Optimiser sa vision et sa visibilité à moto
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Optimiser sa vision et sa visibilité à moto
Et hop!!
http://flatfab.wordpress.com/2009/12/21/vision-et-visibilite-a-moto/
Plein de choses intéressantes sur le lien...
Sujet pas très sexy, mais utile.
Être bien vu des autres usagers de la route, lorsque vous roulez à moto ou sur un scooter, participe à votre sécurité. Pas besoin de gyrophare sur votre casque ni d’habit de lumière ; quelques précautions suffisent pour vous faire bien voir. Dans tous les sens du terme…
Objectif : se rendre visible par tous les usagers de la circulation, sur route ou en ville. Pour autant, être visible ne signifie pas éblouir. Éviter tous les comportements pas sympa qui vous feraient… mal voir.
Remonter une file en plein phare ou équiper sa bécane d’un feu de croisement xénon (particulièrement éblouissant et non conçu pour un deux-roues) procurent une gêne chez les autres usagers et génèrent parfois des mouvements de colère ou des réactions de rejet qui pourraient au final vous mettre en danger.
La route se partage et être bien vu sur un deux-roues est avant tout affaire de comportement.
Réglez et nettoyez votre phare !
Réglé ni trop haut, ni trop bas. Il faut prendre le temps de régler votre phare en fonction de la charge, y compris celle d’un(e) passager(ère).
Placez-vous à 10 mètres devant un mur de couleur claire. Le faisceau du phare doit alors éclairer à la hauteur de l’optique.
Nettoyer l’optique de phare aussi souvent que possible n’est pas du luxe. Toutes les particules qui s’y collent – poussières, insectes… – absorbent une partie de la puissance du phare et renvoient le faisceau à l’intérieur de l’optique. Conséquence : votre phare est à la fois moins efficace et plus éblouissant.
L’ampoule, par ailleurs, doit se remplacer tous les ans, surtout si vous utilisez votre machine quotidiennement.
Enfin, songez à éteindre votre phare lorsque vous démarrez le moteur de votre moto de manière à ne pas pomper sur la batterie et lui assurer une bonne longévité. Vous le rallumerez avant de commencer à rouler.
Gardez vos feux conformes
Les clignos “tuning” (à LEDs ou diodes) ont le vent en poupe. Très esthétiques, ils sont homologués, certes, mais le système électrique de votre 2-roues n’est pas conçu pour. Résultat : ils sont moins efficaces que les clignotants classiques, et la fréquence du clignotement n’est pas conforme.
Autre éclairage à la mode, les phares au xénon.
Normalement, pour qu’un éclairage au xénon soit homologué sur un véhicule, il faut une assiette constante, une glace transparente et un lave-glace pour l’optique. Ce sont du moins les critères définis pour l’homologation sur les voitures… Rien pour les motos. BMW profite de ce vide juridique pour faire homologuer certaines de ses machines avec des feux au xénon.
Soyons bien clairs: je suis convaincu de l’utilité d’un feu de route au xénon, car cette technologie permet un véritable progrès de l’éclairage. Tout comme je peux comprendre qu’on veuille monter un pot d’échappement adaptable mais homologué.
Et de la même façon que je condamne l’utilisation d’un pot non homologué, je réprouve l’installation d’un dispositif au xénon pour les feux de croisement des motos et scooters, tout simplement parce que c’est illégal et dangereux. Parce que c’est éblouissant pour les autres conducteurs, motards et automobilistes.
Il suffit pour vous faire verbaliser que votre phare soit considéré comme éblouissant par l’agent des forces de l’ordre (article R313-3 du code de la route). Ce dernier peut aussi mettre en avant l’article R321-4 dont le paragraphe 5 permet la verbalisation (amende de 1e classe) si vous utilisez un dispositif qui n’a pas été homologué pour votre véhicule, mais aussi le paragraphe VI de l’article R313-3 pour immobiliser le véhicule.
Alors qu’un feu de route ne doit être utilisé que de nuit et uniquement quand il n’y a aucun véhicule arrivant en face, ni devant vous à portée de phare.
Cette distinction entre feu de croisement et feu de route n’est possible que sur certaines motos à double optique. Sur la plupart des autres deux-roues moteur, les ampoules H4 cumulent dans la même ampoule le code et le phare… Il faudra donc renoncer au xénon.
Si c’est le cas de votre machine et que vous persistez à vouloir un feu xénon, veillez au moins à le régler au plus bas possible.
Pour en savoir plus, lisez cet article très complet.
Par ailleurs, rien ne vous interdit d’équiper votre moto de feux additionnels, avec des ampoules halogènes ou à diodes, anti-brouillard et/ou longue portée. Ils devront être placés le plus bas possible et eux aussi réglés de façon à ne pas éblouir.
Équipez-vous bien
Évitez le “noir, c’est noir” ! Pour être bien vu, surtout la nuit, mieux vaut porter un équipement de couleur claire et privilégier pour le casque des couleurs voyantes, comme le rouge, le jaune, le blanc.
Les fabricants sont de plus en plus nombreux à proposer des vêtements de protection avec des zones réfléchissantes.
Quant au casque, il doit impérativement comporter des pastilles autocollantes réfléchissantes devant, derrière et sur les côtés.
Pour le gilet fluo, il n’est pas obligatoire pour les conducteurs de 2-roues à moteur. Pas plus que le triangle de signalisation, bien sûr.
Toutefois, comme pour les voitures, c’est une bonne idée d’en glisser un sous votre selle ou dans votre top-case pour l’avoir à portée de main si vous tombez en rade au bord d’une route, que ce soit de jour ou plus encore de nuit.
Pour ma part, je suis partisan de porter des vêtements à haute visibilité en permanence quand on se déplace à moto, mais c’est un autre sujet que j’aborde plus loin.
N’oubliez pas votre passager
Exposé au même risque que vous, sinon plus (il est derrière et n’a pas la même capacité de réaction que vous en cas de danger), votre passager (ère) doit être aussi bien (sinon plus) équipé(e) que vous afin que votre équipage soit parfaitement visible de dos. N’oubliez jamais d’y veiller. Inutile de porter un gilet haute visibilité s’il est caché par votre passager… C’est plutôt à lui de le porter !
Rendez-vous visible dans les rétros
Être bien vu sur un 2-roues, c’est se positionner en permanence de manière à ce que tous les autres conducteurs autour de vous (autos, camions, bétonneuses…) sachent que vous existez.
Ne collez jamais une voiture en restant juste derrière, encore moins un poids-lourd. Roulez plutôt bien en retrait et décalé sur sa gauche, pour que le conducteur vous voit dans ses rétros, et assurez-vous-en toujours: si vous le voyez, il vous voit. Avant de vous rapprocher de son véhicule, vérifiez que vous voyez son visage dans son rétro.
Quant aux poids lourds (camions, bus, autocars, semi-remorques), prenez garde à leur déport important quand ils changent de direction.
Un camion, surtout avec une remorque, va toujours se déporter vers la gauche avant de tourner sur sa… droite ! Et vice-versa. Méfiance donc quand vous voyez un camion mettre son clignotant à droite, il va se déporter vers la gauche. Et au moment où il le fera, il ne vous verra plus derrière lui à cause de son angle mort. Un chauffeur de poids lourd ou de bus ne voit dans ses rétros que ce qu’il y a le long des flancs de son camion et dans le prolongement de ceux-ci. Donc pas ce qu’il y a juste derrière sa remorque, ni ce qui est trop éloigné sur les côtés de celle-ci.
L’angle mort, c’est l’espace dans lequel vous êtes invisible du véhicule en face de vous ET l’espace dans lequel vous ne verrez pas le véhicule qui vous suit.
Par conséquent, redoublez d’attention quand vous entrez dans cet espace de l’angle mort, par exemple quand vous décidez de faire un dépassement.
Protégez vos yeux
Vous avez besoin d’une protection pour ne pas irriter ou blesser vos yeux. Une protection adéquate réduit également l’effet du vent autour des yeux, responsable de la fatigue et d’une vision embrouillée. Les lunettes protectrices ou une visière intégrées dans le casque offrent la meilleure protection.
