Suzuki GSR 750
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Suzuki GSR 750
Essai - Suzuki GSR 750 2011 : Pince moi, je rêve...
Par Olivier Breselec - le Dimanche 20 mars 2011
SOMMAIRE (sur Caradisiac Moto)
1. Essai - Suzuki GSR 750 2011 : Pince moi, je rêve...
Le voilà enfin cette fameuse et très attendue Suzuki GSR 750. Un roadster avec de gros morceaux de GSX-Rdedans, prêt à venir fouiner sur les plates-bandes de la Z750 de chez Kawasaki. Et le moins que l’on puisse dire après 330 bornes passés à son guidon, c’est que cette longue attente de plusieurs années se fait presque oublier et qu’elle risque de semer le trouble dans la catégorie…
La veille de cet essai grandeur nature avait lieu l’immanquable conférence de presse. Une sorte de réunion au sommet durant laquelle le staff Suzuki présente son tout nouveau bébé. Un bébé qui aura mis plus de 5 ans à voir le jour et ce malgré la pression des consommateurs Européens qui ont un «S» de gravé dans le cœur et qui souhaitaient avoir une machine taillée pour tordre à tout bout de champ de la Z comme on lime du slider en présentation presse.
A cette occasion, et parce que les roadsters occupent en force le top 10 des ventes de machines de plus de 125 cc en France, Suzuki Japon avait dépêché sur place les acteurs majeurs du projet, cinq Japonais pur souche qui parlent Anglais comme moi je parle le Breton (suis persuadé de le parler couramment mais personne n’y comprend rien, surtout les Bretons).
Ce qui montre à quel point le constructeur d’Hamamatsu, qui vit un passage à vide depuis la crise économique qui a secoué l’industrie en 2009 (-20,9% de part de marché en 2010), attend beaucoup de cette toute nouvelle Suzuki GSR 750 2011…
Nous sommes allés vérifier tout ça, une nouvelle fois à Séville, dans le sud de l’Espagne. Une région où les grosses pluies de la semaine passée ont laissé la place à un ciel délaissé par les nuages.
Trop bon et presque trop chaud. (Rhôôôôô les relous, jamais contents !!)
2. Essai - Suzuki GSR 750 2011 : Elle va faire mal !!
Cette présentation de la nouvelle Suzuki GSR 750 tournera rapidement à l’interrogatoire avec, sur le banc des accusés, les cinq Japonais et en guise de cour, une petite dizaine de journalistes venus avec des questions aussi embarrassantes les unes que les autres. Si la majeure partie des questions méritent une attente de plusieurs minutes avant d’avoir une «réponse», celle qui aura le plus perturbé nos amis Japonais sera l’œuvre d’un confrère sévissant aussi sur le web : «Mais pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour proposer sur le marché cette GSR 750 !?»…
Après trois ou quatre minutes de silence, un son sort enfin de la bouche de Keisuke Namekawa (Responsable moteur de la GSR) - avec l’aide du Directeur Commercial de Suzuki France, François Etterlé - «Nous avons souhaité prendre notre temps en réalisant une étude de marché auprès des potentiels clients Européens de la remplaçante de la GSR 600 et ainsi proposer un modèle qui soit le plus représentatif de leurs attentes. Ce modèle, c’est la GSR 750 que vous allez essayer demain et croyez-nous, vous n’allez pas être déçu».
Et ça tombe bien, demain, nous y sommes. Le temps est au beau fixe et les motos sont alignées comme à la parade avant un évènement majeur. Si l’on passe rapidement sur des considérations stylistiques qui sont purement personnelles puisqu’une affaire de gout, il faut bien avouer que cette nouvelle GSR arbore un design dans l’esprit manga avec des lignes taillées à la serpe qui lui donnent un look très agressif faisant référence à celles de la dernière Z1000, diront les mauvaises langues…
Coté finition, en revanche, si on peut se féliciter de l’effort fournit depuis les présentations statiques, de Cologne, Milan puis Paris, pour améliorer le modèle de présérie présenté sur ces trois salons internationaux, quelques détails piquent toujours un peu les yeux. Comme par exemple les différents traitements de surface du cadre et des plastiques, les pattes soudées «auderniermomentalarach’» afin de recevoir les clignotants avants, les commodos du siècle dernier ou encore les nombreux files électriques que l’on peut voir à travers le trou béant laissé entre le moteur et le cadre au travers duquel on peut passer un bras. Testé et approuvé par bibi !!
Bien que plus haute de selle de 30 mm par rapport à la GSR 600, la sept et demi permet de poser les deux pieds bien à plat malgré mon mètre soixante-dix offrant ainsi la possibilité à des motardes ou motards de se sentir à l’aise au guidon de la petite nouvelle. Pour arriver à ce résultat, les ingénieurs de chez Suzuki ont travaillé au mieux le tout nouveau cadre en acier (en aluminium sur la 600) de la GSR 750 afin de réduire sa section à l’entrejambe tout en offrant une selle rembourrée et de ce fait confortable.
La première partie de l’essai de fera en ville et sur autoroute. 40 bornes de ligne droite durant lesquelles la nouvelle GSR nous a montré un quatre cylindres en ligne coupleux - issu de la GSX-R 750 2004 et pas plus récent puisqu’il semble que ce soit le mieux adapté à une utilisation routière - permettant de véloces relances même sur le sixième et dernier rapport. Nous avons aussi pu remarquer que les évolutions à basses et même très basses vitesses avaient permis de révéler un châssis très équilibré et apte à se faufiler comme une anguille dans les parcours citadins. A noter que des vibrations viennent vous chatouiller tous les parties en contact avec la moto sur tous les rapports, entre 6 500 et 8 000 trs/min et que cette impression s’amplifie sur les motos les plus kilométrées…
Après, c’est festival. La route entre La Palma des Condado et Aracena, que nous ferons dans les deux sens, offrent tous l’éventail de situations que l’on peut trouver sur route avec des portions très sinueuses et techniques au bitume irréprochable, une portion un peu plus roulante mais au revêtement dégradé et enfin une zone faite de courbes au rayon constant dans lesquelles on passe à des vitesses loin d’être référencées au code de la route.
Dans la première zone très sinueuse et technique, la Suzuki GSR 750 2011 s’est montrée à son aise, vive et agile. Au file des courbes, les 210 kilos tous pleins faits demandaient plus d’implication de la part de son pilote pour lui faire passer d’un Pif au Paf. Un Paf dans lequel il est presque possible de rentré au Pif tellement le train avant, bien secondé par une monte pneumatique sportive (BT016F à l’avant), ne verrouille pas quand on y rentre un peu trop fort sur les freins.
Des freins confiés à Tokico à l’avant avec une paire d’étrier double pistons pinçant des disques de 310 mm de diamètre et Nissin à l’arrière avec un simple étrier simple piston agissant sur un disque de 240 mm. Une solution permettant de prendre les freins sans se faire surprendre par la puissance, qui sera un vrai atout sur routes humides ou pour les débutants mais qui, malheureusement, perdra de sa superbe pour celui ou celle qui voudra entrer en piste ou régler ses comptes sur une arsouille avec des potes. L’endurance n’étant pas son fort…
Nous attaquons une partie parfaite pour solliciter la partie cycle et un peu plus tard le châssis. Sur une portion au bitume imparfait la nouvelle GSR encaisse sans broncher les défauts de la route, que ce soit moto droite ou plein angle. On pourra juste reprocher
un amortisseur arrière peut être un peu raide sur les raccords secs et marqués mais rien de bien méchant d’autant plus que le rembourrage de l’assise pilote est parfait au contraire de celle du passager.
Dans les grandes courbes au rayon constant entre Minas de Riotinto et Aracena, le 750 trace sa route sans que rien ne puisse venir la perturber. Plein angle, on peut encore mettre poignée en coin sans que le châssis ne commence à donner des signes de fatigue tout ceci permettant d’utiliser tout le potentiel du moteur et du Bridgestone BT016R qui aura d’ailleurs des allures de pneu tout fripé à la fin de notre essorage en règle. Un moteur qui prend très vite ses tours et qui vous envoie à la zone rouge presque trop vite avec force et vigueur tout en délestant un train avant qui nécessiterait presque un amortisseur de direction, pour bien faire…
3. L'avis de la rédaction de Caradisiac Moto
On peut maintenant vous le dire haut et fort, après plus de 300 kilomètres passés au guidon de la toute nouvelle Suzuki GSR 750, le roadster d’Hamamatsu sera un des plus sérieux adversaires dans ce créneau si concurrentiel. Les Z750 et autres FZ8 n’ont qu’à bien se tenir…
Racée, aiguisée comme une lame, facile à prendre en main, disposant d’une partie cycle infaillible et d’un moteur présent partout et tout le temps, la nouvelle GSR n’est pas là pour amuser le terrain. Et elle pourra compter sur son tarif de 7 799 €uros pour venir jouer des coudes avec la Z (7 690 €uros mais beaucoup moins rigoureuse) et la FZ8 (7 999 €uros mais beaucoup trop souple en amortissement et avec une garde au sol limitée).
