Essai Victory Kingpin 8-Ball : Mieux qu'une Harley ?
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Essai Victory Kingpin 8-Ball : Mieux qu'une Harley ?
Essai Victory Kingpin 8-Ball : Mieux qu'une Harley ?
Victory se fait peu à peu sa place face au géant Harley-Davidson, et importera chez nous en 2010 ses magnifiques customs. Pour mieux juger l'autre phénomène américain, nous venons de tester trois motos représentatives de la gamme, dotées du V-twin de 1 731 cm3. Démarrons tout de suite avec la Kingpin 8-Ball, un cruiser au look rétro mais pas vieillot, bien au contraire...
Victory Kingpin 8 Ball : Premier essai
Victory ne peut pas se permettre de développer une gamme de moteurs comme le ferait un constructeur généraliste. Le constructeur de l'Iowa s'est donc efforcé de concevoir sa propre mécanique et de la placer dans cinq styles de motos, déclinés en neuf modèles. Tels qu'ils sont définis dans le catalogue, la marque propose donc les "classic cruisers" avec la Kingpin, les "custom cruisers" avec les Vegas et Vegas Jackpot, les "muscle cruisers" avec les Hammer et Hammer S, trois déclinaisons moins onéreuses avec la famille 8-Ball et la grand tourisme Vision. Nous vous emmenons tout de suite en balade derrière les guidons des modèles custom et cruisers, en commençant par la Kingpin 8-Ball.
Kingpin 8 Ball : Noir c'est noir
Chez Victory, la famille 8 Ball désigne les modèles les plus abordables, sur lesquels les chromes sont moins présents et la couleur imposée : noir comme la boule numéro 8 d'un bon vieux billard américain. Les Allemands en sont fous paraît-il, et ils n'ont pas tort, tant ces motos constituent une excellente introduction à la gamme Victory. La Kingpin 8-Ball fait donc partie de la famille Kingpin, des motos un tantinet rétro avec de longs garde-boue et des marchepieds, revêtue de noir et dépourvue de certains chromes dans cette exécution "économique". Ainsi, la moto ne manque pas de charme, dégageant une certaine classe, intemporelle pourrait-on dire, avec son moteur gainé de noir et ses échappements chromés. En route !
Ni trop, ni trop peu ?
A l'arrêt, cette Victory fait preuve d'une grande finesse, alors que sa selle se tient seulement à 673 mm du sol. Une fois à bord, la sensation de compacité se confirme, et on pressent une excellente ergonomie. Certains customs, tout aussi bas, n'en présentent pas moins des commandes très éloignées qui obligent à tendre les bras ou étirer les cuisses (jusqu'à la crampe !), mais pas de ça ici. Les extrémités des membres trouvent intuitivement leur place... comme sur une Honda (!). Naturelle, la Kingpin 8-Ball marque déjà des points. Contact, le moteur laisse entendre une sonorité dûment homologuée... et fade pour le fan du genre. En deux minutes, le gros V-twin trouve son régime de ralenti. Et déjà, sa rythmique est plus soutenue que celle du Big Twin de Milwaukee : une sorte de martèlement remplace le clasique "potato-potato". Le bloc 1 731 cm3 fait trembloter le guidon, mais ses vibrations s'atténuent très vite une fois en mouvemement. Sans que l'on puisse le mesurer objectivement, la Kingpin semble vibrer moins qu'une Dyna, mais sans doute plus qu'un Softail de chez Harley-Davidson. Compromis idéal ?
Pour balades savoureuses
Les commandes se montrent fermes, mais le sélecteur double branche permet de monter les vitesses au talon, ce qui permet d'épargner les orteils. La maniabilité est excellente et, malgré les 300 kg du bestiau, on fait des demi-tours en sifflotant ! Près de 50 km/h plus vite, on découvre une agilité étonnante, confirmant la facilité de prise en main. Le comportement homogène de cette Kingpin chaussée de pneus en tailles raisonnable (130 et 180 sur des roues de 18 pouces) fait vraiment partie de ses qualités. Reste peut-être un freinage, qui sans se montrer "limite" (loin de là), pourrait être plus performant. Mais les impressions de conduite sont bonnes : on savoure alors ce moteur apte à repartir à 70-80 km/h avec sa 6ème longue sans montrer de réelle réprobation. Les reprises sont assez musclées et l'on peut cruiser aisément sur les trois derniers rapports. On aimerait alors équiper la Kingpin 8 Ball d'un pouf arrière pour profiter de la balade à deux. L'importateur français nous apprend que cette série (Kingpin 8-Ball) est homologuée en monoplace, mais que la formalité pour la passer en biplace est prévue, tout comme l'ajout de tout l'attirail pour accueillir un passager. Ouf !
