Duel Best seller 2008, Z 750 Vs T max

JuJu Sam 13 Déc 2008 - 23:33

Comparatif motos Duel best seller 2008, Z 750 vs T Max : Incomparables ? Pas si sûr...

Et rebelotte ! Les T Max et Z 750 sont à nouveau nos best sellers en 2008. Mais qu'est-ce que vous leur trouvez donc ? Nous avons mené l'enquête et les avons soumis à des épreuves impitoyables pour un duel tout aussi improbable. Best seller moto contre scooter, les jeux étaient faits pensez-vous ? Vraiment ? Alors lisez ça...

Duel best seller 2008 : Kawasaki Z 750 vs Yamaha T Max

"Pourquoi la Z 750 ? Parce que c'est la plus grosse évidemment !" Ok... elle est facile. Mais vos commentaires sur les maxitests ou sur le forum sont confirmés par les concessionnaires et les études de l'importateur : la Kawasaki Z 750 reste la moto la plus vendue en France en 2008 (env. 7 500 unités à fin décembre) parce que sa cylindrée supérieure à celle des autres roadsters "basiques" (de 600 cm3) vous valorise ! C'est tout bête, mais à l'usage autant que dans le reflet des vitrines, c'est essentiel. A commencer bien sûr par ce quatre-cylindres qui vous tracte efficacement à mi-régime quand les moteurs concurrents de 600 cm3 nécessitent de hurler aux abords de la zone rouge pour accélérer dignement... Bref, cette sérénité-là fait toujours beaucoup de motards heureux dans notre pays. Et alors que toutes les nouveautés 2009 semblent avoir été dévoilées, aucune marque concurrente n'a tenté de lui faire l'inter' à armes égales... Incompréhensible ! Aujourd'hui, la Z 750 est toujours la seule du genre.
Ensuite, par son style agressif et ses volumes généreux, la Z 750 impose une signature visuelle inédite, aux frontières du genre street-bike, qui colle à l'image que vous vous faites du roadster sportif.
Enfin, affichée à 7 199 €, elle s'offre le luxe de concurrencer d'à peine 200 € la Hornet 600, sa plus proche rivale (et gagnante de notre dernier comparatif roadster 600/750). Certes, la Honda est desservie par un look "controversé" mais elle s'avère autrement plus homogène au niveau dynamique, plus confortable et mieux fabriquée. Sur ces derniers points, vous pardonnez tout au roadster Kawasaki, d'autant que vous roulez en solo principalement et moins de 7 500 kilomètres par an. Et peu importent son accord de suspensions, sa selle inconfortable ou son manque cruel d'aspects pratiques ! Tout cela est le cadet de vos soucis, car ce qui vous plait chez cette sacrée Kawa fait toute la différence au moment de signer le chèque : sa gueule, son gabarit et l'agrément de son 750 cm³ pour le prix d'une 600 !

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Z 750 ou T Max, sinon rien !

Quant au Yamaha XP 500 T Max, que pouvons-nous rajouter qui n'ait déjà été ressassé à son sujet ? A vos yeux, c'est tout simplement le meilleur des scooters de grosse cylindrée. Vous craquez avant tout pour son look, sa qualité de fabrication irréprochable et son indéniable réputation de fiabilité. Trois arguments massues qui justifient à vos yeux un tarif élevé. Se pliant à presque tous les usages, vous utilisez votre T-Max au moins autant pour vos loisirs que pour vous rendre à votre travail, selon vos réponses au maxitest. Evidemment, vous appréciez les performances de son bicylindre qui permettent de croiser à des vitesses aussi réjouissantes que prohibées. Unique, avant-gardiste, performant, polyvalent, branché, efficace, etc., le phénomène Yamaha cumule les superlatifs et transcende le marché dans sa dernière version à cadre alu. Sans lui, la suprématie de la marque chez nous serait tout simplement menacée, ni plus ni moins. Et sans lui, sans doute le maxiscooter en général n'aurait-il pas autant progressé ces dernières années. Bref, imparable, mieux, inégalé. Et voilà bien ce qui fait la force du T Max et qui le rapproche de la Kawasaki Z 750 : chacun dans leur genre, ils sont uniques ! Et c'est évidemment cette faculté à coller parfaitement aux deux grandes tendances du marché français qui leur assure un tel succès dans l'Hexagone (env. 6 000 T Max vendus en 2008). Tellement proches et... incomparables ? Voilà bien là la question que nous nous sommes posés avant de lancer ce match des best sellers 2008. On vous entend déjà râler dans votre coin, genre :"Ca y est, ils vont encore nous dire que le T Max protège mieux que la Kawa !" Certes, vous n'auriez pas eu tort si nous n'avions pas choisi d'orienter différemment le débat. Comment ? Lisez donc ce qui suit et surprenez-vous autant que nous...

