Triumph Street Triple 2011
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lous
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Cendy
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Triumph Street Triple 2011
Pour commencer...
cobalt57co-
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Re: Triumph Street Triple 2011
Mumm !!! La rouge métallisée ou la violette, je la veux bien !!! T'es trop bon Cobalt, fallait pas !!!
Cendy-
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Re: Triumph Street Triple 2011
Pas mal;
J'commence presque à me faire à ces nouvelles optiques AV !!
J'commence presque à me faire à ces nouvelles optiques AV !!
maxfunbike-
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Humeur : parfois quasiment toujours souvent exellente.....quoique parfois
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Re: Triumph Street Triple 2011
maxfunbike a écrit:Pas mal;
J'commence presque à me faire à ces nouvelles optiques AV !!
moi vraiment pas !
Ça fait vilain insecte...
lous-
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Re: Triumph Street Triple 2011
lous a écrit:moi vraiment pas !maxfunbike a écrit:Pas mal;
J'commence presque à me faire à ces nouvelles optiques AV !!
Ça fait vilain insecte...
C'est ça qu'est bon !
Et si ça s'trouve, c'est un vilain insecte qui pique !! :D
maxfunbike-
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Humeur : parfois quasiment toujours souvent exellente.....quoique parfois
Date d'inscription : 26/11/2010
Re: Triumph Street Triple 2011
pour les phares l effet avait du etre le meme à la sortie des premiers modeles a double optiques
je trouve que ca rend mieux avec le saute vent
je trouve que ca rend mieux avec le saute vent
aurel-
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Re: Triumph Street Triple 2011
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Triumph 675 Street Triple / R 2011 : Petit lifting de printemps
Ce n'est sans doute pas une évolution fracassante, mais une retouche esthétique ne fera pas de mal à la star anglaise. Petites nouveautés surprises Triumph de ce printemps 2011, les 675 Street Triple et Street Triple R accueillent quelques évolutions sans augmenter leurs prix. Good news !
M.a.j. : 28-03-2011
C'est bien connu, on ne change pas (encore) une formule qui gagne, surtout quand celle-ci réalise à elle seule près de la moitié des ventes d'une marque. Les Street Triple enregistrent sur le sol français des résultats commerciaux amplement mérités grâce à des arguments clés : un trois-cyclindres 675 cm3 bourré de caractère, un comportement global très correct et un prix là-encore bien placé par rapport à une adversité omniprésente. Bref, le roadster anglais se porte comme un charme, ce pourquoi Triumph vient d'annoncer de légers changements esthétiques sans - surtout- remettre en cause ses qualités intrinsèques. Ainsi, pour 2011, les Street Triple R adoptent les phares de la nouvelle Speed Triple - la grande soeur complètement repensée cette année - et différentes retouches qui optimisent sa finition. Voici donc au menu de ces Street Triple 2011, pour l'essentiel :
- nouveaux phares repris de la Speed Triple
- finition alu brossé sur les silencieux et les protections de chaleur
- finition Noire sur les platines pilotes, intérieurs de disques de frein, béquille et tige de sélection
- nouveaux carters d'embrayage et d'alternateur
- nouvelle finition à l'avant du cadre avec une petite grille
- le Street Triple standard est équipé du guidon du Street Triple R
- nouveaux graphiques sur le réservoir et sur la boucle arrière
- nouveaux coloris : Phantom Black, Crystal White pour les deux modèles + Imperial Purple pour la Street Triple standard et Diablo Red pour la Street Triple R
Les prix demeurent inchangés en 2011 : 7 990 € pour la Street Triple standard, 8 990 € pour la Street Triple R. Elle seront toutes les deux disponibles tout début avril.
Triumph 675 Street Triple / R 2011 : Petit lifting de printemps
Ce n'est sans doute pas une évolution fracassante, mais une retouche esthétique ne fera pas de mal à la star anglaise. Petites nouveautés surprises Triumph de ce printemps 2011, les 675 Street Triple et Street Triple R accueillent quelques évolutions sans augmenter leurs prix. Good news !
