Triumph 675 Street Triple R!
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Triumph 675 Street Triple R!
Essai Triumph 675 Street Triple R : Foudroyante Anglaise
Elle a gagné notre dernier comparatif roadster milieu de gamme. La Street Triple avait déjà fixé la barre très haut, sa déclinaison R enfonce le clou avec un équipement plus riche et toujours ce trois cylindres magique.
Triumph a réussi un coup de maître en déshabillant sa Daytona 675. Le succès a été immédiat et la première Street Triple n'a pas tardé à se vendre comme des petits pains. Puis, reprenant cette mode italienne qui consiste à décliner des versions "+" de ses modèles phares, le foudroyant roadster anglais s'est vu proposé en version R en 2009. Celle-ci hérite des suspensions et du freinage tout radial de la sportive Daytona. La encore, le succès est au rendez-vous, puisque ce modèle se partage depuis les ventes à égalité avec la Street Triple standard. Et reconnaissons que l'écart de tarif entre ces deux-là ne représente même pas le coût à la pièce du kit de freinage de la Daytona. De fait, à quoi bon se priver d'un meilleur "matos" pour un surcoût modéré ?
Pour le reste, la Street Triple R est une Street Triple avant tout. Bien finie, sexy comme il faut. En outre, cette moto est diablement compacte. Presque plus étroite que les bicylindres concurrents malgré son trois cylindres en ligne, elle cache également un poids plume qui se révèle dès qu'on la déplace moteur coupé... Diable, c'est vraiment une mobylette ! Malgré son gabarit rikiki, son ergonomie n'a posé de problème à personne lors de ce roulage. Et surtout, quel moteur ! Onctueux, dénué d'à-coups d'injection ou de trous dans son fonctionnement, rempli dès les bas régimes et ne manquant pas d'allonge (même s'il subit les affres de ce satané bridage français à 106 ch.), le bouilleur british se révèle un pur régal. Non seulement il est efficace, car il permet la balade facile en ville comme l'attaque forcenée sur petites routes, mais en plus il flatte les sens par sa poussée remarquable, son sifflement mécanique et le "vroapp" de sa boîte à air à chaque relance... Impossible de ne pas succomber ! Malgré tout, on aimerait une sélection des vitesses plus onctueuse et une plus grande facilité pour trouver le point mort.
Sexy comme il faut
Côté châssis, la Street Triple R est pratiquement aussi réussie. Assez neutre, elle accepte les différentes phases de pilotage de bonne grâce. Sa géométrie de direction préserve vivacité et stabilité, comme sur la BMW mais sans atteindre le superbe compromis de cette dernière. Et comme la Ducati 696, la Street R préfère les bons revêtements. Sur les bosses, elle reste maîtrisable... mais n'en chahute pas moins son pilote. Heureusement, les réglages des superbes suspensions permettent de la rendre plus confortable sans trop pénaliser la précision d'ensemble. Le freinage est également à citer en qualité. Les étriers monoblocs s'associent au maître-cylindre radial pour prodiguer puissance, endurance et feeling impeccables. Reste un mordant un poil agressif à la prise du levier (gaffe sur le mouillé pour les novices).
Au final, la Triumph Street Triple R apporte un plaisir de conduite de tous les instants, et ce à vitesse légale ou lors des "pétages de plomb" (sur piste). On regrette pourtant son rayon de braquage pénalisant en ville, sa selle qui fait éponge sous la pluie (si, si !), sa position favorisant la prise au vent, ou ses aspect pratiques assez réduits... Mais sachant que son prix de vente est tout à fait dans le coup (8 790 € au 30/04/09), on lui pardonne ses petits errements pour se reporter sur le meilleur, miam !
moteur exceptionnel !
potentiel sportif
équipement
rayon de braquage
manque un coloris plus fun
Elle a gagné notre dernier comparatif roadster milieu de gamme. La Street Triple avait déjà fixé la barre très haut, sa déclinaison R enfonce le clou avec un équipement plus riche et toujours ce trois cylindres magique.
Triumph a réussi un coup de maître en déshabillant sa Daytona 675. Le succès a été immédiat et la première Street Triple n'a pas tardé à se vendre comme des petits pains. Puis, reprenant cette mode italienne qui consiste à décliner des versions "+" de ses modèles phares, le foudroyant roadster anglais s'est vu proposé en version R en 2009. Celle-ci hérite des suspensions et du freinage tout radial de la sportive Daytona. La encore, le succès est au rendez-vous, puisque ce modèle se partage depuis les ventes à égalité avec la Street Triple standard. Et reconnaissons que l'écart de tarif entre ces deux-là ne représente même pas le coût à la pièce du kit de freinage de la Daytona. De fait, à quoi bon se priver d'un meilleur "matos" pour un surcoût modéré ?
