Hommage à un Grand Homme : Coluche
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jiss.r
Fab
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Hommage à un Grand Homme : Coluche
La moto pour Coluche c'était plus qu'un passe-temps,
c'était un véritable art de vivre.
Source : http://lesitecoluche.free.fr/moto/index.htm
La moto, d'abord celle de son enfance. Le petit Michel Colucci habitait Montrouge, entre la porte d'Orléans et la porte de Vanves. Montrouge est en ligne droite, de quoi faire de belles descentes. Coluche, qui livre les clients de sa mère fleuriste, se verra offrir une 50 Suzuki pour les tournées. Il découvre également les joies de la course sur le circuit de Montlhéry. Avec le succès, et l'argent, Coluche s'offrira tous les bolides dont il rêvait môme.
La moto, celle de tous les records. Coluche entra dans le Guinness Book le 29 septembre 1985 avec un record en 750cc à 252,087 Km/h de moyenne. Coluche avait un "mythe" : les 300 Km/h en 750cc. Sachez que son rêve n'est toujours pas réalisé : l'actuel record, établi en 1993 par Capirossin est de... 299,825 Km/h !
La moto "plus". La plus surprenante, la plus performante, la plus délirante... Coluche ne laissait jamais une moto telle quel. Il aimait les personnaliser, comme sa Yamaha 500 RDLC qui fut repeinte en rose ou encore sa Martin, à moteur Kawa et kit Moriwaki, où rien n'est d'origine.
La moto enfin, sa moto. Une Honda 1100 VFC dont il disait "J'ai construit la V-Max que Honda n'a jamais osé sortir !". Il y avait fait adapter un système d'échappement spécial et un système d'admission d'air forcé. Cette Honda, tristement célèbre, puisqu'il y trouva la mort le 19 juin 1986...
c'était un véritable art de vivre.
Source : http://lesitecoluche.free.fr/moto/index.htm
La moto, d'abord celle de son enfance. Le petit Michel Colucci habitait Montrouge, entre la porte d'Orléans et la porte de Vanves. Montrouge est en ligne droite, de quoi faire de belles descentes. Coluche, qui livre les clients de sa mère fleuriste, se verra offrir une 50 Suzuki pour les tournées. Il découvre également les joies de la course sur le circuit de Montlhéry. Avec le succès, et l'argent, Coluche s'offrira tous les bolides dont il rêvait môme.
La moto, celle de tous les records. Coluche entra dans le Guinness Book le 29 septembre 1985 avec un record en 750cc à 252,087 Km/h de moyenne. Coluche avait un "mythe" : les 300 Km/h en 750cc. Sachez que son rêve n'est toujours pas réalisé : l'actuel record, établi en 1993 par Capirossin est de... 299,825 Km/h !
La moto "plus". La plus surprenante, la plus performante, la plus délirante... Coluche ne laissait jamais une moto telle quel. Il aimait les personnaliser, comme sa Yamaha 500 RDLC qui fut repeinte en rose ou encore sa Martin, à moteur Kawa et kit Moriwaki, où rien n'est d'origine.
La moto enfin, sa moto. Une Honda 1100 VFC dont il disait "J'ai construit la V-Max que Honda n'a jamais osé sortir !". Il y avait fait adapter un système d'échappement spécial et un système d'admission d'air forcé. Cette Honda, tristement célèbre, puisqu'il y trouva la mort le 19 juin 1986...
Dernière édition par Fab le Sam 31 Jan 2009 - 18:07, édité 2 fois
Re: Hommage à un Grand Homme : Coluche
SOURCE : http://www.moto-net.com/p_article.php?RefArticle=995
"Avant de prétendre maîtriser sa moto, il faut l'avoir poussée à fond"...
Cette maxime aussi politiquement incorrecte que rafraîchissante, à l'heure où l'obsession sécuritaire engourdit insidieusement les esprits, n'est pas de Rossi, pas d'Agostini, pas de Melandri et encore moins de Biaggi mais de... Colucci !
Car l'homme de scène, l'acteur, le réalisateur, l'animateur télé et radio, le chanteur et le candidat à la présidence de la République Michel Gérard Joseph Colucci, mieux connu sous le nom de Coluche, était aussi motard... Avant de finir bêtement sous un camion à l'âge de 41 ans, la tête en sang et "son casque en bandoulière", le 19 juin 1986 sur la route d'Opio, près de Grasse, il avait notamment battu le record du kilomètre lancé en 1985 au guidon de sa Yamaha 750 OW31 sur le circuit de Nardo, en Italie (252,087 km/h).
Dans l'ouvrage qui lui est consacré aux Editions Absolum, pas moins de 41 personnalités - de l'abbé Pierre à Johnny en passant par Mathilda May, Luis Rego, Serge July, Jack Lang, Jean Rochefort, Cavanna, Balasko, Goldman, Cabu, Thierry Lhermitte, notre confrère Bruno Gillet de Moto Journal, le regretté Renaud (lire Moto-Net du 18 février 2004) et bien d'autres - évoquent avec tendresse, émotion et humour ce personnage hautement improbable...
