Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
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Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
Ducati dévoile les Streetfighter
et Streetfighter S 2009
un gros roadster issu directement de la Ducati 1098
et Streetfighter S 2009
un gros roadster issu directement de la Ducati 1098
Ducati devrait dévoiler officiellement demain les nouvelle Ducati Streetfighter et Ducati Streetfighter S. Les deux modèles partagent le même V-Twin de 1099 cm3 développant la même puissance de 155 chevaux avec jante Marchesini 5 rayons en aluminum forgé, suspensions Öhlins. Mais tout devrait se jouer sur le contrôle de traction et d'acquisition de données.
La Streetfighter va bénéficier directement du moulin de la Ducati 1098 mais aussi du cadre, des suspensions et du bras oscillant. A côté de cela, on note une esthétique différente, des échappement fusil de chasse, des phares et une position de conduite différente avec une guidon à cintre plat. L'angle de braquage devrait être méeilleur et l'empattement plus long devrait lui donner plus de stabilité et de facilité de conduite.
Le prix devrait tourner autour de 12.000 euros.
Le Streetfighter devrait être disponible au printemps 2009, soit rouge ou blanc avec un cadre noir et des jantes grises. La version S viendra en rouge ou en noir avec un cadre en bronze.
SOURCE : http://www.lerepairedesmotards.com/actualites/2008/actu_081103-ducati-streetfighter-s-nouveaute-2009.php
Dernière édition par Fab le Mer 5 Nov 2008 - 8:20, édité 1 fois
Re: Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
C'est ROADSTER !!!! mais l'est bien sympa pour une Ducat'
Invité- Invité
Re: Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
elle est tres réussi, a part peut etre les rétro
remonte dans mon estime
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Judicael-
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Re: Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
moi je me verrais bien la dessus j attends de connaitre le prix mais deja avec le 620 je m amuse alors avec le moteur de la 1098 GAZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ
yanncaledo-
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Re: Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
Moi j'adore!!! Mais bon en même temps j'apprécie assez les Ducatti!
Par contre les rétros c'est quoi? Dumbo croisé avec une libellule???
Par contre les rétros c'est quoi? Dumbo croisé avec une libellule???
Crazy_Cha-
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Re: Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
Ducati : 14 990 € pour la Streetfighter !
La moto récemment élue comme la plus belle de Milan a enfin un prix. Les amateurs de roadsters musclés devront donc préparer 14 990 € pour s'offrir la Ducati Streetfighter, version dénudée de la 1098. Proposée à (un peu) moins de 15 000 €, la Streetfighter s'affiche donc à un tarif supérieur d'environ 2 500 à 3 000 € de ses concurrentes (Aprilia Tuono, Buell 1125 CR, KTM Superduke, Honda CB1000R, Kawasaki Z 1000, Yamaha FZ1, Moto Morini Corsaro, ...). La version S, mieux équipée, voit son prix grimper de près de 4 000 €. À 18 700 €, c'est donc clairement un roadster d'exception, tant par ses caractéristiques techniques que par son tarif.
Du côté des Superbikes de la marque, peu de surprises avec une 1198 et 1198 S aux tarifs proches de ceux des actuelles 1098 et 1098S. Comptez 17 990 € pour la 1198 et 4 000 de mieux pour la version S, équipée de suspensions Öhlins, de jantes allégées et de diverses pièces en carbone. Tout en haut de la gamme et de la feuille de prix se trouve la 1098R Bayliss Limited Edition. Copie (presque) conforme de la machine de WSBK, flirtant avec les 190 ch. et bardée d'électronique, le "must" de Ducati s'échangera contre 38 500 € pour 500 personnes seulement.
La moto récemment élue comme la plus belle de Milan a enfin un prix. Les amateurs de roadsters musclés devront donc préparer 14 990 € pour s'offrir la Ducati Streetfighter, version dénudée de la 1098. Proposée à (un peu) moins de 15 000 €, la Streetfighter s'affiche donc à un tarif supérieur d'environ 2 500 à 3 000 € de ses concurrentes (Aprilia Tuono, Buell 1125 CR, KTM Superduke, Honda CB1000R, Kawasaki Z 1000, Yamaha FZ1, Moto Morini Corsaro, ...). La version S, mieux équipée, voit son prix grimper de près de 4 000 €. À 18 700 €, c'est donc clairement un roadster d'exception, tant par ses caractéristiques techniques que par son tarif.
Du côté des Superbikes de la marque, peu de surprises avec une 1198 et 1198 S aux tarifs proches de ceux des actuelles 1098 et 1098S. Comptez 17 990 € pour la 1198 et 4 000 de mieux pour la version S, équipée de suspensions Öhlins, de jantes allégées et de diverses pièces en carbone. Tout en haut de la gamme et de la feuille de prix se trouve la 1098R Bayliss Limited Edition. Copie (presque) conforme de la machine de WSBK, flirtant avec les 190 ch. et bardée d'électronique, le "must" de Ducati s'échangera contre 38 500 € pour 500 personnes seulement.
Source : http://www.moto-station.com/article5266-ducati-14-990-pour-la-streetfighter-.html
JuJu-
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ducati streetfighter la releve de la s4r il font fort les italiens!!!!
la remplaçante des Monster S4R nous a été présenté. Et il faut bien reconnaître que Ducati fait très fort avec sa toute nouvelle Streetfighter.
Ce nouveau roadster reprend les meilleurs éléments de la Ducati 1098. Le moteur en L à refroidissement liquide et quatre soupapes par cylindre, développant 155 ch à 9 500 tr/min, 11,7 mkg de couple pour 169 kilos (soit 5ch de moins que sur la 1098) . Mais aussi le cadre treillis tubulaire, les suspensions Showa et le bras oscillant qui a été rallongé pour favoriser la motricité. Embrayage à sec, fourche et amortisseur Showa, monobras et jantes légères à 10 batons, double-disque avant de 330 mm avec étries Brembo, chassis allongé de 45 mm et angle de chasse de 25,6° complètent le tout.
.
La position de conduite est adaptée pour être plus "relaxe", grâce à un guidon à cintre plat, un angle de chasse ramené à 25°6 et un empattement augmenté de 45mm qui permet de réduire sensiblement le poids sur l'avant. On notera également les deux échappements type Monster S4R qui rappellent la filiation de la Streetfighter et qui sont du meilleur effet.
Ducati propose comme à son habitude une version S de la Streetfighter qui se voit dotée de jantes Marchesini 5 branches plus légères, de suspensions Öhlins et hérite du système de traction control de la 1098.
La Ducati Streetfighter sera disponibles au printemps 2009, en rouge ou blanc avec un cadre noir pour la version standard, et en rouge ou noir avec cadre et jantes couleur bronze pour la version S qui est également équipée de quelques pièces en carbone.