M.a.j. : 28-03-2011
C'est bien connu, on ne change pas (encore) une formule qui gagne, surtout quand celle-ci réalise à elle seule près de la moitié des ventes d'une marque. Les Street Triple enregistrent sur le sol français des résultats commerciaux amplement mérités grâce à des arguments clés : un trois-cyclindres 675 cm3 bourré de caractère, un comportement global très correct et un prix là-encore bien placé par rapport à une adversité omniprésente. Bref, le roadster anglais se porte comme un charme, ce pourquoi Triumph vient d'annoncer de légers changements esthétiques sans - surtout- remettre en cause ses qualités intrinsèques. Ainsi, pour 2011, les Street Triple R adoptent les phares de la nouvelle Speed Triple - la grande soeur complètement repensée cette année - et différentes retouches qui optimisent sa finition. Voici donc au menu de ces Street Triple 2011, pour l'essentiel :
- nouveaux phares repris de la Speed Triple
- finition alu brossé sur les silencieux et les protections de chaleur
- finition Noire sur les platines pilotes, intérieurs de disques de frein, béquille et tige de sélection
- nouveaux carters d'embrayage et d'alternateur
- nouvelle finition à l'avant du cadre avec une petite grille
- le Street Triple standard est équipé du guidon du Street Triple R
- nouveaux graphiques sur le réservoir et sur la boucle arrière
- nouveaux coloris : Phantom Black, Crystal White pour les deux modèles + Imperial Purple pour la Street Triple standard et Diablo Red pour la Street Triple R
Les prix demeurent inchangés en 2011 : 7 990 € pour la Street Triple standard, 8 990 € pour la Street Triple R. Elle seront toutes les deux disponibles tout début avril.
cobalt57co-
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La nouvelle Triumph Street Triple 2011 se dévoile
Source
La nouvelle Triumph Street Triple 2011 se dévoile
C'est désormais officiel : comme nous le pressentions la semaine dernière (lire MNC du 23 mars 2011 : la Street Triple à l'aspi de la Speed ?, le restylage esthétique (exit les phares ronds !) découvert sur le dernier millésime de la Speed Triple, roadster emblématique de Triumph, sera bel et bien appliqué à sa turbulente frangine, la Street Triple 675, dès ce printemps 2011 !
C'est ce que nous ont confirmé les responsables de Triumph France lors d'une conférence de presse organisée dans la nouvelle concession Triumph d'Ary et Axel Vilaseca, Elysée Motor (40 avenue de la Grande Armée, à la place de l'ancienne concession Saab).
"First of all", la nouvelle Street Triple (disponible dès cette semaine dans le réseau Triumph) abandonne à son tour le double optique rond si caractéristique des roadsters Triumph et aborde les deux éléments pentagonaux de la toute dernière Speed (lire notre Essai MNC du 15 novembre 2010 : Essai Triumph Speed Triple 2011, the King is back !)
Parallèlement, quelques changements esthétiques rehaussent le niveau de finition de la petite anglaise, véritable chouchou des motards français : certes, elle ne "score" pas autant que la Z750 au niveau des volumes de vente, mais côté coeur il faut admettre que la petite Triple est très bien placée...
Le directeur général de Triumph France, Jean-Luc Mars himself, recense pour Moto-Net.Com les modifications effectuées sur cette seconde génération de Street Triple : carters moteur désormais siglés Triumph, platine de repose-pieds, finition alu brossé de la ligne d'échappement, nouveau guidon aluminium, logos réservoir piqués à la Daytona R, cache-radiateurs inspirés de ceux du Speed, petits caches dans le triangle du cadre avec une grille "racing", etc.
La partie cycle dérivée de la Daytona et l'excellent trois-cylindres de 675 cc ne connaissent en revanche aucune modification, ce qui permet à la firme d'Hinckley de maintenir le tarif actuellement en vigueur (7990 € en version standard et 8990 € en version R) et de rester sur ses objectifs de ventes : entre 2500 et 300 unités sur l'année.
A suivre : Triumph repositionne sa gamme
La nouvelle Triumph Street Triple 2011 se dévoile
C'est désormais officiel : comme nous le pressentions la semaine dernière (lire MNC du 23 mars 2011 : la Street Triple à l'aspi de la Speed ?, le restylage esthétique (exit les phares ronds !) découvert sur le dernier millésime de la Speed Triple, roadster emblématique de Triumph, sera bel et bien appliqué à sa turbulente frangine, la Street Triple 675, dès ce printemps 2011 !