C'est l'histoire d'un mec, on lui rend hommage...
"Aujourd'hui, personne n'ose bousculer ceux qui nous gouvernent, excepté parfois les Guignols sur Canal Plus", constate Jean-Sébastien Fernandes, journaliste, présentateur du Soir 3 et co-auteur avec Arnaud Briand de "Tu nous manques enfoiré !" : "ce qui ressort de ces témoignages, recueillis auprès de proches ou de personnalités qui ont croisé son destin, c'est que Coluche n'a pas été remplacé"...
"Vingt ans après, la mort de Coluche n'est pas véritablement élucidée", estime de son côté Arnaud Briand : "elle laisse toujours la place aux doutes et aux fantasmes. On ne saura jamais si Coluche a été notre Kennedy, s'il a été assassiné parce qu'il dérangeait. A moins qu'il n'ait été qu'une simple victime de la route".... Interrogé par Moto-Net, Arnaud n'a pas souhaité s'étendre sur le sujet "qui dérange encore". "Concernant cet accident, on ne saura jamais", estime de son côté Bruno Gillet avec qui Coluche essayait parfois des nouveautés pour Moto Journal.
Quant à l'acteur Didier Lavergne, qui roulait juste derrière Coluche au moment du drame, il raconte : "On roulait doucement. Je ne sais pas pourquoi, Coluche m'a doublé et a pris cinq ou six mètres d'avance sur moi à l'amorce d'une ligne droite. En face arrivait un camion. Au dernier moment, quand Michel a été à sa hauteur, le conducteur a coupé la route pour tourner vers un petit pont. Comme une porte qui se referme... Le type est descendu et nous a dit : "Vous rouliez trop vite." Faux ! Le compteur de la moto affichait 65 km/h. Moi qui me trouvais juste derrière, j'ai freiné sans laisser la moindre trace de gomme, sans tomber. Michel, lui, n'a pas eu le temps. Il a guidonné et percuté le camion dans l'angle. Aujourd'hui encore, je ne sais pas quoi penser"...
Candidat à l'élection présidentielle de 1981 "parce que ça me fait marrer", Coluche était également à l'origine des Restos du Coeur, aujourd'hui récupérés jusqu'à l'écoeurement entre deux Téléthon, Sidaction, Journée (sic !) de la femme ou du refus de la misère...
Mais "Michel n'a jamais fait les Restos pour qu'ils servent, vingt ans après, d'instrument de promotion aux chanteurs", rappelle fort justement le photographe Jean-Marie Marion. "Pour Michel, les Restos devaient démontrer au gouvernement qu'avec un peu de motivation et de bonne volonté, on pouvait faire manger les gens à leur faim. Une loi devait même voir le jour pour que l'Etat prenne en charge les Restos du Coeur. Après sa mort, il n'est resté que les promesses. Mais bon, comme on dit, ça occupe les bénévoles"...
"Coluche, tu nous manques enfoiré !"
par Jean-Sébastien Fernandes et Arnaud Briand
En vente dans toutes les bonnes librairies
ABSOLUM Editions, 38 rue Dunois 75647 Paris Cedex 13
208 pages noir & blanc
Format : 150 x 238 mm
Prix : 22 euros TTC
Dernière édition par Fab le Sam 31 Jan 2009 - 18:07, édité 3 fois
Re: Hommage à un Grand Homme : Coluche
SOURCE : http://www.allopolice.net/destins.html
L’accident de la route est un évènement banal paraissant avoir perdu toute aptitude à susciter l’émotion. Un accident de train en gare de Lausanne ou un attentat à Madrid provoquent une indignation et un souvenir durables, car nous sommes habitués à des années entières sans accident mortel sur les rails et sans terrorisme meurtrier. Un plus grand nombre de morts quotidiennes sur les routes semble avoir usé les capacités d’indignation. Comme on acquitte un péage d’autoroute, on accepte de payer en vies humaines le libre usage d’une voiture ou d’un vélo. Exceptionnellement, quand un accident de la circulation particulièrement sordide ou de grande ampleur provoqué par la vitesse excessive dans le brouillard, l’indignation réapparait pour quelques jours. Il faut lutter contre cette usure de l’émotion et faire percevoir l’accident de la route comme un risque affectif intolérable.
Il y a des accidents qui détruisent un individu ou une famille, d’autres atteignent également la collectivité quand celui qui disparait a une position publique transformant sa mort en un évènement perçu avec tristesse par une région, un pays ou l’humanité. Il est bien sûr impossible de retenir tous les morts car la liste serait malheureusement trop longue. Alors voilà quelques personnalités disparues à jamais et laissant un vide dans le cœur de notre société.
