Le savoir-faire de Royal Enfield
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Le savoir-faire de Royal Enfield
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Le savoir-faire de Royal Enfield
A l’heure où la moindre machine, même européenne, sort d’un atelier de fabrication entièrement automatisé, il reste Royal Enfield pour nous faire rêver. La marque indienne continue de produire ses motos de façon artisanale, notamment les réservoirs peints à la main. Le résultat est splendide et la précision digne d’un robot…
Le savoir-faire de Royal Enfield
A l’heure où la moindre machine, même européenne, sort d’un atelier de fabrication entièrement automatisé, il reste Royal Enfield pour nous faire rêver. La marque indienne continue de produire ses motos de façon artisanale, notamment les réservoirs peints à la main. Le résultat est splendide et la précision digne d’un robot…
cobalt57co-
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cobalt57co-
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cobalt57co-
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Re: Le savoir-faire de Royal Enfield
Royal Enfield n' est une entreprise indienne que depuis 1979! et dont une première succursale est installé à Madras (Inde) en 1956, ils ont récupéré tous les moules anglais pour poursuivre la construction de la bullet classic 535 celle que j'ai à la maiz (dont la base inchangée date de 1933 sauf la fourche qui est telescopique depuis 1945)..... j'usqu'en 2007....Le slogan de Royal Enfield qui est d'abord une entreprise britanique avec de nombreuses pièces construites pour BSA est "Made like a gun, runs like a bullet". Perso j'ai un bloc complet avec cylindre fonte de 1963 et commandes inversées.
La société porte le nom Enfield dès 1880 au R.Unis ou il fabrique des bicyclettes; le rajout de "Royal" provient d'un contrat signé avec le gouvernement britaniqque pour la fabrication d'armes légères à partir de 1893.
En 1896, le nom change et devient New Enfield suite à un problème de gestion.
La première moto sort en 1901 avec un moteur placé sur la roue avant.
La société porte le nom Enfield dès 1880 au R.Unis ou il fabrique des bicyclettes; le rajout de "Royal" provient d'un contrat signé avec le gouvernement britaniqque pour la fabrication d'armes légères à partir de 1893.
En 1896, le nom change et devient New Enfield suite à un problème de gestion.
La première moto sort en 1901 avec un moteur placé sur la roue avant.
Invité- Invité
Royal Enfield : la Classic Chrome pour ses 120 ans
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Royal Enfield : la Classic Chrome pour ses 120 ans
04/07/11
Pour fêter les 120 ans de la marque Royal Enfield, l'usine de Chennai en collaboration avec Heritage Import (France) et les autres importateurs européens a décidé de tarifs uniques pour l'Europe de 4990 à6100 euros selon la finition et l'équipement.
La Black Bullet est la plus simple et la plus abordable puisqu'elle est à 4990 euros.
Vient ensuite l'Electra (5450 euros), la Deluxe (5590 euros), la Classic (5950 euros), la Classic Military (5990 euros) puis la nouvelle Classic Chrome (en photo) à 6100 euros qui est la nouveauté du mois de juillet pour la marque indienne.
Royal Enfield : la Classic Chrome pour ses 120 ans
04/07/11
Pour fêter les 120 ans de la marque Royal Enfield, l'usine de Chennai en collaboration avec Heritage Import (France) et les autres importateurs européens a décidé de tarifs uniques pour l'Europe de 4990 à6100 euros selon la finition et l'équipement.
La Black Bullet est la plus simple et la plus abordable puisqu'elle est à 4990 euros.
Vient ensuite l'Electra (5450 euros), la Deluxe (5590 euros), la Classic (5950 euros), la Classic Military (5990 euros) puis la nouvelle Classic Chrome (en photo) à 6100 euros qui est la nouveauté du mois de juillet pour la marque indienne.
cobalt57co-
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Re: Le savoir-faire de Royal Enfield
la bonnie intérêt à s’accrocher!
l' est fin jolie!