Ce nouveau roadster reprend les meilleurs éléments de la Ducati 1098. Le moteur en L à refroidissement liquide et quatre soupapes par cylindre, développant 155 ch à 9 500 tr/min, 11,7 mkg de couple pour 169 kilos (soit 5ch de moins que sur la 1098) . Mais aussi le cadre treillis tubulaire, les suspensions Showa et le bras oscillant qui a été rallongé pour favoriser la motricité. Embrayage à sec, fourche et amortisseur Showa, monobras et jantes légères à 10 batons, double-disque avant de 330 mm avec étries Brembo, chassis allongé de 45 mm et angle de chasse de 25,6° complètent le tout.
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La position de conduite est adaptée pour être plus "relaxe", grâce à un guidon à cintre plat, un angle de chasse ramené à 25°6 et un empattement augmenté de 45mm qui permet de réduire sensiblement le poids sur l'avant. On notera également les deux échappements type Monster S4R qui rappellent la filiation de la Streetfighter et qui sont du meilleur effet.
Ducati propose comme à son habitude une version S de la Streetfighter qui se voit dotée de jantes Marchesini 5 branches plus légères, de suspensions Öhlins et hérite du système de traction control de la 1098.
La Ducati Streetfighter sera disponibles au printemps 2009, en rouge ou blanc avec un cadre noir pour la version standard, et en rouge ou noir avec cadre et jantes couleur bronze pour la version S qui est également équipée de quelques pièces en carbone.
monster-
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Date d'inscription : 22/02/2009
Re: Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
La, ils ont fait fort les Italiens, elle a une gueule terrible cette machine!
JuJu-
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Re: Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
Mouai chapeau !!! un assemblage de tube piké sur les chantiers, la peinture = stock invendu du cheval cabré, un moteur de la décharge de Naples déposer par Piaggio en 70 bref une ducat quoi !!! c est bon j ai le kit si vous voulez hiiii
[img][/img]
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Invité- Invité
Re: Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
La blague est bonne
et la becane je trouve pas les mots ah si DUCATI !!!
et la becane je trouve pas les mots ah si DUCATI !!!
mac2587-
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Humeur : prendre le meilleur et laisser le reste :-)
Date d'inscription : 14/12/2008
Re: Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
Sacré POLO va !!!
En tout cas, il faut bien reconnaître qu'elle a une sacrée gueule c'te Ducat' !!!
En tout cas, il faut bien reconnaître qu'elle a une sacrée gueule c'te Ducat' !!!
Re: Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
et surtout un moteur qui a de quoi plaire j ai hate de l essayer
yanncaledo-
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Moto : fazer 600 street noire et SUPERDUKE
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Date d'inscription : 09/05/2008
Re: Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
Ducati a mis en ligne un spot publicitaire mettant en scène sa dernière “monstruosité” : la sublime Streetfighter ! La remplaçante de la S4Rs est ici volontiers représentée telle une terreur des faubourgs, errant la nuit à la recherche de sensations fortes. C’est l’occasion de la voir en mouvement pour la première fois !
On constatera avec plaisir que Ducati n’a pas hésité à jouer franchement de l’image du motard “blouson noir”, sans détour ni hypocrisie quant aux prétentions de l’engin : arsouille nocturne, burn au clair de lune… sympa ! Bon visionnage.
On constatera avec plaisir que Ducati n’a pas hésité à jouer franchement de l’image du motard “blouson noir”, sans détour ni hypocrisie quant aux prétentions de l’engin : arsouille nocturne, burn au clair de lune… sympa ! Bon visionnage.
Re: Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
C'est nous les premiers à l'avoir fait en 2004/2005 pour KTM ce genre de cours métrage promotionnel tourné en milieu urbain et depuis tout le monde s'y est mis et pourtant à l'époque on nous avez dit "OUAIS BOF"....
Invité- Invité
Re: Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
normalement elle devrait plus tarder ...
mac2587-
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Localisation : Vallée des Colons
Moto : Ducati Streetfighter 1098
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Date d'inscription : 14/12/2008
Re: Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
Règle du patron : tu rentres avec des idées personnelles, t'en sors avec les idées du patron.
Et lui va te dire que t'as jamais d'idées ou que celles que tu as sont pas bonnes...pareil pour le milieu motard apparemment...
Et lui va te dire que t'as jamais d'idées ou que celles que tu as sont pas bonnes...pareil pour le milieu motard apparemment...
Re: Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
Sympa la vidéo! :cheers:
JuJu-
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Date d'inscription : 04/05/2008
Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
Magnifique en rouge, elle en jète cette DUCAT :D
motoduch-
Nombre de messages : 426
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Localisation : Tavullia
Moto : 1100 CBRXX
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Date d'inscription : 22/07/2008
Re: Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
Essai Ducati Streetfighter S : Pas que de la gueule !
Streetfighter, voici déjà un nom agressif et explicite. Mais pour que ramage rime avec plumage, Ducati a déshabillé sa 1098 Superbike pour la revetir de ce bikini pour le moins sexy. Résultat, une moto qui met littéralement KO l'ancien Monster S4RS à un tarif très haut de gamme... Récit d'un essai à haut risque.
Ducati Streetfighter S : 1er essai
Le nom ? Ben, il faudra s'y faire ! Le design, lui, a déjà été applaudi : fin 2008, vous, fidèles de Moto-Station, vous l'avez élue plus belle moto de l'année. La voici enfin à l'essai... et même chez les concessionnaires : le modèle S vous y attend déjà ; la Streetfighter standard y sera fin avril ou début mai, affichée à 14 990 €.
Sur le circuit d'Ascari (Ronda, Espagne), nous avons pu essayer la version S, la seule des deux à être dotée de l'antipatinage DDA/DTC (la dernière évolution apparue sur la Ducati 1198). La piste : difficile, variée, technique, longue (5,450 km), nous la connaissions. Par un heureux hasard, nous avions testé ici même, il y a trois ans, le Monster S4Rs 4 soupapes liquide 130 ch. - à ce jour et pour longtemps le plus puissant des Monster : ils ne seront plus animés en effet que par des twins deux soupapes. Désormais, la palme du roadster Ducati le plus puissant revient donc à cette fameuse Streetfighter qui offre 25 ch. et 1,1 mkg de couple en plus... 2 000 tours plus haut, excusez du peu.
Un essai circuit étant une vue partielle, pouvoir mesurer dans les mêmes conditions le chemin accompli depuis le Monster S4Rs est donc très précieux. Lui et la Streetfighter ne partagent pas la même philosophie : le Monster conservait sa partie-cycle roadster... améliorée par des équipements SBK (freins, suspensions, roues, etc...) ; la nouvelle "SF" ne fait pas en partie mais cette fois exclusivement appel à la technologie superbike. Et ça change tout...