Vos verres correcteurs ou vos lunettes de soleil sont quasiment inutiles à des vitesses supérieures à celle de la marche. Ils procurent très peu de protection contre le vent, la poussière, la pluie, les insectes et les débris projetés par les voitures en avant de vous. Les lunettes peuvent être arrachées par le vent quand vous tournez la tête, ce que vous devez faire fréquemment quand vous conduisez une motocyclette.
N’utilisez une visière de casque teintée que par temps ensoleillé, mais jamais la nuit.
Par temps froid, les lunettes protectrices sont supérieures parce qu’elles s’embuent moins.
Pour conduire prudemment, vous devez y voir clair.
Une bulle (un pare-brise qui surmonte le guidon pour protéger le visage et le haut du corps) fournit une protection supplémentaire et améliore le confort du pilote.
Mais la partie supérieure de la bulle ne doit pas atteindre le niveau des yeux pour que vous puissiez voir par-dessus plutôt qu’à travers. Cela évite des situations critiques par temps pluvieux ou la nuit.
Porter un casque est un élément fondamental de sécurité, mais c’est aussi une contrainte pour ceux dont la vue nécessite quelques ajustements. Le casque doit laisser passer des courants d’air (bien canalisés) pour permettre la respiration, l’aération par temps chaud, l’absence de buée par temps frais, et tout cela dans un environnement extrêmement clos.
De fait, certains porteurs de lentilles pourront être gênés de ces courants d’air et les lentilles peuvent se décoller avec la vitesse !
Si vous portez des lunettes (comme moi), vérifiez qu’elles entrent bien dans le casque, qu’elles se faufilent bien au niveau des mousses et qu’elles ne provoquent aucune gêne.
Même dans le cadre de lunettes de vue, il est impératif d’avoir une paire de lunettes avec des branches souples, conçues pour résister aux chocs. Il existe aujourd’hui des métaux à mémoire de forme, pour des branches de lunettes qui peuvent se tordre, puis se redresser.
En cas d’accident et de choc sur le casque, des lunettes à monture métallique ou rigide peuvent en effet exploser et infliger de graves lésions aux joues, au crâne et aux yeux. Même impératif pour les verres: le polycarbonate est préférable aux matières minérales.
Dans les deux cas, rouler avec une visière propre et non rayée est indispensable.
Encore plus que les autres motards, les porteurs de lunettes ou de lentilles ont intérêt à optimiser tous les éléments qui contribuent à une bonne visibilité à moto. La puissance d’éclairage des motos est en effet généralement inférieure à celles des automobiles (qui se dotent de plus en plus de systèmes type bi-xénon directionnel).
Ainsi, il est indispensable de nettoyer régulièrement l’écran du casque, la bulle et ses optiques de phare…
Evitez l’écran iridium !
C’est joli, un casque avec un écran noir ou irisé, mais il faut savoir que la plupart de ces écrans ne sont pas conçus pour offrir une protection correcte aux UV et que certains les amplifient, par un effet de loupe. D’où une sensation de brûlure après un trajet au soleil et un danger pour vos yeux à moyen terme. Quitte à sacrifier un peu l’esthétique, optez plutôt pour des lunettes de soleil à fonction polarisante et un écran transparent classique.
Rouler avec un écran fumé impose d’avoir un écran transparent à proximité, pour pouvoir le changer quand les conditions de visibilité sont réduites.
Devenez VRAIMENT plus visible !
Cela fait un moment (depuis 2008) que je porte un vêtement à haute visibilité par dessus mon équipement motard habituel.
Ce fut d’abord le gilet Spidi Life Vest, que j’ai présenté dans cet article.
Depuis l’été 2009, je porte au quotidien un gilet Helite Airnest HV (haute visibilité), c’est-à-dire un gilet airbag de coloris jaune fluo. Je le présenterai prochainement dans un article à part.
Le premier article a suscité de nombreux commentaires. Certains favorables, d’autres hostiles envers ces vêtements à haute visibilité. Beaucoup de motards s’insurgent contre la possibilité d’une mesure qui rendrait obligatoire le port d’un gilet fluo pour les motards.
Personnellement, j’en serais également contrarié. Mon opinion sur ce point est qu’il nous appartient de savoir nous-mêmes faire en sorte de nous rendre visibles, pour ne pas qu’on nous l’impose. Plus il y aura de motards qui porteront des vêtements haute visibilité, moins les pouvoirs publics se penseront contraints de légiférer sur ce sujet.
Bien des motards pensent que porter un gilet fluo ou un quelconque vêtement à haute visibilité ne sert à rien.
Certains vont même jusqu’à fulminer contre les “social-traîtres” qui pervertiraient selon eux l’esprit motard en portant un gilet fluo. Quelques furieux regrettent parfois de ne pas pouvoir les frapper, les pousser dans le décor… Sans doute au nom de ce fameux esprit motard, vous savez, celui qui est fondé sur l’entraide !
De façon amusante, ceux-là mêmes qui stigmatisent les gilets fluo ne se rendent pas compte que le fait même de pouvoir les repérer montre bien que ceux-ci sont plus visibles que la moyenne.
Comparaison simple. Regardez ces deux motards roulant côte à côte. A votre avis, lequel se voit le mieux ?
J’ai trouvé quelques images, issues d’un organisme de sécurité routière américain du Minnesota, qui tendent à prouver la bonne visibilité de ces équipements… Et vous pourrez vous en rendre compte tout seuls.
Vous avez de bons yeux, non ?
Alors regardez ces deux images. Sur laquelle le motard est-il le plus visible ?
Mais là, c’est facile, il n’y a qu’une moto juste au milieu de l’image. Evidemment qu’on la voit bien. C’est plus compliqué quand la moto est noyée dans un flot de circulation urbaine.
Autre comparaison de photos.
Pas encore convaincu(e) ? Normal, vos yeux cherchent une moto, ils la trouvent facilement, surtout qu’elle est située au milieu de l’image.
Qu’en serait-il si vous étiez comme l’automobiliste moyen, qui ne s’attend pas à voir une moto circuler près de lui, qui ne la cherche pas des yeux, mais qui ne peut la découvrir que s’il la voit, et bien ?
Regardez ces deux photos. Lequel des deux motards détectez-vous en premier à chaque fois ?
Maintenant que vous êtes – je l’espère – convaincus du surcroît de visibilité apporté par le port d’un vêtement à haute visibilité, voyons comment vous pouvez faire en sorte de vous rendre VRAIMENT visible.
1. Portez un gilet à haute visibilité, de couleur fluorescente (pour le jour) et doté de bandes réfléchissantes (pour la nuit).
Vous avez pu apprécier sur les images précédentes la différence que peut faire un gilet HV. C’est vrai, cela ruine un peu la belle image du motard tout de cuir noir vêtu… Mais qu’est-ce qui est le plus important ? Votre image et votre sécurité ?
Les gilets HV sont proposés dans pas mal de formes et de couleurs différentes. Que ce soit en jaune, orange ou vert, un gilet ne vaut que quelques dizaines d’euros, dure des années et peut se porter au-dessus de n’importe quel vêtement moto.
Encore faut-il qu’il soit adapté à la pratique de la moto. C’est-à-dire qu’il résiste à la vitesse, qu’il soit réglable pour ne pas battre au vent et s’ajuster sur différents blousons. Et en plus, qu’il soit seyant, un peu plus élégant que le bête gilet de Karl Lagerfeld…
Outre le gilet Spidi H1 et le gilet Helite Airnest HV dont j’ai déjà parlé, il existe d’autres vêtements HV sympa et accessibles.
Le premier d’entre eux est le gilet fluo Bering, commercialisé au prix officiel de 39 euros. Trouvable à peu près partout en France, puisque Bering est un équipementier français distribué dans la plupart des magasins moto. Existe en deux tailles, chacune réglable: une taille L et XL, une autre qui va du 2XL au 3XL. Coloris unique jaune fluo.