Coluche (1944-1986)
Coluche heurte avec sa Honda 1100 un camion qui manœuvre en travers de la chaussée. Il avait 42 ans.
En traversant la petite commune résidentielle d’Opio, Coluche engagea sa moto dans un virage, à la hauteur d’un camping caravaning, le Caravan Inn. A cet instant précis, un semi-remorque de 38 tonnes était en train de manœuvrer dans l’entrée du camping, bouchant complètement la petite départementale. Coluche ne put rien faire pour éviter le choc. La moto percuta l’avant du semi-remorque. Le choc fut très violent car le casque que portait Coluche éclata en heurtant le phare avant droit du camion. Le comédien fut tué sur le coup. Les premiers témoignages recueillis par les gendarmes semblent montrer que le comédien roulait à très grande vitesse. Plusieurs automobilistes auraient confirmé qu’ils avaient été doublés par cette grosse moto noire qui roulait à une vitesse « impressionnante », propos confirmés par le chauffeur du semi-remorque. « Il roulait tellement vite qu’il n’a pu voir mon camion qu’au dernier moment. Il n’a même pas eu le temps de freiner, car il n’y a aucune trace de freinage sur la route », déclarait le chauffeur du camion.
Quant à l'acteur Didier Lavergne, qui roulait juste derrière Coluche au moment du drame, il raconte : "On roulait doucement. Je ne sais pas pourquoi, Coluche m'a doublé et a pris cinq ou six mètres d'avance sur moi à l'amorce d'une ligne droite. En face arrivait un camion. Au dernier moment, quand Michel a été à sa hauteur, le conducteur a coupé la route pour tourner vers un petit pont. Comme une porte qui se referme... Le type est descendu et nous a dit : "Vous rouliez trop vite." Faux ! Le compteur de la moto affichait 65 km/h. Moi qui me trouvais juste derrière, j'ai freiné sans laisser la moindre trace de gomme, sans tomber. Michel, lui, n'a pas eu le temps. Il a guidonné et percuté le camion dans l'angle. Aujourd'hui encore, je ne sais pas quoi penser"...
Putain de camion!
Mai 1986. Un an après, presque jour pour jour, Coluche est de retour dans Cannes. Il a même pris pension à l'hôtel Matinez, bien avant le Festival, histoire de montrer qu'il n'est pas venu pour le cinéma. Et, d'ailleurs, le lendemain de la soirée d'ouverture, il quitte la ville.
En fait, s'il s'en va, c'est chassé par les festivaliers qui le privent de la suite qu'il occupe, depuis deux semaines, avec Ludo et Didier. Car Coluche s'est remis au travail. Il écrit des sketches, prépare son retour au Music-hall prévu pour le début de l'automne au Zenith, et ca le perturbe un peu. Alors, il vagabonde dans les lieux qui lui paraissent bénéfiques, comme le palace de la croisette. Le premier jour du Festival, la tribu remballe "le filet à pro vision", les motos, les jouets et quitte la ville pour s'installer, vingt kilo- mètres plus haut, dans une propriété de Chateauneuf-de-Grasse, le domaine de Saint-Jaume. Un ancien monastère, "vite transformé en bordel", selon Ludo.
Un jour, début juin, il appelle Paul. Le manager devrait descendre : il a quelquechose à lui faire écouter. Paul saute dans le premier avion, prend ensuite la route sinueuse de Chateauneuf. Sans lui laisser le temps de saluer la maisonnée, Coluche l'entraîne dans sa chambre, lui fixe des écouteurs sur la tête, et envoie le son du magnétophone. "C'est génial!" En fait, il n'a écouté qu'une sorte de carnet de notes enregistré, chapitre après chapitre, une collection d'aphorismes bien rangés et déroulés, à entendre les quelques rires de fond, devant une poignée d'amis, d'une voix sans effet d'intonation. Quel malheur ils vont faire au Zenith!. Ils s'enlacent, réécoutent la bande.
Le 19, un jeudi, est une belle journée d'été, aux parfums forts et mélangés, comme seule Grasse peut en offrir, à la cueillette de la fleur d'oranger, de la rose et de la tubéreuse. Les monts s'évasent jusqu'à la mer, vers la baie de la Napoule. En début d'après-midi, Coluche, Ludo et Didier partent à moto, jusqu'à Cannes. Aldo, la comédienne Mathilda May et son compagnon restent à la maison. Baby-foot à La Sportive. Il est temps de rentrer. L'heure de la retransmission du match de la Coupe du monde approche. Baisers aux serveuses. "Salut ma poule."