On dévore le bitume à pleines dents
Pour les détails, voyez le descriptif technique dans le "A retenir" ; maintenant, place aux impressions ! La première est visuelle : à l'arrêt, la moto fait très compacte, très haute aussi. Les 840 mm de hauteur de selle sont bien là, d'autant que les réglages préconisés par Vittoriano Guareschi, le pilote de développement motoGP, ont relevé l'arrière de 5 mm supplémentaires. Le dosseret de selle culmine donc très haut et l'esquiver demande un joli lancé de jambe. A ce moment de l'essai, il est déjà clair que la Steetfighter ne s'adresse pas aux "petits". Ni aux gabarits plus enveloppés d'ailleurs, nous verrons pourquoi.
Montons en selle : on a l'impression d'empoigner un cintre au niveau des genoux tant la position est en basculée vers l'avant, sans excès toutefois. Le sentiment de monter sur une moto atypique est renforcé par un "no bike's land" devant soi : dans le champ de l'intégral, rien d'autre que la piste ! Même les rétros (qui permettent de voir derrière) sont implantés très bas. Et dès les premiers mètres, on dévore le bitume à pleines dents. Un peu comme si vous aviez un écran géant juste devant le nez, et une console de jeux sur le ventre ! Certes il y a un tableau de bord, mais il faut baisser le regard pour lire ses infos. De son côté, le bruit délivré par l'engin est très sympa : le grondement des deux gros silencieux exprime bien la cylindrée du twin et sa puissance respectable. Au bout de quelques tours de circuit, on s'est déjà fait à la position... finalement pas inconfortable (les jambes sont peu pliées), au contraire, même si les mains sont placées bas. En revanche, se sentir à l'aise avec la Streetfighter est une autre histoire : deux fois quinze minutes de roulage ont été nécessaires.
Attention à la marche...
Car en version 155 ch., la Streetfighter impose le respect. Nous pouvions compter sur le "fusible" élecronique, l'antipatinage, pour pardonner les erreurs. Mais c'est côté châssis que la SF s'est montrée un poil nerveuse au début - réclamant du temps pour enfin se faire comprendre... Avec son embrayage un brin ferme (comme toujours) mais dénué de vibrations gênantes, le moteur ne se montre pas très impressionnant : il délivre sa puissance en douceur à bas régimes, de façon régulière par la suite et jamais traître dans les tours. Un aspect du piège justement ! La SF n'est peut-être pas exubérante en puissance (sur la bosse après la chicane des stands, elle ne grimpe pas au ciel comme le Monster S4Rs au même endroit), mais ses performances et les vitesses atteintes sont bien réelles. Au point le plus rapide du circuit, le S4Rs accrochait 225 compteur ; la Streetfighter affiche 245 km/h au même endroit, et encore, je n'ose pas plonger les yeux sur la console jusqu'au repère de freinage, de peur de le rater ! L'air de rien, la Streetfighter pousse fort et son pilote roule très vite... sans le savoir. À son guidon, toutes les audaces semblent permises : l'on aurait pu rentrer plus fort, freiner plus tard, et cette confiance et ces vitesses mettent le châssis en contrainte. Dés lors, il suffit de relâcher un poil trop tard les freins sur l'angle, ou sur une bordure, et la sanction est immédiate : une alerte à la descente en marche ! D'aucuns ne l'ont même pas eue et ce lancement presse a bien failli établir un nouveau record de chutes chez Ducati ! C'est dire si la facilité et le confort de pilotage de la Streetfighter peuvent "surprendre" tout pilote, toute erreur se payant ici cash ! Pour info, suite à une perte de l'avant à 90 km/h, la moto "cobaye" était peu abîmée sur son flanc gauche, les radiateurs intacts ; son étroitesse et son poids en diminution jouent en sa faveur. Toujours ça de pris.
Agilité, stabilité... efficacité
Malgré l'empattement long et la chasse augmentée, la SF rentre "toute seule" en virage. Bonne nouvelle : elle est restée vive, moins qu'un Monster c'est certain, mais pour la bonne cause : moins "remuante", plus précise, plus neutre... la Streetfighter se stabilise plus vite lors des mises sur l'angle. La remise des gaz s'opère donc plus tôt, quasi immédiatement. C'est indéniable, dans cette phase (et d'autres), la SF se montre bien supérieure au Monster S4Rs. Dans le grand banking (courbe relevée) d'Ascari par exemple, nous pouvions mettre plein gaz dès la moto sur l'angle, jusqu'à pousser la 3ème à fond et ce, avec un angle respectable (le repose-pied au ras du sol) permis par la déclivité de la piste. Dans la courbe droite la plus rapide du circuit (plus de 200 km/h en 4ème s'il vous plaît), la nouvelle Ducati passait avec 15 km/h de mieux que le S4Rs "les doigts dans le nez" dirions-nous. Elle s'y montrait impressionnante de stabilité pour un roadster à grand guidon, sans le moindre mouvement ou flottement de l'avant. Précisons que les pneus de cette Streetfighter sont ceux qui équipent les motos de série (déjà produites), des Pirelli Diablo Corsa III ; des gommes qualité "supersport" en l'occurrence, pas le top de la gamme donc, mais déjà de très bons pneus.
De son côté, le limiteur de régime intervient à 10 700 tr/min, après que le shift-light se soit manifesté en allumant deux voyants rouges (en position couchée, on les voit !). Sur piste sèche, le DTC (l'antipatinage) se montre parfois trop interventionniste en position 6 (notre réglage de base), notamment en passant sur les vibreurs dans les chicanes. Nous l'avons réglé sur 4 pour ne plus être gêné (à condition de ne pas remettre les gaz comme un âne en sortie de virage).
Freinage plus serein
Dé ce côté-là, on se retrouve en terrain connu : même si ce ne sont pas tout à fait les mêmes composants (technologie racing avec des étriers monobloc sur la SF), le freinage est toujours aussi puissant à bord de cette nouvelle Ducati. Celui du Monster S4Rs était brutal et délicat sur les gros freinages. De son côté, la fourche Öhlins de la Streetfighter S travaille superbement au freinage, que ce soit en ligne ou sur l'angle. Doser un très gros freinage s'avère bien plus facile ; en particulier à haute vitesse, où l'empattement et les nouveaux tés (plus rigides) procurent plus de la stabilité. La puissance du freinage n'est donc plus à redouter... sauf sur l'angle, bien sûr. Pour sa part, le frein arrière s'avère médiocre, voire limite absent et difficile à utiliser en appui sur l'angle gauche : la protection de pot (à droite) a tendance à chasser la botte du repose-pied. Elle empêche ainsi de "lécher" le frein, mais aussi de bien sécuriser l'appui extérieur à droite - un petit défaut récurent chez Ducati, faute à l'emplacement des tubulures de pot. A ce sujet, plus la cylindrée enfle, plus elles sont grosses, voire énormes : de 58 à 63 mm de diamètre sur la SF ! La selle est très plate. L'on aurait aimé plus de progressivité sur les bords : quand on déhanche, on sent bien ses arêtes sous les cuisses.