Autre possibilité, moins connue: le gilet Flashlight de l’équipementier allemand Held (réf. 6949), au prix public de 43,90 euros. Le matériau externe est en stretch aéré, la doublure en polyester aéré, avec une poche intérieure. Disponible en neuf tailles, de la taille XS au 5XL. Coloris jaune néon seulement.
Held n’est pas encore bien distribué en France, il vous faudra sans doute commander par internet, vous le trouverez par exemple ici.
Un troisième produit spécifique moto, plutôt sympa, est fabriqué par l’équipementier américain Icon, sous le nom de Mil Spec Mesh. Il existe en jaune ou en orange. Comme son nom l’indique, elle a été réalisée pour respecter les spécifications militaires, avec un tissu aéré. Deux poches de poitrine dont une pour un badge (ou une carte bancaire), une poche en bas du dos. Taille réglable par des lacets sur les côtés. Comme pour le Bering, deux tailles réglables, une du XS au L et l’autre du XL au 3XL.
Ce gilet, vendu 55 dollars aux Etats-Unis, peut être trouvé aux alentours de 30 euros en Europe.
Autre produit américain, hélas introuvable actuellement en Europe, le gilet Nova de l’équipementier Olympia Moto Sports. Mais vous pourrez là aussi le commander sur des sites web américains. Le prix public est plus élevé, à 80 dollars US (environ 55 euros). Quatre tailles réglables, du XS au 4XL. Le matériau extérieur est en Cordura 500 deniers, avec des empiècements en “mesh” aéré et des zones réfléchissantes en 3M Scotchlite. Quatre poches de rangement à l’avant (dont une en vinyle transparent sur la poitrine), une autre zippée dans le dos. Col doublé de micro-fibre pour le confort, doublure filet. Coloris jaune ou orange.
Mais après tout, rien n’oblige à ce que ces gilets soient tout spécialement voués à la conduite moto. Il existe plusieurs produits comparables issus du monde du cyclisme, une autre catégorie de deux-roues qui ont eux aussi besoin de se rendre visibles.
J’ai trouvé trois autres gilets un peu moins chers.
Le “VisioPlus” de chez L2S, vendu à 24,90 euros, du XS au 3XL. Tissu polyester (devant et dos) avec maille extensible sur les côtés. Transfert rétroréfléchissant à microbilles (coloris gris argent) à fort pouvoir de rétroréflexion. Aération dorsale. Fermeture à glissière frontale avec sous-patte de protection. Deux ouvertures dorsales passe-mains (accès aux poches du maillot).
Le gilet HV est le moyen le plus simple et le plus économique pour vus rendre bien visible des autres usagers. Il y en a vraiment pour tous les prix et tous les goûts, alors pas d’excuse !
Mais il existe d’autres moyens de se faire bien voir.
2. Portez un casque blanc ou fluo
Il paraît que le blanc est à la mode, on voit de plus en plus de motos blanches. Autant que ça aille jusqu’au casque !
Votre casque est après tout le point le plus élevé de l’ensemble moto-pilote et le plus souvent, c’est l’élément de votre équipement qui sera le plus visible des autres usagers. Il est logique de faire de cet élément celui qui offre la meilleure visibilité possible.
Plusieurs fabricants de casques l’ont bien compris et proposent non seulement des casques blancs, mais même des casques (en général des modulables, prisés des motards urbains) de couleur fluo.
Un pionnier du genre est le fabricant belge de casques Lazer, avec les modèles Paname GL et Dayton Visibility.
Matériau: Polycarbonate
Type de peinture: Brillant
Intérieur: Démontable, lavable
Visière d’origine: Incolore
Ecran anti-rayures: Non
Ecran pare-soleil: Non
Cache nez: Oui
Bavette: Oui
Jugulaire: Boucle Automatique
Livré avec une housse: Oui
Homologation: normes européennes
Poids: 1450g
Autre modèle de casque intégral disponible en HV, le célèbre Chaser d’Arai.
• Coque en fibre de verre.
• Renforcement en bas de la coque extérieure.
• Doublure EPS en mousse hybride multi-densité.
• Hyper Ridge : renforcement en bas de la coque extérieure.
• Entrée et sortie de conduit d’air “Conductor”.
• Aération du menton : sortie d’air à 2 positions.
• Système d’aération du front.
• Ecran Pinlock.
• Verrou de désembuage.
Schuberth a été un des initiateurs sur les modulables avec son C3 jaune fluo.
Calotte STRONG (Duroplast Matrix renforcé par de la fibre de verre).
Poids vérifié : 1550 grammes casque au complet.
Écran Pinlock ; visière solaire, anti-rayures et anti-buée.
Débit d’air ajustable : menton et calotte intérieure.
Tissu COOLMAX entièrement démontable et lavable.
Norme : ECE 22-05.
Prix : 595 euros, prix public conseillé.
Tailles : du 52 au 62.
Livré avec housse de transport.
Il a été rejoint par Nolan avec son N103 orange fluo.
Calotte en Lexan.
Écran traité anti-rayures et UV400 à démontage rapide et sans outils.
Écran interne anti-buée ajustable.
Système de fermeture de jugulaire par Microlock.
Visière pare-soleil interne VPS (Vision Protection System) traité anti-rayures et anti-buée.
Ventilations supérieure et inférieure avec extracteur d’air arrière.
Prédisposé pour recevoir le système de communication N-COM.
Revêtement intérieur Clima Confort traité Sanitized et coussins de joues démontables et lavables.
Livré avec une bavette anti-vent et une housse.
Homologué P/J (Jet et Intégral).
Garantie 5 ans.
Tailles : de XXS à XXL.
Prix public conseillé : 379 euros TTC.
Puis par HJC avec le FS-Max vert fluo.
Calotte : fibres
Nombre de calottes : 2 tailles
Mousses EPS : 3 tailles
Mousses intérieures : Silver cool, démontables et lavables, traitements anti-bactériens
Écran solaire : anti-rayures
Écran : anti-UV, démontage rapide sans outils
Fermeture : boucle jugulaire rapide
Tailles : XS à XXL (53 à 64)
Prix : à partir de 289 euros
En option : écran fumé anti-buée, écran clair anti-buée
Comparé à un casque de couleur sombre, un casque blanc reste bien plus visible, de jour comme de nuit.
Si vous refusez de porter autre chose que du noir sur le corps, si vous vomissez le jaune fluo, si votre moto est de couleur sombre… mettez au moins un casque blanc !
3. Portez des vêtements avec des zones réfléchissantes
Je peux comprendre que l’on n’aime pas porter des coloris “flashy”. C’est au goût et au choix de chacun. Mais je pense que tous les motards reconnaissent qu’il y a des moments où il est vital d’être bien vu, tout particulièrement dans des conditions météo qui altèrent la visibilité, comme quand il pleut, par temps de brouillard ou de neige, ou tout simplement de nuit ou dans des tunnels.
Dans ces moments-là, la plupart des automobilistes allument leurs feux, que ce soit de croisement (codes) ou de route. Il reste bien sûr des fous ou des crétins qui roulent tous feux éteints quoi qu’il advienne, mais de moins en moins, alors que dans l’autre sens, de plus en plus de voitures sont équipés de l’allumage automatique des feux de croisement dès que la lumière environnante baisse.
Or ce que nous voulons, c’est bien d’être vus par les voitures qui s’approchent de nous. D’où l’utilité de zones qui renvoient la lumière des phares, sur nos vêtements et/ou sur notre moto.
Alors quand vous choisissez un vêtement de moto, quel qu’il soit, faites toujours attention à la présence de bandes, liserés ou empiècements réfléchissants. Le matériau le plus souvent employé est le 3M Scotchlite. Dans l’idéal, tous vos vêtements moto doivent en comporter: blouson bien sûr, mais aussi bottes, pantalon et gants. Sans oublier le casque, évidemment !
Vous pouvez toujours ajouter ces bandes réfléchissantes en les achetant au mètre, puis en les faisant coudre par une virtuose de la machine à coudre. Ces bandes se trouvent dans les rayons accessoires pour le vélo des grandes surfaces de sport : Décathlon, Go Sport, etc.