Bilan : Rétro mais efficace
La garde au sol est limitée en courbe, mais de toute façon, la philosophie de la Kingpin bannit toute notion de performance. En revanche, entre sa géométrie pertinente, ses pneus de dimension raisonnable et la qualité de ses suspensions, on se trouve en présence d'un custom au look rétro mais au comportement tout ce qu'il y a de plus actuel. Avec des échappements libérés et un filtre à air "stage 1", on est pas loin d'un compromis idéal entre efficacité et sensations. Le prix de vente pourrait constituer le dernier atout de taille. Vendue 13 500 € en Allemagne, cette Victory "économique" devrait demeurer sous la barre des 14 500 € chez nous. Et compte tenu de sa cylindrée et de son rapport qualité-prix, voilà une option franchement intéressante.
Par Christophe Le Mao, photos DR
Victory se fait peu à peu sa place face au géant Harley-Davidson, et importera chez nous en 2010 ses magnifiques customs. Pour mieux juger l'autre phénomène américain, nous venons de tester trois motos représentatives de la gamme, dotées du V-twin de 1 731 cm3. Démarrons tout de suite avec la Kingpin 8-Ball, un cruiser au look rétro mais pas vieillot, bien au contraire...
Victory Kingpin 8 Ball : Premier essai
Victory ne peut pas se permettre de développer une gamme de moteurs comme le ferait un constructeur généraliste. Le constructeur de l'Iowa s'est donc efforcé de concevoir sa propre mécanique et de la placer dans cinq styles de motos, déclinés en neuf modèles. Tels qu'ils sont définis dans le catalogue, la marque propose donc les "classic cruisers" avec la Kingpin, les "custom cruisers" avec les Vegas et Vegas Jackpot, les "muscle cruisers" avec les Hammer et Hammer S, trois déclinaisons moins onéreuses avec la famille 8-Ball et la grand tourisme Vision. Nous vous emmenons tout de suite en balade derrière les guidons des modèles custom et cruisers, en commençant par la Kingpin 8-Ball.
Kingpin 8 Ball : Noir c'est noir
Chez Victory, la famille 8 Ball désigne les modèles les plus abordables, sur lesquels les chromes sont moins présents et la couleur imposée : noir comme la boule numéro 8 d'un bon vieux billard américain. Les Allemands en sont fous paraît-il, et ils n'ont pas tort, tant ces motos constituent une excellente introduction à la gamme Victory. La Kingpin 8-Ball fait donc partie de la famille Kingpin, des motos un tantinet rétro avec de longs garde-boue et des marchepieds, revêtue de noir et dépourvue de certains chromes dans cette exécution "économique". Ainsi, la moto ne manque pas de charme, dégageant une certaine classe, intemporelle pourrait-on dire, avec son moteur gainé de noir et ses échappements chromés. En route !
Ni trop, ni trop peu ?
A l'arrêt, cette Victory fait preuve d'une grande finesse, alors que sa selle se tient seulement à 673 mm du sol. Une fois à bord, la sensation de compacité se confirme, et on pressent une excellente ergonomie. Certains customs, tout aussi bas, n'en présentent pas moins des commandes très éloignées qui obligent à tendre les bras ou étirer les cuisses (jusqu'à la crampe !), mais pas de ça ici. Les extrémités des membres trouvent intuitivement leur place... comme sur une Honda (!). Naturelle, la Kingpin 8-Ball marque déjà des points. Contact, le moteur laisse entendre une sonorité dûment homologuée... et fade pour le fan du genre. En deux minutes, le gros V-twin trouve son régime de ralenti. Et déjà, sa rythmique est plus soutenue que celle du Big Twin de Milwaukee : une sorte de martèlement remplace le clasique "potato-potato". Le bloc 1 731 cm3 fait trembloter le guidon, mais ses vibrations s'atténuent très vite une fois en mouvemement. Sans que l'on puisse le mesurer objectivement, la Kingpin semble vibrer moins qu'une Dyna, mais sans doute plus qu'un Softail de chez Harley-Davidson. Compromis idéal ?