Aussi facile qu'extrême
En fin de journée, en roulant proprement, en limitant les passages de vitesses (grâce aux 11,5 daN.m de couple, ne vous privez pas d'enrouler sur le rapport supérieur !), en relâchant les freins plus tôt pour garder de la vitesse à la corde, la Sreetfighter s'est faite plus sûre et très efficace. Faudrait pas se laisser intoxiquer par son nom et la piloter comme un charretier, façon supermot', Le seul journaliste à s'y être essayé s'en est mis une bonne ! Si un gars de la trempe de Guareschi peut l'emmener en force - joli à voir -, le pilote lambda a plus à gagner à piloter avec fluidité pour en tirer plus de plaisir, avec une marge de sécurité accrue. Ce n'est que notre avis... Ainsi, nous avons aussi roulé 10 km sans pousser le moteur et sans déhancher. Le sentiment de confort et de facilité sont fantastiques. C'est un peu nouveau sur une Ducati (par tradition, engin caractériel qui dicte ses règles !) ; un mouvement amorcé avec sa mère donneuse, la 1098. La souplesse du twin 1099 est extra : l'on pouvait tout enrouler sur la 4ème à Ascari (épingles à 40 km/h). Facile... mais par certains côtés, extrême ! A cause notamment de la protection du pilote contre le vent qui atteint ici un bon 0 ; mais aussi de l'absence de tout élément déflecteur à laquelle s'ajoute la hauteur de selle. Sans surprise, le pilote est donc très exposé (toute la combinaison est repeinte de mouches et de papillons). Ainsi, porter un vêtement un peu flottant ou mal ajusté sur une Streetfighter se solde par beaucoup d'inconfort et une perte de performance, à moins de se coucher comme une limace, et encore. Sur route et en blouson, on devine le tableau (disons 130 km/h maxi, quand le Monster S4Rs permettait 160 km/h). Ce galop sur circuit n'a pas permis de tester la Streetfighter en duo. Mais vu la hauteur et la surface de la selle, perdre son passager à son bord n'est pas une option à exclure. Triste consolation : en manoeuvrant, le rayon de braquage s'avère correct, sans plus.
Un choix réfléchi
C'est indéniable : le nouveau roadster Ducati ultra sportif réserve beaucoup de plaisir. Très facile à conduire, son concept radical lui enlève toute polyvalence. Et l'excellente impression d'ensemble n'interdit pas de rester prudent. Car il y a trois ans, lorsque nous étions revenus d'Ascari emballés par le Monster S4Rs, le "retour sur terre", en France, sur nos routes, avec la même moto mais en version 100 ch., fut moins excitant. Voilà donc pourquoi nous dressons un bilan très positif après ce premier essai de la Streetfighter, mais au bénéfice du doute... au moins de la confirmation lors d'un essai routier. Ce qui ne fait pas débat, en revanche, c'est la modernité de cette moto comparée au Monster, ce sont aussi ses indéniables progrès en comportement (châssis plus performant, suspensions travaillant mieux, freinage plus sûr...), sans oublier son excellent compromis stabilité/agilité. Côté moteur, le 1099 se montre plus rond, plus doux, beaucoup plus coupleux que le 998 du S4Rs, avec une puissance beaucoup plus exploitable, à fortiori sur le modèle S. Alors, en ces temps de crise et même à ce prix, vous comprenez pourquoi nous pouvons prédire un futur succès pour la Streetfighter. Avec ce design hors normes et une Ducati qui s'adapte à tous les clients - comme jamais auparavant -, la marque se donne clairement les chances de la réussite...
Par Christian Delahaye, photos Soldano team
Streetfighter, voici déjà un nom agressif et explicite. Mais pour que ramage rime avec plumage, Ducati a déshabillé sa 1098 Superbike pour la revetir de ce bikini pour le moins sexy. Résultat, une moto qui met littéralement KO l'ancien Monster S4RS à un tarif très haut de gamme... Récit d'un essai à haut risque.
Ducati Streetfighter S : 1er essai
Le nom ? Ben, il faudra s'y faire ! Le design, lui, a déjà été applaudi : fin 2008, vous, fidèles de Moto-Station, vous l'avez élue plus belle moto de l'année. La voici enfin à l'essai... et même chez les concessionnaires : le modèle S vous y attend déjà ; la Streetfighter standard y sera fin avril ou début mai, affichée à 14 990 €.
Sur le circuit d'Ascari (Ronda, Espagne), nous avons pu essayer la version S, la seule des deux à être dotée de l'antipatinage DDA/DTC (la dernière évolution apparue sur la Ducati 1198). La piste : difficile, variée, technique, longue (5,450 km), nous la connaissions. Par un heureux hasard, nous avions testé ici même, il y a trois ans, le Monster S4Rs 4 soupapes liquide 130 ch. - à ce jour et pour longtemps le plus puissant des Monster : ils ne seront plus animés en effet que par des twins deux soupapes. Désormais, la palme du roadster Ducati le plus puissant revient donc à cette fameuse Streetfighter qui offre 25 ch. et 1,1 mkg de couple en plus... 2 000 tours plus haut, excusez du peu.
Un essai circuit étant une vue partielle, pouvoir mesurer dans les mêmes conditions le chemin accompli depuis le Monster S4Rs est donc très précieux. Lui et la Streetfighter ne partagent pas la même philosophie : le Monster conservait sa partie-cycle roadster... améliorée par des équipements SBK (freins, suspensions, roues, etc...) ; la nouvelle "SF" ne fait pas en partie mais cette fois exclusivement appel à la technologie superbike. Et ça change tout...
On dévore le bitume à pleines dents
Pour les détails, voyez le descriptif technique dans le "A retenir" ; maintenant, place aux impressions ! La première est visuelle : à l'arrêt, la moto fait très compacte, très haute aussi. Les 840 mm de hauteur de selle sont bien là, d'autant que les réglages préconisés par Vittoriano Guareschi, le pilote de développement motoGP, ont relevé l'arrière de 5 mm supplémentaires. Le dosseret de selle culmine donc très haut et l'esquiver demande un joli lancé de jambe. A ce moment de l'essai, il est déjà clair que la Steetfighter ne s'adresse pas aux "petits". Ni aux gabarits plus enveloppés d'ailleurs, nous verrons pourquoi.