Il est également possible de trouver des bandes réfléchissantes sur le Net. Cherchez avec les mots-clef “hi viz” (haute visibilité), “reflective”, “tape”…
Et si vous ne voulez pas de bandes rétro-réfléchissantes posées à demeure sur vos vêtements de moto, pourquoi ne pas porter des accessoires amovibles ?
Comme une paire de brassards, à porter sur chaque bras.
Comme ceux de chez Dimatex ou de Décathlon.
Il en existe même avec des diodes intégrées, par Frendo.
Et au besoin, vous pouvez compléter avec la ceinture-bandoulière “Sam Browne Belt“, faite par Reflexite, distribuée par Décathlon.
4. Montez des feux additionnels sur votre moto
Certains motards (j’en fais partie) installent des feux supplémentaires sur leur moto afin de mieux y voir la nuit ou par temps de brouillard.
Ces feux supplémentaires sont également très utiles pour être mieux vu, surtout quand ils sont décalés par rapport au feu principal. La configuration des feux en triangle attire l’oeil des automobilistes.
Le fait de percevoir trois points lumineux les aide à identifier qu’il s’agit d’une moto (et non d’une voiture qui aurait un feu en panne, par exemple) et surtout à mieux évaluer sa distance et sa vitesse d’approche. L’effet de perspective permet à l’oeil humain de mieux percevoir le relief, donc la distance. Cela laisse moins de risques pour un autre usager de mal juger votre éloignement et votre vitesse.
C’est vraiment utile !
Comparez ces deux photos (floues), avec à chaque fois la même moto, avec des feux additionnels éteints puis allumés. Je pense que la différence saute aux yeux.
5. Bougez sur la chaussée
On est tous d’accord pour dire qu’un objet en mouvement est plus facilement visible qu’un objet immobile. C’est normal, notre oeil de chasseur est entraîné à détecter les objets mouvants, car ils constituent soit les cibles potentielles, soit les dangers éventuels. Cela fait 5.000 ans que nous sommes faits ainsi et ce n’est pas près de changer.
Mais vu sous un certain angle, un objet en mouvement peut paraître immobile. Comme par exemple, le petit phare d’une moto arrivant droit derrière une voiture et vu dans le rétroviseur central de celle-ci… Surtout si ce phare n’a pas changé de place depuis la dernière fois où le conducteur de la voiture a regardé dans son rétro.
Parce que vous êtes resté au même endroit dans son champ de vision, vous pouvez à terme “disparaître” de sa vue, même si vous êtes bien en vue.
Pour éviter cela, vous devez apparaître en mouvement, utiliser des trajectoires “erratiques”, de façon à attirer l’attention.
Il existe plusieurs façons d’utiliser le mouvement pour une visibilité accrue. Vous pouvez bouger dans votre voie, changer de position par rapport aux voitures (de gauche à droite), ou quand il est sûr de le faire, changez de voie et puis y revenir.
Bouger dans sa voie, cela peut vouloir dire de petites embardées autour de marques sur la chaussée ou d’objets, tels que des plaques d’égout, ou même des objets imaginaires.
Le “mouvement de camouflage” est un terme utilisé pour décrire ce qui se passe quand un objet dans votre champ de vision demeure au même endroit assez longtemps pour pouvoir effectivement “disparaître”.
Un bon exemple de ce phénomène est la manière de chasser d’une libellule.
Une libellule se place à un endroit dans le champ visuel de sa proie, puis s’en rapproche sans changer sa position par rapport au fond du décor. Lorsque sa proie se déplace, la libellule se déplace avec elle, afin de rester au même endroit, jusqu’à passer inaperçue. Finalement, la libellule devient réellement invisible pour sa proie, ce qui lui permet de s’approcher assez près pour frapper.
Pourquoi un motard devrait-il être intéressé par le camouflage de mouvement des libellules ?
Parce que les motards peuvent utiliser ces connaissances pour éviter de devenir la “proie” d’un autre conducteur.
Lorsque vous approchez d’un autre véhicule, en particulier celui qui va sortir ou tourner en face de vous, la dernière chose que vous voulez est bien de passer inaperçu.
Afin de prévenir une collision, le motard peut se déplacer latéralement par rapport à un véhicule “menaçant”, en mettant au moins la largeur d’une voie entre eux.
Face à une priorité potentielle de passage, le motard devrait s’éloigner latéralement de la menace. C’est-à-dire se déplacer vers la droite pour un virage à gauche ou une traversée vers la gauche. Ou se déplacer vers la gauche pour une voiture arrivant de la droite. Et ralentir si la menace potentielle arrive par l’avant. Le tout en restant dans votre voie.
Faire ainsi a deux avantages. En roulant avec un plus grand angle vers le véhicule venant en sens inverse, vous présentez votre moto plus de profil. Il y a donc plus de surface visible du côté de la moto par l’autre conducteur.
Sur les trois schémas suivants, la flèche verte indique la ligne qui peut le mieux vous aider à vous faire remarquer.
La flèche rouge est celle qui peut vous exposer au “camouflage de mouvement”.
En général, si le véhicule adverse se situe sur votre gauche, votre trajectoire doit vous faire passer de gauche à droite. Si le véhicule approchant est sur votre droite, votre chemin devrait passer de la droite vers la gauche.
Voilà, j'ai essayé de garder la mise en page, mais pour éventuellement une meilleure visibilité, je vous propose d'aller sur le site mis en lien au début du sujet.
http://flatfab.wordpress.com/2009/12/21/vision-et-visibilite-a-moto/
Plein de choses intéressantes sur le lien...
Sujet pas très sexy, mais utile.
Être bien vu des autres usagers de la route, lorsque vous roulez à moto ou sur un scooter, participe à votre sécurité. Pas besoin de gyrophare sur votre casque ni d’habit de lumière ; quelques précautions suffisent pour vous faire bien voir. Dans tous les sens du terme…
Fiat lux !
Rappel : le feu de croisement allumé, jour et nuit, c’est obligatoire pour tous les deux-roues à moteur, quelle que soit leur cylindrée.
Objectif : se rendre visible par tous les usagers de la circulation, sur route ou en ville. Pour autant, être visible ne signifie pas éblouir. Éviter tous les comportements pas sympa qui vous feraient… mal voir.
Remonter une file en plein phare ou équiper sa bécane d’un feu de croisement xénon (particulièrement éblouissant et non conçu pour un deux-roues) procurent une gêne chez les autres usagers et génèrent parfois des mouvements de colère ou des réactions de rejet qui pourraient au final vous mettre en danger.
La route se partage et être bien vu sur un deux-roues est avant tout affaire de comportement.
Réglez et nettoyez votre phare !
Réglé ni trop haut, ni trop bas. Il faut prendre le temps de régler votre phare en fonction de la charge, y compris celle d’un(e) passager(ère).
Placez-vous à 10 mètres devant un mur de couleur claire. Le faisceau du phare doit alors éclairer à la hauteur de l’optique.
Nettoyer l’optique de phare aussi souvent que possible n’est pas du luxe. Toutes les particules qui s’y collent – poussières, insectes… – absorbent une partie de la puissance du phare et renvoient le faisceau à l’intérieur de l’optique. Conséquence : votre phare est à la fois moins efficace et plus éblouissant.
L’ampoule, par ailleurs, doit se remplacer tous les ans, surtout si vous utilisez votre machine quotidiennement.
Enfin, songez à éteindre votre phare lorsque vous démarrez le moteur de votre moto de manière à ne pas pomper sur la batterie et lui assurer une bonne longévité. Vous le rallumerez avant de commencer à rouler.
Gardez vos feux conformes
Les clignos “tuning” (à LEDs ou diodes) ont le vent en poupe. Très esthétiques, ils sont homologués, certes, mais le système électrique de votre 2-roues n’est pas conçu pour. Résultat : ils sont moins efficaces que les clignotants classiques, et la fréquence du clignotement n’est pas conforme.