On pourra juste lui regretter quelques détails de finition encore un peu juste, la présence de vibrations entre 6 500 et 8 000 tours et un freinage qui manque d’endurance.
Disponible en trois teintes (rouge, noir et blanc), elle arrivera en concession début Avril. A noter qu’une version équipée d’un système de freinage ABS viendra s’ajouter au modèle de base dans le courant du mois de Juillet. Si son tarif n’est pas encore connu, nous pouvons envisager une augmentation du prix de l’ordre de 500/600 €uros et de 5 kilos pour le poids de la moto…
Photos : Lionel Beylot, Eric Malherbe
Tout sur le déroulement de l’essai :
Kilométrage au départ : 1 180 kms
Nombre de kilomètres parcourus : 330 kms
Types de routes empruntées : Tous
Lieu : Séville - Espagne
Consommation maxi : ** litres/100
Consommation moyenne : 5,9 litres/100 (Ordinateur de bord)
Consommation mini : ** litres/100
Kilométrage avant réserve : ** kms
Problème rencontré : Rétroviseurs chiant à régler !!!!
Les Plus :
- Facilité de prise en main,
- Agrément moteur,
- Son échappement,
- Look,
- Monte pneumatique sportive,
- Châssis sportif.
Les moins :
- Quelques détails de finition,
- Vibrations,
- Endurance du freinage,
- Pourquoi si tard !?
Moteur : 4 cylindres en ligne, 4 temps, refroidissement liquide
Cylindrée : 749 cc
Puissance : 106 cv à 10 000 tr/min
Couple : 80 Nm à 9 000 tr/min
Boîte : 6 rapports
Transmission secondaire : Par chaîne
Cadre : Type diamant en acier, profil en "D"
Suspensions AV : fourche télescopique inversée diam. 41 mm, réglable en précharge (6 positions)
Suspensions AR : mono-amortisseur AR réglable en précharge (6 positions)
Freins AV : Double disque de 310 mm avec deux étriers Tokico à 2 pistons
Freins AR : Disque de 240 mm avec étrier simple piston Nissin
Taille pneu AV : 120/70- ZR17M/C - Bridgestone BT-016F
Taille pneu AR : 180/55- ZR17M/C - Bridgestone BT-016R
Capacité du réservoir : 17,5 litres
Hauteur de selle : 815 mm
Poids : 210 kilos (tous pleins faits)
Consommation moyenne : 5,9 l/100km (ordinateur de bord)
Prix : 7 799 €uros
Par Olivier Breselec - le Dimanche 20 mars 2011
SOMMAIRE (sur Caradisiac Moto)
- Essai - Suzuki GSR 750 2011 : Pince moi, je rêve...
- Essai - Suzuki GSR 750 2011 : Elle va faire mal !!
- L'avis de la rédaction de Caradisiac Moto
- Revue de détails et portfolio [29 images]
- Suzuki GSR 750 2011 : Ses concurrentes à la loupe
1. Essai - Suzuki GSR 750 2011 : Pince moi, je rêve...
Le voilà enfin cette fameuse et très attendue Suzuki GSR 750. Un roadster avec de gros morceaux de GSX-Rdedans, prêt à venir fouiner sur les plates-bandes de la Z750 de chez Kawasaki. Et le moins que l’on puisse dire après 330 bornes passés à son guidon, c’est que cette longue attente de plusieurs années se fait presque oublier et qu’elle risque de semer le trouble dans la catégorie…
La veille de cet essai grandeur nature avait lieu l’immanquable conférence de presse. Une sorte de réunion au sommet durant laquelle le staff Suzuki présente son tout nouveau bébé. Un bébé qui aura mis plus de 5 ans à voir le jour et ce malgré la pression des consommateurs Européens qui ont un «S» de gravé dans le cœur et qui souhaitaient avoir une machine taillée pour tordre à tout bout de champ de la Z comme on lime du slider en présentation presse.
A cette occasion, et parce que les roadsters occupent en force le top 10 des ventes de machines de plus de 125 cc en France, Suzuki Japon avait dépêché sur place les acteurs majeurs du projet, cinq Japonais pur souche qui parlent Anglais comme moi je parle le Breton (suis persuadé de le parler couramment mais personne n’y comprend rien, surtout les Bretons).
Ce qui montre à quel point le constructeur d’Hamamatsu, qui vit un passage à vide depuis la crise économique qui a secoué l’industrie en 2009 (-20,9% de part de marché en 2010), attend beaucoup de cette toute nouvelle Suzuki GSR 750 2011…
Nous sommes allés vérifier tout ça, une nouvelle fois à Séville, dans le sud de l’Espagne. Une région où les grosses pluies de la semaine passée ont laissé la place à un ciel délaissé par les nuages.
Trop bon et presque trop chaud. (Rhôôôôô les relous, jamais contents !!)
2. Essai - Suzuki GSR 750 2011 : Elle va faire mal !!
Cette présentation de la nouvelle Suzuki GSR 750 tournera rapidement à l’interrogatoire avec, sur le banc des accusés, les cinq Japonais et en guise de cour, une petite dizaine de journalistes venus avec des questions aussi embarrassantes les unes que les autres. Si la majeure partie des questions méritent une attente de plusieurs minutes avant d’avoir une «réponse», celle qui aura le plus perturbé nos amis Japonais sera l’œuvre d’un confrère sévissant aussi sur le web : «Mais pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour proposer sur le marché cette GSR 750 !?»…
Après trois ou quatre minutes de silence, un son sort enfin de la bouche de Keisuke Namekawa (Responsable moteur de la GSR) - avec l’aide du Directeur Commercial de Suzuki France, François Etterlé - «Nous avons souhaité prendre notre temps en réalisant une étude de marché auprès des potentiels clients Européens de la remplaçante de la GSR 600 et ainsi proposer un modèle qui soit le plus représentatif de leurs attentes. Ce modèle, c’est la GSR 750 que vous allez essayer demain et croyez-nous, vous n’allez pas être déçu».
La gueule de l’emploi
Et ça tombe bien, demain, nous y sommes. Le temps est au beau fixe et les motos sont alignées comme à la parade avant un évènement majeur. Si l’on passe rapidement sur des considérations stylistiques qui sont purement personnelles puisqu’une affaire de gout, il faut bien avouer que cette nouvelle GSR arbore un design dans l’esprit manga avec des lignes taillées à la serpe qui lui donnent un look très agressif faisant référence à celles de la dernière Z1000, diront les mauvaises langues…
Coté finition, en revanche, si on peut se féliciter de l’effort fournit depuis les présentations statiques, de Cologne, Milan puis Paris, pour améliorer le modèle de présérie présenté sur ces trois salons internationaux, quelques détails piquent toujours un peu les yeux. Comme par exemple les différents traitements de surface du cadre et des plastiques, les pattes soudées «auderniermomentalarach’» afin de recevoir les clignotants avants, les commodos du siècle dernier ou encore les nombreux files électriques que l’on peut voir à travers le trou béant laissé entre le moteur et le cadre au travers duquel on peut passer un bras. Testé et approuvé par bibi !!
Le bon équilibre
Bien que plus haute de selle de 30 mm par rapport à la GSR 600, la sept et demi permet de poser les deux pieds bien à plat malgré mon mètre soixante-dix offrant ainsi la possibilité à des motardes ou motards de se sentir à l’aise au guidon de la petite nouvelle. Pour arriver à ce résultat, les ingénieurs de chez Suzuki ont travaillé au mieux le tout nouveau cadre en acier (en aluminium sur la 600) de la GSR 750 afin de réduire sa section à l’entrejambe tout en offrant une selle rembourrée et de ce fait confortable.
La première partie de l’essai de fera en ville et sur autoroute. 40 bornes de ligne droite durant lesquelles la nouvelle GSR nous a montré un quatre cylindres en ligne coupleux - issu de la GSX-R 750 2004 et pas plus récent puisqu’il semble que ce soit le mieux adapté à une utilisation routière - permettant de véloces relances même sur le sixième et dernier rapport. Nous avons aussi pu remarquer que les évolutions à basses et même très basses vitesses avaient permis de révéler un châssis très équilibré et apte à se faufiler comme une anguille dans les parcours citadins. A noter que des vibrations viennent vous chatouiller tous les parties en contact avec la moto sur tous les rapports, entre 6 500 et 8 000 trs/min et que cette impression s’amplifie sur les motos les plus kilométrées…
Le Paf au Pif…
Après, c’est festival. La route entre La Palma des Condado et Aracena, que nous ferons dans les deux sens, offrent tous l’éventail de situations que l’on peut trouver sur route avec des portions très sinueuses et techniques au bitume irréprochable, une portion un peu plus roulante mais au revêtement dégradé et enfin une zone faite de courbes au rayon constant dans lesquelles on passe à des vitesses loin d’être référencées au code de la route.