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JuJu Sam 13 Déc 2008 - 23:33

T Max contre Z 750, le match des best sellers 2008 !
Présentation / fabrication : Le luxe contre le tape à l'oeil

Certes, ces deux-là connaissent un succès retentissant mais pas aussi homogène pour le T Max que pour la Z 750. En effet, le maxiscooter Yamaha pullule en Ile-de-France et... sur la Cote d'Azur, à Toulon, Nice ou Marseille. En revanche, la Kawasaki se vend partout, du Nord au Sud, en ville comme à la campagne. Quoi qu'il en soit, baladez-vous en ville et en banlieue, arpentez les trottoirs et vous vous rallierez vite à cette évidence : difficile de les louper ! Alors, regardons-les de plus près.
Le T Max présente La ligne de référence. Agressif, tendu, fuselé, tout ici respire la performance à tel point que sous certains angles, il se rapproche d'une authentique moto. Pour ne rien gâcher, Yamaha a beaucoup travaillé depuis 2001 sur les différentes évolutions de la bête afin de conserver son leadership. Résultat : l'assemblage et la finition tutoient la perfection sur le dernier modèle, digne des standards automobiles quand on remarque l'intégration de la selle ou de la planche de bord. Du beau boulot, assurément.
Avec sa Z 750, Kawasaki a choisi de faire vibrer une autre corde sensible. Elle résume pour certains les valeurs essentielles de La Moto : un moteur, deux roues et un guidon. De plus, avec son tête de fourche taillé à la serpe, ses écopes généreuses, ses disques pétales et son arrière de selle pointant vers le ciel, la Z cultive son look inimitable, surtout depuis son évolution en 2007. Sans égaler la finition du T Max - nettement plus cher - Kawasaki a donc essentiellement soigné les détails visuels qui participent à son succés. Finissons avec leur sonorité : rauque, pleine, elle est valorisante sur nos de nos machines. Elle est presque identifiable pour les tympans des connaisseurs qui optent d'ailleurs souvent pour un silencieux qui l'est moins, justement.

-Verdict : L'excellence au prix fort ou la rapport qualité/prix ? Egalité !

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Maniabilité : 1ère surprise...