Autre éclairage à la mode, les phares au xénon.
Normalement, pour qu’un éclairage au xénon soit homologué sur un véhicule, il faut une assiette constante, une glace transparente et un lave-glace pour l’optique. Ce sont du moins les critères définis pour l’homologation sur les voitures… Rien pour les motos. BMW profite de ce vide juridique pour faire homologuer certaines de ses machines avec des feux au xénon.
Soyons bien clairs: je suis convaincu de l’utilité d’un feu de route au xénon, car cette technologie permet un véritable progrès de l’éclairage. Tout comme je peux comprendre qu’on veuille monter un pot d’échappement adaptable mais homologué.
Et de la même façon que je condamne l’utilisation d’un pot non homologué, je réprouve l’installation d’un dispositif au xénon pour les feux de croisement des motos et scooters, tout simplement parce que c’est illégal et dangereux. Parce que c’est éblouissant pour les autres conducteurs, motards et automobilistes.
Il suffit pour vous faire verbaliser que votre phare soit considéré comme éblouissant par l’agent des forces de l’ordre (article R313-3 du code de la route). Ce dernier peut aussi mettre en avant l’article R321-4 dont le paragraphe 5 permet la verbalisation (amende de 1e classe) si vous utilisez un dispositif qui n’a pas été homologué pour votre véhicule, mais aussi le paragraphe VI de l’article R313-3 pour immobiliser le véhicule.
Alors qu’un feu de route ne doit être utilisé que de nuit et uniquement quand il n’y a aucun véhicule arrivant en face, ni devant vous à portée de phare.
Cette distinction entre feu de croisement et feu de route n’est possible que sur certaines motos à double optique. Sur la plupart des autres deux-roues moteur, les ampoules H4 cumulent dans la même ampoule le code et le phare… Il faudra donc renoncer au xénon.
Si c’est le cas de votre machine et que vous persistez à vouloir un feu xénon, veillez au moins à le régler au plus bas possible.
Pour en savoir plus, lisez cet article très complet.
Par ailleurs, rien ne vous interdit d’équiper votre moto de feux additionnels, avec des ampoules halogènes ou à diodes, anti-brouillard et/ou longue portée. Ils devront être placés le plus bas possible et eux aussi réglés de façon à ne pas éblouir.
Équipez-vous bien
Évitez le “noir, c’est noir” ! Pour être bien vu, surtout la nuit, mieux vaut porter un équipement de couleur claire et privilégier pour le casque des couleurs voyantes, comme le rouge, le jaune, le blanc.
Les fabricants sont de plus en plus nombreux à proposer des vêtements de protection avec des zones réfléchissantes.
Quant au casque, il doit impérativement comporter des pastilles autocollantes réfléchissantes devant, derrière et sur les côtés.
Pour le gilet fluo, il n’est pas obligatoire pour les conducteurs de 2-roues à moteur. Pas plus que le triangle de signalisation, bien sûr.
Toutefois, comme pour les voitures, c’est une bonne idée d’en glisser un sous votre selle ou dans votre top-case pour l’avoir à portée de main si vous tombez en rade au bord d’une route, que ce soit de jour ou plus encore de nuit.
Pour ma part, je suis partisan de porter des vêtements à haute visibilité en permanence quand on se déplace à moto, mais c’est un autre sujet que j’aborde plus loin.
N’oubliez pas votre passager
Exposé au même risque que vous, sinon plus (il est derrière et n’a pas la même capacité de réaction que vous en cas de danger), votre passager (ère) doit être aussi bien (sinon plus) équipé(e) que vous afin que votre équipage soit parfaitement visible de dos. N’oubliez jamais d’y veiller. Inutile de porter un gilet haute visibilité s’il est caché par votre passager… C’est plutôt à lui de le porter !
Rendez-vous visible dans les rétros
Être bien vu sur un 2-roues, c’est se positionner en permanence de manière à ce que tous les autres conducteurs autour de vous (autos, camions, bétonneuses…) sachent que vous existez.
Ne collez jamais une voiture en restant juste derrière, encore moins un poids-lourd. Roulez plutôt bien en retrait et décalé sur sa gauche, pour que le conducteur vous voit dans ses rétros, et assurez-vous-en toujours: si vous le voyez, il vous voit. Avant de vous rapprocher de son véhicule, vérifiez que vous voyez son visage dans son rétro.
Quant aux poids lourds (camions, bus, autocars, semi-remorques), prenez garde à leur déport important quand ils changent de direction.
Un camion, surtout avec une remorque, va toujours se déporter vers la gauche avant de tourner sur sa… droite ! Et vice-versa. Méfiance donc quand vous voyez un camion mettre son clignotant à droite, il va se déporter vers la gauche. Et au moment où il le fera, il ne vous verra plus derrière lui à cause de son angle mort. Un chauffeur de poids lourd ou de bus ne voit dans ses rétros que ce qu’il y a le long des flancs de son camion et dans le prolongement de ceux-ci. Donc pas ce qu’il y a juste derrière sa remorque, ni ce qui est trop éloigné sur les côtés de celle-ci.
L’angle mort, c’est l’espace dans lequel vous êtes invisible du véhicule en face de vous ET l’espace dans lequel vous ne verrez pas le véhicule qui vous suit.
Par conséquent, redoublez d’attention quand vous entrez dans cet espace de l’angle mort, par exemple quand vous décidez de faire un dépassement.
Protégez vos yeux
Vous avez besoin d’une protection pour ne pas irriter ou blesser vos yeux. Une protection adéquate réduit également l’effet du vent autour des yeux, responsable de la fatigue et d’une vision embrouillée. Les lunettes protectrices ou une visière intégrées dans le casque offrent la meilleure protection.
Vos verres correcteurs ou vos lunettes de soleil sont quasiment inutiles à des vitesses supérieures à celle de la marche. Ils procurent très peu de protection contre le vent, la poussière, la pluie, les insectes et les débris projetés par les voitures en avant de vous. Les lunettes peuvent être arrachées par le vent quand vous tournez la tête, ce que vous devez faire fréquemment quand vous conduisez une motocyclette.
N’utilisez une visière de casque teintée que par temps ensoleillé, mais jamais la nuit.
Par temps froid, les lunettes protectrices sont supérieures parce qu’elles s’embuent moins.
Pour conduire prudemment, vous devez y voir clair.
Une bulle (un pare-brise qui surmonte le guidon pour protéger le visage et le haut du corps) fournit une protection supplémentaire et améliore le confort du pilote.
Mais la partie supérieure de la bulle ne doit pas atteindre le niveau des yeux pour que vous puissiez voir par-dessus plutôt qu’à travers. Cela évite des situations critiques par temps pluvieux ou la nuit.
Porter un casque est un élément fondamental de sécurité, mais c’est aussi une contrainte pour ceux dont la vue nécessite quelques ajustements. Le casque doit laisser passer des courants d’air (bien canalisés) pour permettre la respiration, l’aération par temps chaud, l’absence de buée par temps frais, et tout cela dans un environnement extrêmement clos.
De fait, certains porteurs de lentilles pourront être gênés de ces courants d’air et les lentilles peuvent se décoller avec la vitesse !
Si vous portez des lunettes (comme moi), vérifiez qu’elles entrent bien dans le casque, qu’elles se faufilent bien au niveau des mousses et qu’elles ne provoquent aucune gêne.
Même dans le cadre de lunettes de vue, il est impératif d’avoir une paire de lunettes avec des branches souples, conçues pour résister aux chocs. Il existe aujourd’hui des métaux à mémoire de forme, pour des branches de lunettes qui peuvent se tordre, puis se redresser.
En cas d’accident et de choc sur le casque, des lunettes à monture métallique ou rigide peuvent en effet exploser et infliger de graves lésions aux joues, au crâne et aux yeux. Même impératif pour les verres: le polycarbonate est préférable aux matières minérales.
Dans les deux cas, rouler avec une visière propre et non rayée est indispensable.