Dans la première zone très sinueuse et technique, la Suzuki GSR 750 2011 s’est montrée à son aise, vive et agile. Au file des courbes, les 210 kilos tous pleins faits demandaient plus d’implication de la part de son pilote pour lui faire passer d’un Pif au Paf. Un Paf dans lequel il est presque possible de rentré au Pif tellement le train avant, bien secondé par une monte pneumatique sportive (BT016F à l’avant), ne verrouille pas quand on y rentre un peu trop fort sur les freins.
Des freins confiés à Tokico à l’avant avec une paire d’étrier double pistons pinçant des disques de 310 mm de diamètre et Nissin à l’arrière avec un simple étrier simple piston agissant sur un disque de 240 mm. Une solution permettant de prendre les freins sans se faire surprendre par la puissance, qui sera un vrai atout sur routes humides ou pour les débutants mais qui, malheureusement, perdra de sa superbe pour celui ou celle qui voudra entrer en piste ou régler ses comptes sur une arsouille avec des potes. L’endurance n’étant pas son fort…
Sur le bon rail...
Nous attaquons une partie parfaite pour solliciter la partie cycle et un peu plus tard le châssis. Sur une portion au bitume imparfait la nouvelle GSR encaisse sans broncher les défauts de la route, que ce soit moto droite ou plein angle. On pourra juste reprocher
un amortisseur arrière peut être un peu raide sur les raccords secs et marqués mais rien de bien méchant d’autant plus que le rembourrage de l’assise pilote est parfait au contraire de celle du passager.
Dans les grandes courbes au rayon constant entre Minas de Riotinto et Aracena, le 750 trace sa route sans que rien ne puisse venir la perturber. Plein angle, on peut encore mettre poignée en coin sans que le châssis ne commence à donner des signes de fatigue tout ceci permettant d’utiliser tout le potentiel du moteur et du Bridgestone BT016R qui aura d’ailleurs des allures de pneu tout fripé à la fin de notre essorage en règle. Un moteur qui prend très vite ses tours et qui vous envoie à la zone rouge presque trop vite avec force et vigueur tout en délestant un train avant qui nécessiterait presque un amortisseur de direction, pour bien faire…
3. L'avis de la rédaction de Caradisiac Moto
On peut maintenant vous le dire haut et fort, après plus de 300 kilomètres passés au guidon de la toute nouvelle Suzuki GSR 750, le roadster d’Hamamatsu sera un des plus sérieux adversaires dans ce créneau si concurrentiel. Les Z750 et autres FZ8 n’ont qu’à bien se tenir…
Racée, aiguisée comme une lame, facile à prendre en main, disposant d’une partie cycle infaillible et d’un moteur présent partout et tout le temps, la nouvelle GSR n’est pas là pour amuser le terrain. Et elle pourra compter sur son tarif de 7 799 €uros pour venir jouer des coudes avec la Z (7 690 €uros mais beaucoup moins rigoureuse) et la FZ8 (7 999 €uros mais beaucoup trop souple en amortissement et avec une garde au sol limitée).
On pourra juste lui regretter quelques détails de finition encore un peu juste, la présence de vibrations entre 6 500 et 8 000 tours et un freinage qui manque d’endurance.
Disponible en trois teintes (rouge, noir et blanc), elle arrivera en concession début Avril. A noter qu’une version équipée d’un système de freinage ABS viendra s’ajouter au modèle de base dans le courant du mois de Juillet. Si son tarif n’est pas encore connu, nous pouvons envisager une augmentation du prix de l’ordre de 500/600 €uros et de 5 kilos pour le poids de la moto…
Photos : Lionel Beylot, Eric Malherbe
Tout sur le déroulement de l’essai :
Kilométrage au départ : 1 180 kms
Nombre de kilomètres parcourus : 330 kms
Types de routes empruntées : Tous
Lieu : Séville - Espagne
Consommation maxi : ** litres/100
Consommation moyenne : 5,9 litres/100 (Ordinateur de bord)
Consommation mini : ** litres/100
Kilométrage avant réserve : ** kms
Problème rencontré : Rétroviseurs chiant à régler !!!!
Les Plus :
- Facilité de prise en main,
- Agrément moteur,
- Son échappement,
- Look,
- Monte pneumatique sportive,
- Châssis sportif.
Les moins :
- Quelques détails de finition,
- Vibrations,
- Endurance du freinage,
- Pourquoi si tard !?
Moteur : 4 cylindres en ligne, 4 temps, refroidissement liquide
Cylindrée : 749 cc
Puissance : 106 cv à 10 000 tr/min
Couple : 80 Nm à 9 000 tr/min
Boîte : 6 rapports
Transmission secondaire : Par chaîne
Cadre : Type diamant en acier, profil en "D"
Suspensions AV : fourche télescopique inversée diam. 41 mm, réglable en précharge (6 positions)
Suspensions AR : mono-amortisseur AR réglable en précharge (6 positions)
Freins AV : Double disque de 310 mm avec deux étriers Tokico à 2 pistons
Freins AR : Disque de 240 mm avec étrier simple piston Nissin
Taille pneu AV : 120/70- ZR17M/C - Bridgestone BT-016F
Taille pneu AR : 180/55- ZR17M/C - Bridgestone BT-016R
Capacité du réservoir : 17,5 litres
Hauteur de selle : 815 mm
Poids : 210 kilos (tous pleins faits)
Consommation moyenne : 5,9 l/100km (ordinateur de bord)
Prix : 7 799 €uros
cobalt57co-
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Age : 55
Localisation : Nouméa
Moto : T'es de la police?
Humeur : Bonhomme...
Date d'inscription : 27/02/2009
Re: Suzuki GSR 750
3/4 Ar : De cet angle de vue, on profite de l'homogénéité de la GSR 750 et de son silencieux qui sort du bon son !!
Complet : Pas très design mais complet avec indicateur de rapport engagé, deux trips, deux indicateurs de consommation moyenne, l'heure, la température d'huile, une jauge à essence et la vitesse...
GSX-R : Le moteur de la GSR est issu du millésime 2004 de la GSX-R.
Célibataire : Vous risquez de le finir si vous envoyez votre chérie sur la selle passager. Par contre, la selle pilote, c'est du bonheur...
Imperturbable : La nouvelle GSR ne bronche pas d'un pète dans les grandes courbes rapides. Vous pouvez essorer, c'est moi qui vous le dit !!!!!!
cobalt57co-
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cobalt57co-
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cobalt57co-
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Date d'inscription : 27/02/2009
cobalt57co-
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Date d'inscription : 27/02/2009
Re: Suzuki GSR 750
Plus des images dynamiques...
cobalt57co-
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Localisation : Nouméa
Moto : T'es de la police?
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Date d'inscription : 27/02/2009
Re: Suzuki GSR 750
Pas mal ........ :D
ShArKmAn-
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Age : 38
Localisation : Nouméa / Tontouta
Moto : 510 SMR HUSKY
Humeur : PAPA !!!!!........
Date d'inscription : 11/04/2010
Re: Suzuki GSR 750
j'aime bien le look mais personnellement je verrais bien une belle tête de fourche comme la fz8
elle n'est pas trop lourde et affiche de belle performance
elle n'est pas trop lourde et affiche de belle performance
Ptit DG-
Nombre de messages : 880
Age : 59
Localisation : PAITA
Moto : FAZER 600 2002
Humeur : Comme un serpent! Si tu me marches sur la queue je te mords.
Date d'inscription : 18/11/2009
Re: Suzuki GSR 750
Pas mal ce Z version Suzuki...
Z'auraient du le sortir en premier, comme ça on aurai pu dire que c'est Kawa les copieurs...
Z'auraient du le sortir en premier, comme ça on aurai pu dire que c'est Kawa les copieurs...
lous-
Nombre de messages : 18470
Age : 51
Localisation : Robinson
Moto : Heu... 600 Bandit...
Humeur : ...
Date d'inscription : 29/07/2008
Re: Suzuki GSR 750
Ouais, bof, ça reste du sushi façon manga, ça manque de caractère dans le design, ça reste dans la ligne de la production nippone (et teutonne aussi, maintenant...)
Ça n'a pas le look décalé d'un Speed (les anciens, hein, pas le 2011), le coté bestial d'une Superduke, ou le coté bad boy d'une HD...
Ça sent l'utilitaire pour trimbaler bobonne sur le tour des baies.
OK, OK, je suis un tantinet psychorigide en matière de design moto: trois cylindres bleus...
Ça n'a pas le look décalé d'un Speed (les anciens, hein, pas le 2011), le coté bestial d'une Superduke, ou le coté bad boy d'une HD...
Ça sent l'utilitaire pour trimbaler bobonne sur le tour des baies.
OK, OK, je suis un tantinet psychorigide en matière de design moto: trois cylindres bleus...
gemini-
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Age : 61
Localisation : Rivière Salée
Moto : Indian Scout (la nouvelle, hein?)
Humeur : 3, 2, je vais finir avec un gromono!
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Suzuki GSR 750
cobalt57co a écrit:
Et avec des photos comme ça, z'essayeraient pas de nous le vendre comme un trail quand même ?
Bon, et sur piste ça donne quoi ?
Parce que le moteur de la GSXR 2004 il faisait quand même 148 CV !