Pour balades savoureuses
Les commandes se montrent fermes, mais le sélecteur double branche permet de monter les vitesses au talon, ce qui permet d'épargner les orteils. La maniabilité est excellente et, malgré les 300 kg du bestiau, on fait des demi-tours en sifflotant ! Près de 50 km/h plus vite, on découvre une agilité étonnante, confirmant la facilité de prise en main. Le comportement homogène de cette Kingpin chaussée de pneus en tailles raisonnable (130 et 180 sur des roues de 18 pouces) fait vraiment partie de ses qualités. Reste peut-être un freinage, qui sans se montrer "limite" (loin de là), pourrait être plus performant. Mais les impressions de conduite sont bonnes : on savoure alors ce moteur apte à repartir à 70-80 km/h avec sa 6ème longue sans montrer de réelle réprobation. Les reprises sont assez musclées et l'on peut cruiser aisément sur les trois derniers rapports. On aimerait alors équiper la Kingpin 8 Ball d'un pouf arrière pour profiter de la balade à deux. L'importateur français nous apprend que cette série (Kingpin 8-Ball) est homologuée en monoplace, mais que la formalité pour la passer en biplace est prévue, tout comme l'ajout de tout l'attirail pour accueillir un passager. Ouf !
Bilan : Rétro mais efficace
La garde au sol est limitée en courbe, mais de toute façon, la philosophie de la Kingpin bannit toute notion de performance. En revanche, entre sa géométrie pertinente, ses pneus de dimension raisonnable et la qualité de ses suspensions, on se trouve en présence d'un custom au look rétro mais au comportement tout ce qu'il y a de plus actuel. Avec des échappements libérés et un filtre à air "stage 1", on est pas loin d'un compromis idéal entre efficacité et sensations. Le prix de vente pourrait constituer le dernier atout de taille. Vendue 13 500 € en Allemagne, cette Victory "économique" devrait demeurer sous la barre des 14 500 € chez nous. Et compte tenu de sa cylindrée et de son rapport qualité-prix, voilà une option franchement intéressante.
Par Christophe Le Mao, photos DR
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JuJu-
Nombre de messages : 6228
Age : 36
Localisation : [On the road!!!]
Moto : FZ1-N!
Humeur : Gaaaaaaaaaaaz!
Date d'inscription : 04/05/2008
Re: Essai Victory Kingpin 8-Ball : Mieux qu'une Harley ?
Victory Kingpin : A retenir
Pratique :
Disponibilité : les Victory devraient être disponibles en France courant septembre 2010, chez quelques concessionnaires situés dans les grandes villes. A moyen terme, 25 agents Victory devraient alimenter le marché tricolore.
Coloris : noir (8-Ball), Solid Midnight Cherry, bicolore Ocean Blue/Sandstone Metallic
Prix : de 13 500 € (8-Ball) et 15 500 € (standard)*
* Les prix pour la France n'étant pas encore fixés, nous vous livrons ici les prix du marché allemand, où les taxes sont moins élevées que chez nous. Polaris France estime que les Victory françaises devraient être vendues environ 500 à 1 000 € de plus suivant les modèles.
Moteur : Classique, mais bien pensé
Le Freedom V-twin cube 106 ci, soit 1 731 cm3. Ouvert à 50°, ce beau V-Twin se montre plutôt compact en regard de sa cylindrée. Afin de limiter les surchauffes - talon d'Achille des gros twin refroidis par air -, assurer la fiabilité et limiter pollution et consommation, plusieurs options ont été choisies. Tout d'abord, les cylindres sont légèrement décalés. Ensuite, l'aillettage est vraiment généreux. Le volume d'huile est important (environ 4,75 l.) et un petit radiateur vient prendre place devant le moteur. Bien dissimulé, il ne grève pas vraiment l'esthÈtique. De fait, Victory assure qu'il n'a pas été nécessaire de refroidir les pistons par un jet d'huile ou de gérer le fonctionnement du cylindre postérieur lors des arrêts pour abaisser la température. En revanche, le passage des collecteurs d'échappement est étudié pour limiter les remontées de chaleur vers le moteur, comme sur la dernière évolution du twin 1 690 cm3 Harley-Davidson. Le bas moteur Victory est également compact. Lors de cette prise de contact, notre chemin a croisé celui d'une Harley-Davidson et nous avons pu constater de visu que les fonderies sont plus proéminentes sur la "référence" historique. Le bicylindre de la Victory est lui doté d'un ACT et 4 soupapes par cylindre. Il est alimenté par une injection électronique signée Bosch. Ce twin est pourvu d'un arbre d'équilibrage pour contrer les vibrations. La liaison du moteur au cadre est assurée par trois points sur les customs, associés à des silent blocs. De fait, les vibrations perdues sont minimes, perceptibles au ralenti, quasi absentes en roulant. La boîte de vitesses renferme six rapports, dont une sixième "rallongée" faisant office d'overdrive (pour abaisser le régime et la consommation en croisière).
