Street Tripple 2013

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News moto 2013 : Triumph Street Triple 675, l'échappement bas confirmé

Relayées par Triumphadonf, les photos volées de laTriumph Street Triple de 2013 publiées par infomotori.com dévoilent une partie-cycle et un habillage arrière revus et - surtout - un échappement en position basse. Encore une évolution stylistique et mécanique qui fera parler, tant il est difficile de retoucher un best seller !

M.a.j. : 07-12-2011



Sur certains marchés, la Street Triple 675 et sa version R représentent près de 40% des ventes globales de Triumph. Face à un tel carton commercial, le constructeur britannique doit faire évoluer sa poule aux oeufs d'or avec précaution. L'abandon, en 2011, du double phare chromé au profit des optiques de la Speed Triple 1050 n'a pas fait que des heureux.

L'an prochain, ce sera au tour de la ligne d'échappement d'évoluer : exit les doubles pots logés sous la selle, place à une silencieux bas etcourt, façon Honda CB 600 F Hornet diront certains. L'avantage de cette implantation est de recentrer les masses et abaisser le centre de gravité. La future Daytona 675, attendue pour 2013 également, adopte elle aussi une ligne d'échappement basse.

La Street Triple 675, qui reprend la base technique de la supersport, hérite logiquement de cette évolution. D'aucuns trouveront que la Street Triple y perd d'identité, mais son comportement devrait légèrement progresser et son poids baisser. Déjà que nous avons pesé la version R 2011 à 191,5 kg seulement…






Evolution à marche forcée ?

Les clichés publiés par infomotori.com dévoilent un nouveau bras oscillant, peut-être plus long, gage de motricité et de stabilité. La coque arrière de selle, débarrassée de ses pots, se montre encore plus fine mais aussi plus "anodine". La partie avant n'évolue quasiment pas : tête de fourche, optiques de phare, fourche, freins… tout cela a comme un air de déjà vu.

Si Triumph roule avec cette moto presque finalisée sur route ouverte, c'est sans doute pour valider les derniers réglages routiers, quitte à se faire shooter par les paparazzi locaux. L'arrivée de la MV Agusta Brutale 675 n'explique pas totalement cette évolution. Le réseau MV et la capacité de production de l'usine italienne ne pourra pas rivaliser avec la force de l'usine Triumph, même si au gré des salons, nous avons vu les responsables de Triumph défiler chez MV Agusta pour inspecter la petite Brutale.

L'apparition d'autres roadsters très attendus (nouvelle Kawasaki Z 750, grosse évo de la Honda 600 Hornet pour 2013...) oblige Triumph a faire évoluer sa Street Triple 675 coûte que coûte, quitte à bousculer les fans de la marque... et les autres ! Et vous, qu'en pensez vous ?





Par Christophe Le Mao, photos infomotori.com, merci à Triumphadonf pour l'alerte

J'éspère que le pot est volontairement enlaidit, comme ça se fait souvent pour préserver un peu de suspense lors de la vrai présentation; paske déjà la perte d'une partie de son identité avec un pot bas, c'est moyen, mais si en + ce pot bas est moche, ça va pas le faire

De toute façon, il va dégager, non?

cobalt57co a écrit:De toute façon, il va dégager, non?

Cépafo !!

Mais quand même, Triumph ne peu pas se permettre de vendre "sa poule aux oeufs d'or" avec un pot moche

on dirait une honda!
esthétiquement parlant, ce n'est pas un compliment venant de moi!

Ben, moi j'préfère la mienne que j'ai achetée en juin, parceque celle-là, l'est pas belle du tout, du tout...
Même s'il reste les trois cylindres (vraie moto, donc...) c'est môche de faire du copier-coller avec d'autres machines....
J'crois bien que je vais la garder longtemps, ma P'tite Titine R toute noire de cette année...
Bonne route à Toutes et à Tous, attention en ville.

rousse a écrit:J aime pas la sortie de pot basse, je la préfère avec les doubles pots.... Ne changez rien!!!