Alors l'intérêt de le dégonfler autant jusqu'à 106 CV si la parie cycle est irréprochable ? Dommage non... ? Ils auraient été au dessus du lot !
lous-
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Age : 51
Localisation : Robinson
Moto : Heu... 600 Bandit...
Humeur : ...
Date d'inscription : 29/07/2008
Essai Suzuki GSR 750 : Mieux vaut tard que jamais ! (Moto Station)
Source
Essai Suzuki GSR 750 : Mieux vaut tard que jamais !
Enfin, la voici cette nouvelle... et très surprenante Suzuki GSR 750 ! Avec ce roadster longuement attendu, Suzuki nous livre une moto pleine de paradoxes. Car si cette GSR750 est en recul sur certains points, elle avance par ailleurs de sacrés arguments qui risquent de faire mouche : facile, ultra saine et cohérente en prix, la bonne recette pour prendre la relève des Bandit ? Premier essai !
... Pour tester sa GSR750, Suzuki nous avait concocté un parcours d'essai de 300 kilomètres environ, plus que la moyenne habituelle. Le premier tiers du parcours nous a permis de rouler à allure tranquille sur autoroute. La Suzuki GSR 750 y a montré un certain brio. A 130 km/h, le quatre cylindres roupille à 5 900 tr/min, soit 1 100 tr/min de moins que sur une GSR 600 dont j'ai repris le guidon récemment pour mieux jauger sa grande soeur. A cette vitesse, les reprises de la GSR 750 sont excellentes, mais sans exubérance. La position de conduite, en léger appui sur le guidon, permet de contrer la force du vent sur l'autoroute sans en faire un calvaire. Tout du moins à allure légale, c'est un roadster ne l'oublions pas. Aborder les nationales nous en apprend plus sur la mécanique de cette Suzuki GSR 750. C'est un fait, en concevant son moteur comme un "vrai" 100 chevaux, c'est-à-dire que la GSR750 ne pourra être débridée, les ingénieurs de Suzuki ont misé davantage sur l'agrément que sur les performances pures...
Vidéo MotoStationTV : La Suzuki GSR 750 testée par la station !
La voici enfin testée et approuvée par les essayeurs de la station !
Après des débuts peu retentissants lors des salons moto d'automne, la
Suzuki GSR 750 a fait mieux que se rattraper lors de ce premier essai
routier ! Facile et performante pour un prix cohérent, voici sans aucun
doute la plus dangereuse rivale de la vieillissante Z750...
Suzuki GSR 750 : 1er essai
Rembobinons la bande jusqu'au salon de la moto de Cologne 2010... Suzuki y dévoilait alors la nouvelle GSR 750... qui nous avait laissés pour le moins perplexes. La moto présentait alors une finition et un équipement bas de gamme, qui, nous le savions pas encore, n'étaient pas encore finalisée. Aujourd'hui, quelques mois plus tard, la grosse nouveauté moto Suzuki 2011 est enfin prête. Déjà, certains revendeurs nous avaient annoncé que la finition avait été améliorée depuis l'hiver dernier. Et force est de constater qu'ils n'ont pas menti. Dans leur version de série, les GSR 750 font montre d'une qualité de fabrication devenue satisfaisante, les peintures de certains éléments jugées disgracieuses étant enfin au niveau de la concurrence. Pour autant, il ne faut pas s'attendre à des miracles. Suzuki est sans doute "le constructeur japonais qui compte le plus" dixit ses dirigeants eux-mêmes et la nouvelle GSR 750 en constitue une nouvelle illustration. De même, on s'étonne toujours autant de trouver une partie cycle entièrement en acier et des étriers de frein à deux pistons alors que la GSR 600, sa petite soeur sortie en 2006 présente une partie cycle en aluminium et des pinces à quatre pistons.
Quand on évoque ce recul avec les concepteurs de chez Suzuki, ils nous expliquent après un long silence que cela ne sert finalement à rien de rajouter des éléments coûteux sur une moto de ce rang, que la performance ou l'agrément n'en souffrent pas, et que cela importe peu aux clients, selon une étude réalisée par la marque. Il est vrai que sa rivale toute désignée, la Kawasaki Z 750, présente une fiche technique proche. Mais revenons à la GSR 750, cette fois, sur la route.
Une grosse 600 ultra facile
Montons en selle. Avec 815 mm de hauteur et une assise passager rehaussée, il faut lever la jambe assez haut pour prendre place à bord la GSR 750. Puis, on remarque que la moto est assez fine juste à l'entrejambe, de quoi poser mes deux pieds presque à plat malgré mon mètre soixante neuf. Le réservoir est tout de même volumineux dans sa partie supérieure, de quoi rappeler la cylindrée affichée. Le guidon ne se montre pas trop large, bien moins que sur une GSR 600 par exemple.
Sur la 750, la distance entre la selle et le guidon m'oblige presque à venir me coller contre le réservoir pour saisir correctement les commandes. Pour autant, la position s'avère naturelle, tout au plus remarque-t-on des repose-pieds plus hauts perchés que sur certaines concurrentes. Contact, la sonorité "maison" des blocs GSX-R - dont ce moteur dérive - diffuse un air connu : c'est feutré, mais ça ronfle gentiment et la boîte à air résonne. Les premiers mètres sont primordiaux pour jauger une moto. La GSR 750 révèle alors une prise en mains évidente. Deux rond-points, un virage à droite, un virage à gauche et l'on remarque d'emblée la facilité du châssis, une qualité qui peut faire défaut à la Kawasaki de prime abord.
Le moteur Suzuki fait également tout pour me mettre à l'aise : une réponse douce, suave, sans à-coup (présent sur la GSR 600) à la remise des gaz et une réponse à la poignée instantanée. La sélection des vitesses est bonne, sans plus. On remarque que, tout en bas, sous 3 000 tr/min, un léger trou fait marquer une pause à l'accélération. Ce phénomène, souvent imputable à l'homologation, se confirmera ou non lors d'une mesure au banc.
Un vrai 100 ch. pour la vraie vie
Suzuki nous avait concocté un parcours d'essai de 300 kilomètres environ, plus que la moyenne habituelle. Le premier tiers du parcours nous a permis de rouler à allure tranquille sur autoroute. La GSR750 y a montré un certain brio. A 130 km/h, le quatre cylindres roupille à 5 900 tr/min, soit 1 100 tr/min de moins que sur une GSR 600 dont j'ai repris le guidon récemment pour mieux jauger sa grande sœur. A cette vitesse, les reprises de la 750 sont excellentes, mais sans exubérance.
La position de conduite, en léger appui sur le guidon, permet de contrer la force du vent sur l'autoroute sans en faire un calvaire. Tout du moins à allure légale, c'est un roadster ne l'oublions pas. Aborder les nationales nous en apprend plus sur la mécanique. C'est un fait, en concevant son moteur comme un "vrai" 100 chevaux, c'est-à-dire que la GSR 750 ne pourra être débridée, les ingénieurs de Suzuki ont misé davantage sur l'agrément que sur les performances pures. Il en ressort un moteur plein et rond, toujours facile à maîtriser, mais sans le caractère explosif que l'on connaît sur la 600 GSR. Sur cette nouvelle 750, on peut tout à fait se montrer fainéant de la botte gauche : le 4-cylindres reprend suffisamment bas et présente assez de muscle entre 3 500 tr/min et 8 000 tr/min pour assurer sa tache correctement au quotidien. Le plaisir émane davantage de la poignée de gaz qui se montre très précise dans son dosage, un vrai régal. Comme quoi, retravailler une base moteur vieille de 7 ans montre alors son bien-fondé, d'autant que la GSX-R 750 fait déjà elle-même preuve de tolérance dans les mi-régimes. Et sans m'en rendre compte, les courbes commencent vraiment à me sauter au visage.
C'est un fait, la GSR 750 aime les courbes !
La GSR 750 aime quand ça tourne
Et la facilité de prise en mains de la Suzuki GSR750 2011 propre à satisfaire les moins aguerris laisse sa place à une efficacité... inattendue. Le cadre acier, le bras oscillant de section rectangulaire digne d'une Bandit, les suspensions Kayaba dont seule la précontrainte s'ajuste, tous ces éléments que l'on peut trouver basiques, montrent ici tout leur avantage. La GSR 750 ne pèse que deux kilos de plus que la GSR 600 (210 kg contre 208 kg, tous pleins faits, selon le constructeur) et elle présente des valeurs de géométrie proches (la même valeur de chasse, 104 mm, et 10 mm d'écart en empattement). Le nouveau roadster Suzuki dévoile un train avant d'une neutralité et d'une agilité très appréciables, ce qui a toutes les chances d'influer grandement dans les prochains comparatifs. La GSR 750 autorise bien des audaces, comme redresser ou corriger sa trajectoire dans une entrée de courbe, en s'aidant au besoin du frein avant ou non, elle accepte presque tout !