C'est ce que nous ont confirmé les responsables de Triumph France lors d'une conférence de presse organisée dans la nouvelle concession Triumph d'Ary et Axel Vilaseca, Elysée Motor (40 avenue de la Grande Armée, à la place de l'ancienne concession Saab).
"First of all", la nouvelle Street Triple (disponible dès cette semaine dans le réseau Triumph) abandonne à son tour le double optique rond si caractéristique des roadsters Triumph et aborde les deux éléments pentagonaux de la toute dernière Speed (lire notre Essai MNC du 15 novembre 2010 : Essai Triumph Speed Triple 2011, the King is back !)
Parallèlement, quelques changements esthétiques rehaussent le niveau de finition de la petite anglaise, véritable chouchou des motards français : certes, elle ne "score" pas autant que la Z750 au niveau des volumes de vente, mais côté coeur il faut admettre que la petite Triple est très bien placée...
Le directeur général de Triumph France, Jean-Luc Mars himself, recense pour Moto-Net.Com les modifications effectuées sur cette seconde génération de Street Triple : carters moteur désormais siglés Triumph, platine de repose-pieds, finition alu brossé de la ligne d'échappement, nouveau guidon aluminium, logos réservoir piqués à la Daytona R, cache-radiateurs inspirés de ceux du Speed, petits caches dans le triangle du cadre avec une grille "racing", etc.
La partie cycle dérivée de la Daytona et l'excellent trois-cylindres de 675 cc ne connaissent en revanche aucune modification, ce qui permet à la firme d'Hinckley de maintenir le tarif actuellement en vigueur (7990 € en version standard et 8990 € en version R) et de rester sur ses objectifs de ventes : entre 2500 et 300 unités sur l'année.
A suivre : Triumph repositionne sa gamme
cobalt57co-
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Re: Triumph Street Triple 2011
Elle est finie la !?!??
Polo-
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Date d'inscription : 27/04/2010
Re: Triumph Street Triple 2011
J'adore les tripates.... :D
carolyne-
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Re: Triumph Street Triple 2011
Rhooooo comment ils se sont gaves....je prefere le speed quand meme...Et en premier vient le daytona, mais une chose est sure, la prochaine sera une triumph!
Beediz-
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Moto : 103 SP GTI
Humeur : Saute dans mon short
Date d'inscription : 01/06/2010
Re: Triumph Street Triple 2011
Excellente Bécane et Excellente enseigne,
mais voila le look !!
le look bordel !!
Les câbles, les tuyaux,
les yeux de grenouilles a la WALL-E
pas mon truc
mais voila le look !!
le look bordel !!
Les câbles, les tuyaux,
les yeux de grenouilles a la WALL-E
pas mon truc
Polo-
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Localisation : MONT DORE
Moto : MOTO TRALALA
Date d'inscription : 27/04/2010
Essai complet - Triumph Daytona 675 R (Moto Revue)
Source
Essai complet - Triumph Daytona 675 R
Là, chers amateurs de sportives, on vous l’annonce : cette Lady, c’est du lourd !
Suspensions Öhlins, freins Brembo, quickshifter, pneus Pirelli Diablo Supercorsa SP, accessoires carbone, finition spéciale, Lady Daytona R est tout autant disposée à emballer qu’à gagner ! Certes, on frise les 13 000 € mais vu le matos embarqué, pour certaines, ça sent le coup de grâce.
Equipée de suspensions Öhlins, la Daytona R se révèle sereine à tous les instants. © DR
Depuis sa délivrance par maman l’usine d’Hinckley en 2006, la p’tite anglaise fait se déchaîner notre microcosme. Un avion cette Daytona ! Un monomoteur à 3-cylindres turbinant plus fort qu’un Spitfire des temps modernes et qui, comme pour achever les sens, régale les portugaises de sa sonorité inimitable. Le coup de l’équivalence de cylindrée en catégorie Supersport... quel coup ! 600 cm3 maxi pour les 4-cylindres, 750 cm3 pour les twins et ces fameux 675 cm3 pour les 3-cylindres !