Montons en selle : on a l'impression d'empoigner un cintre au niveau des genoux tant la position est en basculée vers l'avant, sans excès toutefois. Le sentiment de monter sur une moto atypique est renforcé par un "no bike's land" devant soi : dans le champ de l'intégral, rien d'autre que la piste ! Même les rétros (qui permettent de voir derrière) sont implantés très bas. Et dès les premiers mètres, on dévore le bitume à pleines dents. Un peu comme si vous aviez un écran géant juste devant le nez, et une console de jeux sur le ventre ! Certes il y a un tableau de bord, mais il faut baisser le regard pour lire ses infos. De son côté, le bruit délivré par l'engin est très sympa : le grondement des deux gros silencieux exprime bien la cylindrée du twin et sa puissance respectable. Au bout de quelques tours de circuit, on s'est déjà fait à la position... finalement pas inconfortable (les jambes sont peu pliées), au contraire, même si les mains sont placées bas. En revanche, se sentir à l'aise avec la Streetfighter est une autre histoire : deux fois quinze minutes de roulage ont été nécessaires.
Attention à la marche...
Car en version 155 ch., la Streetfighter impose le respect. Nous pouvions compter sur le "fusible" élecronique, l'antipatinage, pour pardonner les erreurs. Mais c'est côté châssis que la SF s'est montrée un poil nerveuse au début - réclamant du temps pour enfin se faire comprendre... Avec son embrayage un brin ferme (comme toujours) mais dénué de vibrations gênantes, le moteur ne se montre pas très impressionnant : il délivre sa puissance en douceur à bas régimes, de façon régulière par la suite et jamais traître dans les tours. Un aspect du piège justement ! La SF n'est peut-être pas exubérante en puissance (sur la bosse après la chicane des stands, elle ne grimpe pas au ciel comme le Monster S4Rs au même endroit), mais ses performances et les vitesses atteintes sont bien réelles. Au point le plus rapide du circuit, le S4Rs accrochait 225 compteur ; la Streetfighter affiche 245 km/h au même endroit, et encore, je n'ose pas plonger les yeux sur la console jusqu'au repère de freinage, de peur de le rater ! L'air de rien, la Streetfighter pousse fort et son pilote roule très vite... sans le savoir. À son guidon, toutes les audaces semblent permises : l'on aurait pu rentrer plus fort, freiner plus tard, et cette confiance et ces vitesses mettent le châssis en contrainte. Dés lors, il suffit de relâcher un poil trop tard les freins sur l'angle, ou sur une bordure, et la sanction est immédiate : une alerte à la descente en marche ! D'aucuns ne l'ont même pas eue et ce lancement presse a bien failli établir un nouveau record de chutes chez Ducati ! C'est dire si la facilité et le confort de pilotage de la Streetfighter peuvent "surprendre" tout pilote, toute erreur se payant ici cash ! Pour info, suite à une perte de l'avant à 90 km/h, la moto "cobaye" était peu abîmée sur son flanc gauche, les radiateurs intacts ; son étroitesse et son poids en diminution jouent en sa faveur. Toujours ça de pris.
Agilité, stabilité... efficacité
Malgré l'empattement long et la chasse augmentée, la SF rentre "toute seule" en virage. Bonne nouvelle : elle est restée vive, moins qu'un Monster c'est certain, mais pour la bonne cause : moins "remuante", plus précise, plus neutre... la Streetfighter se stabilise plus vite lors des mises sur l'angle. La remise des gaz s'opère donc plus tôt, quasi immédiatement. C'est indéniable, dans cette phase (et d'autres), la SF se montre bien supérieure au Monster S4Rs. Dans le grand banking (courbe relevée) d'Ascari par exemple, nous pouvions mettre plein gaz dès la moto sur l'angle, jusqu'à pousser la 3ème à fond et ce, avec un angle respectable (le repose-pied au ras du sol) permis par la déclivité de la piste. Dans la courbe droite la plus rapide du circuit (plus de 200 km/h en 4ème s'il vous plaît), la nouvelle Ducati passait avec 15 km/h de mieux que le S4Rs "les doigts dans le nez" dirions-nous. Elle s'y montrait impressionnante de stabilité pour un roadster à grand guidon, sans le moindre mouvement ou flottement de l'avant. Précisons que les pneus de cette Streetfighter sont ceux qui équipent les motos de série (déjà produites), des Pirelli Diablo Corsa III ; des gommes qualité "supersport" en l'occurrence, pas le top de la gamme donc, mais déjà de très bons pneus.
De son côté, le limiteur de régime intervient à 10 700 tr/min, après que le shift-light se soit manifesté en allumant deux voyants rouges (en position couchée, on les voit !). Sur piste sèche, le DTC (l'antipatinage) se montre parfois trop interventionniste en position 6 (notre réglage de base), notamment en passant sur les vibreurs dans les chicanes. Nous l'avons réglé sur 4 pour ne plus être gêné (à condition de ne pas remettre les gaz comme un âne en sortie de virage).
Freinage plus serein
Dé ce côté-là, on se retrouve en terrain connu : même si ce ne sont pas tout à fait les mêmes composants (technologie racing avec des étriers monobloc sur la SF), le freinage est toujours aussi puissant à bord de cette nouvelle Ducati. Celui du Monster S4Rs était brutal et délicat sur les gros freinages. De son côté, la fourche Öhlins de la Streetfighter S travaille superbement au freinage, que ce soit en ligne ou sur l'angle. Doser un très gros freinage s'avère bien plus facile ; en particulier à haute vitesse, où l'empattement et les nouveaux tés (plus rigides) procurent plus de la stabilité. La puissance du freinage n'est donc plus à redouter... sauf sur l'angle, bien sûr. Pour sa part, le frein arrière s'avère médiocre, voire limite absent et difficile à utiliser en appui sur l'angle gauche : la protection de pot (à droite) a tendance à chasser la botte du repose-pied. Elle empêche ainsi de "lécher" le frein, mais aussi de bien sécuriser l'appui extérieur à droite - un petit défaut récurent chez Ducati, faute à l'emplacement des tubulures de pot. A ce sujet, plus la cylindrée enfle, plus elles sont grosses, voire énormes : de 58 à 63 mm de diamètre sur la SF ! La selle est très plate. L'on aurait aimé plus de progressivité sur les bords : quand on déhanche, on sent bien ses arêtes sous les cuisses.