Le goût de l'estéthique est toujours en relation avec son temps....pots en bas, à gauche, carrés ou rond, sous la selle, avec une inclinaison subtile, 1 pot d'un coté, 2 de l'autre ou 3 ensemble du même coté .........Dans 5 ans ils vont nous mettre des pots en avant du moteur entre la fourche et ce sera la mode...Ouaiiiiiiiis je suis moderne!

Article original


J'ai enlevé les doublons...

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Voilà les photos publiées la semaine dernière en exclusivité sur MCN de la nouvelle version de la Street Triple qui devrait voir le jour en 2013.

A la volée, voici ce que nous révèle MCN :

- selle légèrement plus basse pour satisfaire les plus petits motards

- retouche générale du design : écope radiateur, …

- nouveau bras oscillant et nouveau cadre

- échappement en position basse

lous a écrit:L'est vraiment moche cette nouvelle Street !
Peut être que le moteur dépote un peu et que la partie cycle n'est pas trop mal, mais alors qu'est ce qu'elle est vilaine !

Mais grave ! Limite la mienne est plus belle...:) Nan serieux on dirait presque une japonaise....zon bu trop de the les roastbeef!

Mouais, maintenant que Triumph a mis un pot bas z'allez voir que les mecs vont tous monter de l'adaptable en haut, genre double sortie sous la selle...
Parfois (souvent même) mes contemporains me désespèrent...

Je reposte l'article de Rousse, mais avec les images...(Cobalt57co)

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Nouveauté - Triumph: Et voilà la dernière Street Triple !

Par André Lecondé - le Mercredi 22 février 2012

Diaporama sur l'imagette...


Triumph fait feu de tout bois pour embellir son millésime 2013. Une nouvelle Daytona 675 y est attendue tout comme une Trophy de derrière les fagots mais la marque britannique ne s'est pas arrêtée en si bon chemin puisqu'elle n'a pas oublié de s'occuper de sa bien aimée Street Triple.

Voici le dernier opus immortalisé par le site Motociclismo qui révèle une proue toilettée et une poupe marquée par la nouvelle position de l'échappement qui a amené à aménager le bras oscillant. La version aperçue est du genre standard et laisse à penser que la déclinaison R bénéficiera d'un ensemble de freins plus martial et des couleurs plus vives.

Ce qui semble certain, c'est que la dernière génération paraît déjà en mesure d'entrer dans les concessions. Le printemps étant propice aux éclosions, gageons que cette Street Triple apparaitra avant avril.

Va vraiment falloir que j'en essaie une ... vais demander à sud motors si il y a moyen ! gentil sud motors

J'aime les machines qui "arrachent" les bras, c'est pour ça que j'ai beaucoup roulé en Kawa, qui ont un moteur furieux par rapport aux autres japs, et c'est pour ça que j'ai complètement craqué pour la 990 superduke de ktm.
Mais j'ai hate d'essayer la triple.

avis personnel je trouve que le design des street triple est assez féminin es ce une idée.?

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Triumph Street Triple (R), 6 kg de moins et l'ABS en plus !

Elles étaient pressenties, voire attendues : voici les nouvelles Triumph Street Triple 675 et Street Triple 675 R ! Evolution plus que délicate pour Triumph, car ce petit roadster sportif représente la clé de voûte de ses ventes ! Alors Triumph a retravaillé l'esthétique, peaufiné le châssis et lui a apporté des accessoires qui lui manquaient : l'ABS et la clé codée. C'est reparti pour un triomphe ?


Lancée au beau milieu de l'année 2007, la Triumph 675 Street Triple a immédiatement rencontré un succès inédit pour le constructeur anglais : le délai de livraison dépassait alors les six mois ! La petite teigne à l'exaltant moteur trois cylindres en ligne de 675 cm3 a surfé sur un succès incontesté depuis. Puis, en 2011, elle a eu droit à un premier vrai face lift en troquant son double optique à cuvelage chromé contre une paire de phares en plastique à la forme plus moderne. Presque rie, mais cela a beaucoup changé l'identité du modèle. Pour 2013, on assiste enfin à la première vraie refonte de la Triumph Street Triple 675 et de sa version évoluée Street Triple R. Et les enjeux sont énormes, puisque la petite Street Triple constitue l'une des ventes majeures de Triumph en Europe.