Encore plus que les autres motards, les porteurs de lunettes ou de lentilles ont intérêt à optimiser tous les éléments qui contribuent à une bonne visibilité à moto. La puissance d’éclairage des motos est en effet généralement inférieure à celles des automobiles (qui se dotent de plus en plus de systèmes type bi-xénon directionnel).
Ainsi, il est indispensable de nettoyer régulièrement l’écran du casque, la bulle et ses optiques de phare…
Evitez l’écran iridium !
C’est joli, un casque avec un écran noir ou irisé, mais il faut savoir que la plupart de ces écrans ne sont pas conçus pour offrir une protection correcte aux UV et que certains les amplifient, par un effet de loupe. D’où une sensation de brûlure après un trajet au soleil et un danger pour vos yeux à moyen terme. Quitte à sacrifier un peu l’esthétique, optez plutôt pour des lunettes de soleil à fonction polarisante et un écran transparent classique.
Rouler avec un écran fumé impose d’avoir un écran transparent à proximité, pour pouvoir le changer quand les conditions de visibilité sont réduites.
Devenez VRAIMENT plus visible !
Cela fait un moment (depuis 2008) que je porte un vêtement à haute visibilité par dessus mon équipement motard habituel.
Ce fut d’abord le gilet Spidi Life Vest, que j’ai présenté dans cet article.
Depuis l’été 2009, je porte au quotidien un gilet Helite Airnest HV (haute visibilité), c’est-à-dire un gilet airbag de coloris jaune fluo. Je le présenterai prochainement dans un article à part.
Le premier article a suscité de nombreux commentaires. Certains favorables, d’autres hostiles envers ces vêtements à haute visibilité. Beaucoup de motards s’insurgent contre la possibilité d’une mesure qui rendrait obligatoire le port d’un gilet fluo pour les motards.
Personnellement, j’en serais également contrarié. Mon opinion sur ce point est qu’il nous appartient de savoir nous-mêmes faire en sorte de nous rendre visibles, pour ne pas qu’on nous l’impose. Plus il y aura de motards qui porteront des vêtements haute visibilité, moins les pouvoirs publics se penseront contraints de légiférer sur ce sujet.
Bien des motards pensent que porter un gilet fluo ou un quelconque vêtement à haute visibilité ne sert à rien.
Certains vont même jusqu’à fulminer contre les “social-traîtres” qui pervertiraient selon eux l’esprit motard en portant un gilet fluo. Quelques furieux regrettent parfois de ne pas pouvoir les frapper, les pousser dans le décor… Sans doute au nom de ce fameux esprit motard, vous savez, celui qui est fondé sur l’entraide !
De façon amusante, ceux-là mêmes qui stigmatisent les gilets fluo ne se rendent pas compte que le fait même de pouvoir les repérer montre bien que ceux-ci sont plus visibles que la moyenne.
Comparaison simple. Regardez ces deux motards roulant côte à côte. A votre avis, lequel se voit le mieux ?
J’ai trouvé quelques images, issues d’un organisme de sécurité routière américain du Minnesota, qui tendent à prouver la bonne visibilité de ces équipements… Et vous pourrez vous en rendre compte tout seuls.
Vous avez de bons yeux, non ?
Alors regardez ces deux images. Sur laquelle le motard est-il le plus visible ?
Mais là, c’est facile, il n’y a qu’une moto juste au milieu de l’image. Evidemment qu’on la voit bien. C’est plus compliqué quand la moto est noyée dans un flot de circulation urbaine.
Autre comparaison de photos.
Pas encore convaincu(e) ? Normal, vos yeux cherchent une moto, ils la trouvent facilement, surtout qu’elle est située au milieu de l’image.
Qu’en serait-il si vous étiez comme l’automobiliste moyen, qui ne s’attend pas à voir une moto circuler près de lui, qui ne la cherche pas des yeux, mais qui ne peut la découvrir que s’il la voit, et bien ?
Regardez ces deux photos. Lequel des deux motards détectez-vous en premier à chaque fois ?
Maintenant que vous êtes – je l’espère – convaincus du surcroît de visibilité apporté par le port d’un vêtement à haute visibilité, voyons comment vous pouvez faire en sorte de vous rendre VRAIMENT visible.
1. Portez un gilet à haute visibilité, de couleur fluorescente (pour le jour) et doté de bandes réfléchissantes (pour la nuit).
Vous avez pu apprécier sur les images précédentes la différence que peut faire un gilet HV. C’est vrai, cela ruine un peu la belle image du motard tout de cuir noir vêtu… Mais qu’est-ce qui est le plus important ? Votre image et votre sécurité ?
Les gilets HV sont proposés dans pas mal de formes et de couleurs différentes. Que ce soit en jaune, orange ou vert, un gilet ne vaut que quelques dizaines d’euros, dure des années et peut se porter au-dessus de n’importe quel vêtement moto.
Encore faut-il qu’il soit adapté à la pratique de la moto. C’est-à-dire qu’il résiste à la vitesse, qu’il soit réglable pour ne pas battre au vent et s’ajuster sur différents blousons. Et en plus, qu’il soit seyant, un peu plus élégant que le bête gilet de Karl Lagerfeld…
Outre le gilet Spidi H1 et le gilet Helite Airnest HV dont j’ai déjà parlé, il existe d’autres vêtements HV sympa et accessibles.
Le premier d’entre eux est le gilet fluo Bering, commercialisé au prix officiel de 39 euros. Trouvable à peu près partout en France, puisque Bering est un équipementier français distribué dans la plupart des magasins moto. Existe en deux tailles, chacune réglable: une taille L et XL, une autre qui va du 2XL au 3XL. Coloris unique jaune fluo.
Autre possibilité, moins connue: le gilet Flashlight de l’équipementier allemand Held (réf. 6949), au prix public de 43,90 euros. Le matériau externe est en stretch aéré, la doublure en polyester aéré, avec une poche intérieure. Disponible en neuf tailles, de la taille XS au 5XL. Coloris jaune néon seulement.
Held n’est pas encore bien distribué en France, il vous faudra sans doute commander par internet, vous le trouverez par exemple ici.
Un troisième produit spécifique moto, plutôt sympa, est fabriqué par l’équipementier américain Icon, sous le nom de Mil Spec Mesh. Il existe en jaune ou en orange. Comme son nom l’indique, elle a été réalisée pour respecter les spécifications militaires, avec un tissu aéré. Deux poches de poitrine dont une pour un badge (ou une carte bancaire), une poche en bas du dos. Taille réglable par des lacets sur les côtés. Comme pour le Bering, deux tailles réglables, une du XS au L et l’autre du XL au 3XL.
Ce gilet, vendu 55 dollars aux Etats-Unis, peut être trouvé aux alentours de 30 euros en Europe.
Autre produit américain, hélas introuvable actuellement en Europe, le gilet Nova de l’équipementier Olympia Moto Sports. Mais vous pourrez là aussi le commander sur des sites web américains. Le prix public est plus élevé, à 80 dollars US (environ 55 euros). Quatre tailles réglables, du XS au 4XL. Le matériau extérieur est en Cordura 500 deniers, avec des empiècements en “mesh” aéré et des zones réfléchissantes en 3M Scotchlite. Quatre poches de rangement à l’avant (dont une en vinyle transparent sur la poitrine), une autre zippée dans le dos. Col doublé de micro-fibre pour le confort, doublure filet. Coloris jaune ou orange.
Mais après tout, rien n’oblige à ce que ces gilets soient tout spécialement voués à la conduite moto. Il existe plusieurs produits comparables issus du monde du cyclisme, une autre catégorie de deux-roues qui ont eux aussi besoin de se rendre visibles.
J’ai trouvé trois autres gilets un peu moins chers.
Le “VisioPlus” de chez L2S, vendu à 24,90 euros, du XS au 3XL. Tissu polyester (devant et dos) avec maille extensible sur les côtés. Transfert rétroréfléchissant à microbilles (coloris gris argent) à fort pouvoir de rétroréflexion. Aération dorsale. Fermeture à glissière frontale avec sous-patte de protection. Deux ouvertures dorsales passe-mains (accès aux poches du maillot).