Aussi facile qu'extrême
En fin de journée, en roulant proprement, en limitant les passages de vitesses (grâce aux 11,5 daN.m de couple, ne vous privez pas d'enrouler sur le rapport supérieur !), en relâchant les freins plus tôt pour garder de la vitesse à la corde, la Sreetfighter s'est faite plus sûre et très efficace. Faudrait pas se laisser intoxiquer par son nom et la piloter comme un charretier, façon supermot', Le seul journaliste à s'y être essayé s'en est mis une bonne ! Si un gars de la trempe de Guareschi peut l'emmener en force - joli à voir -, le pilote lambda a plus à gagner à piloter avec fluidité pour en tirer plus de plaisir, avec une marge de sécurité accrue. Ce n'est que notre avis... Ainsi, nous avons aussi roulé 10 km sans pousser le moteur et sans déhancher. Le sentiment de confort et de facilité sont fantastiques. C'est un peu nouveau sur une Ducati (par tradition, engin caractériel qui dicte ses règles !) ; un mouvement amorcé avec sa mère donneuse, la 1098. La souplesse du twin 1099 est extra : l'on pouvait tout enrouler sur la 4ème à Ascari (épingles à 40 km/h). Facile... mais par certains côtés, extrême ! A cause notamment de la protection du pilote contre le vent qui atteint ici un bon 0 ; mais aussi de l'absence de tout élément déflecteur à laquelle s'ajoute la hauteur de selle. Sans surprise, le pilote est donc très exposé (toute la combinaison est repeinte de mouches et de papillons). Ainsi, porter un vêtement un peu flottant ou mal ajusté sur une Streetfighter se solde par beaucoup d'inconfort et une perte de performance, à moins de se coucher comme une limace, et encore. Sur route et en blouson, on devine le tableau (disons 130 km/h maxi, quand le Monster S4Rs permettait 160 km/h). Ce galop sur circuit n'a pas permis de tester la Streetfighter en duo. Mais vu la hauteur et la surface de la selle, perdre son passager à son bord n'est pas une option à exclure. Triste consolation : en manoeuvrant, le rayon de braquage s'avère correct, sans plus.
Un choix réfléchi
C'est indéniable : le nouveau roadster Ducati ultra sportif réserve beaucoup de plaisir. Très facile à conduire, son concept radical lui enlève toute polyvalence. Et l'excellente impression d'ensemble n'interdit pas de rester prudent. Car il y a trois ans, lorsque nous étions revenus d'Ascari emballés par le Monster S4Rs, le "retour sur terre", en France, sur nos routes, avec la même moto mais en version 100 ch., fut moins excitant. Voilà donc pourquoi nous dressons un bilan très positif après ce premier essai de la Streetfighter, mais au bénéfice du doute... au moins de la confirmation lors d'un essai routier. Ce qui ne fait pas débat, en revanche, c'est la modernité de cette moto comparée au Monster, ce sont aussi ses indéniables progrès en comportement (châssis plus performant, suspensions travaillant mieux, freinage plus sûr...), sans oublier son excellent compromis stabilité/agilité. Côté moteur, le 1099 se montre plus rond, plus doux, beaucoup plus coupleux que le 998 du S4Rs, avec une puissance beaucoup plus exploitable, à fortiori sur le modèle S. Alors, en ces temps de crise et même à ce prix, vous comprenez pourquoi nous pouvons prédire un futur succès pour la Streetfighter. Avec ce design hors normes et une Ducati qui s'adapte à tous les clients - comme jamais auparavant -, la marque se donne clairement les chances de la réussite...
Par Christian Delahaye, photos Soldano team
design
nouvelle philosophie
stabilité à grande vitesse
assistance au pilotage (S)
prix de la version S
protection, hauteur selle
passager en danger !
sensations trompeuses
JuJu-
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Re: Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
Ducati Streetfighter S : A retenir
Pratique :
Prix : Streetfighter 14 990 €, Streetfighter S 18 700 € (au 30/03/09)
Coloris : Standard, rouge ou blanc perle ; S, rouge ou noir "midnight"
Disponibilité : immédiate (Streetfighter S, std fin avril)
Garantie : 2 ans, pièces et main d'oeuvre, kilométrage illimité
Quota France 2009 : modèle standard 275 ex. ; modèle S 250 ex.
S comme $ : La Streetfighter S se place 3 700 € au-dessus de la version standard. Pour cette somme, l'heureux acquéreur d'une Streetfighter S bénéficie du dernier système de contrôle de la traction (DDT, combiné au DDA) introduit sur la 1198, des suspensions avant-arrière Öhlins haut de gamme, des "traditionnelles" roues Marchesini forgées en alliage, et de trois pièces carbone qui rehaussent le tout : carters des courroies et garde-boue avant. Plus quelques touches distinctives telles les silencieux noirs, ou le cadre et les roues de couleur bronze (standard : cadre noir et roues couleur graphite). La paire de roues permet à la S d'afficher 2 kg de moins que la standard (167 au lieu de 169 kg), soit le poids le plus léger chez les roadsters de plus de 800 cm3.
Moteur
C'est bien le 1 099 cm3 de la 1098 2007-2008, et non pas le 1 198 de la toute récente 1198, qui anime la Streetfighter. Le twin en L hérite donc de la technologie de la première, mais emprunte également un peu de celle de la 1198 : de cette dernière, il récupère les carters renforcés (suite à des déformations constatées sur la 1098) qui permettent aussi un gain de poids. Ce moteur s'avère 3 kg plus léger que le 1099 grâce à la technologie "vacural" de ses carters (moins épais, rigidifiés par des nervures), sans oublier son carter d'embrayage en magnésium. Il se reconnaît aussi à ses nouveaux cache-courroies stylisés, au design très actuel.
Son injection électronique Marelli n'évolue pas : un seul injecteur-douche par cylindre, arrose les soupapes d'admission diam. 42 mm via des conduits elliptiques diam. 60 mm. Sa courbe de couple est plus favorable et beaucoup plus large que celle du 998 (Monster S4Rs) : pleine de 7 000 à 9 000 tr/min, quand celle du 998 procurait seulement un pic de couple à 7 500 tr/min.
L'embrayage à sec est de rigueur sur les modèles Superbike ou assimilés (!), sous un carter étanche... en magnésium s'il vous plaît. Un tout nouveau système de refroidissement, qui a demandé beaucoup d'études, a été mis au point pour réduire la largeur frontale. Du coup, les deux radiateurs d'eau prenant toute la place retenue, un échangeur de température eau/huile, sous le moteur, vient refroidir le lubrifiant.
Partie cycle
Le châssis de la Streetfighter utilise le traditionnel cadre treillis en tubes d'acier haute résistance ALS450. De conception identique à celui de la 1098, il est modifié au niveau de la colonne de direction en particulier, avec un angle unique de 25,6° (réglable sur les modèles SBK). Le bâti arrière est entièrement nouveau bien sûr. L'empattement a été rallongé de 35 mm grâce à un bras oscillant type 1198... allongé de 35 mm justement. Ces valeurs de chasse et d'empattement sont inédites chez Ducati, au moins sur une moto à technologie SBK. La valeur "historique" de la marque (1 440 mm) passe ici à 1 475 mm, et la chasse s'élève désormais à 114 mm. Les ingénieurs et les metteurs au point ont clairement voulu donner à la Streetfighter de la stabilité à haute ou à très haute vitesse.
La cinématique de la suspension arrière est la même que celle de la 1198. Les éléments de suspensions sont signés Showa ou Öhlins selon la version. À l'avant, la fourche reçoit de nouveaux tés en forme d'ailes, avec pontets de guidon solidaires et silent-blocs intégrés pour le té supérieur, et trois vis de serrage pour le té inférieur largement dimensionné. Le tout est censé offrir plus de stabilité sur l'angle et au freinage.