Les trois amis reprennent tranquillement la départementale n 3 qui serpente au milieu des bois, des cultures de jasmin et de lavande, entre Valneuf et Chateauneuf. Coluche pilote une Honda 1100 rouge, assis loin sur la selle. Son casque est accroché à son guidon. Il fait trop beau pour se couvrir la tête. C'est un casque bol, court, qui ne protège pas la nuque, presque un faux casque. Un casque de cinéma. Ils roulent à faible allure. Ils connaissent par coeur cette départementale de carte postale, étroite et très fréquentée, le plus court chemin de la montagne à la mer.
A l'approche d'Opio, un village haut perché que la route tient à distance, deux pompistes de la station d'essence AGIP les regardent passer. Ils voient Coluche pratiquement tout les jours. Ils attendent l'heure du match, à l'ombre. Coluche qui roule derrière, accélère pour doubler Ludo, puis Didier. Histoire de leur adresser un signe amical. Une grimace pour l'un, un sourire pour l' autre. Une courbe, puis une ligne droite, en contrebas d'une colline. Cette portion là, tout les trois l'ont dans l'oeil : on approche de la maison.
A soixante-trois mètres du début de la ligne droite, un semi-remorque vient de s'arrèter en sens inverse. Il parait vouloir couper la route, virer sec, en une manoeuvre délicate. Le tracteur du camion s'engage déjà, à angle droit, pour viser un petit chemin de terre. Coluche roule à 75 km/h, au débouché de la courbe. Voit-il l'engin qui obstrue la vue, barre presque toute la largeur de la route, va bientôt empêcher toute issue? Pense-t-il avoir été vu du chauffeur? Avoir le temps de passer à droite, en rasant l'avant du tracteur?
Coluche ne freine pas. Il n'oscille pas. N'esquisse aucun mouvement. Va droit à l'obstacle. Au dernier moment, il "balance" sa Honda, comme tous les motards experimentés en face d'un danger, mais celui-ci parait réagir à contre sens, et projette, sans violence, son pilote vers la roue du tracteur. Le choc parait sans force. Derrière Coluche, à une seconde, Didier a eu le temps de freiner, Ludo de voir le corps, le caoutchouc et la tôle, entrer en contact doucement, sans vitesse. Dans sa cabine, le chauffeur, aussi, à la sensation d'un frôlement.
Didier se précipite sur Coluche, étendu sur le dos, à coté du pneu. Il parait inerte, il y a du sang sur l'asphalte, près de sa tête, mais Didier n'a pas enregistré mentalement une scène brutale. Le maquilleur, avec précaution, prend son ami dans ses bras. Ludo veut en découdre avec le chauffeur. Couper le moteur du camion : Coluche bouffe des gaz d'échappement. Des voitures sont garées derrière le camion. Leurs conducteurs s'approchent. D'abord il ne le reconnaisse pas. Ils notent simplement qu'il a les ongles peints, à la main gauche. "Mais c'est Coluche!" hurle Ludo. Didier ordonne : "Un téléphone!" Ludo se met à courir vers les bureaux d'un pépiniériste, à une centaine de mètres. Un téléphone! Aux pompiers, il réclame un hélicoptère de la Protection civile. A l'autre bout du fil, on doit s'étonner. "Mais c'est Coluche!" hurle Ludo.
A un mètre du visage de Coluche, il y a un pré. Un petit ruisseau, au ras de la route, et puis un pré, parsemé de fleurs. Cinquante mètres de longueur de pré avec, pour seuls obstacles, quelques arbustes. De l'autre coté, sur la gauche, Coluche n'avait aucune chance de pouvoir s'échapper. Un mur de soutènement, de vieilles pierres, protège la départementale de la colline. Mais sur sa droite! Le petit chemin que visait le tracteur enjambe le ruisseau sans muret. Ras! Devant le tracteur du camion, c'est fou ce qu'il parait y avoir comme place libre, nette, attirante.
Didier parle à Coluche. Il trouve bien que la tête et l'épaule de son ami font un angle anormal, mais il est dans un rêve. Sur le côté du crâne, une petite blessure, qui déjà ne saigne plus. Il lui explique que ça ne fait rien, qu'il fera le Zenith avec des béquilles, au pire en chaise roulante. Là-haut, à la maison, Aldo va s'inquiéter, ils doivent les attendre. La belle Mathilda. Ses seins, Michel! Didier berce Coluche doucement.
Ludo est venu en courant. Il voudrait que le "gros" se relève, que tout soit comme juste avant, que le chauffeur réalise que c'est Coluche, là, par terre. Qu'il arrête de tenir ses papiers à la main, comme s'il n'attendait que le constat. Les pompiers arrivent sur ce coin de campagne éloigné. Et derrière eux, la télé. Ludo les tue, s'ils filment!
Le médecin tente de décrocher les bras de Didier du buste de Coluche. Il est mort! Les cervicales brisées. Il est mort depuis longtemps! Il est mort sur le coup! Ce n'était pas, là encore, la place qui manquait, et sur la surface du tracteur, et sur le corps de Coluche. Mais les deux, le camion et le corps ne se sont pas manqués. Le point du crâne qui commande aux vertèbres et le coude du pare-chocs, sous le phare.