Le gilet HV est le moyen le plus simple et le plus économique pour vus rendre bien visible des autres usagers. Il y en a vraiment pour tous les prix et tous les goûts, alors pas d’excuse !
Mais il existe d’autres moyens de se faire bien voir.
2. Portez un casque blanc ou fluo
Il paraît que le blanc est à la mode, on voit de plus en plus de motos blanches. Autant que ça aille jusqu’au casque !
Votre casque est après tout le point le plus élevé de l’ensemble moto-pilote et le plus souvent, c’est l’élément de votre équipement qui sera le plus visible des autres usagers. Il est logique de faire de cet élément celui qui offre la meilleure visibilité possible.
Plusieurs fabricants de casques l’ont bien compris et proposent non seulement des casques blancs, mais même des casques (en général des modulables, prisés des motards urbains) de couleur fluo.
Un pionnier du genre est le fabricant belge de casques Lazer, avec les modèles Paname GL et Dayton Visibility.
Matériau: Polycarbonate
Type de peinture: Brillant
Intérieur: Démontable, lavable
Visière d’origine: Incolore
Ecran anti-rayures: Non
Ecran pare-soleil: Non
Cache nez: Oui
Bavette: Oui
Jugulaire: Boucle Automatique
Livré avec une housse: Oui
Homologation: normes européennes
Poids: 1450g
Autre modèle de casque intégral disponible en HV, le célèbre Chaser d’Arai.
• Coque en fibre de verre.
• Renforcement en bas de la coque extérieure.
• Doublure EPS en mousse hybride multi-densité.
• Hyper Ridge : renforcement en bas de la coque extérieure.
• Entrée et sortie de conduit d’air “Conductor”.
• Aération du menton : sortie d’air à 2 positions.
• Système d’aération du front.
• Ecran Pinlock.
• Verrou de désembuage.
Schuberth a été un des initiateurs sur les modulables avec son C3 jaune fluo.
Calotte STRONG (Duroplast Matrix renforcé par de la fibre de verre).
Poids vérifié : 1550 grammes casque au complet.
Écran Pinlock ; visière solaire, anti-rayures et anti-buée.
Débit d’air ajustable : menton et calotte intérieure.
Tissu COOLMAX entièrement démontable et lavable.
Norme : ECE 22-05.
Prix : 595 euros, prix public conseillé.
Tailles : du 52 au 62.
Livré avec housse de transport.
Il a été rejoint par Nolan avec son N103 orange fluo.
Calotte en Lexan.
Écran traité anti-rayures et UV400 à démontage rapide et sans outils.
Écran interne anti-buée ajustable.
Système de fermeture de jugulaire par Microlock.
Visière pare-soleil interne VPS (Vision Protection System) traité anti-rayures et anti-buée.
Ventilations supérieure et inférieure avec extracteur d’air arrière.
Prédisposé pour recevoir le système de communication N-COM.
Revêtement intérieur Clima Confort traité Sanitized et coussins de joues démontables et lavables.
Livré avec une bavette anti-vent et une housse.
Homologué P/J (Jet et Intégral).
Garantie 5 ans.
Tailles : de XXS à XXL.
Prix public conseillé : 379 euros TTC.
Puis par HJC avec le FS-Max vert fluo.
Calotte : fibres
Nombre de calottes : 2 tailles
Mousses EPS : 3 tailles
Mousses intérieures : Silver cool, démontables et lavables, traitements anti-bactériens
Écran solaire : anti-rayures
Écran : anti-UV, démontage rapide sans outils
Fermeture : boucle jugulaire rapide
Tailles : XS à XXL (53 à 64)
Prix : à partir de 289 euros
En option : écran fumé anti-buée, écran clair anti-buée
Comparé à un casque de couleur sombre, un casque blanc reste bien plus visible, de jour comme de nuit.
Si vous refusez de porter autre chose que du noir sur le corps, si vous vomissez le jaune fluo, si votre moto est de couleur sombre… mettez au moins un casque blanc !
3. Portez des vêtements avec des zones réfléchissantes
Je peux comprendre que l’on n’aime pas porter des coloris “flashy”. C’est au goût et au choix de chacun. Mais je pense que tous les motards reconnaissent qu’il y a des moments où il est vital d’être bien vu, tout particulièrement dans des conditions météo qui altèrent la visibilité, comme quand il pleut, par temps de brouillard ou de neige, ou tout simplement de nuit ou dans des tunnels.
Dans ces moments-là, la plupart des automobilistes allument leurs feux, que ce soit de croisement (codes) ou de route. Il reste bien sûr des fous ou des crétins qui roulent tous feux éteints quoi qu’il advienne, mais de moins en moins, alors que dans l’autre sens, de plus en plus de voitures sont équipés de l’allumage automatique des feux de croisement dès que la lumière environnante baisse.
Or ce que nous voulons, c’est bien d’être vus par les voitures qui s’approchent de nous. D’où l’utilité de zones qui renvoient la lumière des phares, sur nos vêtements et/ou sur notre moto.
Alors quand vous choisissez un vêtement de moto, quel qu’il soit, faites toujours attention à la présence de bandes, liserés ou empiècements réfléchissants. Le matériau le plus souvent employé est le 3M Scotchlite. Dans l’idéal, tous vos vêtements moto doivent en comporter: blouson bien sûr, mais aussi bottes, pantalon et gants. Sans oublier le casque, évidemment !
Vous pouvez toujours ajouter ces bandes réfléchissantes en les achetant au mètre, puis en les faisant coudre par une virtuose de la machine à coudre. Ces bandes se trouvent dans les rayons accessoires pour le vélo des grandes surfaces de sport : Décathlon, Go Sport, etc.
Il est également possible de trouver des bandes réfléchissantes sur le Net. Cherchez avec les mots-clef “hi viz” (haute visibilité), “reflective”, “tape”…
Et si vous ne voulez pas de bandes rétro-réfléchissantes posées à demeure sur vos vêtements de moto, pourquoi ne pas porter des accessoires amovibles ?
Comme une paire de brassards, à porter sur chaque bras.
Comme ceux de chez Dimatex ou de Décathlon.
Il en existe même avec des diodes intégrées, par Frendo.
Et au besoin, vous pouvez compléter avec la ceinture-bandoulière “Sam Browne Belt“, faite par Reflexite, distribuée par Décathlon.
Petit topo spécial sur les accessoires à placer sur un sac à dos
Car à quoi sert de porter un magnifique gilet HV ou des bandes réfléchissantes si vous les recouvrez par un beau sac à dos tout noir ?
Il faut bien reconnaître que les moyens de se signaler quand on porte un bagage sur le dos ne sont pas légion.
Au départ, j’avais entendu parler de ce produit, imaginé et conçu par des petits Français kinenveulent. Cela s’appelle le “Clic Light”, par AIT Light.
Suite aux recherches faites pour cet article, je suis tombé sur cet autre produit, d’origine britannique, par la société LED Wear, spécialisée dans les vêtements équipés de diodes. Cela s’appelle le Rucksack Cover, destiné aux sacs de 10 à 30 litres. Principe hyper simple: une housse qui se fixe sur le sac à dos, équipée de bandes réfléchissantes et de sept diodes rouges, avec trois réglages possibles. Alimentation par deux piles AA pour une autonomie annoncée de 100 heures et durée de vie des diodes de 100.000 heures.
4. Montez des feux additionnels sur votre moto
Certains motards (j’en fais partie) installent des feux supplémentaires sur leur moto afin de mieux y voir la nuit ou par temps de brouillard.
Ces feux supplémentaires sont également très utiles pour être mieux vu, surtout quand ils sont décalés par rapport au feu principal. La configuration des feux en triangle attire l’oeil des automobilistes.
Le fait de percevoir trois points lumineux les aide à identifier qu’il s’agit d’une moto (et non d’une voiture qui aurait un feu en panne, par exemple) et surtout à mieux évaluer sa distance et sa vitesse d’approche. L’effet de perspective permet à l’oeil humain de mieux percevoir le relief, donc la distance. Cela laisse moins de risques pour un autre usager de mal juger votre éloignement et votre vitesse.