Enfin LE 3-cylindres pouvons-nous souligner, puisque jusqu’à présent, aucune autre machine n’exploite cette équivalence cubique. Oubliez la Kawasaki 500 H1 et son 3-cylindres deux-temps, elle a perdu depuis longtemps son homologation Supersport... En fait d’équivalence, il s’agit plus exactement d’une équation sublimement réussie. Équation historique s’il en est, puisque les Triumph Trident du siècle dernier (1967-1976) ont elles aussi marqué toute une génération de motards. Bref, l’architecture du 3-cylindres en ligne renvoie l’écho auprès du plaisir de pilotage. Tellement, soit dit en passant, que l’on meurt de soif dans l’attente d’une prochaine rasade...
C’est qu’elle tarde à se déverser la tournée de clonage industriel...
Rassurons-nous, c’est pour bientôt (peut-être même plus tôt que prévu d’ailleurs), puisque MV Agusta, après avoir reluqué elle aussi dans son patrimoine et réalisé à quel point ses 3-cylindres de course rendaient fous les motards de l’époque, ajuste en ce moment même les doses d’un cocktail détonant.
La Daytona 675 aura donc une concurrente directe avec la prochaine 675 F3. Celle-ci s’annonce d’ailleurs forte en chevaux puisque l’on nous susurre des confidences qui font état de 140 chevaux quand la Dayto’ en crache 125.
Cela dit, cette dernière carbure avec une sacrée longueur d’avance. Alors pour sa sixième année d’existence et donc d’expérience, Lady R prédit le coup de grâce à la concurrence du moment.
Un avion de chasse disions-nous donc, mais un avion sur rails ! Parce que si chez Triumph l’appellation R n’est pas courante, dans l’exercice proposé ici, elle n’est sûrement pas usurpée !
Cette Daytona en diable n’a rien d’une simple série spéciale barbouillée seulement d’une peinture spécifique, elle s’est terriblement affûtée.
Freinage et suspensions : voilà deux points cruciaux sur lesquelles les Anglais ont délaissé les équipementiers japonais Kayaba (fourche et amortisseur) et Nissin (freins), au profit de leurs homologues européens Öhlins et Brembo. Alors pour valider ces choix, nous avons enfourché la Lady sur le pire banc de torture qu’il soit possible de trouver en Algarve (région sud du Portugal) : le circuit de Portimao !
Genre de tracé déluré, bourré de dénivelés et de virages aveugles qui forcent machines et bonhommes à s’affûter comme des bistouris. Quand une meule de série décide d’aller y tâter le bitume, mieux vaut qu’elle soit gaillarde. Pas intimidée, l’anglaise crâne dans la pit-lane. À l’aise, sûre de ses charmes et se sachant désirable, elle laisse tranquillement ses excellents Pirelli Diablo Supercorsa SP prendre la température. Non pas celle qui règne en plein air (de l’ordre de 18 °C quand même) mais celle dictée par les résistances des couvertures chauffantes, qui titillent les 80 °C.
Sitôt les demi-guidons en main, on constate quelques changements... Primo, l’afficheur numérique a inversé Yin et Yang (chiffres blancs sur fond noir c’est classe mais pas loin d’être illisible), secundo, les cercles anodisés bleu des bouchons de fourche témoignent d’une rencontre doublement insolite : celle d’une fourche Öhlins et d’une moto Triumph mais aussi celle sur d’une fourche Öhlins et d’une supersport autre qu’une Ducati (748 R et 749 R) !
NIX30, tel est son nom de code.
Faite sur mesure pour Triumph, elle cumule les corps d’une FGRT de seconde monte et les cartouches Öhlins adaptables à la fourche d’origine. Bref, un montage intelligent et performant qui permet de limiter les coûts (voir l’encadré ci-dessus). Question ergonomie, pas besoin de coupes ni de médailles sur l’étagère pour remarquer que la position de pilotage est tout aussi radicale qu’elle ne l’est sur la Daytona standard (logique, c’est la même !).