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Magic-
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Re: Le savoir-faire de Royal Enfield
Nouveauté - Royal Enfield: Le Café Racer s'annonce
Par André Lecondé - le Dimanche 08 janvier 2012
Les choses bougent chez Royal Enfield. Cette marque indienne engoncée dans son style britannique des années cinquante a décidé en effet de sortir des sentiers battus en préparant ce cafe-racer du plus bel effet. Certes, le moteur reste un des classiques du blason, remis néanmoins au goût du jour, mais le cadre, les roues, les optiques et autres accessoires sont inédits. Une véritable révolution pour ce constructeur intemporel qui n'a pas fait montre d'une telle audace depuis au moins un demi-siècle.
On attend de plus amples nouvelles sur les ambitions et l'identité technique de l'engin. Nul doute qu'avec un prix serré, il trouverait sa place sous nos latitudes aux côtés des Moto-Guzzi, Ducati et autres Triumph ou Kawasaki. Une liste non exhaustive. Le style vintage prend de l'ampleur, écho à un environnement réglementaire de plus en plus sévère qui en appelle aux fondamentaux de la moto.
Source: caradisiac
Par André Lecondé - le Dimanche 08 janvier 2012
Les choses bougent chez Royal Enfield. Cette marque indienne engoncée dans son style britannique des années cinquante a décidé en effet de sortir des sentiers battus en préparant ce cafe-racer du plus bel effet. Certes, le moteur reste un des classiques du blason, remis néanmoins au goût du jour, mais le cadre, les roues, les optiques et autres accessoires sont inédits. Une véritable révolution pour ce constructeur intemporel qui n'a pas fait montre d'une telle audace depuis au moins un demi-siècle.
On attend de plus amples nouvelles sur les ambitions et l'identité technique de l'engin. Nul doute qu'avec un prix serré, il trouverait sa place sous nos latitudes aux côtés des Moto-Guzzi, Ducati et autres Triumph ou Kawasaki. Une liste non exhaustive. Le style vintage prend de l'ampleur, écho à un environnement réglementaire de plus en plus sévère qui en appelle aux fondamentaux de la moto.
Source: caradisiac
rousse-
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Royal Enfield Café Racer, elle arrive ! (Acidmoto.ch)
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Royal Enfield Café Racer, elle arrive !
Texte de Charles Donzé / Photos de Bike Advice
Celui qui s'est rendu sur les Hauts Plateaux du Népal vous parlera de Royal Enfield avec émotions.
Royal Enfield a vu ses débuts en terres anglaises... Puis, en 1956, la société s'est déplacée en Inde. Royal Enfield est connu pour ses motos légères au design simple et basé sur un modèle d'après-guerre. La fabrication, quant à elle, a évidemment été modernisée pour répondre aux normes de sécurité de notre siècle.
Les amateurs de Royal Enfield ont connu la Bullet et l'Electra ainsi que de nombreux autres modèles tout aussi mythiques les uns que les autres. Aujourd'hui, Royal Enfield annonce l'arrivée certaine d'une moto au style Café Racer.
Les deux images ci-dessous montrent clairement les différences entre le prototype et la version prête à la production. Le style Café Racer revient en force sur le marché. Les Guzzi, Kawasaki W800 et autres Triumph Thruxton vibrent déjà à l'idée de rivaliser avec la belle indienne. Peu connue en Europe, la marque Royal Enfield et son nouveau modèle Café Racer pourrait bien s'imposer face à la concurrence.
Plus d'infos sur le site officiel du constructeur : Royal Enfield.
Royal Enfield Café Racer, elle arrive !
Texte de Charles Donzé / Photos de Bike Advice
Celui qui s'est rendu sur les Hauts Plateaux du Népal vous parlera de Royal Enfield avec émotions.
Royal Enfield a vu ses débuts en terres anglaises... Puis, en 1956, la société s'est déplacée en Inde. Royal Enfield est connu pour ses motos légères au design simple et basé sur un modèle d'après-guerre. La fabrication, quant à elle, a évidemment été modernisée pour répondre aux normes de sécurité de notre siècle.