:( :( :(
L’accident de la route est un évènement banal paraissant avoir perdu toute aptitude à susciter l’émotion. Un accident de train en gare de Lausanne ou un attentat à Madrid provoquent une indignation et un souvenir durables, car nous sommes habitués à des années entières sans accident mortel sur les rails et sans terrorisme meurtrier. Un plus grand nombre de morts quotidiennes sur les routes semble avoir usé les capacités d’indignation. Comme on acquitte un péage d’autoroute, on accepte de payer en vies humaines le libre usage d’une voiture ou d’un vélo. Exceptionnellement, quand un accident de la circulation particulièrement sordide ou de grande ampleur provoqué par la vitesse excessive dans le brouillard, l’indignation réapparait pour quelques jours. Il faut lutter contre cette usure de l’émotion et faire percevoir l’accident de la route comme un risque affectif intolérable.
Il y a des accidents qui détruisent un individu ou une famille, d’autres atteignent également la collectivité quand celui qui disparait a une position publique transformant sa mort en un évènement perçu avec tristesse par une région, un pays ou l’humanité. Il est bien sûr impossible de retenir tous les morts car la liste serait malheureusement trop longue. Alors voilà quelques personnalités disparues à jamais et laissant un vide dans le cœur de notre société.
Coluche (1944-1986)
Coluche heurte avec sa Honda 1100 un camion qui manœuvre en travers de la chaussée. Il avait 42 ans.
En traversant la petite commune résidentielle d’Opio, Coluche engagea sa moto dans un virage, à la hauteur d’un camping caravaning, le Caravan Inn. A cet instant précis, un semi-remorque de 38 tonnes était en train de manœuvrer dans l’entrée du camping, bouchant complètement la petite départementale. Coluche ne put rien faire pour éviter le choc. La moto percuta l’avant du semi-remorque. Le choc fut très violent car le casque que portait Coluche éclata en heurtant le phare avant droit du camion. Le comédien fut tué sur le coup. Les premiers témoignages recueillis par les gendarmes semblent montrer que le comédien roulait à très grande vitesse. Plusieurs automobilistes auraient confirmé qu’ils avaient été doublés par cette grosse moto noire qui roulait à une vitesse « impressionnante », propos confirmés par le chauffeur du semi-remorque. « Il roulait tellement vite qu’il n’a pu voir mon camion qu’au dernier moment. Il n’a même pas eu le temps de freiner, car il n’y a aucune trace de freinage sur la route », déclarait le chauffeur du camion.
Quant à l'acteur Didier Lavergne, qui roulait juste derrière Coluche au moment du drame, il raconte : "On roulait doucement. Je ne sais pas pourquoi, Coluche m'a doublé et a pris cinq ou six mètres d'avance sur moi à l'amorce d'une ligne droite. En face arrivait un camion. Au dernier moment, quand Michel a été à sa hauteur, le conducteur a coupé la route pour tourner vers un petit pont. Comme une porte qui se referme... Le type est descendu et nous a dit : "Vous rouliez trop vite." Faux ! Le compteur de la moto affichait 65 km/h. Moi qui me trouvais juste derrière, j'ai freiné sans laisser la moindre trace de gomme, sans tomber. Michel, lui, n'a pas eu le temps. Il a guidonné et percuté le camion dans l'angle. Aujourd'hui encore, je ne sais pas quoi penser"...
Putain de camion!
Mai 1986. Un an après, presque jour pour jour, Coluche est de retour dans Cannes. Il a même pris pension à l'hôtel Matinez, bien avant le Festival, histoire de montrer qu'il n'est pas venu pour le cinéma. Et, d'ailleurs, le lendemain de la soirée d'ouverture, il quitte la ville.
En fait, s'il s'en va, c'est chassé par les festivaliers qui le privent de la suite qu'il occupe, depuis deux semaines, avec Ludo et Didier. Car Coluche s'est remis au travail. Il écrit des sketches, prépare son retour au Music-hall prévu pour le début de l'automne au Zenith, et ca le perturbe un peu. Alors, il vagabonde dans les lieux qui lui paraissent bénéfiques, comme le palace de la croisette. Le premier jour du Festival, la tribu remballe "le filet à pro vision", les motos, les jouets et quitte la ville pour s'installer, vingt kilo- mètres plus haut, dans une propriété de Chateauneuf-de-Grasse, le domaine de Saint-Jaume. Un ancien monastère, "vite transformé en bordel", selon Ludo.