Une aubaine pour les moins aguerris qui pourront rattraper leurs erreurs plus facilement tandis que les plus confirmés en profiteront sans doute pour jouer davantage sur l'angle... Le choix des pneumatiques, des Bridgestone BT 16 (comme sur la GSXR 750), correspond parfaitement au caractère de la moto. Au fil des kilomètres, on remarque que le train avant est finalement très vif, délestant parfois sur certains changements d'angle accompagné de l'accélérateur. Pour autant, la stabilité sur l'angle est impeccable. Le freinage, nanti d'étriers à deux pistons, demande de la poigne si l'on a besoin de stopper rapidement. En revanche, la puissance est graduelle et l'endurance pas si mauvaise que cela. L'amortissement des suspensions est plutôt dans la bonne moyenne. Les raccords ne tassent pas les vertèbres. Retour fissa par l'autoroute, la GSR laissera apparaître un joli 250 km/h sur son compteur grâce à son allonge intacte de toute castration légale. Le moteur suave, rempli en ville ou sur les départementales montre qu'il ne rechigne pas non plus à grimper dans les ultimes tours/minutes.
Bilan : Pas d'esbroufe, juste de l'efficacité
La fin de cette journée d'essai est arrivée trop vite, je béquille la Suzuki GSR 750. Après 300 kilomètres et plus de 300 virages, je n'ai pas mal aux fesses, ni au cou, ni au dos, c'est déjà bien. Je tourne autour de la GSR 750 et je dois avouer qu'elle m'a surpris. Avec sa fiche technique guère plus attrayante qu'un bon téléfilm made in Hollywood, je l'attendais au tournant cette grosse nouveauté Suzuki 2011... Et justement, elle tourne très bien ! Tout est cohérent à son bord, tout fonctionne très bien et si elle ne fait pas dans l'esbroufe d'un moteur qui hurle ou d'un frein avant hyper-puissant, elle vise juste. Après, comme Suzuki arrive un rien "après la bataille" - les roadsters 750/800 sont déjà bien installés sur le marché français -, on aurait pu s'attendre à une moto plus novatrice, de ligne, d'équipement ou de performances pures... Mais les contraintes économiques et certains choix rationnels ont conduit l'équipe de Suzuki à produire une moto qui relève plus de la réflexion que du phantasme, et ça fonctionne très bien au final ! Vendue 7 799 € au printemps 2011, cette Suzuki GSR750 se situe pile dans la moyenne des roadsters de cette catégorie. Et il faudra compter avec elle.
Par Christophe Le Mao, photos Lionel Bellot, Eric Malherbe
Essai Suzuki GSR 750 : Mieux vaut tard que jamais !
Enfin, la voici cette nouvelle... et très surprenante Suzuki GSR 750 ! Avec ce roadster longuement attendu, Suzuki nous livre une moto pleine de paradoxes. Car si cette GSR750 est en recul sur certains points, elle avance par ailleurs de sacrés arguments qui risquent de faire mouche : facile, ultra saine et cohérente en prix, la bonne recette pour prendre la relève des Bandit ? Premier essai !
... Pour tester sa GSR750, Suzuki nous avait concocté un parcours d'essai de 300 kilomètres environ, plus que la moyenne habituelle. Le premier tiers du parcours nous a permis de rouler à allure tranquille sur autoroute. La Suzuki GSR 750 y a montré un certain brio. A 130 km/h, le quatre cylindres roupille à 5 900 tr/min, soit 1 100 tr/min de moins que sur une GSR 600 dont j'ai repris le guidon récemment pour mieux jauger sa grande soeur. A cette vitesse, les reprises de la GSR 750 sont excellentes, mais sans exubérance. La position de conduite, en léger appui sur le guidon, permet de contrer la force du vent sur l'autoroute sans en faire un calvaire. Tout du moins à allure légale, c'est un roadster ne l'oublions pas. Aborder les nationales nous en apprend plus sur la mécanique de cette Suzuki GSR 750. C'est un fait, en concevant son moteur comme un "vrai" 100 chevaux, c'est-à-dire que la GSR750 ne pourra être débridée, les ingénieurs de Suzuki ont misé davantage sur l'agrément que sur les performances pures...
Vidéo MotoStationTV : La Suzuki GSR 750 testée par la station !
La voici enfin testée et approuvée par les essayeurs de la station !
Après des débuts peu retentissants lors des salons moto d'automne, la
Suzuki GSR 750 a fait mieux que se rattraper lors de ce premier essai
routier ! Facile et performante pour un prix cohérent, voici sans aucun
doute la plus dangereuse rivale de la vieillissante Z750...
Suzuki GSR 750 : 1er essai
Rembobinons la bande jusqu'au salon de la moto de Cologne 2010... Suzuki y dévoilait alors la nouvelle GSR 750... qui nous avait laissés pour le moins perplexes. La moto présentait alors une finition et un équipement bas de gamme, qui, nous le savions pas encore, n'étaient pas encore finalisée. Aujourd'hui, quelques mois plus tard, la grosse nouveauté moto Suzuki 2011 est enfin prête. Déjà, certains revendeurs nous avaient annoncé que la finition avait été améliorée depuis l'hiver dernier. Et force est de constater qu'ils n'ont pas menti. Dans leur version de série, les GSR 750 font montre d'une qualité de fabrication devenue satisfaisante, les peintures de certains éléments jugées disgracieuses étant enfin au niveau de la concurrence. Pour autant, il ne faut pas s'attendre à des miracles. Suzuki est sans doute "le constructeur japonais qui compte le plus" dixit ses dirigeants eux-mêmes et la nouvelle GSR 750 en constitue une nouvelle illustration. De même, on s'étonne toujours autant de trouver une partie cycle entièrement en acier et des étriers de frein à deux pistons alors que la GSR 600, sa petite soeur sortie en 2006 présente une partie cycle en aluminium et des pinces à quatre pistons.
Quand on évoque ce recul avec les concepteurs de chez Suzuki, ils nous expliquent après un long silence que cela ne sert finalement à rien de rajouter des éléments coûteux sur une moto de ce rang, que la performance ou l'agrément n'en souffrent pas, et que cela importe peu aux clients, selon une étude réalisée par la marque. Il est vrai que sa rivale toute désignée, la Kawasaki Z 750, présente une fiche technique proche. Mais revenons à la GSR 750, cette fois, sur la route.
Une grosse 600 ultra facile
Montons en selle. Avec 815 mm de hauteur et une assise passager rehaussée, il faut lever la jambe assez haut pour prendre place à bord la GSR 750. Puis, on remarque que la moto est assez fine juste à l'entrejambe, de quoi poser mes deux pieds presque à plat malgré mon mètre soixante neuf. Le réservoir est tout de même volumineux dans sa partie supérieure, de quoi rappeler la cylindrée affichée. Le guidon ne se montre pas trop large, bien moins que sur une GSR 600 par exemple.
Sur la 750, la distance entre la selle et le guidon m'oblige presque à venir me coller contre le réservoir pour saisir correctement les commandes. Pour autant, la position s'avère naturelle, tout au plus remarque-t-on des repose-pieds plus hauts perchés que sur certaines concurrentes. Contact, la sonorité "maison" des blocs GSX-R - dont ce moteur dérive - diffuse un air connu : c'est feutré, mais ça ronfle gentiment et la boîte à air résonne. Les premiers mètres sont primordiaux pour jauger une moto. La GSR 750 révèle alors une prise en mains évidente. Deux rond-points, un virage à droite, un virage à gauche et l'on remarque d'emblée la facilité du châssis, une qualité qui peut faire défaut à la Kawasaki de prime abord.
Le moteur Suzuki fait également tout pour me mettre à l'aise : une réponse douce, suave, sans à-coup (présent sur la GSR 600) à la remise des gaz et une réponse à la poignée instantanée. La sélection des vitesses est bonne, sans plus. On remarque que, tout en bas, sous 3 000 tr/min, un léger trou fait marquer une pause à l'accélération. Ce phénomène, souvent imputable à l'homologation, se confirmera ou non lors d'une mesure au banc.
Un vrai 100 ch. pour la vraie vie
Suzuki nous avait concocté un parcours d'essai de 300 kilomètres environ, plus que la moyenne habituelle. Le premier tiers du parcours nous a permis de rouler à allure tranquille sur autoroute. La GSR750 y a montré un certain brio. A 130 km/h, le quatre cylindres roupille à 5 900 tr/min, soit 1 100 tr/min de moins que sur une GSR 600 dont j'ai repris le guidon récemment pour mieux jauger sa grande sœur. A cette vitesse, les reprises de la 750 sont excellentes, mais sans exubérance.