Les amateurs de Royal Enfield ont connu la Bullet et l'Electra ainsi que de nombreux autres modèles tout aussi mythiques les uns que les autres. Aujourd'hui, Royal Enfield annonce l'arrivée certaine d'une moto au style Café Racer.
Les deux images ci-dessous montrent clairement les différences entre le prototype et la version prête à la production. Le style Café Racer revient en force sur le marché. Les Guzzi, Kawasaki W800 et autres Triumph Thruxton vibrent déjà à l'idée de rivaliser avec la belle indienne. Peu connue en Europe, la marque Royal Enfield et son nouveau modèle Café Racer pourrait bien s'imposer face à la concurrence.
Plus d'infos sur le site officiel du constructeur : Royal Enfield.
cobalt57co-
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Re: Le savoir-faire de Royal Enfield
petite annonce : échange ma mère très peu servi :suspect: un peu aigrie mais sympathique au demeurant contre R-E type café racer 2011 ou 2012 'on fera avec)
si intéressé ; me le faire savoir viiiiiiiiiiiiite!!!
si intéressé ; me le faire savoir viiiiiiiiiiiiite!!!
Magic-
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Re: Le savoir-faire de Royal Enfield
kristof a écrit:petite annonce : échange ma mère très peu servi :suspect: un peu aigrie mais sympathique au demeurant contre R-E type café racer 2011 ou 2012 'on fera avec)
si intéressé ; me le faire savoir viiiiiiiiiiiiite!!!
Certains sont prêt à vendre leur mère,
mais l'échanger, c'est pas commun...
Laurent-
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Royal Enfield: Une santé de fer et des projets d'enfer
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Economie - Royal Enfield: Une santé de fer et des projets d'enfer
Par André Lecondé - le Lundi 27 février 2012
Si certains doutent encore du Nirvana que représente l'Inde pour le monde de la moto, voici qui devrait les convaincre. Les grandes marques européennes y préparent leur avenir, mais il est un constructeur local connu qui semble déjà assuré du sien en se délectant de se reposer sur ses traditions pratiquement ancestrales. Son nom, c'est Royal Enfield, décidément à l'honneur cette semaine dans ces pages.
Le patron Venki Padmanabhan est ainsi très heureux de faire le bilan et de dresser les perspectives de sa marque : une progression de 42% d'une année sur l'autre relevée en 2011 pour quelques 74.626 motos vendues, tandis que les 7 000 machines produites mensuellement obligent les clients à patienter six mois pour monter sur leur moto. Du coup, ce sont 8 500 brêlons qui sortiront à présent chaque mois pour atteindre sans doute les 90 000 engins fabriqués d'ici la fin de la présente année.
Avec un réseau en extension et des carnets de commande pleins, Royal Enfield s'apprête à lancer son custom 500 Thunderbird développant une trentaine de chevaux alors que la cerise sur le gâteau arrivera début 2013. Le sympathique Cafe Racer aperçu à l'Auto Expo deviendra en effet réalité commerciale.
Economie - Royal Enfield: Une santé de fer et des projets d'enfer
Par André Lecondé - le Lundi 27 février 2012
Si certains doutent encore du Nirvana que représente l'Inde pour le monde de la moto, voici qui devrait les convaincre. Les grandes marques européennes y préparent leur avenir, mais il est un constructeur local connu qui semble déjà assuré du sien en se délectant de se reposer sur ses traditions pratiquement ancestrales. Son nom, c'est Royal Enfield, décidément à l'honneur cette semaine dans ces pages.
Le patron Venki Padmanabhan est ainsi très heureux de faire le bilan et de dresser les perspectives de sa marque : une progression de 42% d'une année sur l'autre relevée en 2011 pour quelques 74.626 motos vendues, tandis que les 7 000 machines produites mensuellement obligent les clients à patienter six mois pour monter sur leur moto. Du coup, ce sont 8 500 brêlons qui sortiront à présent chaque mois pour atteindre sans doute les 90 000 engins fabriqués d'ici la fin de la présente année.