Globalement, mieux vaut mesurer au moins 1,70 m pour être sûr de poser un pied bien à plat au sol sur l'une ou l'autre. La Kawasaki se caractérise par un large réservoir qui écarte les cuisses, des repose-pieds un poil hauts et un guidon large, mais aux extrémités pointant vers le ciel (on exagère à peine). Pas désagréable d'assise (mais ferme), la Z offre une vision dégagée sur la circulation. Elle s'y insère facilement. Ses rétroviseurs ne sont pas gênants. Son moteur souple reprend aussi très bien "en bas". On n'en attendait pas moins !
La longue selle du T Max permet de s'y reculer ou de s'avancer à loisir. Sur le dernier modèle, la bulle d'origine est assez haute. Quand on mesure 1,70 m, elle peut gêner la vision vers la ligne d'horizon. Les rétroviseurs remplissent bien leur rôle et ne gênent pas pour se faufiler dans les bouchons.
Bref, difficile de les départager à ce niveau. Alors raison de plus pour les emmener... sur des parcours de moto-école ! Et là, tenez-vous bien, c'est finalement le T Max qui s'en sort le mieux : il taille son chemin sans trop de soucis entre les cônes et les piquets du parcours lent, quitte à replier ses rétroviseurs. Il profite en plus de son empattement long et de sa transmission automatique pour laisser le pilote se concentrer sur l'exercice. Bon, évidemment, ça ne vaut pas une ER-6N mais c'est jouable... et finalement surprenant.
Changement de tableau avec la Z 750 : il aurait fallu limer les butées de direction, voire gratter les embouts de guidon pour obtenir un résultat à peu près comparable, et encore... Braquant mal, la Kawa élargit peu à peu chaque passage de porte et finit invariablement par shooter un cône. Si son moteur et ses commandes jouent dans la douceur, son gabarit et sa conception n'en font pas une championne du genre. A méditer pour tous ceux qui s'interrogent sur le bon choix à faire une fois le permis en poche, non ? Heureusement, la Z 750 se rattrape sur l'épreuve dite "rapide" : si l'on perd du temps au démarrage à devoir doser l'embrayage et lors du demi-tour avec la boîte de vitesses, elle brille par sa nervosité et sa bonne humeur communicative. Et comme son freinage n'appelle aucune critique dans ces conditions, même sans ABS, elle se tire de l'exercice avec un certain brio.
Dans les mêmes conditions, le T Max reste tout de même plus facile. Agile grâce à ses roues de 15 pouces, son empattement long ne le pénalise pas pour autant entre les cônes et son rayon de braquage rend le demi-tour plus facile qu'avec la Kawasaki. En simulation d'arrêt d'urgence, on notera cependant que l'ABS se déclenche très facilement à l'arrière. Une option presqu'indispensable pour gérer sereinement l'inévitable "chicane-mobile-de-boulevard" qui décidera de tourner sous votre nez. Bref, plus à l'aise sur le lent et guère moins véloce sur le rapide, il faut bien se rendre à l'évidence...

-Verdict : Avantage T Max !

Quoi pour la route ?

Voilà, c'est clair, pour faire des ronds entre les immeubles, même si la Z concurrence sans problème le T-Max côté frime, ce dernier vous rendra tout de même la vie plus facile. Mais bon, avec des cylindrées de 500 et 750 cm3, on a forcément envie de prendre la route - même par - 2°C (si si, c'est le chef qui l'a dit !). Là encore, les différences s'affirment. Tout d'abord, et quitte à enfoncer une porte ouverte (aille, pas la tête), le T Max protège. Sa bulle plus haute et large que jamais comme son tablier constituent un véritable rempart contre le vent glacial de l'hiver. Et croyez moi, ça n'est pas rien quand il s'agit de rouler vers... le Nord (de la Picardie que nous n'imaginions pas si proche du Cercle Polaire). On comprend alors pourquoi bon nombre de motards urbains choisissent le T Max qui frise la perfection dans un rôle de commuter et s'avère plus confortable que la Kawasaki.
Celle-ci présente un amortisseur sec et une selle guère plus avenante. La position de conduite légèrement sur l'avant permet de soutenir un petit 150 compteur sans trop souffrir de la pression du vent. La protection, moins que symbolique, permet à ce dernier de se frayer un passage partout où vous aurez inconsciemment oublié de vous protéger de ses morsures. Bref, cet Hiver, si vous habitez en rase campagne et que vous parcourez quotidiennement 100 bornes jusqu'à votre lieu de travail au guidon d'une Z : bravo, vous êtes un héros !
Et la différence de cylindrée ? Sur route, la transmission automatique du T Max fait superbement illusion. En revanche, à l'épreuve des relances façon "poignée dans le coin" sur l'autoroute, il marque le pas face à une Z 750 au meilleur de sa plage de régime. Et la bougresse possède alors une sacrée marge. Largement suffisante pour croiser à des allures aussi prohibées que rafraîchissantes. Mais les radars ne connaissent pas le gel alors disons que, dans l'absolu, nos deux best-sellers possèdent une excellente santé mécanique aux allures usuelles et c'est bien là l'essentiel.
-Verdict : T Max pour l'hiver et Z 750 pour l'été, égalité !