Partie cycle : De l'acier et des suspensions sérieuses
La partie-cycle est classique et traditionnelle du genre custom, soit un cadre en acier à berceau dédoublé. Le design et les cotes du châssis ont été élaborés pour abaisser la selle au maximum (673 mm sur la 8-Ball, 640 mm seulement pour la Vegas) tout en assurant de bonnes prestations, avec une agilité et une tenue de cap de haut niveau. Nous vérifierons cela dès que possible face à la concurrence, mais les Victory custom tiennent la route et sont toujours très saines. Leurs suspensions de bonne facture ne doivent pas être étrangères à cela. Les amortisseurs montés sur biellette sont en effet fournis par Kayaba et les fourches, avec des traitements internes différents en fonction des modèles, sont signées Marzocchi. Des fournisseurs, donc, et un gage de sérieux indéniables. Les freins, siglés Victory, proviennent de chez Brembo : là encore, rien que de l'éprouvé.
Fabrication-équipement : Victory n'a pas à rougir...
Impossible de confondre les Victory avec leurs compatriotes made in Milwaukee. Et contrairement à la plupart des customs asiatiques, elle ne donnent jamais l'impression de pales copies de Harley-Davidson. Les Victory possèdent indéniablement une identité propre, à défaut d'une grande originalité. Toutefois, la base mécanique et le châssis ont été suffisamment réfléchis pour développer une vraie gamme de motos, avec des esthétiques clairement différenciées suivant les familles : le parallèle avec le géant Harley-Davidson est évident. Sur les Victory, la qualité de fabrication est impeccable. Les peintures, les chromes, l'agencement des pièces entre elles (l'intégration des feux à LED dans les garde-boue arrière est impeccable), tout respire le srieux et suggère aussi une bonne tenue dans le temps. En bons customs, ces motos ne proposent pas un équipement pléthorique. On relève tout de même des warnings, mais pas d'appel de phare. La colonne de direction comporte un Neiman et un anneau antivol. Le levier de frein est réglable en écartement. Enfin, les tableaux de bord ne comportent pas de jauge à essence mais juste un trip partiel. Vous avez dit "spartiate" ?
Pratique :
Disponibilité : les Victory devraient être disponibles en France courant septembre 2010, chez quelques concessionnaires situés dans les grandes villes. A moyen terme, 25 agents Victory devraient alimenter le marché tricolore.
Coloris : noir (8-Ball), Solid Midnight Cherry, bicolore Ocean Blue/Sandstone Metallic
Prix : de 13 500 € (8-Ball) et 15 500 € (standard)*
* Les prix pour la France n'étant pas encore fixés, nous vous livrons ici les prix du marché allemand, où les taxes sont moins élevées que chez nous. Polaris France estime que les Victory françaises devraient être vendues environ 500 à 1 000 € de plus suivant les modèles.