Les étriers de frein avant monobloc (technologie course) sont commandés par un maître-cylindre radial diam. 19 mm. Les pompes héritent de nouveaux réservoirs. Les jantes à 10 batons reprennent la taille des roues de la 1198, soit 3 et 6 pouces de large ; elles jouissent d'un design spécifique (selon un cahier des charges Ducati).
La position de conduite est totalement repensée : comparée à celles du Monster S4Rs, les poignées du guidon de la Streetfighter sont positionnées plus bas et plus en retrait (vers le pilote), l'assise est plus haute (toujours sur le même axe), les repose-pieds sont fixés un peu plus bas et un peu plus en arrière (les jambes sont moins pliées que sur un Monster S4Rs). Visuellement, excepté les rétroviseurs, les parties les plus hautes de la moto sont la selle passager et les réservoirs de lockheed. Le guidon est plus bas que le sommet du réservoir ! La Streetfighter trompe son monde en paraissant haute et courte. Rien ne dépasse de l'axe vertical du pneu arrière. Au contraire, tout a été raccourci au maximum !
Equipement
La Streetfighter reçoit une console de tableau de bord redessinée. Elle donne les mêmes infos que sur la 1198, mais mieux présentées dans l'optique d'une "utilisation roadster", avec une barre de voyants (à leds) au-dessus, et non en dessous de l'écran complètement digital. La console étant très basse, le choix est pertinent. Sur la version S, le réglage du mode DDA/DTC (Ducati Data Analyser/Ducati Traction Control) s'opère à l'arrêt, moteur éteint, contact mis. C'est un peu long à programmer. Au moment où il intervient en roulant, le DTC prévient le conducteur au tableau de bord en faisant clignoter les leds du shift-light. À l'instar des 1198/1198S, le système antipatinage Ducati n'est pas disponible sur la version standard, même pas en option. La technologie est pourtant peu coûteuse et valable sur toute moto un peu puissante (un bon stratagème pour orienter les clients vers une moto à 18 700 € !). Avec 100 ch, les clients français seront moins pénalisés... si l'on peut dire.
Conçus pour être totalement compatibles avec le DTC, les deux silencieux de gros diamètre intègrent les catalyseurs. Un choix à l'opposé du système S4Rs, qui présentait une grosse chambre de tranquilisation sous le moteur (très inesthétique d'ailleurs), et des silencieux tout fins. Visuellement, les nouveaux silencieux siamois sont beaucoup plus méchants, faisant écho au design agressif du "package Streetfighter". On note un nouveau bloc phare qui intègre des feux de croisement à diodes. Le feu rouge utilise également des diodes. La paire de rétroviseurs aérodynamiques est spécialement dessinée pour s'intégrer à la ligne du roadster. Il n'y a pas de béquille centrale. Attention : la dépose de la roue arrière demande une douille de grand diamètre... absente chez de nombreux motocistes ou vendeurs de pneus.
En détail
Peu visibles tellement ils sont compacts, les nouveaux boîtiers commodos sont à peine plus gros que les poignées. Ils montrent deux gâchettes : à l'index gauche, celle de l'appel de phare, très pratique et ergonomique (ça ressemble à un accélérateur de motoneige ou de jet-ski) ; au pouce droit, une petite gâchette vient masquer le bouton de démarreur lorsque le coupe-contact est actionné.
Pratique :
Prix : Streetfighter 14 990 €, Streetfighter S 18 700 € (au 30/03/09)
Coloris : Standard, rouge ou blanc perle ; S, rouge ou noir "midnight"
Disponibilité : immédiate (Streetfighter S, std fin avril)
Garantie : 2 ans, pièces et main d'oeuvre, kilométrage illimité
Quota France 2009 : modèle standard 275 ex. ; modèle S 250 ex.
S comme $ : La Streetfighter S se place 3 700 € au-dessus de la version standard. Pour cette somme, l'heureux acquéreur d'une Streetfighter S bénéficie du dernier système de contrôle de la traction (DDT, combiné au DDA) introduit sur la 1198, des suspensions avant-arrière Öhlins haut de gamme, des "traditionnelles" roues Marchesini forgées en alliage, et de trois pièces carbone qui rehaussent le tout : carters des courroies et garde-boue avant. Plus quelques touches distinctives telles les silencieux noirs, ou le cadre et les roues de couleur bronze (standard : cadre noir et roues couleur graphite). La paire de roues permet à la S d'afficher 2 kg de moins que la standard (167 au lieu de 169 kg), soit le poids le plus léger chez les roadsters de plus de 800 cm3.
Moteur
C'est bien le 1 099 cm3 de la 1098 2007-2008, et non pas le 1 198 de la toute récente 1198, qui anime la Streetfighter. Le twin en L hérite donc de la technologie de la première, mais emprunte également un peu de celle de la 1198 : de cette dernière, il récupère les carters renforcés (suite à des déformations constatées sur la 1098) qui permettent aussi un gain de poids. Ce moteur s'avère 3 kg plus léger que le 1099 grâce à la technologie "vacural" de ses carters (moins épais, rigidifiés par des nervures), sans oublier son carter d'embrayage en magnésium. Il se reconnaît aussi à ses nouveaux cache-courroies stylisés, au design très actuel.
Son injection électronique Marelli n'évolue pas : un seul injecteur-douche par cylindre, arrose les soupapes d'admission diam. 42 mm via des conduits elliptiques diam. 60 mm. Sa courbe de couple est plus favorable et beaucoup plus large que celle du 998 (Monster S4Rs) : pleine de 7 000 à 9 000 tr/min, quand celle du 998 procurait seulement un pic de couple à 7 500 tr/min.
L'embrayage à sec est de rigueur sur les modèles Superbike ou assimilés (!), sous un carter étanche... en magnésium s'il vous plaît. Un tout nouveau système de refroidissement, qui a demandé beaucoup d'études, a été mis au point pour réduire la largeur frontale. Du coup, les deux radiateurs d'eau prenant toute la place retenue, un échangeur de température eau/huile, sous le moteur, vient refroidir le lubrifiant.
Partie cycle
Le châssis de la Streetfighter utilise le traditionnel cadre treillis en tubes d'acier haute résistance ALS450. De conception identique à celui de la 1098, il est modifié au niveau de la colonne de direction en particulier, avec un angle unique de 25,6° (réglable sur les modèles SBK). Le bâti arrière est entièrement nouveau bien sûr. L'empattement a été rallongé de 35 mm grâce à un bras oscillant type 1198... allongé de 35 mm justement. Ces valeurs de chasse et d'empattement sont inédites chez Ducati, au moins sur une moto à technologie SBK. La valeur "historique" de la marque (1 440 mm) passe ici à 1 475 mm, et la chasse s'élève désormais à 114 mm. Les ingénieurs et les metteurs au point ont clairement voulu donner à la Streetfighter de la stabilité à haute ou à très haute vitesse.