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Partir en vacances ?

Forcément quand on passe la journée à renifler sous le casque pour empêcher cette satanée goutte de vous chatouiller le bout du nez, l'esprit vagabonde. Et nous voilà pris à rêver d'Azur, de Côte, de sable, de jolies naïades... Ah bien, justement avec ces superbes engins, ça serait bien le diable si vous partiez seul en vacances. Une proposition à double tranchant si vous optez pour une Kawasaki plutôt inhospitalière. Un bon bout de route chargés comme des mulets sera une excellente occasion de mesurer le degré d'abgnégation de votre passagère énamourée. Son délicat fessier perché sur le strapontin fermement rembourré, les jambes pliées et les mains battant l'air à la recherche de poignées, le trajet ne sera pas une synécure. Non, vraiment, la polyvalence du genre roadster en prend un coup... Sacrifiée sur l'autel d'une apparente sportivité. Finalement, partir en vacances reste possible mais les haltes fréquentes seront indispensables pour le courageux couple en Z. Mais après, c'est autant d'occasions de conter fleurette à votre dulcinée, non ? Et puis, il y a fort à parier qu'à l'issue d'un long périple, elle file directement s'inscrire à la moto-école la plus proche !
Evidemment, fort de ses aspects pratiques plus soignés et de sa large selle passager, le T Max fait nettement mieux. Il profite de son moteur solidaire du châssis - et non pas suspendu comme sur la plupart des autres scooters - pour mettre en avant un amortissement efficace qui participe au bon niveau de confort général. A noter que le petit dosseret apporte un maintien salutaire en cas de conduite disons ... improvisée. En revanche, il faudra alors être grand pour enjamber la coque arrière et prendre place sans s'appuyer sur un repose-pied en guise d'échelle.
Donc si l'on met de côté les critères objectifs grâce auxquels le T Max l'emporte haut la main, on consolera les propriétaires de Z 750 qui possèdent (peut-être sans le savoir) un excellent argument pour convaincre leur passagère préférée de passer le permis dans l'année ! De quoi sauver le marché moto français du grand plongeon ?

-Verdict : ca passe ou ça casse avec la Z, mais ça passe toujours avec le T, avantage T Max !

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JuJu Sam 13 Déc 2008 - 23:34

Pour s'initier à la conduite sportive ?

Et puisque nous y étions, un tour dans l'Aisne, sur le circuit de Folembray, nous a permis de vérifier les aptitudes sportives de chacun. Sur le mouillé, forcément... Ca aurait été dommage sinon, hein ? Si la Z 750 se montre moins bien disposée que son allure ne le suggère pour aller taquiner les virages campagnards, elle s'avère bien meilleure sur circuit. Ici plus d'improvisation, après 5 tours, les repères sont entendus. La Z profite alors d'un freinage suffisant, sans plus. Les appuis sont faciles à négocier et le couple du moteur permet de toujours sortir efficacement des virages sans craindre pour autant de partir à l'équerre. Emmenez-la donc sur circuit pour apprendre à tirer le meilleur de sa partie-cycle franchement perfectible. Vous ne l'apprécierez que mieux le week-end venu même si vous gagnerez encore à conserver quelques excuses et une mauvaise foi en acier trempé au cas où... Alors, oui, la Z donne envie de jouer si bien qu'on en oublie la météo orientée sur "congélation".
Etonnamment, le T Max aussi ! Le feeling de la direction est très typé "moto" ; la rigidité également grâce au nouveau cadre en aluminium, tout comme l'accord de suspensions (supérieur à celui de sa rivale du jour !). On pilote réellement le T Max à condition de prendre la mesure de l'ergonomie particulière. L'épingle située tout en haut du circuit du Folembray se négocie avec une aisance qui n'a pas manqué de nous surprendre. Nanti d'un bon freinage, puissant et dosable, il permet de décélérer sans se soucier de rempiler les vitesses, puis sa rigueur autorise une mise sur la trajectoire impeccable. La transmission automatique permet alors de doser le filet de gaz au mieux pour s'extraire de la courbe... et sur le gras mouillé par 4°C, c'est assez redoutable. En revanche, évidemment sur le sec, il n'y a pas photo. La Z aurait été beaucoup plus fun. Déhancher, poser le genou, accélérer jusqu'au wheeling. Il vous faudra du métier (et un sacré bon variateur) pour en faire autant au guidon du T Max. Mais nous quittons la piste avec l'impression surprenante que ce maxi-scooter est terriblement efficace pour s'initier au circuit. Pas mal, pour un seigneur des boulevards.