La position de conduite, en léger appui sur le guidon, permet de contrer la force du vent sur l'autoroute sans en faire un calvaire. Tout du moins à allure légale, c'est un roadster ne l'oublions pas. Aborder les nationales nous en apprend plus sur la mécanique. C'est un fait, en concevant son moteur comme un "vrai" 100 chevaux, c'est-à-dire que la GSR 750 ne pourra être débridée, les ingénieurs de Suzuki ont misé davantage sur l'agrément que sur les performances pures. Il en ressort un moteur plein et rond, toujours facile à maîtriser, mais sans le caractère explosif que l'on connaît sur la 600 GSR. Sur cette nouvelle 750, on peut tout à fait se montrer fainéant de la botte gauche : le 4-cylindres reprend suffisamment bas et présente assez de muscle entre 3 500 tr/min et 8 000 tr/min pour assurer sa tache correctement au quotidien. Le plaisir émane davantage de la poignée de gaz qui se montre très précise dans son dosage, un vrai régal. Comme quoi, retravailler une base moteur vieille de 7 ans montre alors son bien-fondé, d'autant que la GSX-R 750 fait déjà elle-même preuve de tolérance dans les mi-régimes. Et sans m'en rendre compte, les courbes commencent vraiment à me sauter au visage.
C'est un fait, la GSR 750 aime les courbes !
La GSR 750 aime quand ça tourne
Et la facilité de prise en mains de la Suzuki GSR750 2011 propre à satisfaire les moins aguerris laisse sa place à une efficacité... inattendue. Le cadre acier, le bras oscillant de section rectangulaire digne d'une Bandit, les suspensions Kayaba dont seule la précontrainte s'ajuste, tous ces éléments que l'on peut trouver basiques, montrent ici tout leur avantage. La GSR 750 ne pèse que deux kilos de plus que la GSR 600 (210 kg contre 208 kg, tous pleins faits, selon le constructeur) et elle présente des valeurs de géométrie proches (la même valeur de chasse, 104 mm, et 10 mm d'écart en empattement). Le nouveau roadster Suzuki dévoile un train avant d'une neutralité et d'une agilité très appréciables, ce qui a toutes les chances d'influer grandement dans les prochains comparatifs. La GSR 750 autorise bien des audaces, comme redresser ou corriger sa trajectoire dans une entrée de courbe, en s'aidant au besoin du frein avant ou non, elle accepte presque tout !
Une aubaine pour les moins aguerris qui pourront rattraper leurs erreurs plus facilement tandis que les plus confirmés en profiteront sans doute pour jouer davantage sur l'angle... Le choix des pneumatiques, des Bridgestone BT 16 (comme sur la GSXR 750), correspond parfaitement au caractère de la moto. Au fil des kilomètres, on remarque que le train avant est finalement très vif, délestant parfois sur certains changements d'angle accompagné de l'accélérateur. Pour autant, la stabilité sur l'angle est impeccable. Le freinage, nanti d'étriers à deux pistons, demande de la poigne si l'on a besoin de stopper rapidement. En revanche, la puissance est graduelle et l'endurance pas si mauvaise que cela. L'amortissement des suspensions est plutôt dans la bonne moyenne. Les raccords ne tassent pas les vertèbres. Retour fissa par l'autoroute, la GSR laissera apparaître un joli 250 km/h sur son compteur grâce à son allonge intacte de toute castration légale. Le moteur suave, rempli en ville ou sur les départementales montre qu'il ne rechigne pas non plus à grimper dans les ultimes tours/minutes.
Bilan : Pas d'esbroufe, juste de l'efficacité
La fin de cette journée d'essai est arrivée trop vite, je béquille la Suzuki GSR 750. Après 300 kilomètres et plus de 300 virages, je n'ai pas mal aux fesses, ni au cou, ni au dos, c'est déjà bien. Je tourne autour de la GSR 750 et je dois avouer qu'elle m'a surpris. Avec sa fiche technique guère plus attrayante qu'un bon téléfilm made in Hollywood, je l'attendais au tournant cette grosse nouveauté Suzuki 2011... Et justement, elle tourne très bien ! Tout est cohérent à son bord, tout fonctionne très bien et si elle ne fait pas dans l'esbroufe d'un moteur qui hurle ou d'un frein avant hyper-puissant, elle vise juste. Après, comme Suzuki arrive un rien "après la bataille" - les roadsters 750/800 sont déjà bien installés sur le marché français -, on aurait pu s'attendre à une moto plus novatrice, de ligne, d'équipement ou de performances pures... Mais les contraintes économiques et certains choix rationnels ont conduit l'équipe de Suzuki à produire une moto qui relève plus de la réflexion que du phantasme, et ça fonctionne très bien au final ! Vendue 7 799 € au printemps 2011, cette Suzuki GSR750 se situe pile dans la moyenne des roadsters de cette catégorie. Et il faudra compter avec elle.
Par Christophe Le Mao, photos Lionel Bellot, Eric Malherbe
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Dernière édition par cobalt57co le Mar 22 Mar 2011 - 12:20, édité 1 fois
cobalt57co-
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Age : 55
Localisation : Nouméa
Moto : T'es de la police?
Humeur : Bonhomme...
Date d'inscription : 27/02/2009
Re: Suzuki GSR 750
Suzuki GSR 750 : A retenir
Pratique :
Prix : 7 799 €
Coloris : blanc, noir, rouge
Garantie : deux ans, pièces et mains d'œuvre, kilométrage illimité
Disponibilité : avril 2011
Moteur : un mix de GSXR K4 K5 L1
Pour concevoir le moteur de la GSR 750, Suzuki est parti d'une base mécanique de GSX-R 750 - la sportive de la gamme - de la
génération 2004/2005. Choisie pour sa facilité à monter en régime entre autres, Suzuki a modifié tout de même les carters, en raison de l'emploi d'un cadre très différent et de nouveaux points d'ancrage. Bon nombre de pièces ont tout de même changé. Suzuki a conservé le double papillon d'injection, mais les injecteurs sont repris de la GSX-R 750 de 2011 pour une meilleure pulvérisation. Les cylindres ne comportent plus les ventilations présentes sur les blocs GSX-R. Les pistons de la GSR ne sont plus forgés mais moulés, pour des raisons économiques et de contraintes mécaniques moins élevées. Les arbres à cames et les conduits d'admission sont spécifiques pour favoriser les mi-régimes, mais l'on est déjà habitués à ce discours pour les concurrentes. On retrouve aussi une ligne d'échappement basse, qui fonctionne sur le même principe que celle de la Kawasaki Z 750, avec un catalyseur placé dans le collecteur et une valve dans le silencieux contrôlée par un servomoteur. Les bougies sont de type iridium. Elles participent à l'abaissement de la consommation. La centrale ECM qui gère l'injection et l'allumage fait confiance à un module de type 32 bits comme sur la dernière GSX-R 750.
Les révisions restent encore échelonnées tous les 6 000 kilomètres, mais les gros entretiens repoussés à 24 000 km contre 12 000 précédemment.
Les valeurs de puissance et de couple sont dans la moyenne de la catégorie : 106 ch (78 kw) à 10 000 tr/min et 8 DaN.m à 9 000 tr/min.
Partie cycle : De l'éprouvé
Ne tergiversons pas, la GSR 750 semble comme reculer dans le temps avec son cadre en acier et son bras oscillant rectangulaire. L'aluminium est uniquement présent sur les platines de repose-pieds pilote et passager. Pour autant, le comportement dynamique de la moto ne montre pas de failles, au contraire. Les suspensions font appel à des élements Kayaba. Elles sont réglables uniquement en précontrainte (ressort) sur 6 crans.
Le freinage est confié à trois disques, dont deux flottants à l'avant. Les étriers avant de chez Tokico ne comportent que deux pistons, alors que l'étrier de frein arrière provient de chez Nissin, question d'appel d'offre...
Une version ABS de la Suzuki GSR 750 arrivera en juillet 2011 contre un surplus tarifaire de l'ordre de 500 € environ.
Fabrication - Equipement : Simple et efficace
C'est évident : la nouvelle Suzuki GSR 750 ne fait pas dans la surenchère. Les coloris sont classiques, tandis que seule la peinture noire s'autorise un vernis pailleté. Tous les plastiques sont ajustés avec soin, mais le revêtement noir de certains d'entre eux reste peu valorisant. Les fils électriques sont trop présents autour du moteur. En revanche, le tableau de bord est complet et lisible, avec une jauge à essence, un indicateur de rapport engagé, une horloge, la température moteur, deux trips, des consommations instantanées liées à ces trips, bref du tout bon. On relève la présence des warnings et d'un levier de frein réglable en écartement. Sous la selle passager, on trouve un espace dans lequel on ne rangera presque rien, ou un antivol de type U adapté au mieux. Des élastiques escamotables peuvent faciliter l'arrimage des tendeurs, tout comme les ergots d'ancrage fixés sur les platines de repose-pieds passager. On ne pourra avoir de béquille centrale sur la GSR 750. Le feu arrière utilise des leds et la clé comporte un transpondeur.