Pour le reste, la Street Triple R est une Street Triple avant tout. Bien finie, sexy comme il faut. En outre, cette moto est diablement compacte. Presque plus étroite que les bicylindres concurrents malgré son trois cylindres en ligne, elle cache également un poids plume qui se révèle dès qu'on la déplace moteur coupé... Diable, c'est vraiment une mobylette ! Malgré son gabarit rikiki, son ergonomie n'a posé de problème à personne lors de ce roulage. Et surtout, quel moteur ! Onctueux, dénué d'à-coups d'injection ou de trous dans son fonctionnement, rempli dès les bas régimes et ne manquant pas d'allonge (même s'il subit les affres de ce satané bridage français à 106 ch.), le bouilleur british se révèle un pur régal. Non seulement il est efficace, car il permet la balade facile en ville comme l'attaque forcenée sur petites routes, mais en plus il flatte les sens par sa poussée remarquable, son sifflement mécanique et le "vroapp" de sa boîte à air à chaque relance... Impossible de ne pas succomber ! Malgré tout, on aimerait une sélection des vitesses plus onctueuse et une plus grande facilité pour trouver le point mort.
Sexy comme il faut
Côté châssis, la Street Triple R est pratiquement aussi réussie. Assez neutre, elle accepte les différentes phases de pilotage de bonne grâce. Sa géométrie de direction préserve vivacité et stabilité, comme sur la BMW mais sans atteindre le superbe compromis de cette dernière. Et comme la Ducati 696, la Street R préfère les bons revêtements. Sur les bosses, elle reste maîtrisable... mais n'en chahute pas moins son pilote. Heureusement, les réglages des superbes suspensions permettent de la rendre plus confortable sans trop pénaliser la précision d'ensemble. Le freinage est également à citer en qualité. Les étriers monoblocs s'associent au maître-cylindre radial pour prodiguer puissance, endurance et feeling impeccables. Reste un mordant un poil agressif à la prise du levier (gaffe sur le mouillé pour les novices).
Au final, la Triumph Street Triple R apporte un plaisir de conduite de tous les instants, et ce à vitesse légale ou lors des "pétages de plomb" (sur piste). On regrette pourtant son rayon de braquage pénalisant en ville, sa selle qui fait éponge sous la pluie (si, si !), sa position favorisant la prise au vent, ou ses aspect pratiques assez réduits... Mais sachant que son prix de vente est tout à fait dans le coup (8 790 € au 30/04/09), on lui pardonne ses petits errements pour se reporter sur le meilleur, miam !
moteur exceptionnel !
potentiel sportif
équipement
rayon de braquage
manque un coloris plus fun
JuJu-
Nombre de messages : 6228
Age : 36
Localisation : [On the road!!!]
Moto : FZ1-N!
Humeur : Gaaaaaaaaaaaz!
Date d'inscription : 04/05/2008
Re: Triumph 675 Street Triple R!
Triumph Street Triple : A retenir
Prix : 8 790 € (au 23/06/09)
Coloris : gris graphite mat et orange, orange mat et gris
Disponibilité : immédiate
Triumph Street Triple R : Les différences*
- suspensions avant et arrière entièrement réglables
- étriers avants radiaux Nissin, maître cylindre avant radial
- guidon : cintre Magura en aluminium
- selle bi-ton
* par rapport à la Street Triple standard
Equipement
Certes, vendue 8 790 € pour seulement 675 cm3, on peut trouver la note de Triumph assez salée. Néanmoins, cette moto présente un équipement riche (freins radiaux monoblocs et suspensions au top). Son tableau de bord présente pas mal d'informations (l'heure, divers trips, un indicateur de rapport engagé comme la BMW ou l'Aprilia), mais toutes ces informations sont condensées dans un espace très réduit. La manipulation du tableau de bord nécessite parfois de maintenir enfoncer simultanément deux boutons. Elle s'abstient d'un coffre sous la selle digne de cette appellation. Que voulez-vous, aujourd'hui le design passe avant tout !
Le détail qui tue : pas vraiment de détail qui tue sur la Triumph, mais reconnaissons la qualité des éléments de suspension (aux réglages facile d'accès) et de freinage sur un roadster de cette catégorie.
Le détail qui fâche : la finition des platines repose-pieds n'est pas du goût de tous, mais c'est finalement la selle qui fait éponge lors des fortes pluies qui nous a ennuyés.
Triumph 675 Street Triple : 89,5 ch à la roue (106 ch. à la roue)
Malgré la plus faible cylindrée du comparatif, la Street Triple R se targue de proposer la plus haute puissance (0,3 cheval de plus que la Z) des motos de ce comparatif. Elle frôle les 90 chevaux à la roue et présente une courbe bien remplie, même si la Kawasaki lui vole la vedette à mi régime, grâce à sa cylindrée supérieure. Pourtant, lors des tests de reprise, la Triumph file à l'Anglaise (ndlr : facile) devant la Japonaise. A cela plusieurs raisons : la Triumph jouit d'un rapport poids/puissance très favorable et son moteur plus moderne prend ses tours bien plus rapidement.