C’est vraiment utile !
Comparez ces deux photos (floues), avec à chaque fois la même moto, avec des feux additionnels éteints puis allumés. Je pense que la différence saute aux yeux.
5. Bougez sur la chaussée
On est tous d’accord pour dire qu’un objet en mouvement est plus facilement visible qu’un objet immobile. C’est normal, notre oeil de chasseur est entraîné à détecter les objets mouvants, car ils constituent soit les cibles potentielles, soit les dangers éventuels. Cela fait 5.000 ans que nous sommes faits ainsi et ce n’est pas près de changer.
Mais vu sous un certain angle, un objet en mouvement peut paraître immobile. Comme par exemple, le petit phare d’une moto arrivant droit derrière une voiture et vu dans le rétroviseur central de celle-ci… Surtout si ce phare n’a pas changé de place depuis la dernière fois où le conducteur de la voiture a regardé dans son rétro.
Parce que vous êtes resté au même endroit dans son champ de vision, vous pouvez à terme “disparaître” de sa vue, même si vous êtes bien en vue.
Pour éviter cela, vous devez apparaître en mouvement, utiliser des trajectoires “erratiques”, de façon à attirer l’attention.
Il existe plusieurs façons d’utiliser le mouvement pour une visibilité accrue. Vous pouvez bouger dans votre voie, changer de position par rapport aux voitures (de gauche à droite), ou quand il est sûr de le faire, changez de voie et puis y revenir.
Bouger dans sa voie, cela peut vouloir dire de petites embardées autour de marques sur la chaussée ou d’objets, tels que des plaques d’égout, ou même des objets imaginaires.
Le “mouvement de camouflage” est un terme utilisé pour décrire ce qui se passe quand un objet dans votre champ de vision demeure au même endroit assez longtemps pour pouvoir effectivement “disparaître”.
Un bon exemple de ce phénomène est la manière de chasser d’une libellule.
Une libellule se place à un endroit dans le champ visuel de sa proie, puis s’en rapproche sans changer sa position par rapport au fond du décor. Lorsque sa proie se déplace, la libellule se déplace avec elle, afin de rester au même endroit, jusqu’à passer inaperçue. Finalement, la libellule devient réellement invisible pour sa proie, ce qui lui permet de s’approcher assez près pour frapper.
Pourquoi un motard devrait-il être intéressé par le camouflage de mouvement des libellules ?
Parce que les motards peuvent utiliser ces connaissances pour éviter de devenir la “proie” d’un autre conducteur.
Lorsque vous approchez d’un autre véhicule, en particulier celui qui va sortir ou tourner en face de vous, la dernière chose que vous voulez est bien de passer inaperçu.
Afin de prévenir une collision, le motard peut se déplacer latéralement par rapport à un véhicule “menaçant”, en mettant au moins la largeur d’une voie entre eux.
Face à une priorité potentielle de passage, le motard devrait s’éloigner latéralement de la menace. C’est-à-dire se déplacer vers la droite pour un virage à gauche ou une traversée vers la gauche. Ou se déplacer vers la gauche pour une voiture arrivant de la droite. Et ralentir si la menace potentielle arrive par l’avant. Le tout en restant dans votre voie.
Faire ainsi a deux avantages. En roulant avec un plus grand angle vers le véhicule venant en sens inverse, vous présentez votre moto plus de profil. Il y a donc plus de surface visible du côté de la moto par l’autre conducteur.
Sur les trois schémas suivants, la flèche verte indique la ligne qui peut le mieux vous aider à vous faire remarquer.
La flèche rouge est celle qui peut vous exposer au “camouflage de mouvement”.
En général, si le véhicule adverse se situe sur votre gauche, votre trajectoire doit vous faire passer de gauche à droite. Si le véhicule approchant est sur votre droite, votre chemin devrait passer de la droite vers la gauche.
Voilà, j'ai essayé de garder la mise en page, mais pour éventuellement une meilleure visibilité, je vous propose d'aller sur le site mis en lien au début du sujet.
cobalt57co-
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Moto : T'es de la police?
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Re: Optimiser sa vision et sa visibilité à moto
Ça c'est du sujet !
:thanks: Cobalt !
Voir ou être vu ?
Je me rappelle de ce débat qui a fait rage dans les années 80 au sujet de l'allumage des feux en ville pour les voitures !
Mes parents en parlaient beaucoup !
L'idée du gilet fluo me trotte dans la tête depuis un petit moment !
Et j'avoue que deux petits feux additionnels sont du meilleur effet !
Mais il faut trouver ou les placer !
Par contre, je ne suis pas entièrement d'accord avec les feux de route !
Je passe en général en feu de route la journée quand je double, systématiquement en interfile, et fais un appel de phare la nuit en général !
Je ne roule plus plein phare la journée, c'est vrai que ça éblouit !
Je ne sais plus dans quel sujet on avait déjà débattu de ça.
:thanks: Cobalt !
Voir ou être vu ?
Je me rappelle de ce débat qui a fait rage dans les années 80 au sujet de l'allumage des feux en ville pour les voitures !
Mes parents en parlaient beaucoup !
L'idée du gilet fluo me trotte dans la tête depuis un petit moment !
Et j'avoue que deux petits feux additionnels sont du meilleur effet !
Mais il faut trouver ou les placer !
Par contre, je ne suis pas entièrement d'accord avec les feux de route !
Je passe en général en feu de route la journée quand je double, systématiquement en interfile, et fais un appel de phare la nuit en général !
Je ne roule plus plein phare la journée, c'est vrai que ça éblouit !
Je ne sais plus dans quel sujet on avait déjà débattu de ça.
lous-
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Re: Optimiser sa vision et sa visibilité à moto
pr le sujet complet et très interressant
Vince35-
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Re: Optimiser sa vision et sa visibilité à moto
Merci Cobalt.. très bon sujet... impressionnant la différence entre "avec" et "sans" veste fluo... on dirait pas comme ça
Invité- Invité
Re: Optimiser sa vision et sa visibilité à moto
C'est très bien, mais c'est pas avec ça que le type en alcoolémie ou sous l'emprise de stupéfiants pourra mieux nous voir. Même pas la personne âgée qui ne met pas ses lunettes et qui conduit avec des oeillères, le nez dans le volant.
ducatman-
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Re: Optimiser sa vision et sa visibilité à moto
c'est sur qu'un aveugle dans son 4/4 ne nous verra pas mieuxducatman a écrit:C'est très bien, mais c'est pas avec ça que le type en alcoolémie ou sous l'emprise de stupéfiants pourra mieux nous voir. Même pas la personne âgée qui ne met pas ses lunettes et qui conduit avec des oeillères, le nez dans le volant.
Vince35-
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Date d'inscription : 12/11/2007
Re: Optimiser sa vision et sa visibilité à moto
Pour les petites feux additionnels a LED, j'ai trouvé ça:
http://www.bikevis.com/motorcycle-led-running-lights.html
Instructions de montage:
http://www.bikevis.com/images/BikeVis_Bullets_Installation.pdf
http://www.bikevis.com/motorcycle-led-running-lights.html
Instructions de montage:
http://www.bikevis.com/images/BikeVis_Bullets_Installation.pdf
cobalt57co-
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Re: Optimiser sa vision et sa visibilité à moto
Je n'ai pas tout lu mais pour le sujet
jeanmars13-
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Re: Optimiser sa vision et sa visibilité à moto
Bravo pour ce long mais passionnant sujet qui a le mérite d'être lu par tous....Je pense effectivement que certaines couleurs doivent être rayées des équipements des motos et des motards!!! Bravo encore....Merci
biche-
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Humeur : En osmose avec son motard de mari
Date d'inscription : 26/05/2009
Re: Optimiser sa vision et sa visibilité à moto
pour cet excellent sujet sur la sécurité des motards.
Napoulo-
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Date d'inscription : 07/11/2008
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