Pratique :
Prix : 7 799 €
Coloris : blanc, noir, rouge
Garantie : deux ans, pièces et mains d'œuvre, kilométrage illimité
Disponibilité : avril 2011
Moteur : un mix de GSXR K4 K5 L1
Pour concevoir le moteur de la GSR 750, Suzuki est parti d'une base mécanique de GSX-R 750 - la sportive de la gamme - de la
génération 2004/2005. Choisie pour sa facilité à monter en régime entre autres, Suzuki a modifié tout de même les carters, en raison de l'emploi d'un cadre très différent et de nouveaux points d'ancrage. Bon nombre de pièces ont tout de même changé. Suzuki a conservé le double papillon d'injection, mais les injecteurs sont repris de la GSX-R 750 de 2011 pour une meilleure pulvérisation. Les cylindres ne comportent plus les ventilations présentes sur les blocs GSX-R. Les pistons de la GSR ne sont plus forgés mais moulés, pour des raisons économiques et de contraintes mécaniques moins élevées. Les arbres à cames et les conduits d'admission sont spécifiques pour favoriser les mi-régimes, mais l'on est déjà habitués à ce discours pour les concurrentes. On retrouve aussi une ligne d'échappement basse, qui fonctionne sur le même principe que celle de la Kawasaki Z 750, avec un catalyseur placé dans le collecteur et une valve dans le silencieux contrôlée par un servomoteur. Les bougies sont de type iridium. Elles participent à l'abaissement de la consommation. La centrale ECM qui gère l'injection et l'allumage fait confiance à un module de type 32 bits comme sur la dernière GSX-R 750.
Les révisions restent encore échelonnées tous les 6 000 kilomètres, mais les gros entretiens repoussés à 24 000 km contre 12 000 précédemment.
Les valeurs de puissance et de couple sont dans la moyenne de la catégorie : 106 ch (78 kw) à 10 000 tr/min et 8 DaN.m à 9 000 tr/min.
Partie cycle : De l'éprouvé
Ne tergiversons pas, la GSR 750 semble comme reculer dans le temps avec son cadre en acier et son bras oscillant rectangulaire. L'aluminium est uniquement présent sur les platines de repose-pieds pilote et passager. Pour autant, le comportement dynamique de la moto ne montre pas de failles, au contraire. Les suspensions font appel à des élements Kayaba. Elles sont réglables uniquement en précontrainte (ressort) sur 6 crans.
Le freinage est confié à trois disques, dont deux flottants à l'avant. Les étriers avant de chez Tokico ne comportent que deux pistons, alors que l'étrier de frein arrière provient de chez Nissin, question d'appel d'offre...
Une version ABS de la Suzuki GSR 750 arrivera en juillet 2011 contre un surplus tarifaire de l'ordre de 500 € environ.
Fabrication - Equipement : Simple et efficace
C'est évident : la nouvelle Suzuki GSR 750 ne fait pas dans la surenchère. Les coloris sont classiques, tandis que seule la peinture noire s'autorise un vernis pailleté. Tous les plastiques sont ajustés avec soin, mais le revêtement noir de certains d'entre eux reste peu valorisant. Les fils électriques sont trop présents autour du moteur. En revanche, le tableau de bord est complet et lisible, avec une jauge à essence, un indicateur de rapport engagé, une horloge, la température moteur, deux trips, des consommations instantanées liées à ces trips, bref du tout bon. On relève la présence des warnings et d'un levier de frein réglable en écartement. Sous la selle passager, on trouve un espace dans lequel on ne rangera presque rien, ou un antivol de type U adapté au mieux. Des élastiques escamotables peuvent faciliter l'arrimage des tendeurs, tout comme les ergots d'ancrage fixés sur les platines de repose-pieds passager. On ne pourra avoir de béquille centrale sur la GSR 750. Le feu arrière utilise des leds et la clé comporte un transpondeur.
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Re: Suzuki GSR 750
Super essai Cobalt !
Finalement, à part son look de japonaise...l'est pas si mal que ça cette GSR !
Comment faire du neuf avec du vieux maintes fois éprouvé !
Vivement que Motopassion nous la fasse découvrir d'ici...noel 2011 ?
Finalement, à part son look de japonaise...l'est pas si mal que ça cette GSR !
Comment faire du neuf avec du vieux maintes fois éprouvé !
Vivement que Motopassion nous la fasse découvrir d'ici...noel 2011 ?
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Re: Suzuki GSR 750
Super moto avec un bon moteur et une très belle allure ^_^
Peut-être le bras oscillant un peu hors contexte, j'aurais préféré un bras comme la GSR 600 en alu moulé mais bon c'est un détail.
C'est vrai que le design a beaucoup évolué sur les Suzuki (pas comme les 3 pattes qui n'ont pas évolué depuis les années 90 avec leur cylindre manquant et la couleur bleu en rab de chez castorama hihiihih )
hahahahahahaha
Peut-être le bras oscillant un peu hors contexte, j'aurais préféré un bras comme la GSR 600 en alu moulé mais bon c'est un détail.
C'est vrai que le design a beaucoup évolué sur les Suzuki (pas comme les 3 pattes qui n'ont pas évolué depuis les années 90 avec leur cylindre manquant et la couleur bleu en rab de chez castorama hihiihih )
hahahahahahaha
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Re: Suzuki GSR 750
Les ingénieurs et commerciaux japonais ont expliqués que ce n'était pas nécessaire...
Oui mais c'est plus beau(et peut-être un peu plus cher aussi...)
Oui mais c'est plus beau(et peut-être un peu plus cher aussi...)
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"La GSR 750, c'est pas pour les lopettes !!" [vidéo]
"La GSR 750, c'est pas pour les lopettes !!" [vidéo]
Par Olivier Breselec - le Jeudi 24 mars 2011
Il y a une semaine tout juste, nous prenions les commandes de la toute nouvelle Suzuki GSR 750 dans le Sud de l'Espagne, à Séville. Pour tout vous dire, nous en sommes revenus totalement enchanté et nous pouvons maintenant vous le dire haut et fort, les autres motos de la catégorie ont du souci à se faire...
Pour annoncer l'arrivée imminente de la GSR 750 dans les concessions, le 15 avril prochain, le concessionnaire Luc Moto s'est fendu d'une petite vidéo fort sympathique mettant en scène le nouveau roadster.
S'il donne quelques sueurs froides à deux motards venus en faire l'essai, elle ne posera aucun problème au «costard/cravate» qui la met dans tous les sens. Pour info, c'est Mat Mekatrix qui tient ce rôle, un expert en Stunt et en Drift...
«La GSR 750, c'est pas pour les lopettes !!»...
On est bien loin de la campagne publicitaire de la Gladius, et c'est tant mieux...
Par Olivier Breselec - le Jeudi 24 mars 2011
Il y a une semaine tout juste, nous prenions les commandes de la toute nouvelle Suzuki GSR 750 dans le Sud de l'Espagne, à Séville. Pour tout vous dire, nous en sommes revenus totalement enchanté et nous pouvons maintenant vous le dire haut et fort, les autres motos de la catégorie ont du souci à se faire...
Pour annoncer l'arrivée imminente de la GSR 750 dans les concessions, le 15 avril prochain, le concessionnaire Luc Moto s'est fendu d'une petite vidéo fort sympathique mettant en scène le nouveau roadster.
S'il donne quelques sueurs froides à deux motards venus en faire l'essai, elle ne posera aucun problème au «costard/cravate» qui la met dans tous les sens. Pour info, c'est Mat Mekatrix qui tient ce rôle, un expert en Stunt et en Drift...
«La GSR 750, c'est pas pour les lopettes !!»...
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Une semaine en Suzuki GSR 750
Source
Une semaine en Suzuki GSR 750
Au lieu de mettre la nouvelle GSR 750 en confrontation directe avec ses concurrentes, nous avons décidé de tenter une autre approche. Ville, route, autoroute, nous avons mis la nouvelle GSR 750 à l’épreuve du quotidien.
LA GSR 750 EN VILLE
En bon roadster de moyenne cylindrée, la GSR est à l’aise en agglomération. Légère, vive et facile à prendre en main, on se sent à l’aise à son guidon. Le diamètre de braquage (5 880 mm) dans la moyenne de la catégorie, permet de faire demi-tour et de se faufiler facilement entre les voitures. En été, le moteur ne chauffe pas trop les jambes, malgré des températures assez hautes. Le bloc issu de la GSX-R 750, très souple, accepte de reprendre sous les 2 000 tr/min en sixième sans rechigner. Suffisamment rempli à bas régime, le 4-cylindres évite de passer sa vie à jouer de la boîte de vitesses, qui manque d’un petit peu d’agrément.
SUR LA ROUTE
On a beaucoup critiqué la GSR 750 sur le papier, notamment son bras oscillant de moins belle facture, ses freins de Gladius et son cadre en acier au lieu de l’aluminium sur la GSR 600. En action, on est bien obligé de revoir notre jugement. Même si ces éléments sont moins esthétiques, ils remplissent très bien leur rôle. Saine, la GSR est agréable à rouler que ce soit en mode balade ou à l’attaque. Les réactions de la moto, naturelles, mettent en confiance. Le train avant, précis, guide remarquablement bien la moto. Cravachée à son maximum, la Suzuki fait mieux que se défendre. Vive dans les changements d’angles rapides, stable une fois inscrite sur l’angle, les limites de la moto sont difficiles à aller chercher. Comme quoi une moto peut être dotée d’équipements basiques et afficher un comportement dynamique convaincant. Globalement, elle offre une tenue de route bien supérieure que ses rivales désignées, la Kawasaki Z 750 et la Yamaha FZ8. Il n’y que son freinage, efficace dans la majorité des cas que l’on peut pointer du doigt. Il manque d’un peu de mordant (cela rassurera les débutants) et un peu plus de puissance n’aurait pas été superflue.