Un jour, début juin, il appelle Paul. Le manager devrait descendre : il a quelquechose à lui faire écouter. Paul saute dans le premier avion, prend ensuite la route sinueuse de Chateauneuf. Sans lui laisser le temps de saluer la maisonnée, Coluche l'entraîne dans sa chambre, lui fixe des écouteurs sur la tête, et envoie le son du magnétophone. "C'est génial!" En fait, il n'a écouté qu'une sorte de carnet de notes enregistré, chapitre après chapitre, une collection d'aphorismes bien rangés et déroulés, à entendre les quelques rires de fond, devant une poignée d'amis, d'une voix sans effet d'intonation. Quel malheur ils vont faire au Zenith!. Ils s'enlacent, réécoutent la bande.
Le 19, un jeudi, est une belle journée d'été, aux parfums forts et mélangés, comme seule Grasse peut en offrir, à la cueillette de la fleur d'oranger, de la rose et de la tubéreuse. Les monts s'évasent jusqu'à la mer, vers la baie de la Napoule. En début d'après-midi, Coluche, Ludo et Didier partent à moto, jusqu'à Cannes. Aldo, la comédienne Mathilda May et son compagnon restent à la maison. Baby-foot à La Sportive. Il est temps de rentrer. L'heure de la retransmission du match de la Coupe du monde approche. Baisers aux serveuses. "Salut ma poule."
Les trois amis reprennent tranquillement la départementale n 3 qui serpente au milieu des bois, des cultures de jasmin et de lavande, entre Valneuf et Chateauneuf. Coluche pilote une Honda 1100 rouge, assis loin sur la selle. Son casque est accroché à son guidon. Il fait trop beau pour se couvrir la tête. C'est un casque bol, court, qui ne protège pas la nuque, presque un faux casque. Un casque de cinéma. Ils roulent à faible allure. Ils connaissent par coeur cette départementale de carte postale, étroite et très fréquentée, le plus court chemin de la montagne à la mer.
A l'approche d'Opio, un village haut perché que la route tient à distance, deux pompistes de la station d'essence AGIP les regardent passer. Ils voient Coluche pratiquement tout les jours. Ils attendent l'heure du match, à l'ombre. Coluche qui roule derrière, accélère pour doubler Ludo, puis Didier. Histoire de leur adresser un signe amical. Une grimace pour l'un, un sourire pour l' autre. Une courbe, puis une ligne droite, en contrebas d'une colline. Cette portion là, tout les trois l'ont dans l'oeil : on approche de la maison.
A soixante-trois mètres du début de la ligne droite, un semi-remorque vient de s'arrèter en sens inverse. Il parait vouloir couper la route, virer sec, en une manoeuvre délicate. Le tracteur du camion s'engage déjà, à angle droit, pour viser un petit chemin de terre. Coluche roule à 75 km/h, au débouché de la courbe. Voit-il l'engin qui obstrue la vue, barre presque toute la largeur de la route, va bientôt empêcher toute issue? Pense-t-il avoir été vu du chauffeur? Avoir le temps de passer à droite, en rasant l'avant du tracteur?
Coluche ne freine pas. Il n'oscille pas. N'esquisse aucun mouvement. Va droit à l'obstacle. Au dernier moment, il "balance" sa Honda, comme tous les motards experimentés en face d'un danger, mais celui-ci parait réagir à contre sens, et projette, sans violence, son pilote vers la roue du tracteur. Le choc parait sans force. Derrière Coluche, à une seconde, Didier a eu le temps de freiner, Ludo de voir le corps, le caoutchouc et la tôle, entrer en contact doucement, sans vitesse. Dans sa cabine, le chauffeur, aussi, à la sensation d'un frôlement.
Didier se précipite sur Coluche, étendu sur le dos, à coté du pneu. Il parait inerte, il y a du sang sur l'asphalte, près de sa tête, mais Didier n'a pas enregistré mentalement une scène brutale. Le maquilleur, avec précaution, prend son ami dans ses bras. Ludo veut en découdre avec le chauffeur. Couper le moteur du camion : Coluche bouffe des gaz d'échappement. Des voitures sont garées derrière le camion. Leurs conducteurs s'approchent. D'abord il ne le reconnaisse pas. Ils notent simplement qu'il a les ongles peints, à la main gauche. "Mais c'est Coluche!" hurle Ludo. Didier ordonne : "Un téléphone!" Ludo se met à courir vers les bureaux d'un pépiniériste, à une centaine de mètres. Un téléphone! Aux pompiers, il réclame un hélicoptère de la Protection civile. A l'autre bout du fil, on doit s'étonner. "Mais c'est Coluche!" hurle Ludo.
A un mètre du visage de Coluche, il y a un pré. Un petit ruisseau, au ras de la route, et puis un pré, parsemé de fleurs. Cinquante mètres de longueur de pré avec, pour seuls obstacles, quelques arbustes. De l'autre coté, sur la gauche, Coluche n'avait aucune chance de pouvoir s'échapper. Un mur de soutènement, de vieilles pierres, protège la départementale de la colline. Mais sur sa droite! Le petit chemin que visait le tracteur enjambe le ruisseau sans muret. Ras! Devant le tracteur du camion, c'est fou ce qu'il parait y avoir comme place libre, nette, attirante.