Avec un réseau en extension et des carnets de commande pleins, Royal Enfield s'apprête à lancer son custom 500 Thunderbird développant une trentaine de chevaux alors que la cerise sur le gâteau arrivera début 2013. Le sympathique Cafe Racer aperçu à l'Auto Expo deviendra en effet réalité commerciale.
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Essai Royal Enfield 500 Electra : L'alternative indienne (moto-station.com)
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Essai Royal Enfield 500 Electra : L'alternative indienne
Dans le cadre de la Semaine du Vintage sur Moto-Station, nous avions envie d'ajouter une Royal Enfield à notre comparatif rétro. Finalement, cette moto indienne n'est elle pas la plus authentiquement vintage du marché ? Est-ce une réelle alternative aux néo-rétro? Voici notre vision sur le phénomène Royal Enfield.
La Kawasaki W 800, la Moto Guzzi V7, les Triumph Bonneville sont toutes des motos néo-rétro, cachant sous un habillage à l'ancienne une technologie finalement très actuelle. Certes, Kawasaki a choisi d'équiper sa W800 d'un tambour de frein à l'arrière, mais c'est davantage pour des raisons esthétiques que pour le coût de fabrication par exemple. Toutes les nouvelles néo rétro sont dotées de l'injection électronique, les Bonneville et compagnie vont démarrer tous les hivers, même en dormant dehors.
Pour certains amateurs d'anciennes, ces motos sont des répliques plus ou moins pertinentes : pâles copies sans âme pour certains, jolis reflets des motos de l'époque sans les em... bêtements pour d'autres. Alors finalement, une Royal Enfield n'est elle pas plus légitime en terme de positionnement ? Et quid de l'agrément offert par ce véritable fossile vivant? Voyons cela en compagnie de la jolie Royal Enfield 500 Electra
Royal Enfield, Bullet, Electra : Assemblée au standard indien
Quand on détaille une Royal Enfield, on perçoit toute la saveur particulière qui émane de cette moto. Nées en Angleterre à la fin du XIX ème siècle, les premières Royal Enfield n'étaient finalement que des bicyclettes sur lesquelles on greffait un petit moteur 2-temps Minerva. Assemblées dans l'usine Enfield Manufacturing Co Limited, reconnue pour ses pièces pour les armes de poings, les Enfield héritèrent du slogan "Made like a gun, runs like a bullet". Fabriquée comme un fusil, roule comme une balle : c'est de là que la Bullet tire son nom.
Les années de fabrication de motos ont passé, et Royal Enfield a commencé à connaître les premiers échecs après la seconde guerre mondiale. La forte concurrence des autres constructeurs européens poussera Royal Enfield à une situation critique, et ce, juste avant l'invasion nippone. Le salut viendra finalement de l'Inde, où toute la production est délocalisée dès le début des années 70.
Royal Enfield India allait prendre la relève et, aujourd'hui, l'usine tourne à haut régime pour répondre aux besoins du marché local mais aussi, depuis 10 ans, à un regain d'intérêt des marchés extérieurs. Les Royal Enfield sont revenues à la mode. Alors, nous avons une nouvelle fois pris son guidon pour la juger.
Toujours à kick, mais injectée
Une Royal Enfield Electra comme celle de notre essai dévoile des proportions assez compactes. C'est une 500 cm3 à moteur monocylindre qui a su garder les dimensions des vraies motos anciennes. Elle est donc aisée à manoeuvrer même si l'omniprésence de l'acier alourdit sensiblement l'ensemble.
Côté finition, le standard indien ne correspond plus à nos habitudes en la matière, à l'image de cordons de soudure peu soignés. Par ailleurs, la ligne générale est vraiment vintage, même si le moteur entièrement en aluminium a été profondément repensé fin 2008. Il intègre de nombreuses innovations - pour la marque - dont une injection électronique, une sonde lambda, un échappement catalysé qui se manifeste par un point chaud sur le corps du silencieux.
