous les accessoires full carbone/titane/kevlar/saucisson et j'en passe. Heureusement qu'ils sont là, ça fait marcher le commerce.

Je ne suis pas du tout attirée par les sportives actuelles, j'en reste à mon amour de jeunesse, celle sur quoi j'ai flashé alors que je n'avais pas encore 16 ans, l'unique Ninja (pour moi s'entend), la GPZ900R, d'ailleurs si un jour j'ai des sous, j'm'en achèterais une et celle-là j'vais la bichonner. ^^ C'est un rêve de gosse. Faut dire qu'c'est d'la faute à ma frangine et son mari, ils roulaient (en 1977) en Z900 marron et en 350 Ducati (ma sœur seulement passagère). J'ai chopé l'virus comme ça, j'avions point encore dix ans. :D

Depuis j'vous l'donne émile, j'suis fan Kawa et Ducat, curieux ! Non ?

J'ai longtemps été une motarde sans moto, ni permis A. A mon grand désespoir. Mes finances ne me le permettaient pas.

En février 2003, j'ai fait 600 bornes en stop pour aller chercher ma première "moto", une 125 xls, à Yvetot en Normandie. C'était début mars et ça caillait dur. Pas grave, j'avais réussi à mettre 450 euros de coté et je m'étais payé mon premier deux roues motorisé. Purée quelle joie. J'étais comme une gamine, impatiente, émerveillée et fière de mon nouvel achat. Je suis redescendue de Yvetôt à La Nouaille (sud de la creuse où j'habitais à l'époque), au rythme de 'timono (le nom que je lui avait donné). Le premier soir, j'ai roulé deux heures et me suis arrêtée dans un hôtel. Le lendemain matin, je suis repartie tôt, il me restait encore 500 bornes à faire et la température avait encore baissé ^^. Rien à faire elle voulait pas démarrer, après de multiple essais (kick, poussette), et trois litres de sueur plus tard, elle craquait et c'était parti. J'ai mis 16 heures pour redescendre, faut dire que même si j'avais pris quelques heures de conduite moto, j'savais pas encore conduire une moto... Arrivée chez moi, j'ai essayé tant bien que mal de me réchauffer, ça a pris plus de 24 heures ! J'étais comme les "p'ti pimousse" : un vrai glaçon. N'empêche j'étais super heureuse. Et ensuite la neige est tombé dans mon coin, j'la prenais quand même pour me balader, heureuse toujours. J'ai fait un peu plus de 2500 km avec et puis j'ai du partir et je ne pouvais pas l'emmener. Je l'ai revendue à mon grand désespoir.

Mon amie m'a offert pour mes 40 ans (en 2008) mon permis moto ! Vous imaginez ça ? On est fauchées toutes les deux, elle a utilisé ses économies pour me payer mon plus vieux rêve. Ça lui a couté très cher car je suis pas très douée (mais faut reconnaître qu'avec des problèmes d'oreille interne et neurologiques ça aide pas, j'ai su marcher à presque trois ans !). Mais même pas douée, j'suis comme les pitbull, quand j'tiens à quelque chose j'en démord pas. J'me suis accrochée, plus de cent heures !... Certains m'ont dit "tu devrais arrêter t'es nulle, t'es pas faite pour ça" ! Les salauds, les cons z'ont rien compris. Nulle peut être mais pas irrécupérable, j'ai tenu bon et je l'ai eu ce #@¤$£& de permis A. C'était le 9 octobre 2009. J'ai même pas sauté de joie, c'est pas mon style, j'garde tout à l'intérieur jusqu'aux ulcères de l'estomac (si si !).

J'étais en formation à ce moment là. J'ai profité de cette période de répit financier (c'est mieux que le RSA à 400 roros mensuels) puisque je touchais 650 roros/mois pour mettre des sous de coté. Sept mois de formation, presque 1800 roros économisés :P . Deux semaines avant la fin de ma formation j'ai craqué. Je zyeutais depuis déjà un moment leboncoin.fr et j'ai trouver celle qui allait devenir ma première "grosse" moto. Trottinette (son p'ti à elle qu'j'lui ai donné avé mon neurone), une gaillarde Honda 650 NTV de 1993 à peine rodée : 120750 km. J'ai ensuite fait avec des copains l'entretien dont elle avait été privée et jusqu'au 13 juillet, j'avais fait environ 1800 km (sachant que je suis au rsa et que je roule quand j'ai les moyens d'mettre du carburant...). Puis ma meilleure Amie m'a sponsorisée pour que j'aille la voir et cet été du coup j'ai ajouté 4500 km au compteur de Trottinette (entre le 14/07 et le 24/08). ^^ 4500 bornes de bonheur, de moustique et autres insectes volants non identifiables, des portions de routes épiques gravillonnées sur 5 km de long, enfin si vous voulez en savoir plus allez sur mon site. Tout ça pour dire que du bonheur de rouler le nez au vent avé les bagages sur la selle et dans le taupe-caisse.

Pour en revenir au sujet initial, même avant d'avoir une moto et le permis idoine je me considérais déjà comme une motarde à part entière. Je m'arrêtais déjà quand j'étais en BAR et que je voyais un motard sur le bord de la route. J'ai fait des milliers de km en stop avec mon casque...

Je crois qu'être motard(e) ce n'est qu'un état d'esprit. Qu'on roule ou non n'y change rien. Je connais des motards qui ont arrêté de rouler et qui reste motards... Ce n'est pas incompatible.

Quand à moi, c'est vrai que ça me fait rager quand je vois dans MR mais aussi les autres revues des essais sur les dernières nouveautés que la plupart d'entre nous ne pourrons jamais nous payer.

Ça me fait rager qu'ils aient arrêté de produire et vendre la Kawa ER5 ou la Suz GS500, des p'tites motos vraiment pas chères à l'achat (4500 roros) et à l'usage. Et que maintenant on soit obligé(e)s de débourser au moins 6000 brouzoufs pour avoir une 650, très bien soit dit en passant, mais plus onéreuse à l'achat, en entretien et en assurance...

Maintenant que j'ai mon permis c'est clair que les vacances c'est deux roues maximum mais je comprends celles et ceux pour qui ça ne convient pas et ne les juges pas. Je me dis simplement qu'il(elle)s ne savent pas ce qu'il(elle)s perdent. ;-)

Nous sommes tou(te)s motard(e)s, de manières différentes. Ceux qui font que de la moto verte n'en sont pas moins motards à mon avis. Ils le sont différemment.

Il y a différents types de motos pour différents types de motard(e)s.

Elle, je voudrais l'épouser...

gemini a écrit:
Un peu comme certains ici qui sont passés en 150 ans de polir des cailloux à la culture du cannabis...