Les 830 mm de hauteur de selle vous collent toujours les fesses au plafond (!) et les bracelets, toujours bas et relativement resserrés l’un vers l’autre, vous mettent en position idéale pour renifler l’entrée de la cave. Sortie de la voie des stands, l’insolente crâne toujours... Alors j’ouvre ! Et le rodéo est lancé. Ça tourne, ça grimpe, ça plonge, ça cherche des repères auxquels se fier pour ne pas risquer de déclencher une entrée trop tard, bref, ça pilote. Point d’autorisation de siester, à Portimao, si tu dors, t’es... dehors ! La vache, qu’elle est raide la Lady ! Ferme, rigide, dure, la moindre bosse rencontrée résonne dans toute la partie-cycle. Et alors qu’il est possible de brider encore plus l’hydraulique des suspensions, les réglages adoptés pour l’heure (intermédiaires paraît-il) sont déjà costauds et exigent qu’on leur tape dedans !
Acquis à la cause du grip des Diablo Supercorsa SP montés de série, freiner et accélérer aussi fort que mon cerveau me l’accorde permet déjà d’en voir un peu plus... Beaucoup plus en réalité !
C’est en tapant dedans qu’elle se révèle. D’une, le matériel Brembo chargé de la décélération est juste impeccable dans son rôle. Le mordant agrippe virilement les disques de 308 mm sans pour autant planter l’avant.
Merci aux tubes de 43 mm et aux cartouches NIX30. Enfin merci Öhlins quoi ! Et tandis que croît l’effort sur le piston de 18 mm du maître-cylindre radial (Brembo également), le ralentissement porte atteinte à l’intégrité physique du bitume dans un feeling insolent !
Idem lorsque cet effort au levier décroît : le feeling est tout aussi bon. Au lâcher, tandis que le tarmac reprend sa forme, le bras de fourche chargé de la détente hydraulique (le droit en l’occurrence) maîtrise son sujet. La Daytona ne tressaute pas et se préoccupe uniquement de la trajectoire imposée par son pilote. De quoi expédier sereinement et férocement le transfert de charge sur le combiné arrière. Lui, doué de la technologie bi-tube (TTX), ni les 250 kilos de l’équipage pas plus que les 7,3 mkg de couple du « triple » ne lui extirpent la moindre petite goutte sur la tempe. Le seul « capable » de le faire un tant soit peu transpirer, c’est le quickshifter. Vous savez, cet appendice qui neutralise la production d’étincelles à la bougie durant 0,5 seconde pour autoriser le passage des rapports gaz ouverts. Disponible au catalogue d’accessoires Triumph et monté de série sur la Daytona R, il se montre un poil « sec » dans certaines situations, jusqu’à provoquer un à-coup dans le cadre. Peut-être sera-t-il plus à son aise en cas de montage inversé de la sélection, montage privilégié des compétiteurs ? À noter que ceux-ci pourront en jouir dans la majorité des épreuves auxquelles ils participeront puisqu’il est présent sur la fiche d’homologation de la moto !
Sans compter qu’à ce tarif-là, il leur sera dispensé d’investir dans un amortisseur de remplacement ainsi que dans une préparation ou un kit cartouche de fourche, puisque tout est ici livré de série ! Quant au moteur, profitant des dernières petites évolutions de 2009 (arbres à cames, cornets d’admission, cartographie, premier rapport de boîte, etc.), le trois-cylindres nous a habitués à un haut niveau de performance. Volontaire à bas régime, il devient redoutablement efficace et « facile » passé la première moitié du compte-tours. Et puisque la connexion poignée de gaz/roue arrière est onctueuse depuis le filet, le dosage de l’accélération en est presque viscéral. On communie avec l’arrière comme si cela venait du fond de nos tripes.
De quoi mettre le « triple » en charge maxi sur l’angle sans arrière-pensées. Et comme les entrées de virage se font dans la précision la plus totale, on imagine que l’engin est capable de briller au chrono. Il y a juste comme un sentiment de vitesse de passage un peu juste au point de corde. Une sensation qu’il conviendra de valider à l’occasion d’un comparatif. Idem en ce qui concerne l’allonge. Les cotes moteur (74,0 x 52,3 mm) n’autorisent pas plus de 13 900 tr/min maximum (ce qui est déjà fort honorable pour un 3-cylindres) mais surtout offrent un rendement de turbine « seulement » jusqu’au régime de puissance maxi (12 600 tr/min). Passé ce cap, la poussée s’écroule et impose un changement de rapport avant 13 000 tr/min.