Moteur : Classique, mais bien pensé
Le Freedom V-twin cube 106 ci, soit 1 731 cm3. Ouvert à 50°, ce beau V-Twin se montre plutôt compact en regard de sa cylindrée. Afin de limiter les surchauffes - talon d'Achille des gros twin refroidis par air -, assurer la fiabilité et limiter pollution et consommation, plusieurs options ont été choisies. Tout d'abord, les cylindres sont légèrement décalés. Ensuite, l'aillettage est vraiment généreux. Le volume d'huile est important (environ 4,75 l.) et un petit radiateur vient prendre place devant le moteur. Bien dissimulé, il ne grève pas vraiment l'esthÈtique. De fait, Victory assure qu'il n'a pas été nécessaire de refroidir les pistons par un jet d'huile ou de gérer le fonctionnement du cylindre postérieur lors des arrêts pour abaisser la température. En revanche, le passage des collecteurs d'échappement est étudié pour limiter les remontées de chaleur vers le moteur, comme sur la dernière évolution du twin 1 690 cm3 Harley-Davidson. Le bas moteur Victory est également compact. Lors de cette prise de contact, notre chemin a croisé celui d'une Harley-Davidson et nous avons pu constater de visu que les fonderies sont plus proéminentes sur la "référence" historique. Le bicylindre de la Victory est lui doté d'un ACT et 4 soupapes par cylindre. Il est alimenté par une injection électronique signée Bosch. Ce twin est pourvu d'un arbre d'équilibrage pour contrer les vibrations. La liaison du moteur au cadre est assurée par trois points sur les customs, associés à des silent blocs. De fait, les vibrations perdues sont minimes, perceptibles au ralenti, quasi absentes en roulant. La boîte de vitesses renferme six rapports, dont une sixième "rallongée" faisant office d'overdrive (pour abaisser le régime et la consommation en croisière).
Partie cycle : De l'acier et des suspensions sérieuses
La partie-cycle est classique et traditionnelle du genre custom, soit un cadre en acier à berceau dédoublé. Le design et les cotes du châssis ont été élaborés pour abaisser la selle au maximum (673 mm sur la 8-Ball, 640 mm seulement pour la Vegas) tout en assurant de bonnes prestations, avec une agilité et une tenue de cap de haut niveau. Nous vérifierons cela dès que possible face à la concurrence, mais les Victory custom tiennent la route et sont toujours très saines. Leurs suspensions de bonne facture ne doivent pas être étrangères à cela. Les amortisseurs montés sur biellette sont en effet fournis par Kayaba et les fourches, avec des traitements internes différents en fonction des modèles, sont signées Marzocchi. Des fournisseurs, donc, et un gage de sérieux indéniables. Les freins, siglés Victory, proviennent de chez Brembo : là encore, rien que de l'éprouvé.
Fabrication-équipement : Victory n'a pas à rougir...
Impossible de confondre les Victory avec leurs compatriotes made in Milwaukee. Et contrairement à la plupart des customs asiatiques, elle ne donnent jamais l'impression de pales copies de Harley-Davidson. Les Victory possèdent indéniablement une identité propre, à défaut d'une grande originalité. Toutefois, la base mécanique et le châssis ont été suffisamment réfléchis pour développer une vraie gamme de motos, avec des esthétiques clairement différenciées suivant les familles : le parallèle avec le géant Harley-Davidson est évident. Sur les Victory, la qualité de fabrication est impeccable. Les peintures, les chromes, l'agencement des pièces entre elles (l'intégration des feux à LED dans les garde-boue arrière est impeccable), tout respire le srieux et suggère aussi une bonne tenue dans le temps. En bons customs, ces motos ne proposent pas un équipement pléthorique. On relève tout de même des warnings, mais pas d'appel de phare. La colonne de direction comporte un Neiman et un anneau antivol. Le levier de frein est réglable en écartement. Enfin, les tableaux de bord ne comportent pas de jauge à essence mais juste un trip partiel. Vous avez dit "spartiate" ?
Dernière édition par JuJu le Jeu 25 Mar 2010 - 12:52, édité 1 fois
JuJu-
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Re: Essai Victory Kingpin 8-Ball : Mieux qu'une Harley ?