Adieux pots sous la selle, bonjour ABS
Premier constat, les Triumph Street Triple et Street Triple R 2013 changent sensiblement sur le plan esthétique. Le réservoir, la selle, la coque de selle évoluent tandis que les deux versions de la Street Triple reçoivent des écopes latérales de radiateur comme pour ressembler davantage à la dernière mouture de la grande soeur Speed Triple 1050. Egalement, le cadre en aluminium, annoncé comme tout nouveau sur les Street', a été revu pour offrir plus d'agilité et améliorer la tenue de route. Il conserve un design qui rappelle tout de même la base actuelle. En revanche, la boucle arrière, démontable, est inédite, tout comme le bras oscillant, en alliage d'aluminium, spécialement dessiné pour intégrer le nouvel échappement implanté en position basse.
Et c'est sans doute ce point qui fera beaucoup parler. La présence des silencieux en position haute constituait une signature esthétique de ce modèle, il faudra désormais s'habituer à cette nouvelle forme, très tendance finalement et qui rappelle le silencieux des Honda 600 Hornet et CB1000R. Ce nouvel échappement en inox a permis de perdre du poids et aussi à centraliser les masses et abaisser le centre de gravité. En principe, c'est tout bénéf' pour l'équilibre de la moto. Quoi qu'il en soit, Triumph annonce une perte de poids de l'ordre de 6 kilos sur ses Street Triple, soit 183 kg tous pleins faits pour la Street Triple 675 modèle 2013.


Un 3 cylindres en ligne quasi inchangé... tant mieux !
Autre évolution notable, les nouvelles Triumph Street Triple et Street Triple 675 R pourront recevoir un ABS en option. La Street Triple 675 était l'une des "dernières de la classe" à ne pas en disposer. La Street Triple R bénéficiera d'un traitement de faveur puisque son ABS optionnel sera réglable sur plusieurs niveaux, notamment dans le cadre d'un usage sportif. Autre "accessoire" qui manquait jusqu'alors, la clé à code ; cette absence est également corrigée pour 2013. Triumph, qui a pris conscience du problème de vol dont souffre cette catégorie de motos - et pas des moindres pour les Street Triple - a également aménager le dessous de selle pour y loger un antivol U.
Et le moteur dans tout cela ? Et bien, selon le premier communiqué relatif à ces nouveautés, il n'évolue quasiment pas, hormis sur un reparamétrage de l'injection souvent indissociable de l'évolution des lignes d'échappement et sur la possibilité de greffer un shifter en option. Avec une puissance annoncée de 106 chevaux à 11 850 tr/min et un couple de 68 Nm, il délivre peu ou prou les mêmes performances. Peu importe, le moteur constituait assurément le gros point fort des Street Triple 675 ! ces deux nouvelles bombinettes anglaises devraient être disponibles à la mi novembre 2012. La grille tarifaire sera dévoilée en amont, vers la fin octobre 2012.





Triumph Street Triple (R) 2013, en bref :
- esthétique revue, nouvel habillage
- nouveau cadre en aluminium, géométrie revue
- nouvelle ligne d'échappement en position basse
- perte de poids de 6 kilos en moyenne sur les deux versions
- 183 kilos tous pleins faits pour la Street Triple
- moteur trois cylindres en ligne de 675 cm3 délivrant 106 chevaux et 68 Nm de couple
- ABS déconnectable, a plusieurs niveaux de réglages (Street Triple R), en option
- clé à code
- logement pour un antivol en U sous la selle
- nombreuses options (shifter, ligne d'échappement Arrow, sabot, tête de fourche)

Bon, force est de constater que les anglais de Hinckley se sont transformes en Japonais...

J'aime po, mais alors pas du tout. Niveau mecanique c'est surement grandiose, mais esthetique...autant prendre un Z800...

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Essai Triumph Street Triple 675 2013 : God save the street
Par Christophe de Lestapis - le Lundi 21 janvier 2013


1. Triumph Street Triple 2013 : Affutée !

La Street Triple pour rappel, c’est avant tout 50 000 exemplaires dans le monde sur une période de 5 ans dont 14 000 rien qu’en France. On peut donc aisément considérer que la « Street » autant que la Z 750 pour Kawasaki, constitue l’un des socles industriels les plus solides du fabricant d’Hinckley. Mais il est vrai aussi qu’en 5 ans, la concurrence s’est affutée notamment par le biais de la nouvelle Z800, du GSR750, ou encore avec la nouvelle CB600F.