Ce moteur modernisé sert à proposer des Royal Enfield dans tous les pays développés qui comportent des normes assez dures. Mais, étonnamment, le kick est encore là, et Manu nous dévoilera la bonne technique du coup de kick qu'il n'a cessé de peaufiner avec sa Yamaha SR 500 en cours de préparation. Aidé par un décompresseur intégré, le monocylindre s'ébroue facilement.
Un comportement d'époque !
Dès les premiers tours de roues, on saisit que la Royal Enfield Electra - tout comme la Bullet et ses diverses déclinaisons - n'offre pas les mêmes prestations que nos deux néo-rétro. Avec la Moto Guzzi ou la Kawasaki, si vous vous dites "il est 10 heures, on va se manger une moules-frites sur la côte" c'est jouable. Il ne sera guère plaisant d'avaler l'autoroute d'un trait à 130 km/h de croisière, mais c'est faisable.
Avec la Royal Enfield, ce sera autrement plus complexe. Du haut de ses 28 chevaux à 5 200 tr/min, le mono indien plutôt vibrant n'apprécie pas les longs séjours sur voie rapide. Et côté performances, il va vite plafonner à un désagréable petit 120 km/h. Avec une Royal Enfield, il faut savoir prendre son temps et se cantonner au réseau secondaire. Là, le monocylindre est plus à son aise grâce à une souplesse correcte. Pour profiter pleinement du caractère et du potentiel de ce moteur, il faudra également adopter les pots courts, régler l'injection plus riche et lui apporter plus d'air. Là, le petit mono respire davantage et offre la crête de couple et le vroaapp qui incitent à passer tous les rapports à un régime opportun, légère sensation de poussée dans le dos en prime. En outre, la sonorité pétaradante sera de la partie.
De toute façon, les capacités de la partie cycle ne lui permettent pas vraiment de rouler vite. Autant, le freinage de la Kawasaki peut parfois sembler mollasson - principalement en raison du poids de la moto car les éléments de freinage fonctionnent assez bien - autant la Royal Enfield freine "à l'ancienne". La tenue de cap et le grip des pneus sont à peu près à l'unisson. En revanche, cette moto, relativement longue et étroite, présente une bonne stabilité en courbe. Mais il faut le savoir avant de sauter le pas, et bon nombre d'entre vous le savaient déjà : une Royal Enfield n'offre pas la polyvalence d'utilisation des motos néo rétro modernes.
Bilan : Plus ancienne neuve que néo-rétro
Une finition au standard indien, des capacités dynamiques d'un autre temps mais des progrès notables sur le plan mécanique - avec un moteur qui fonctionne sans problème au SP98 et, paraît-il, démarre tous les matins sans encombre - : une Royal Enfield "moderne" est une moto pleine de contrastes. Il faut savoir ce que l'on achète et pour en faire quoi. Aujourd'hui, cette moto unique en son genre entre en concurrence avec les Triumph "new" Bonneville et les Kawasaki W 650 d'occasion les plus âgées, voire certaines vraies anciennes.
Elle peut se couler dans le rôle d'une moto urbaine, pour faire 10 kilomètres par jour en consommant en moyenne 3,7 l/100 km. Elle pourra tout aussi bien partir à la conquête des pays de l'Est durant l'été, mais il faudra apprendre à la connaître et elle sera moins efficace que n'importe quel trail moderne de moyenne cylindrée. Quant à la faire dormir dehors toute l'année et espérer la voir démarrer au quart de tour pour une virée de 3 heures à toc sur autoroute... Faut peut-être pas rêver non plus !
Vendue 5 450 € environ suivant les points de vente (avec un coût d'assurance faible et pas la peine de l'assurer vol en principe) et garantie deux ans, La Royal Enfield Electra peut constituer une alternative originale à pas mal de motos plus consensuelles. Tout dépendra de ce que vous aurez à lui demander.