Prix : 8 790 € (au 23/06/09)
Coloris : gris graphite mat et orange, orange mat et gris
Disponibilité : immédiate
Triumph Street Triple R : Les différences*
- suspensions avant et arrière entièrement réglables
- étriers avants radiaux Nissin, maître cylindre avant radial
- guidon : cintre Magura en aluminium
- selle bi-ton
* par rapport à la Street Triple standard
Equipement
Certes, vendue 8 790 € pour seulement 675 cm3, on peut trouver la note de Triumph assez salée. Néanmoins, cette moto présente un équipement riche (freins radiaux monoblocs et suspensions au top). Son tableau de bord présente pas mal d'informations (l'heure, divers trips, un indicateur de rapport engagé comme la BMW ou l'Aprilia), mais toutes ces informations sont condensées dans un espace très réduit. La manipulation du tableau de bord nécessite parfois de maintenir enfoncer simultanément deux boutons. Elle s'abstient d'un coffre sous la selle digne de cette appellation. Que voulez-vous, aujourd'hui le design passe avant tout !
Le détail qui tue : pas vraiment de détail qui tue sur la Triumph, mais reconnaissons la qualité des éléments de suspension (aux réglages facile d'accès) et de freinage sur un roadster de cette catégorie.
Le détail qui fâche : la finition des platines repose-pieds n'est pas du goût de tous, mais c'est finalement la selle qui fait éponge lors des fortes pluies qui nous a ennuyés.
Triumph 675 Street Triple : 89,5 ch à la roue (106 ch. à la roue)
Malgré la plus faible cylindrée du comparatif, la Street Triple R se targue de proposer la plus haute puissance (0,3 cheval de plus que la Z) des motos de ce comparatif. Elle frôle les 90 chevaux à la roue et présente une courbe bien remplie, même si la Kawasaki lui vole la vedette à mi régime, grâce à sa cylindrée supérieure. Pourtant, lors des tests de reprise, la Triumph file à l'Anglaise (ndlr : facile) devant la Japonaise. A cela plusieurs raisons : la Triumph jouit d'un rapport poids/puissance très favorable et son moteur plus moderne prend ses tours bien plus rapidement.
JuJu-
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Age : 36
Localisation : [On the road!!!]
Moto : FZ1-N!
Humeur : Gaaaaaaaaaaaz!
Date d'inscription : 04/05/2008
Re: Triumph 675 Street Triple R!
Fiche technique
Moteur : 3 cylindres en ligne, 4 temps, 675 cm3, alésage 74 mm x course 52,3 mm, refroidi par eau, distribution 2 ACT et 4 soupapes/cyl., injection électronique, 6 vitesses, embrayage multidisque en bain d'huile, transmission par chaîne
Puissance 106 ch. (78 kW) à 11 700 tr/min, couple 6,9 daN.m à 9 100 tr/min
Partie cycle : cadre périmétrique et bras oscillant alu, fourche inversée diam. 41 mm déb. 120 mm entièrement réglable, mono-amortisseur AR déb. 126 mm entièrement réglable, freins AV 2 disques diam. 308 mm / étriers 2 pistons - AR disque diam. 220 mm / étrier 1 piston, pneus AV 120/70 x 17 - AR 180/55 x 17
Gabarit : empattement 1 395 mm, chasse 95,3 mm / angle 24,3°, hauteur de selle 800 mm, réservoir 17,4 litres, poids à sec (usine) 167 kg
Performances : vitesse maxi env. 220 km/h, conso moy. de l'essai 6,2 l./100 km
Moteur : 3 cylindres en ligne, 4 temps, 675 cm3, alésage 74 mm x course 52,3 mm, refroidi par eau, distribution 2 ACT et 4 soupapes/cyl., injection électronique, 6 vitesses, embrayage multidisque en bain d'huile, transmission par chaîne
Puissance 106 ch. (78 kW) à 11 700 tr/min, couple 6,9 daN.m à 9 100 tr/min
Partie cycle : cadre périmétrique et bras oscillant alu, fourche inversée diam. 41 mm déb. 120 mm entièrement réglable, mono-amortisseur AR déb. 126 mm entièrement réglable, freins AV 2 disques diam. 308 mm / étriers 2 pistons - AR disque diam. 220 mm / étrier 1 piston, pneus AV 120/70 x 17 - AR 180/55 x 17
Gabarit : empattement 1 395 mm, chasse 95,3 mm / angle 24,3°, hauteur de selle 800 mm, réservoir 17,4 litres, poids à sec (usine) 167 kg
Performances : vitesse maxi env. 220 km/h, conso moy. de l'essai 6,2 l./100 km
Source: http://www.moto-station.com/article6280-p1-triumph-675-street-triple-r-foudroyante-anglaise.html
JuJu-
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Date d'inscription : 04/05/2008
Re: Triumph 675 Street Triple R!
la suite ici:
cobalt57co-
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Moto : T'es de la police?
Humeur : Bonhomme...
Date d'inscription : 27/02/2009
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