Immédiatement disponible, la nouvelle Street Triple se décline en version standard et R (avec ou sans ABS pour les deux versions).

L’essai que nous avons réalisé à partir d’une 675 standard dotée de l’ABS, s’est voulu au plus proche du quotidien et de notre réalité. La Z800 avait imposé à notre rédactrice en chef de se transformer en sac poubelle géant compte tenu des pluies diluviennes lors des essais, la Street triple nous aura en ce qui la concerne, transformée en véritable Manchot Empereur afin d’affronter les températures négatives et la neige de ces derniers jours et ainsi vous rendre au mieux les vraies qualités de ce roadster sportif.



2. Triumph Street Triple 2013 : Docteur Jekyll/Miss Hyde

Encensée de toute part, la configuration 3 cylindres a remporté quasiment tous les suffrages sur la 1ère édition. Aussi le célèbre trois cylindres d’une puissance de 106ch reste inchangé sur le modèle 2013. Seule la partie cycle change en profondeur avec notamment une géométrie différente par le biais d’un angle de colonne et une chasse modifiées afin d’améliorer la maniabilité tout en conservant une bonne tenue de route ; le tout pour 183kgs tout plein fait.



A la remise des clefs et dans cette version standard, je trouve cette moto presque discrète. Extrêmement fine, élégante mais sans plus dans ce coloris bleu « Caribbean blue », de profil, je lui trouverai presque des airs de ressemblance avec une ER6. Question de point de vue me direz-vous. A l’inverse, lorsqu’on y regarde de plus près, la face avant « insectophyle » est totalement atypique (certes sujette à nombre débats) mais conserve le visuel propre à la Street Triple. Le pot très joliment travaillé avec ces rivets, illustre la principale modification esthétique au regard du modèle 2009, en réaménageant ainsi le centre de gravité de la machine et aiguiser un peu plus l’équilibre de l’ensemble. L’arrière se voit redessiné et participe à l’impression d’allégement général de la machine, sans sacrifier sur l’autel de l’esthétique, l’aspect « rangement », qui peut contenir un « U » de marque Triumph évidement. Une première !



Le compteur, très bien agencé est d’une grande lisibilité. Toutes les infos nécessaires y figurent. Pression d’huile, témoin d’injection, eau, alerte de pression des pneus, indicateur de rapport engagé – bien pratique -, jauge à essence (enfin !), trips, le tout épaulé par un compte tour analogique proéminent. A ces fonctions « basiques mais essentielles au quotidien » figurent un chrono Lap déclenché par pression sur le compteur et des leds bleues réglables, destinées à représenter les fonctions de shift-light.



Globalement, la finition est bonne. Pas de câbles apparents disgracieux ou autres défauts de fabrication. Seules les vis de fixation des deux rétros, d’inspiration très « streetfighter » mais d’une qualité un peu « cheap », appelleraient moi une réserve sur le temps. Les écopes encadrant désormais le radiateur et les nouvelles platines repose pied sont les éléments sportifs de la Street Triple.



Dès la mise en selle, on se sent immédiatement bien. La moto est fine, la selle moelleuse à l’inverse d’une Daytona qui vous casse l’entrejambe dans la seconde où vous posez vos fesses dessus. La position légèrement sur l’avant n’est pas fatigante, simplement accentue-t-elle la perception du travail effectué par Triumph en redistribuant les masses sur l’avant soit désormais 52% contre 49% auparavant.

Perchée à 800mm du sol pour la version Standard (contre 815 pour l’ancien modèle), la selle est suffisamment fine pour permettre aux motardes et motard de moins d’un mètre 70 d’être en confiance. Sur la version R et ses 820mm, l’exercice sera moins évident mais tout aussi facile compte tenu du poids très contenu de la moto. Les plus grands trouveront certainement plus leur marque sur la « R ». Seul petit bémol, j’aurais aimé un ergot plus grand sur l’unique béquille latérale, le déploiement actuel avec des bottes moto reste fastidieux. Avec le temps on s’habitue mais tout de même.