Didier parle à Coluche. Il trouve bien que la tête et l'épaule de son ami font un angle anormal, mais il est dans un rêve. Sur le côté du crâne, une petite blessure, qui déjà ne saigne plus. Il lui explique que ça ne fait rien, qu'il fera le Zenith avec des béquilles, au pire en chaise roulante. Là-haut, à la maison, Aldo va s'inquiéter, ils doivent les attendre. La belle Mathilda. Ses seins, Michel! Didier berce Coluche doucement.
Ludo est venu en courant. Il voudrait que le "gros" se relève, que tout soit comme juste avant, que le chauffeur réalise que c'est Coluche, là, par terre. Qu'il arrête de tenir ses papiers à la main, comme s'il n'attendait que le constat. Les pompiers arrivent sur ce coin de campagne éloigné. Et derrière eux, la télé. Ludo les tue, s'ils filment!
Le médecin tente de décrocher les bras de Didier du buste de Coluche. Il est mort! Les cervicales brisées. Il est mort depuis longtemps! Il est mort sur le coup! Ce n'était pas, là encore, la place qui manquait, et sur la surface du tracteur, et sur le corps de Coluche. Mais les deux, le camion et le corps ne se sont pas manqués. Le point du crâne qui commande aux vertèbres et le coude du pare-chocs, sous le phare.
:( :( :(
Dernière édition par le Dim 2 Déc 2007 - 18:54, édité 1 fois
Re: Hommage à un Grand Homme : Coluche
Un record pour Coluche
Quelques mois avant de disparaitre en moto, Coluche s'était mesuré sur la piste de Nardo à un record du monde de vitesse. Elf lui avait permis d'obtenir la licence nécessaire. Le 14 septembre 1986, sur la même piste, le pétrolier réunissait le gratin du deux roues : deux Elf 3 de 500 cc, et la futuriste Elf R, une 1 000 cc au carénage époustouflant. Pour les piloter, Auriol, Haslam, Le Liard et Courly.
Objectif ? Une brassée de performances en hommage au comédien.
Ce jour-là, dix records tomberont !
SOURCE : http://www.motogazz.com/elf30ans/pilot2.htm
Quelques mois avant de disparaitre en moto, Coluche s'était mesuré sur la piste de Nardo à un record du monde de vitesse. Elf lui avait permis d'obtenir la licence nécessaire. Le 14 septembre 1986, sur la même piste, le pétrolier réunissait le gratin du deux roues : deux Elf 3 de 500 cc, et la futuriste Elf R, une 1 000 cc au carénage époustouflant. Pour les piloter, Auriol, Haslam, Le Liard et Courly.
Objectif ? Une brassée de performances en hommage au comédien.
Ce jour-là, dix records tomberont !
SOURCE : http://www.motogazz.com/elf30ans/pilot2.htm
Re: Hommage à un Grand Homme : Coluche
Merci, Coluche, notre maître à tous ! ! ! :( :( :(
Un grand reportage pour un grand homme...
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Re: Hommage à un Grand Homme : Coluche
Tres bon reportage sur ce grand homme qui sans lui en ces temps pourris et saison hivernale
beaucoup de personne n'aurait pas un minimum de confort et un repas chaud
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Drickx-
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Re: Hommage à un Grand Homme : Coluche
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Re: Hommage à un Grand Homme : Coluche
Une de ses premières motos, à notre maître à tous, c'était un chopper sur base 750 WL comme la mienne, avec le reservoir en goutte d'huile, et tout....
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Gil-
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Re: Hommage à un Grand Homme : Coluche
COLUCHE LE PLUS GRAND "l'ARTISTE"
un homme GENEREUX au coeur ENORME "UNE LEGENDE"
il laisse un vide et ne sera jamais remplacer
un amoureux de motos tout comme nous
mais au risque de decevoir je ne le classe pas dans les grands pliotes
le fait d'avoir le reccord du km lancé n'en fait pas a mes yeux un grand pilote
merci pour tout ce que tu as fait dans ta courte vie .
un homme GENEREUX au coeur ENORME "UNE LEGENDE"
il laisse un vide et ne sera jamais remplacer
un amoureux de motos tout comme nous
mais au risque de decevoir je ne le classe pas dans les grands pliotes
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merci pour tout ce que tu as fait dans ta courte vie .
