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Douala:Des affrontements font deux morts à Deido

L’assassinat, hier, de ces conducteurs de motos taxis survient après l’agression mortelle, samedi dernier, de l’un des jeunes de ce quartier populeux.
Des dizaines de blessés, une cinquantaine de motos calcinées, un restaurant incendié, tel est le bilan des échauffourées opposant ces deux groupes.Hier, circuler à Deido relevait d’une gageure. Pour aller d’un point à l’autre, il fallait marcher à pied ou emprunter les taxis, les motos ayant été interdites. Une chasse aux conducteurs de moto taxi était organisée par des jeunes de ce quartier, armés de gourdins, de machettes, de pelles, de haches et d’autres objets. Patrouillant tels des soldats à la recherche de l’ennemi, tout benskinneur qui tombait dans leurs griffes n’avait la vie sauve que grâce à l’intervention des forces de l’ordre présentes dans tous les points chauds et les carrefours de ce quartier. Les motos quant à elles étaient immédiatement incendiées par ces justiciers qui prétendent «venger la mort» d’un des leurs et, surtout, «protéger leur territoire violé par les conducteurs de motos taxis»


Quartier mort

Différentes unités de gendarmerie et de police ont été mobilisées pour parer à tout dérapage.
Faisant usage de gaz lacrymogènes et de camions anti-émeutes à jets d’eau, plus connus sous le nom de « mami wata », les forces de l’ordre, présentes dans les embranchements et carrefours, dispersaient la foule et les manifestants.


Le bilan des affrontements d’hier entre les jeunes de Deido et des conducteurs de motos taxis, depuis le 31 décembre 2011, fait état de deux conducteurs de moto tués, dont un habitant le quartier Makéa, l’autre résidant à la zone du Km 14. 56 motos incendiées, 16 arrachées et plusieurs autres cassées.


Le dimanche 1^er janvier 2012, les habitants de Deido sont réveillés par une horde de conducteurs de motos en furie. Plus d’une centaine environ, à en croire ces riverains, ont pris d’assaut plusieurs domiciles, saccagé des maisons et incendié un restaurant non loin du marché Saker. La propriétaire du restaurant, Dorette Epée, et son fils se sont sauvés de justesse en passant par une porte dérobée, située à l’arrière.


Chasse aux motos taximen

Après la découverte de la victime, les habitants de ce quartier populeux investissent les différentes artères. C’est ainsi qu’une chasse aux motos taximen va s’organiser, sous prétexte qu’ils sont les auteurs du crime. Cette course poursuite va provoquer des blessés graves ainsi que des embouteillages de longue durée au niveau des différents carrefours de ce quartier populeux. Informés, les éléments du commissariat du 9ème arrondissement vont se déporter sur les lieux pour calmer les jeunes, en vain.


Après une accalmie de courte durée, suivie d’une expédition punitive des benskinneurs dans leur quartier, les jeunes de Deido vont encore se dresser hier, aux premières heures de la matinée, contre les conducteurs de motos s’étant livrés à des représailles, vandalisant des maisons et incendiant un restaurant.
De leur côté, les benskinneurs, qui se prétendent être les victimes d’une injustice, parce que «on ne vole pas seulement à bord des motos ; même dans les taxis, on agresse», exigent que justice soit rendue.


Depuis le milieu de l’après-midi, Deido demeure sous surveillance. Des patrouilles de la gendarmerie et de la police sont installées par endroits.

Deja qui crev' la dalle ...... en plus y s'entretue .....

Source

Douala :Trois voleurs de moto lynchés
Écrit par Hervé Villard Njiélé
Mardi, 08 Mai 2012 07:23

La scène s’est déroulée tard dans la nuit de samedi aux lieux dits carrefour de deux églises et à Ange Raphael.Les conducteurs de moto de la ville de Douala ont une fois de plus fait parler d’eux le week-end dernier. Ils ont pourchassé et lynché des voleurs de motos dans la

nuit de samedi à Dimanche.Le premier lynchage s’est déroulé au carrefour Ange Raphael samedi dernier aux environs de 23h. Une cohorte de conducteurs de motos en furie, à la chasse d’un jeune homme l’ont rattrapé non loin de ce carrefour. Ces derniers l’ont tabassé et l’ont brulé vif. Selon des informations recueillies sur le lieu de l’incident ce jour, le voleur qui s’est passé pour un client a emprunté une moto au niveau du carrefour Ndokoti. Chemin faisant, il a contraint le conducteur de moto à lui remettre les clés de l’engin. Après avoir alerté ces collègues sur ce qui venait de se passer, ceux-ci vont immédiatement se mettre à la poursuite dudit malfrat. Au niveau du carrefour Ange Raphaël, les conducteurs de moto stationnés à cet endroit vont lui barrer la voie. Intercepter, il sera battu puis brûlé vif. Sans requérir l’intervention de la police, ils iront, vidant leur réservoir d’essence pour la sentence du ‘’criminel’’. Le corps qui trainait là jusqu’à tard dans la nuit de samedi a été débarrassé la veille.

Le second cas de lynchage s’est déroulé au carrefour deux églises et plus particulièrement au niveau de l’agence de voyage garanti express. Deux voleurs de moto ont été battus à mort à cet endroit. Selon des informations, les mis en cause avaient également arraché une moto. Pris en chasse par les conducteurs de moto très courroucés, c’est à cet endroit exactement qu’ils ont été rattrapés. Avec des gourdins et des morceaux de pierres de toutes sortes, ils ont été battus à morts. Les corps de ces malheureux jusqu’à dimanche matin, baignaient dans une marre de sang.

Selon un conducteur de moto rencontré sur le lieu ou s’est produite la scène, «les conducteurs de moto sont victimes d’agressions au quotidien. C’est pourquoi ils ont décidé de tuer tous les présumés voleurs de moto qui s’attaquent à l’un d’eux». Il soutient d’ailleurs : «J’ai été plusieurs fois agressé par les bandits. Si mon patron ne m’avait pas fait confiance je serai aujourd’hui en prison à cause de ces voleurs-là. J’ai d’ailleurs mon ami Jean Tcheugam qui est à la prison de New Bell depuis près d’un mois à cause de ces malfrats. Il travaillait avec la moto d’un ami quand on l’a agressé et on est parti avec sa moto. Son ami qui l’a emprisonné a déclaré qu’il avait plutôt vendu la moto. Il ne faut même pas avoir pitié d’eux. Ils ne sont pas humains», déclare-t-il très furieux.

Ces nouveaux cas de lynchages remettent sur la scène le problème de la vindicte populaire pourtant décrié dans nos villes.

certains vont dire:"prenons en de la graine"


















je dirai: "avec modération quand même prenons des gants" :boxe2:

Jef a déjà le jerrican d'essence sur la Ducat'...mais au prix où est l'essence...