Par ailleurs, Triumph nous annonce que l’angle de braquage s’est amélioré de 3 degrés. Heureusement a-t-on envie d’hurler ! Ce rayon a effectivement de quoi surprendre…. Notamment à droite où un gros câble vient franchement freiner le braquage lors des manœuvres. Attention, piège à l’horizon et point vraiment perfectible.




Cagoule type chouette ok, sur-gants/gants ok, blouson hiver et triple épaisseur Damart ok. Nouvelle clé codée jumelée au système anti démarrage ok

Contact ! …

Comme évoqué précédemment, la prise en main est immédiate. Sur les 1ers kilomètres, Le moteur avec un vrai plaisir auditif, se montre d’une très grande douceur sans à-coup de transmission, un coffre immédiatement disponible, les rétrogrades étant accomplis tout en douceur. En ville, c’est certain, cette moto saura se sortir de toutes les situations avec une vivacité et une facilité à l’usage qui fera d’elle une redoutable adversaire et une alliée de tous les jours. Par contre, les rétroviseurs gâchent un peu la fête. A moitié occupés par mes coudes emmitouflés, ils compliquent la remontée de file voire tout simplement la conduite m’obligeant à quelques contorsions pour constater l’existence de suiveurs ou pas.

L’absence de saute-vent s’est fait sentir dès les premiers kilomètres effectués sur l’autoroute. On s’y habitue mais à la longue, je pense que bon nombre d’utilisateurs iront s’équiper pour alléger cervicales et autres lombaires. L’absence de Warning dans cet exercice s’est aussi fait cruellement sentir dans l’exercice autoroutier.

Où la 675 excelle, c’est sur les petites routes. On se régalait déjà de son époustouflant moteur. Avec sa sonorité rauque, son coffre étonnant dès 3000 trs et ses relances impressionnantes, c’est une révélation. Le couple du trois cylindres est exemplaire en terme d’efficacité et de sensations procurées. C’est un des rares moteurs à vous donner « la banane sous le casque ». Avec ses franches relances et sa vivacité, je vous mets au défi de vous ennuyer à son bord. Sur routes sinueuses, restez sur le 3ème rapport, concentrez vous sur votre pilotage et c’est l’extase assurée.

Le freinage sur le modèle 2013 est une totale réussite et un vrai progrès par rapport à l’ancien modèle, (Nous avions insisté sur ce fait dans l’essai du modèle 2009 et notre faveur pour la R à ce titre). A la fois puissant, progressif, d’un feeling parfait. Les durites aviation d’origine participent à l’endurance et à l’excellence de l’ensemble. Le tout orchestré par une fourche Kayaba de 41mm totalement réglable (mais difficilement accessible), des disques de 310mm, des étriers Nissin radiaux 4 pistons et un étrier Brembo simple piston pour l’arrière, soit dans cette catégorie, un must à l’usage.



Seul l’arrière peut manquer de feeling pour doser finement l’action du pied droit.

Le duo quant à lui restera sportif avec des repose-pieds hauts perchés, une selle étroite, une absence de poignées (en option), donc au final soit une compagne ou un compagnon très amoureux, soit des sportifs avérés et motivés.



C’est donc sur les petites routes que la Street Triple montre toute sa quintessence. Les modifications apportées par Triumph trouvent tout leur sens et justification. Chasse augmentée, angle de colonne légèrement refermé, 6kgs en moins sur la balance, centre de gravité abaissé avec le nouveau pot d’échappement, cette moto devient une arme à virage. Bien exploitée, elle saura se montrer redoutable. Cette appréciation vaut aussi pour une utilisation piste. Elle en a tous les atouts. Avec ce poids, ce fabuleux moteur, épaulé par une boite frisant la perfection, cette moto est une des meilleures écoles sportives actuelles. Une référence à l’usage. Sans perdre de vue, un vrai agrément de conduite au quotidien.

Si la moto m’a laissé sur ma faim quand à l’impression visuelle « première », la trouvant trop discrète dans cette robe « standard » ; en dynamique, elle montre une vraie et indéniable personnalité avec une sonorité presqu’oubliée aujourd’hui intégrant une partie cycle d’une grande efficacité.

