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50 ans déjà Boris Vian

5 participants

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50 ans déjà Boris Vian Empty 50 ans déjà Boris Vian

Message  KAZY Mar 23 Juin 2009 - 9:37

50 ans déjà Boris Vian 220pxborisvian



Boris Vian naît le 10 mars 1920 à Ville-d'Avray dans les Hauts-de-Seine. Son père Paul est rentier, sa mère Yvonne Ravenez est pianiste et harpiste amateur. Son grand-père Henri Vian fut bronzier et fondeur[1], ses magasins étaient au 5 rue Thorigny à Paris, dans l'Hôtel Salé devenu depuis le musée Picasso.
À douze ans, Boris est victime d'un rhumatisme articulaire aigu, qui lui occasionne une insuffisance aortique.
Cette maladie du cœur, dont ses œuvres porteront la trace, en fera la cible de l'affection trop étouffante de sa mère. Il en parlera dans L'Herbe rouge, et plus encore dans L'Arrache-cœur.
Il fait ses études primaires et de collège au lycée de Sèvres (1927-1932), puis entre au lycée Hoche de Versailles, de la troisième à la classe de Philosophie (1932-1936). Sa scolarité est souvent interrompue en raison d'accidents de santé. S'il passe avec facilité la première partie du baccalauréat en 1935, il est contraint de suivre une seconde terminale au lycée Condorcet, à Paris, où il obtient le baccalauréat final A-philosophie, avec option mathématiques.
Il suit les classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques au lycée Condorcet et entre à l'École centrale Paris en 1939. À la fin de ses études, il travaille comme ingénieur à l'Association française de normalisation (AFNOR)[2][3], de 1942 à 1946, où il profite de ses instants de liberté pour écrire et jouer de la musique jazz.
Il fréquente les cafés de Saint-Germain-des-Prés : café de Flore ou des Deux Magots, à l'époque où ceux-ci rassemblent intellectuels et artistes de la rive gauche : Jean-Paul Sartre (le Jean Sol Partre de L'Écume des jours), Raymond Queneau, Simone de Beauvoir, Juliette Gréco, Marcel Mouloudji ou Miles Davis.
Son premier roman célèbre (sous l'hétéronyme de Vernon Sullivan) est J'irai cracher sur vos tombes, écrit en 1946. Le roman est très controversé, notamment parce qu'il est retrouvé sur les lieux d'un crime passionnel. Boris Vian est condamné en 1950 pour outrage aux bonnes mœurs. S'ensuivent des romans tout aussi noirs et sarcastiques : Les morts ont tous la même peau, Et on tuera tous les affreux et Elles se rendent pas compte.
Si les œuvres à succès, signées Vernon Sullivan, ont permis à Vian de vivre, elles ont aussi occulté les romans signés de son vrai nom, œuvres plus importantes à ses yeux. D'après lui, seuls ces derniers avaient une véritable valeur littéraire. Après l'échec de L'Arrache-cœur, il décide d'abandonner la littérature.
Passionné de jazz, il joue de la trompette de poche (rebaptisée « trompinette-c'est une petite trompette ») au Tabou, club de Saint-Germain-des-Prés. Il est aussi directeur artistique chez Philips et chroniqueur dans Jazz Hot de décembre 1947 à juillet 1958, où il tient une « revue de la presse » explosive et extravagante. Henri Salvador disait de lui : « Il était un amoureux du jazz, ne vivait que pour le jazz, n'entendait, ne s'exprimait qu'en jazz ».
1951 et 1952 seront des années sombres pour Boris Vian. Il vient de quitter son épouse Michelle Léglise, dont il a eu deux enfants, Patrick en 1942 et Carole en 1948, et vit difficilement de traductions dans une chambre de bonne, au 8 boulevard de Clichy. Il n'a plus un sou mais le fisc s'acharne à lui soutirer des impôts anciens qu'il ne peut payer. Son esprit fécond l’amène cependant à collaborer au Collège de 'Pataphysique (la science des solutions imaginaires), fondé en 1948. Il y retrouve Raymond Queneau et est nommé Équarrisseur de première classe en 1952, puis satrape en mai 1953. Dans cette aimable corporation, il donne libre cours à son imagination pour fournir des communications et des inventions baroques telles que le gidouillographe ou le pianocktail[note 1]. En 1954, il se remarie avec Ursula Kübler.