Par Christophe Le Mao, photos Bertrand Carrière
Merci à Guillaume de Tendance Roadster, pour le prêt gracieux de notre moto d'essai
Plus
esprit rétro
caractère moteur
utilisable tous les jours
Moins
polyvalence
comportement à l'ancienne
Essai Royal Enfield 500 Electra : L'alternative indienne
Dans le cadre de la Semaine du Vintage sur Moto-Station, nous avions envie d'ajouter une Royal Enfield à notre comparatif rétro. Finalement, cette moto indienne n'est elle pas la plus authentiquement vintage du marché ? Est-ce une réelle alternative aux néo-rétro? Voici notre vision sur le phénomène Royal Enfield.
La Kawasaki W 800, la Moto Guzzi V7, les Triumph Bonneville sont toutes des motos néo-rétro, cachant sous un habillage à l'ancienne une technologie finalement très actuelle. Certes, Kawasaki a choisi d'équiper sa W800 d'un tambour de frein à l'arrière, mais c'est davantage pour des raisons esthétiques que pour le coût de fabrication par exemple. Toutes les nouvelles néo rétro sont dotées de l'injection électronique, les Bonneville et compagnie vont démarrer tous les hivers, même en dormant dehors.
Pour certains amateurs d'anciennes, ces motos sont des répliques plus ou moins pertinentes : pâles copies sans âme pour certains, jolis reflets des motos de l'époque sans les em... bêtements pour d'autres. Alors finalement, une Royal Enfield n'est elle pas plus légitime en terme de positionnement ? Et quid de l'agrément offert par ce véritable fossile vivant? Voyons cela en compagnie de la jolie Royal Enfield 500 Electra
Royal Enfield, Bullet, Electra : Assemblée au standard indien
Quand on détaille une Royal Enfield, on perçoit toute la saveur particulière qui émane de cette moto. Nées en Angleterre à la fin du XIX ème siècle, les premières Royal Enfield n'étaient finalement que des bicyclettes sur lesquelles on greffait un petit moteur 2-temps Minerva. Assemblées dans l'usine Enfield Manufacturing Co Limited, reconnue pour ses pièces pour les armes de poings, les Enfield héritèrent du slogan "Made like a gun, runs like a bullet". Fabriquée comme un fusil, roule comme une balle : c'est de là que la Bullet tire son nom.
Les années de fabrication de motos ont passé, et Royal Enfield a commencé à connaître les premiers échecs après la seconde guerre mondiale. La forte concurrence des autres constructeurs européens poussera Royal Enfield à une situation critique, et ce, juste avant l'invasion nippone. Le salut viendra finalement de l'Inde, où toute la production est délocalisée dès le début des années 70.
Royal Enfield India allait prendre la relève et, aujourd'hui, l'usine tourne à haut régime pour répondre aux besoins du marché local mais aussi, depuis 10 ans, à un regain d'intérêt des marchés extérieurs. Les Royal Enfield sont revenues à la mode. Alors, nous avons une nouvelle fois pris son guidon pour la juger.
Toujours à kick, mais injectée
Une Royal Enfield Electra comme celle de notre essai dévoile des proportions assez compactes. C'est une 500 cm3 à moteur monocylindre qui a su garder les dimensions des vraies motos anciennes. Elle est donc aisée à manoeuvrer même si l'omniprésence de l'acier alourdit sensiblement l'ensemble.
Côté finition, le standard indien ne correspond plus à nos habitudes en la matière, à l'image de cordons de soudure peu soignés. Par ailleurs, la ligne générale est vraiment vintage, même si le moteur entièrement en aluminium a été profondément repensé fin 2008. Il intègre de nombreuses innovations - pour la marque - dont une injection électronique, une sonde lambda, un échappement catalysé qui se manifeste par un point chaud sur le corps du silencieux.