SUR AUTOROUTE
N’espérez pas beaucoup de protection de la part du petit saute vent qui est plus esthétique qu’efficace. Pour le reste, on apprécie la selle au confort convenable qui permet de vider un plein d’essence sans vous tanner le fessier. Les repose-pieds ne plient pas exagérément les jambes et le moteur se fait là encore oublier, ronronnant tranquillement aux alentours de 5 500 tr/min à 130 km/h. À cette vitesse, la consommation s’établit à environ 5,5 l/100 km, ce qui donne une autonomie théorique de 318 km avec les 17,5 litres du réservoir.
À DEUX
Le confort réservé au pilote ne s’applique pas du tout au passager. La selle, trop haute, est dure, il n’y a pas de poignée pour se tenir et les repose-pieds sont hauts perchés. Seul le réservoir , généreux dans sa partie haute permet d’y poser un gant pour éviter de tomber sur le pilote au freinage. Une bien maigre consolation.
QUALITE DE PRESENTATION
La finition des premières GSR 750 exposées au Salon de Cologne était indigne d’un constructeur comme Suzuki. La marque a bien rectifié le tir sur les motos de série. À titre d’exemple, le cadre peint en noir brillant comme une vulgaire mobylette au salon arbore maintenant une jolie teinte mate. Pour le reste il y a du bon et du moins bon. Les plastiques sont plutôt flatteurs, avec des logos en relief sur les écopes et une peinture globalement bien appliquée. L’échappement présente plutôt bien, tout comme la partie arrière. En revanche, on déplore l’arrivée de clignotants laids et mal finis, le guidon chromé bas de gamme et le plastique du tableau de bord trop cheap. Son intégration au niveau du poste de pilotage laisse également à désirer. Enfin, le câblage aurait mérité un peu plus de soin dans son intégration.
ASPECTS PRATIQUES
Le tableau de bord est lisible et complet. Les informations indispensables sont là (vitesse, régime, deux totaliseurs, montre, température d’eau). On bénéficie même d’un indicateur de consommation (plutôt fiable) et de rapport engagé.
On apprécie les crochets d’arrimage au niveau des repose-pieds passager et ceux qui sont dissimulés sous la selle.
L’espace de rangement ne peut accueillir qu’un U de très petite taille. En revanche un bloque disque et un pantalon de pluie rentrent sans souci. La trousse à outils, à l’image de ses concurrentes japonaises, est d’une pauvreté confondante. Plus les années passent, moins il y a d’outils dedans.
Les suspensions ne sont pas réglables en hydraulique. La précharge du ressort d’amortisseur est relativement facile d’accès (la clé est fournie). Le niveau d’huile se contrôle via un hublot (plus pratique qu’une jauge).
En revanche on se demande ce qui est passé par la tête des ingénieurs Suzuki pour avoir placé le remplissage d’eau au niveau de la béquille latérale. Et que dire du vase d’expansion situé sous l’amortisseur au point le plus bas sans la moindre protection. On risque de l’abîmer ou de le crever en roulant.
La Suzuki GSR 750 en bref
• 106 ch, 8,2 mkg
• 210 kg tous pleins faits
• 7 799 €
Notre essai
1 000 km de ville, route et autoroute
Consommation de l’essai
Mini : 5,2 l/100 km
Maxi : 6,5 l/100 km
Retrouvez l’essai de la GSR 750 en cliquant ici.
Une semaine en Suzuki GSR 750
Au lieu de mettre la nouvelle GSR 750 en confrontation directe avec ses concurrentes, nous avons décidé de tenter une autre approche. Ville, route, autoroute, nous avons mis la nouvelle GSR 750 à l’épreuve du quotidien.
LA GSR 750 EN VILLE
En bon roadster de moyenne cylindrée, la GSR est à l’aise en agglomération. Légère, vive et facile à prendre en main, on se sent à l’aise à son guidon. Le diamètre de braquage (5 880 mm) dans la moyenne de la catégorie, permet de faire demi-tour et de se faufiler facilement entre les voitures. En été, le moteur ne chauffe pas trop les jambes, malgré des températures assez hautes. Le bloc issu de la GSX-R 750, très souple, accepte de reprendre sous les 2 000 tr/min en sixième sans rechigner. Suffisamment rempli à bas régime, le 4-cylindres évite de passer sa vie à jouer de la boîte de vitesses, qui manque d’un petit peu d’agrément.
SUR LA ROUTE
On a beaucoup critiqué la GSR 750 sur le papier, notamment son bras oscillant de moins belle facture, ses freins de Gladius et son cadre en acier au lieu de l’aluminium sur la GSR 600. En action, on est bien obligé de revoir notre jugement. Même si ces éléments sont moins esthétiques, ils remplissent très bien leur rôle. Saine, la GSR est agréable à rouler que ce soit en mode balade ou à l’attaque. Les réactions de la moto, naturelles, mettent en confiance. Le train avant, précis, guide remarquablement bien la moto. Cravachée à son maximum, la Suzuki fait mieux que se défendre. Vive dans les changements d’angles rapides, stable une fois inscrite sur l’angle, les limites de la moto sont difficiles à aller chercher. Comme quoi une moto peut être dotée d’équipements basiques et afficher un comportement dynamique convaincant. Globalement, elle offre une tenue de route bien supérieure que ses rivales désignées, la Kawasaki Z 750 et la Yamaha FZ8. Il n’y que son freinage, efficace dans la majorité des cas que l’on peut pointer du doigt. Il manque d’un peu de mordant (cela rassurera les débutants) et un peu plus de puissance n’aurait pas été superflue.
SUR AUTOROUTE
N’espérez pas beaucoup de protection de la part du petit saute vent qui est plus esthétique qu’efficace. Pour le reste, on apprécie la selle au confort convenable qui permet de vider un plein d’essence sans vous tanner le fessier. Les repose-pieds ne plient pas exagérément les jambes et le moteur se fait là encore oublier, ronronnant tranquillement aux alentours de 5 500 tr/min à 130 km/h. À cette vitesse, la consommation s’établit à environ 5,5 l/100 km, ce qui donne une autonomie théorique de 318 km avec les 17,5 litres du réservoir.
À DEUX
Le confort réservé au pilote ne s’applique pas du tout au passager. La selle, trop haute, est dure, il n’y a pas de poignée pour se tenir et les repose-pieds sont hauts perchés. Seul le réservoir , généreux dans sa partie haute permet d’y poser un gant pour éviter de tomber sur le pilote au freinage. Une bien maigre consolation.
QUALITE DE PRESENTATION
La finition des premières GSR 750 exposées au Salon de Cologne était indigne d’un constructeur comme Suzuki. La marque a bien rectifié le tir sur les motos de série. À titre d’exemple, le cadre peint en noir brillant comme une vulgaire mobylette au salon arbore maintenant une jolie teinte mate. Pour le reste il y a du bon et du moins bon. Les plastiques sont plutôt flatteurs, avec des logos en relief sur les écopes et une peinture globalement bien appliquée. L’échappement présente plutôt bien, tout comme la partie arrière. En revanche, on déplore l’arrivée de clignotants laids et mal finis, le guidon chromé bas de gamme et le plastique du tableau de bord trop cheap. Son intégration au niveau du poste de pilotage laisse également à désirer. Enfin, le câblage aurait mérité un peu plus de soin dans son intégration.
ASPECTS PRATIQUES
Le tableau de bord est lisible et complet. Les informations indispensables sont là (vitesse, régime, deux totaliseurs, montre, température d’eau). On bénéficie même d’un indicateur de consommation (plutôt fiable) et de rapport engagé.
On apprécie les crochets d’arrimage au niveau des repose-pieds passager et ceux qui sont dissimulés sous la selle.
L’espace de rangement ne peut accueillir qu’un U de très petite taille. En revanche un bloque disque et un pantalon de pluie rentrent sans souci. La trousse à outils, à l’image de ses concurrentes japonaises, est d’une pauvreté confondante. Plus les années passent, moins il y a d’outils dedans.
Les suspensions ne sont pas réglables en hydraulique. La précharge du ressort d’amortisseur est relativement facile d’accès (la clé est fournie). Le niveau d’huile se contrôle via un hublot (plus pratique qu’une jauge).
En revanche on se demande ce qui est passé par la tête des ingénieurs Suzuki pour avoir placé le remplissage d’eau au niveau de la béquille latérale. Et que dire du vase d’expansion situé sous l’amortisseur au point le plus bas sans la moindre protection. On risque de l’abîmer ou de le crever en roulant.
La Suzuki GSR 750 en bref
• 106 ch, 8,2 mkg
• 210 kg tous pleins faits
• 7 799 €
Notre essai
1 000 km de ville, route et autoroute
Consommation de l’essai
Mini : 5,2 l/100 km
Maxi : 6,5 l/100 km
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