Verdict
Pour 1 670 € de plus que la version standard (11 320 € jusqu’au 31 mai avec silencieux Arrow, shifter et leviers taillés dans la masse compris), la R est clairement une bonne affaire, puisqu’il faudrait plus de 3 000 € d’options pour faire de la standard une R replica (voir encadré suspensions). Et puis surtout, face à la concurrence, les cas de conscience vont vite être ébranlés : une Suzuki GSX-R 750 coûte 13 499 € (soit 1 500 € de plus qu’une GSX-R 600 développée en parallèle... ?!) et une Ducati 848 Evo noir mat (la moins chère) réclame 13 750 €. Là, ça devient plus clair, n’est-ce pas ? Dernier point de comparaison : l’autre référence supersport, la Yamaha YZF 600 R6, la mitraillette à rupteur, elle, pour avoir le droit de la torturer, il vous faut lâcher un chèque de 12 399 € à votre bon vendeur.
Mais vous n’aurez ni les Öhlins, ni les Brembo !
La Triumph Daytona 675 R en bref
• + 240 km/h
• 125 ch* - 7,3 mkg*
• 185 kg tous pleins faits*
• 12 990 €
* données constructeur
Essai complet - Triumph Daytona 675 R
Là, chers amateurs de sportives, on vous l’annonce : cette Lady, c’est du lourd !
Suspensions Öhlins, freins Brembo, quickshifter, pneus Pirelli Diablo Supercorsa SP, accessoires carbone, finition spéciale, Lady Daytona R est tout autant disposée à emballer qu’à gagner ! Certes, on frise les 13 000 € mais vu le matos embarqué, pour certaines, ça sent le coup de grâce.
Equipée de suspensions Öhlins, la Daytona R se révèle sereine à tous les instants. © DR
Depuis sa délivrance par maman l’usine d’Hinckley en 2006, la p’tite anglaise fait se déchaîner notre microcosme. Un avion cette Daytona ! Un monomoteur à 3-cylindres turbinant plus fort qu’un Spitfire des temps modernes et qui, comme pour achever les sens, régale les portugaises de sa sonorité inimitable. Le coup de l’équivalence de cylindrée en catégorie Supersport... quel coup ! 600 cm3 maxi pour les 4-cylindres, 750 cm3 pour les twins et ces fameux 675 cm3 pour les 3-cylindres !
Enfin LE 3-cylindres pouvons-nous souligner, puisque jusqu’à présent, aucune autre machine n’exploite cette équivalence cubique. Oubliez la Kawasaki 500 H1 et son 3-cylindres deux-temps, elle a perdu depuis longtemps son homologation Supersport... En fait d’équivalence, il s’agit plus exactement d’une équation sublimement réussie. Équation historique s’il en est, puisque les Triumph Trident du siècle dernier (1967-1976) ont elles aussi marqué toute une génération de motards. Bref, l’architecture du 3-cylindres en ligne renvoie l’écho auprès du plaisir de pilotage. Tellement, soit dit en passant, que l’on meurt de soif dans l’attente d’une prochaine rasade...
C’est qu’elle tarde à se déverser la tournée de clonage industriel...
Rassurons-nous, c’est pour bientôt (peut-être même plus tôt que prévu d’ailleurs), puisque MV Agusta, après avoir reluqué elle aussi dans son patrimoine et réalisé à quel point ses 3-cylindres de course rendaient fous les motards de l’époque, ajuste en ce moment même les doses d’un cocktail détonant.
La Daytona 675 aura donc une concurrente directe avec la prochaine 675 F3. Celle-ci s’annonce d’ailleurs forte en chevaux puisque l’on nous susurre des confidences qui font état de 140 chevaux quand la Dayto’ en crache 125.