DANIOS- Nombre de messages : 184
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Re: Hommage à un Grand Homme : Coluche
DANIOS a écrit:COLUCHE LE PLUS GRAND "l'ARTISTE"
un homme GENEREUX au coeur ENORME "UNE LEGENDE"
il laisse un vide et ne sera jamais remplacer
un amoureux de motos tout comme nous
mais au risque de decevoir je ne le classe pas dans les grands pliotes
le fait d'avoir le reccord du km lancé n'en fait pas a mes yeux un grand pilote
merci pour tout ce que tu as fait dans ta courte vie .
Entièrement d'accord avec toi Danios, Coluche n'était en rien comparable à un Ago, ou un Freddie Spencer, André Malherbe*, Randy Mamola....
Mais c'était un très grand monsieur qui allait jusqu'au bout des choses, et qui a "ouvert des portes", comme on dit, sans lui l'humour français ne serait pas ce qu'il est...
Ca doit être pour ça, et par dérogation spéciale, que notre Fab' national l'a placé ici...
*Oui, je ne suis pas sectaire MOI....
Gil-
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Re: Hommage à un Grand Homme : Coluche
Oui, je suis tout à fait d'ac avec toi DANIOS, ce n'étais pas une légende du pilotage.
Mais je suis tellement en admiration devant ce "Grand Monsieur" que je voulais placer sur le fofo le fait qu'il était également un pilote amoureux de la moto...comme je n'ai pas de rubrique spéciale "Grands Personnages" du Monde, je l'ai mis là.
Voili voilou les amis.
Merci à toi Coluche.
Ta générosité, ton humour, tout..........MERCI !
Mais je suis tellement en admiration devant ce "Grand Monsieur" que je voulais placer sur le fofo le fait qu'il était également un pilote amoureux de la moto...comme je n'ai pas de rubrique spéciale "Grands Personnages" du Monde, je l'ai mis là.
Voili voilou les amis.
Merci à toi Coluche.
Ta générosité, ton humour, tout..........MERCI !
Re: Hommage à un Grand Homme : Coluche
Fab a écrit:Oui, je suis tout à fait d'ac avec toi DANIOS, ce n'étais pas une légende du pilotage.
Mais je suis tellement en admiration devant ce "Grand Monsieur" que je voulais placer sur le fofo le fait qu'il était également un pilote amoureux de la moto...comme je n'ai pas de rubrique spéciale "Grands Personnages" du Monde, je l'ai mis là.
Voili voilou les amis.
Merci à toi Coluche.
Ta générosité, ton humour, tout..........MERCI !
Rien à ajouter... :D
Re: Hommage à un Grand Homme : Coluche
non GIL
je ne suis pas sectaire en disant qu'il ne fait pas parti
des grands pilotes .
mais je lui rend homage pour sa generosité et son grand coeur
je ne suis pas sectaire en disant qu'il ne fait pas parti
des grands pilotes .
mais je lui rend homage pour sa generosité et son grand coeur
DANIOS- Nombre de messages : 184
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Moto : plongée photo
Date d'inscription : 07/11/2007
Re: Hommage à un Grand Homme : Coluche
DANIOS a écrit:non GIL
je ne suis pas sectaire en disant qu'il ne fait pas parti
des grands pilotes .
mais je lui rend homage pour sa generosité et son grand coeur
Non non...
C'était juste une boulette en direction des mecs qui cassent les Harley... au sujet de A; Malherbe, Dieu du motocross, dont nombre de fans des routières n'ont sans doute jamais entendu parler...
La boulette ne t'était aucunement destinée... d'ailleurs je pense comme toi, et je croyais l'avoir clairement exprimé...
Gil-
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Re: Hommage à un Grand Homme : Coluche
tu cites un sacre Belge du moto cross
qui merite vraiment le titre de pilote legende tout comme DE COSTER
une vie de pilote bien belle jusqu'au jour ou !.... "malheureusement "
qui merite vraiment le titre de pilote legende tout comme DE COSTER
une vie de pilote bien belle jusqu'au jour ou !.... "malheureusement "
DANIOS- Nombre de messages : 184
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Moto : plongée photo
Date d'inscription : 07/11/2007
Re: Hommage à un Grand Homme : Coluche
DANIOS a écrit:tu cites un sacre Belge du moto cross
qui merite vraiment le titre de pilote legende tout comme DE COSTER
une vie de pilote bien belle jusquau jour ou !.... "malheureusement "
Oui.......
C'est un très grand monsieur ce André Malherbe....
Aujourd'hui il vit dans une chaise roulante, on le nourrit à la petite cuiller et il ne peut pas faire ses besoins tout seul...
Et moi quand j'y pense, ça me flanque le bourdon....
La vie c'est rien, c'est pour ça qu'il faut en profiter....
Roger de Coster va bien, il tient un magasin de motos en Belgique paraît-il....
Les belges on tvraiment dominé le MX mondial à une époque....
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Re: Hommage à un Grand Homme : Coluche
Mort de coluche
putain de camion - hommage à coluche
Coluche Speed Record at Nardo 1986
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