Moteur : 1 731 cm3, 4 temps, bicylindre en V à 50°, alésage 101 mm x course 108 mm, refroidissement par air et huile, 1 ACT et 4 soup./cyl., injection électronique, embrayage multi-disques en bain d'huile, 6 vitesses, transmission finale par courroie
Version US : puissance 97 ch. (71 kW) à 4 950 tr/min, couple 14 daN.m à 2 900 tr/min
Version UE : puissance env. 89 ch. (65 kW) à 4 950 tr/min, couple 14 daN.m à 2 900 tr/min
Partie cycle : fourche inversée diam 43 mm déb. 130 mm, mono-amortisseur AR à biellette déb. 76 mm, réglable en précontrainte, freins AV étrier 4 pistons / 1 disque diam. 300 mm - AR étrier 2 pistons / disque diam. 300 mm, pneus AV 130/70-18 - AR 180/55-18
Gabarit : empattement 1 666 mm, longueur 2 537 mm, chasse 138 mm / angle 32.8°, hauteur de selle 673 mm, réservoir 17 litres, poids à sec (usine) 300 kg
Performances : vitesse maxi 190 km/h (compteur)
Version US : puissance 97 ch. (71 kW) à 4 950 tr/min, couple 14 daN.m à 2 900 tr/min
Version UE : puissance env. 89 ch. (65 kW) à 4 950 tr/min, couple 14 daN.m à 2 900 tr/min
Partie cycle : fourche inversée diam 43 mm déb. 130 mm, mono-amortisseur AR à biellette déb. 76 mm, réglable en précontrainte, freins AV étrier 4 pistons / 1 disque diam. 300 mm - AR étrier 2 pistons / disque diam. 300 mm, pneus AV 130/70-18 - AR 180/55-18
Gabarit : empattement 1 666 mm, longueur 2 537 mm, chasse 138 mm / angle 32.8°, hauteur de selle 673 mm, réservoir 17 litres, poids à sec (usine) 300 kg
Performances : vitesse maxi 190 km/h (compteur)
JuJu-
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Re: Essai Victory Kingpin 8-Ball : Mieux qu'une Harley ?
Ca a du style, cependant j'accroche pas surtout le monoplace !
Invité- Invité
Re: Essai Victory Kingpin 8-Ball : Mieux qu'une Harley ?
moa j'aime bien. et pis au moins c'est pas du hd.
HAGRID-
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Age : 53
Localisation : NC
Moto : la plousss belle
Humeur : mauvaise, très très très mauvaise voire plus
Date d'inscription : 06/10/2008
Nouveauté - Victory High-Ball (Moto Revue)
Source
Nouveauté - Victory High-Ball
Alors qu’elle commence à s’implanter en France, la marque américaine Victory vient de présenter aux USA sa dernière née : la High-Ball. Une machine fondée, comme les autres modèles de la gamme, sur un bicylindre en V refroidi par air de 1 731 cm3 mais qui se distingue par un look à mi-chemin entre bobber et chopper.
Posée sur des roues à rayons de 16 pouces, la High-Ball se singularise notamment par un guidon modulable qui permet, grâce à ses commodos rotatifs, d’adopter soit une posture bras levés, aisselles au vent, soit une position de type laid back, bien plus confortable. Affichée à 13 500 € chez l’Oncle Sam, cette High-Ball a de bonnes chances de débarquer également sur nos côtes.
La Victory High-Ball. © DR
La Victory High-Ball. © DR
La Victory High-Ball. © DR
Nouveauté - Victory High-Ball
Alors qu’elle commence à s’implanter en France, la marque américaine Victory vient de présenter aux USA sa dernière née : la High-Ball. Une machine fondée, comme les autres modèles de la gamme, sur un bicylindre en V refroidi par air de 1 731 cm3 mais qui se distingue par un look à mi-chemin entre bobber et chopper.
Posée sur des roues à rayons de 16 pouces, la High-Ball se singularise notamment par un guidon modulable qui permet, grâce à ses commodos rotatifs, d’adopter soit une posture bras levés, aisselles au vent, soit une position de type laid back, bien plus confortable. Affichée à 13 500 € chez l’Oncle Sam, cette High-Ball a de bonnes chances de débarquer également sur nos côtes.
La Victory High-Ball. © DR
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cobalt57co-
Nombre de messages : 11732
Age : 55
Localisation : Nouméa
Moto : T'es de la police?
Humeur : Bonhomme...
Date d'inscription : 27/02/2009
Re: Essai Victory Kingpin 8-Ball : Mieux qu'une Harley ?
La Victory High-Ball. © DR
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cobalt57co-
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Re: Essai Victory Kingpin 8-Ball : Mieux qu'une Harley ?
Bon l'article sympa, la moto faut aimer...par contre le casque "rétro" fallait oser !!
Je trouve que le phare est particulièrement vilain...
Je trouve que le phare est particulièrement vilain...
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