On dispose à loisir d’une vraie sportive qui s’est plonger à la corde, enchainer les virages avec juste un regard pour placer la moto, trajecter, rectifier si besoin, non vraiment, un plaisir. Peut être qu’à grande vitesse, les grands guidons n’ont pas la finesse de guidage des bracelets, mais cette Street Triple est bien une reine des Alpes et des « virolos ». Facilité, légèreté, efficacité pourraient être la trilogie résumant cette moto.

Les suspensions restent fermes par contre, même si la première impression une fois en selle est trompeuse. En effet, si la selle est onctueuse, il n’en demeure que vous sentirez chaque raccords et défauts du bitume. Donc au final, un châssis nerveux, qui demande de l’expérience, mais plus homogène que l’ancienne.

La chausse pneumatique en Pirelli diablo Rosso Corsa donne une marge énorme quant aux limites de la belle. A moins trois degrés centigrades, et malgré un rythme soutenu, nous avons toujours disposé d’un excellent grip sur le sec. A l’inverse du mouillé, où les Pirelli Corsa montrent immédiatement leur limite.

Enfin sur le registre de la consommation, j’ai constaté une moyenne de 6,3L au 100. Détail et non des moindres, quand l’indicateur kms affiche 0kms, il reste encore une réserve de 30 kms. Surprenant au départ, finalement pratique et original à l’usage.



3. Triumph Street Triple 2013 : l'avis de la rédaction [ fiche technique]

Au final et dans cette version standard, sous ses airs de gentille donzelle fine et urbaine, se cache une vraie bagarreuse au caractère trempé à ne pas mettre entre toutes les mains. Car cette Street Triple 675 demande de l’expérience. Si la partie cycle, l’ABS et son freinage poussent à l’accessibilité au plus grand nombre, son moteur quant à lui possède une âme de vraie sportive, à gérer avec application et soin ; tout en permettant aux autres – plus aguerris - de peaufiner au mieux les subtilités du pilotage sur piste le cas échéant.

La version R possède des atouts visuels indéniables avec un cadre rouge magnifique et de belles couleurs proposés. La liste des accessoires proposée par Triumph permettra d’affiner l’ensemble en fonction de ses choix personnels et de la philosophie d’utilisation retenue. Par contre, j’aurais aimé que le saute vent soit proposé d’origine sur les deux versions tant il apparaît utile et nécessaire.

Dernier point, le positionnement tarifaire très contenu, pourra éventuellement pousser les futurs acheteurs dans les bras d’une Z800 positionnée à 8890 euros dans la version standard, au gabarit plus valorisant. Mais à 8390€ (avec ABS), la Street Triple 675 reste une vraie alternative, dont le charme en dynamique est total et sans doute supérieur aux quatre pattes traditionnels.

Caradisiac a aimé :
Prise en main
Performance moteur
Vivacité de la partie cycle
Option ABS à 200€
Prix en baisse par rapport à 2012, de 200€


Caradisiac n'a pas aimé :
Visibilité des rétros
Liste des options


Coloris
Standard : Phantom Black, Crystal White et Caribbean Blue.
R : Phantom Black, Crystal White et Matt Graphite


Tarifs:
Standard : 7990 euros (dispo début décembre)
Standard ABS: 8390 euros
Version R : 8790 euros
Version R ABS : 8990 euros (dispo janvier 2013)


Fiche technique :
Moteur : 3 cylindres 4T, refroidi par eau, double ACT, 4 soupapes
Cylindrée : 74 x 52,3 = 675 cm3
Puissance maxi : 106 ch à 11850 tr/mn
Couple : 69 nm à 9750 tr/mn
Mise en route : démarreur électrique
Alimentation : injection 1 injecteur par cylindre
Embrayage : en bain d'huile
Boîte : 6 rapports
Cadre : double longeron en alu
Suspension av. : fourche télescopique inversée réglable ø41 , déb.115 mm
Suspension ar. : mono-amortisseur réglable, déb. 135 mm
Frein av. : 2 disques ø 310 mm, étrier 4 pistons
Frein ar. : 1 disque ø 220 mm, étrier simple piston
Pneu av. : 120/70 x 17; ar. : 180/55 x 17
Réservoir essence : 17,4 litres
Longueur : 2055 mm
Hauteur de selle : 800mm Standard et 820 mm pour la R
Poids à sec : 161 kg

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Une semaine en Triumph Street Triple 675
Récemment arrivée dans les concessions, nous avons passé une semaine en compagnie de la Triumph Street Triple 675 millésime 2013.