Ce moteur modernisé sert à proposer des Royal Enfield dans tous les pays développés qui comportent des normes assez dures. Mais, étonnamment, le kick est encore là, et Manu nous dévoilera la bonne technique du coup de kick qu'il n'a cessé de peaufiner avec sa Yamaha SR 500 en cours de préparation. Aidé par un décompresseur intégré, le monocylindre s'ébroue facilement.
Un comportement d'époque !
Dès les premiers tours de roues, on saisit que la Royal Enfield Electra - tout comme la Bullet et ses diverses déclinaisons - n'offre pas les mêmes prestations que nos deux néo-rétro. Avec la Moto Guzzi ou la Kawasaki, si vous vous dites "il est 10 heures, on va se manger une moules-frites sur la côte" c'est jouable. Il ne sera guère plaisant d'avaler l'autoroute d'un trait à 130 km/h de croisière, mais c'est faisable.
Avec la Royal Enfield, ce sera autrement plus complexe. Du haut de ses 28 chevaux à 5 200 tr/min, le mono indien plutôt vibrant n'apprécie pas les longs séjours sur voie rapide. Et côté performances, il va vite plafonner à un désagréable petit 120 km/h. Avec une Royal Enfield, il faut savoir prendre son temps et se cantonner au réseau secondaire. Là, le monocylindre est plus à son aise grâce à une souplesse correcte. Pour profiter pleinement du caractère et du potentiel de ce moteur, il faudra également adopter les pots courts, régler l'injection plus riche et lui apporter plus d'air. Là, le petit mono respire davantage et offre la crête de couple et le vroaapp qui incitent à passer tous les rapports à un régime opportun, légère sensation de poussée dans le dos en prime. En outre, la sonorité pétaradante sera de la partie.
De toute façon, les capacités de la partie cycle ne lui permettent pas vraiment de rouler vite. Autant, le freinage de la Kawasaki peut parfois sembler mollasson - principalement en raison du poids de la moto car les éléments de freinage fonctionnent assez bien - autant la Royal Enfield freine "à l'ancienne". La tenue de cap et le grip des pneus sont à peu près à l'unisson. En revanche, cette moto, relativement longue et étroite, présente une bonne stabilité en courbe. Mais il faut le savoir avant de sauter le pas, et bon nombre d'entre vous le savaient déjà : une Royal Enfield n'offre pas la polyvalence d'utilisation des motos néo rétro modernes.
Bilan : Plus ancienne neuve que néo-rétro
Une finition au standard indien, des capacités dynamiques d'un autre temps mais des progrès notables sur le plan mécanique - avec un moteur qui fonctionne sans problème au SP98 et, paraît-il, démarre tous les matins sans encombre - : une Royal Enfield "moderne" est une moto pleine de contrastes. Il faut savoir ce que l'on achète et pour en faire quoi. Aujourd'hui, cette moto unique en son genre entre en concurrence avec les Triumph "new" Bonneville et les Kawasaki W 650 d'occasion les plus âgées, voire certaines vraies anciennes.
Elle peut se couler dans le rôle d'une moto urbaine, pour faire 10 kilomètres par jour en consommant en moyenne 3,7 l/100 km. Elle pourra tout aussi bien partir à la conquête des pays de l'Est durant l'été, mais il faudra apprendre à la connaître et elle sera moins efficace que n'importe quel trail moderne de moyenne cylindrée. Quant à la faire dormir dehors toute l'année et espérer la voir démarrer au quart de tour pour une virée de 3 heures à toc sur autoroute... Faut peut-être pas rêver non plus !
Vendue 5 450 € environ suivant les points de vente (avec un coût d'assurance faible et pas la peine de l'assurer vol en principe) et garantie deux ans, La Royal Enfield Electra peut constituer une alternative originale à pas mal de motos plus consensuelles. Tout dépendra de ce que vous aurez à lui demander.
Par Christophe Le Mao, photos Bertrand Carrière
Merci à Guillaume de Tendance Roadster, pour le prêt gracieux de notre moto d'essai
Plus
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utilisable tous les jours
Moins
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