Cela dit, cette dernière carbure avec une sacrée longueur d’avance. Alors pour sa sixième année d’existence et donc d’expérience, Lady R prédit le coup de grâce à la concurrence du moment.
Un avion de chasse disions-nous donc, mais un avion sur rails ! Parce que si chez Triumph l’appellation R n’est pas courante, dans l’exercice proposé ici, elle n’est sûrement pas usurpée !
Cette Daytona en diable n’a rien d’une simple série spéciale barbouillée seulement d’une peinture spécifique, elle s’est terriblement affûtée.
Freinage et suspensions : voilà deux points cruciaux sur lesquelles les Anglais ont délaissé les équipementiers japonais Kayaba (fourche et amortisseur) et Nissin (freins), au profit de leurs homologues européens Öhlins et Brembo. Alors pour valider ces choix, nous avons enfourché la Lady sur le pire banc de torture qu’il soit possible de trouver en Algarve (région sud du Portugal) : le circuit de Portimao !
Genre de tracé déluré, bourré de dénivelés et de virages aveugles qui forcent machines et bonhommes à s’affûter comme des bistouris. Quand une meule de série décide d’aller y tâter le bitume, mieux vaut qu’elle soit gaillarde. Pas intimidée, l’anglaise crâne dans la pit-lane. À l’aise, sûre de ses charmes et se sachant désirable, elle laisse tranquillement ses excellents Pirelli Diablo Supercorsa SP prendre la température. Non pas celle qui règne en plein air (de l’ordre de 18 °C quand même) mais celle dictée par les résistances des couvertures chauffantes, qui titillent les 80 °C.
Sitôt les demi-guidons en main, on constate quelques changements... Primo, l’afficheur numérique a inversé Yin et Yang (chiffres blancs sur fond noir c’est classe mais pas loin d’être illisible), secundo, les cercles anodisés bleu des bouchons de fourche témoignent d’une rencontre doublement insolite : celle d’une fourche Öhlins et d’une moto Triumph mais aussi celle sur d’une fourche Öhlins et d’une supersport autre qu’une Ducati (748 R et 749 R) !
NIX30, tel est son nom de code.
Faite sur mesure pour Triumph, elle cumule les corps d’une FGRT de seconde monte et les cartouches Öhlins adaptables à la fourche d’origine. Bref, un montage intelligent et performant qui permet de limiter les coûts (voir l’encadré ci-dessus). Question ergonomie, pas besoin de coupes ni de médailles sur l’étagère pour remarquer que la position de pilotage est tout aussi radicale qu’elle ne l’est sur la Daytona standard (logique, c’est la même !).
Les 830 mm de hauteur de selle vous collent toujours les fesses au plafond (!) et les bracelets, toujours bas et relativement resserrés l’un vers l’autre, vous mettent en position idéale pour renifler l’entrée de la cave. Sortie de la voie des stands, l’insolente crâne toujours... Alors j’ouvre ! Et le rodéo est lancé. Ça tourne, ça grimpe, ça plonge, ça cherche des repères auxquels se fier pour ne pas risquer de déclencher une entrée trop tard, bref, ça pilote. Point d’autorisation de siester, à Portimao, si tu dors, t’es... dehors ! La vache, qu’elle est raide la Lady ! Ferme, rigide, dure, la moindre bosse rencontrée résonne dans toute la partie-cycle. Et alors qu’il est possible de brider encore plus l’hydraulique des suspensions, les réglages adoptés pour l’heure (intermédiaires paraît-il) sont déjà costauds et exigent qu’on leur tape dedans !
Acquis à la cause du grip des Diablo Supercorsa SP montés de série, freiner et accélérer aussi fort que mon cerveau me l’accorde permet déjà d’en voir un peu plus... Beaucoup plus en réalité !
C’est en tapant dedans qu’elle se révèle. D’une, le matériel Brembo chargé de la décélération est juste impeccable dans son rôle. Le mordant agrippe virilement les disques de 308 mm sans pour autant planter l’avant.
Merci aux tubes de 43 mm et aux cartouches NIX30. Enfin merci Öhlins quoi ! Et tandis que croît l’effort sur le piston de 18 mm du maître-cylindre radial (Brembo également), le ralentissement porte atteinte à l’intégrité physique du bitume dans un feeling insolent !