La cinématique de la suspension arrière est la même que celle de la 1198. Les éléments de suspensions sont signés Showa ou Öhlins selon la version. À l'avant, la fourche reçoit de nouveaux tés en forme d'ailes, avec pontets de guidon solidaires et silent-blocs intégrés pour le té supérieur, et trois vis de serrage pour le té inférieur largement dimensionné. Le tout est censé offrir plus de stabilité sur l'angle et au freinage.
Les étriers de frein avant monobloc (technologie course) sont commandés par un maître-cylindre radial diam. 19 mm. Les pompes héritent de nouveaux réservoirs. Les jantes à 10 batons reprennent la taille des roues de la 1198, soit 3 et 6 pouces de large ; elles jouissent d'un design spécifique (selon un cahier des charges Ducati).
La position de conduite est totalement repensée : comparée à celles du Monster S4Rs, les poignées du guidon de la Streetfighter sont positionnées plus bas et plus en retrait (vers le pilote), l'assise est plus haute (toujours sur le même axe), les repose-pieds sont fixés un peu plus bas et un peu plus en arrière (les jambes sont moins pliées que sur un Monster S4Rs). Visuellement, excepté les rétroviseurs, les parties les plus hautes de la moto sont la selle passager et les réservoirs de lockheed. Le guidon est plus bas que le sommet du réservoir ! La Streetfighter trompe son monde en paraissant haute et courte. Rien ne dépasse de l'axe vertical du pneu arrière. Au contraire, tout a été raccourci au maximum !
Equipement
La Streetfighter reçoit une console de tableau de bord redessinée. Elle donne les mêmes infos que sur la 1198, mais mieux présentées dans l'optique d'une "utilisation roadster", avec une barre de voyants (à leds) au-dessus, et non en dessous de l'écran complètement digital. La console étant très basse, le choix est pertinent. Sur la version S, le réglage du mode DDA/DTC (Ducati Data Analyser/Ducati Traction Control) s'opère à l'arrêt, moteur éteint, contact mis. C'est un peu long à programmer. Au moment où il intervient en roulant, le DTC prévient le conducteur au tableau de bord en faisant clignoter les leds du shift-light. À l'instar des 1198/1198S, le système antipatinage Ducati n'est pas disponible sur la version standard, même pas en option. La technologie est pourtant peu coûteuse et valable sur toute moto un peu puissante (un bon stratagème pour orienter les clients vers une moto à 18 700 € !). Avec 100 ch, les clients français seront moins pénalisés... si l'on peut dire.
Conçus pour être totalement compatibles avec le DTC, les deux silencieux de gros diamètre intègrent les catalyseurs. Un choix à l'opposé du système S4Rs, qui présentait une grosse chambre de tranquilisation sous le moteur (très inesthétique d'ailleurs), et des silencieux tout fins. Visuellement, les nouveaux silencieux siamois sont beaucoup plus méchants, faisant écho au design agressif du "package Streetfighter". On note un nouveau bloc phare qui intègre des feux de croisement à diodes. Le feu rouge utilise également des diodes. La paire de rétroviseurs aérodynamiques est spécialement dessinée pour s'intégrer à la ligne du roadster. Il n'y a pas de béquille centrale. Attention : la dépose de la roue arrière demande une douille de grand diamètre... absente chez de nombreux motocistes ou vendeurs de pneus.
En détail
Peu visibles tellement ils sont compacts, les nouveaux boîtiers commodos sont à peine plus gros que les poignées. Ils montrent deux gâchettes : à l'index gauche, celle de l'appel de phare, très pratique et ergonomique (ça ressemble à un accélérateur de motoneige ou de jet-ski) ; au pouce droit, une petite gâchette vient masquer le bouton de démarreur lorsque le coupe-contact est actionné.
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Date d'inscription : 04/05/2008
Re: Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
Fiche technique
Moteur : 1 099 cm3, bicylindre en L, alésage 104 mm x course 64,7 mm, refroidi par eau, 2 ACT et 4 soup./cyl., injection électronique, 6 vitesses, démarreur électrique, transmission par chaîne
Puissance 155 ch. (114 kW) à 9 500 tr/min, couple 11,5 daN.m à 9 500 tr/min
Partie cycle : cadre treillis acier, fourche inversée diam. 43 mm tous réglages déb. 120 mm, amortisseur AR progressif tous réglages déb. 127 mm, freins AV 2 disques diam. 330 mm / étrier 4 pistons - AR disque diam. 245 mm / étrier 2 pistons, pneus AV 120/70 x 17 - AR 190/55 x 17
Gabarit : empattement 1 475 mm, chasse 114 mm / angle 25,6°, hauteur de selle 840 mm, réservoir 16,5 litres (réserve NC), poids à sec usine 167 kg (S)
Performances : vitesse maxi env 250 km/h
Moteur : 1 099 cm3, bicylindre en L, alésage 104 mm x course 64,7 mm, refroidi par eau, 2 ACT et 4 soup./cyl., injection électronique, 6 vitesses, démarreur électrique, transmission par chaîne
Puissance 155 ch. (114 kW) à 9 500 tr/min, couple 11,5 daN.m à 9 500 tr/min
Partie cycle : cadre treillis acier, fourche inversée diam. 43 mm tous réglages déb. 120 mm, amortisseur AR progressif tous réglages déb. 127 mm, freins AV 2 disques diam. 330 mm / étrier 4 pistons - AR disque diam. 245 mm / étrier 2 pistons, pneus AV 120/70 x 17 - AR 190/55 x 17
Gabarit : empattement 1 475 mm, chasse 114 mm / angle 25,6°, hauteur de selle 840 mm, réservoir 16,5 litres (réserve NC), poids à sec usine 167 kg (S)
Performances : vitesse maxi env 250 km/h
Source : http://www.moto-station.com/article5784-p1-ducati-streetfighter-s-pas-que-de-la-gueule-.html
JuJu-
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Age : 36
Localisation : [On the road!!!]
Moto : FZ1-N!
Humeur : Gaaaaaaaaaaaz!
Date d'inscription : 04/05/2008
Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
Faut acheter combien de moto pour avoir la blondasse ????
motoduch-
Nombre de messages : 426
Age : 55
Localisation : Tavullia
Moto : 1100 CBRXX
Humeur : Vroum Vroum Vroum Vroum
Date d'inscription : 22/07/2008
Re: Ducati Streetfighter et Streetfighter S 2009
Tu ferais vraiment n'importe quoi pour une blondasse Motoduch même acheter une Ducat'!!! Tu me déçois
Invité- Invité
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