Il fait quelques apparitions sur scène, au théâtre et dans quelques films. Il joue par exemple le cardinal de Paris dans Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy.
Le matin du 23 juin 1959, Boris Vian assiste à la première de J'irai cracher sur vos tombes, film inspiré de son roman, au cinéma Le Marbœuf. Il a déjà combattu les producteurs, sûrs de leur interprétation de son travail, et publiquement dénoncé le film, annonçant qu'il souhaitait faire enlever son nom du générique. Quelques minutes après le début du film, il s'effondre dans son siège et meurt d'une crise cardiaque en route vers l'hôpital. Le Collège de 'Pataphysique annonce la mort apparente du « Transcendant Satrape ».
Son œuvre connut un immense succès public à titre posthume dans les années 1960 et 1970, notamment pendant les événements de mai 68. Les jeunes de la nouvelle génération redécouvrent Vian, l'éternel adolescent, dans lequel ils se retrouvent.
Œuvres
Il a écrit onze romans, quatre recueils de poèmes, plusieurs pièces de théâtre, des nouvelles, de nombreuses chroniques musicales (dans le magazine Jazz Hot), des scénarios de films, des centaines de chansons (notamment pour Serge Reggiani et Juliette Gréco), etc., le tout avec une verve qui lui est propre.
Sous son propre nom, il a écrit des romans fantastiques, poétiques et burlesques, les plus connus étant L'Écume des jours et L'Automne à Pékin, d'autres étant L'Arrache-cœur, L'Herbe rouge, etc.
Il est également auteur de pièces de théâtre, de nouvelles (L'Oie bleue, La Brume, Les Fourmis, …) de chansons, et fervent défenseur de la 'Pataphysique.
Sa chanson la plus célèbre (parmi les 461 qu'il a écrites) est Le Déserteur, chanson anti-militariste écrite à la fin de la guerre d'Indochine (soit le 15 février 1954), juste avant la guerre d'Algérie. Cette chanson fut interdite sur les ondes dans sa version d'origine en raison du couplet final litigieux :
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je possède une arme
Et que je sais tirer
(Version attestée par Françoise Renaudot, dans son ouvrage Il était une fois Boris Vian)
Ce couplet fut tardivement remplacé par :
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'arme
Et qu'ils pourront tirer
Boris Vian fut l'objet de poursuites de la part de paramilitaires d'extrême-droite. Sous sa deuxième forme, la chanson eut un succès dans les années 1960, chantée par Peter, Paul and Mary, mais Vian était déjà mort.
Amoureux de la culture américaine, il a traduit en français un roman de science-fiction : Le Monde des Ā d'A. E. van Vogt, tout comme sa suite Les Joueurs du Ā. Il a également traduit Raymond Chandler, le poème Jabberwocky de Lewis Carroll extrait de De l'autre côté du miroir, les mémoires du Général Omar Bradley A Soldier's Story et le roman de science-fiction Demain les chiens de Clifford D. Simak.
Il a aussi traduit en 1951 la biographie romancée du trompettiste de jazz américain Bix Beiderbecke (1903-1931) : Le Jeune Homme à la trompette, rédigé par Dorothy Baker en 1938.
Chansons
Entre autres :
• 1954 : Le Déserteur[4]
• 1955 : La Complainte du progrès
• 1955 : La Java des bombes atomiques
• 1955 : Le Petit Commerce
• Le Blues du dentiste
• Les Joyeux Bouchers
• Fais-moi mal Johnny
• J'suis snob
• On n'est pas là pour se faire engueuler
• L'Arbre des pendus (textes de la chanson générique VF du film La Colline des potences de Delmer Daves)
• Mozart avec nous (sur les motifs de La Marche Turque)
• 1952 : Allons z'enfants
• 1954-1959 : À tous les enfants


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Message  KAZY Mar 23 Juin 2009 - 9:39

Sans faire de Pub Shreck au Jazz tu nous mets du Vian Boris de son prénom ...
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Message  KAZY Mar 23 Juin 2009 - 9:57

LE BLUES DU DENTISTE