Idem lorsque cet effort au levier décroît : le feeling est tout aussi bon. Au lâcher, tandis que le tarmac reprend sa forme, le bras de fourche chargé de la détente hydraulique (le droit en l’occurrence) maîtrise son sujet. La Daytona ne tressaute pas et se préoccupe uniquement de la trajectoire imposée par son pilote. De quoi expédier sereinement et férocement le transfert de charge sur le combiné arrière. Lui, doué de la technologie bi-tube (TTX), ni les 250 kilos de l’équipage pas plus que les 7,3 mkg de couple du « triple » ne lui extirpent la moindre petite goutte sur la tempe. Le seul « capable » de le faire un tant soit peu transpirer, c’est le quickshifter. Vous savez, cet appendice qui neutralise la production d’étincelles à la bougie durant 0,5 seconde pour autoriser le passage des rapports gaz ouverts. Disponible au catalogue d’accessoires Triumph et monté de série sur la Daytona R, il se montre un poil « sec » dans certaines situations, jusqu’à provoquer un à-coup dans le cadre. Peut-être sera-t-il plus à son aise en cas de montage inversé de la sélection, montage privilégié des compétiteurs ? À noter que ceux-ci pourront en jouir dans la majorité des épreuves auxquelles ils participeront puisqu’il est présent sur la fiche d’homologation de la moto !
Sans compter qu’à ce tarif-là, il leur sera dispensé d’investir dans un amortisseur de remplacement ainsi que dans une préparation ou un kit cartouche de fourche, puisque tout est ici livré de série ! Quant au moteur, profitant des dernières petites évolutions de 2009 (arbres à cames, cornets d’admission, cartographie, premier rapport de boîte, etc.), le trois-cylindres nous a habitués à un haut niveau de performance. Volontaire à bas régime, il devient redoutablement efficace et « facile » passé la première moitié du compte-tours. Et puisque la connexion poignée de gaz/roue arrière est onctueuse depuis le filet, le dosage de l’accélération en est presque viscéral. On communie avec l’arrière comme si cela venait du fond de nos tripes.
De quoi mettre le « triple » en charge maxi sur l’angle sans arrière-pensées. Et comme les entrées de virage se font dans la précision la plus totale, on imagine que l’engin est capable de briller au chrono. Il y a juste comme un sentiment de vitesse de passage un peu juste au point de corde. Une sensation qu’il conviendra de valider à l’occasion d’un comparatif. Idem en ce qui concerne l’allonge. Les cotes moteur (74,0 x 52,3 mm) n’autorisent pas plus de 13 900 tr/min maximum (ce qui est déjà fort honorable pour un 3-cylindres) mais surtout offrent un rendement de turbine « seulement » jusqu’au régime de puissance maxi (12 600 tr/min). Passé ce cap, la poussée s’écroule et impose un changement de rapport avant 13 000 tr/min.
Verdict
Pour 1 670 € de plus que la version standard (11 320 € jusqu’au 31 mai avec silencieux Arrow, shifter et leviers taillés dans la masse compris), la R est clairement une bonne affaire, puisqu’il faudrait plus de 3 000 € d’options pour faire de la standard une R replica (voir encadré suspensions). Et puis surtout, face à la concurrence, les cas de conscience vont vite être ébranlés : une Suzuki GSX-R 750 coûte 13 499 € (soit 1 500 € de plus qu’une GSX-R 600 développée en parallèle... ?!) et une Ducati 848 Evo noir mat (la moins chère) réclame 13 750 €. Là, ça devient plus clair, n’est-ce pas ? Dernier point de comparaison : l’autre référence supersport, la Yamaha YZF 600 R6, la mitraillette à rupteur, elle, pour avoir le droit de la torturer, il vous faut lâcher un chèque de 12 399 € à votre bon vendeur.
Mais vous n’aurez ni les Öhlins, ni les Brembo !
La Triumph Daytona 675 R en bref
• + 240 km/h
• 125 ch* - 7,3 mkg*
• 185 kg tous pleins faits*
• 12 990 €
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cobalt57co-
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