La Triumph Street Triple en ville

Légère et agile, la Street Triple met en avant sa facilité de prise en main. Ses commandes souples, ainsi que sa position de conduite reposante font le reste. Le 3-cylindres, très souple accepte de reprendre à 2 000 tr/min en sixième sans sourciller. Rapidement à l’aise au guidon de l’anglaise, on se faufile sans trop de souci. Il n’y a que les demi-tours qui se font en deux fois dans les endroits un peu étroits. La moto braque mieux qu'avant, mais reste en retrait de certaines de ses rivales sur ce point. En revanche, au moment de se garer, on est satisfait de trouver un emplacement sous la selle pour ranger un (gros) antivol.



Sur la route

Le terrain de jeu favori de la Street Triple ! C’est sur la route qu’on prend le plus de plaisir à bord de cette moto. Légère, facile à rouler, performante, la Triumph cumule les qualités lorsqu’il s’agit de mettre du gros gaz. Précise en entrée de courbe, la 675 fait preuve d’une très bonne stabilité une fois inscrite en virage. Les sorties de courbe sont négociées sans soucis grâce à une excellente motricité. Sans oublier son moteur, un des meilleurs blocs chez les roadsters mid-size. Très souple, coupleux en bas, suffisamment performant à mi-régime et rageur passé les 8 000 tr/min, on se régale à cravacher le 3-cylindres. D’autant plus que la sonorité, absolument superbe, est plus présente avec le nouvel échappement situé sur le côté. Le freinage, bien dimensionné pour les performances de la moto, se montre efficace et constant. Il y a juste le levier un peu dur qui mériterait un meilleur ressenti. Pour trouver mieux, il faudra se tourner vers une Street Triple R qui profite d’un système de freinage plus haut de gamme.



Sur autoroute

Inutile d’enfoncer les portes ouvertes sur son manque de protection, la Street est un roadster et protège très peu. Tandis que le 3-cylindres ronronne à 7 000 tr/min à 130 km/h, la Street offre une position de conduite bien pensée et brille par son absence de vibrations. Et grâce à son moteur alerte, la moindre rotation de la poignée droite permet de dépasser en un éclair. Lorsque la vitesse est stabilisée, la moto consomme environ 6l/100 km, ce qui autorise un peu plus de 200 kilomètres avant que le voyant de réserve ne s’allume. Il faudra plutôt tabler sur une moyenne de 7l/100 km lorsqu’on lui rentre dedans sur le réseau secondaire.



À deux

Sans être le roadster le plus accueillant de la production, la Street Triple traite son passager convenablement, sans plus. La selle est relativement confortable, les repose-pieds pas trop hauts, mais l’absence de poignée passager se fait sentir.




Qualité de présentation

Pas grand chose à redire sur la Street Triple. Si l’on tient compte du rapport prix/qualité perçue, la Triumph est exemplaire. La moto est bien construite, bien équipée et utilise des matériaux de qualité. La finition de la moto a progressé en 2013. Pour pinailler, on pourrait citer les câbles au niveau du tableau de bord qui envahissent un peu l’espace côté droit, et l'absence de warnings. Pas de quoi crier au scandale…

ASPECTS PRATIQUES
PHOTOS: © Bruno Sellier




En bref :

Triumph Street Triple 675
106 ch, 7 mkg, 185,6 kg tous pleins faits
7 990 € (8 390 € avec ABS)


Notre essai :

700 km de ville, route et autoroute
Consommation de l’essai
Mini : 5,8 l/100 km
Maxi : 7,1 l/100 km

Retrouvez l’essai complet de la nouvelle Triumph Street Triple dans sa version R en cliquant ici.[/center]