-Verdict : La Z pour le sec mais le max pour le mouillé... Egalité !

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Petit tour à l'atelier

Dans l'esprit, rouler à scooter est une démarche économique. Enfin, en petite cylindrée. Les banlieusards qui ont adopté les maxi scooters le savent bien, ces engins consomment du pneu et des plaquettes de frein au moins autant que les motos. Dans le cas du T Max, la conduite nerveuse qui lui va à merveille contribue à leur usure rapide. Il est rare de faire plus de 10 000 km avec un pneu arrière. En outre, la dernière évolution s'est équipée de radiaux contre la monte diagonale des premiers modèles. A la pointe de l'efficacité sans doute mais aussi juste... deux fois plus chers ! Aujourd'hui fin 2008, un train de Michelin Pilot Sport coûte environ 292 € contre environ 350 € pour la Z en Michelin Pilot Road 2CT. En outre, la Kawasaki possède une chaîne de transmission (à graisser et à tendre tous les 5 000 km pour optimiser sa durée de vie), celle-ci dure en moyenne 18 000 km et il faudra vous délester d'environ 220 € pour la remplacer par un modèle renforcé. Le T Max confie sa transmission finale à une courroie, son remplacement coûte 200 € par forfait chez Yamaha et s'effectue entre 10 000 et 20 000 kilomètres. Voilà qui peut vite augmenter l'addition selon votre usage.

L'échéance des révisions revient comme suit :

Kawasaki Z 750 :
Révision des 12 000 : 250 € env
Révision des 24 000 : 425 € env
Grosse révision à 42 000 km (pastillage des soupapes) : 550 € env
+ révision intermédiaire tous les 6 000 km : 65 € env

Yamaha T Max :
Révision des 10 000 : 172 € env
Révision des 20 000 : 326 € env
Grosse révision à 40 000 km (réglage des soupapes) : 470 € env
+ révision intermédiaire tous les 5 000 km : 76 € env

Rien de surprenant cette fois, le T Max s'adresse à une clientèle qui se soucie davantage d'efficacité quotidienne, de qualité de fabrication et de fiabilité que d'économie d'usage. Dans le même esprit, les révisions de la Z 750 peuvent paraître aussi onéreuses que celles du scooter Yamaha mais les motards Kawasaki roulent moins, en moyenne. Donc logiquement, économique à l'achat pour sa cylindrée, elle le sera aussi à l'usage auquel ses propriétaires la destine. Difficile donc de les départager, sauf à opter pour des critères objectifs... du moins en apparence.

-Verdict : Avantage Kawa !

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T Max contre Z 750, le verdict final : Avantage T Max, mais...

De retour dans les rues tièdes de la capitale (merci l'effet de serre !), nous voilà finalement surpris par un T Max incroyablement polyvalent. Certes cher, il est tout de même capable d'assurer bien plus que la banale besogne quotidienne. Partir en vacances avec armes et bagages ou vous initier aux joies du passage au ras du vibreur, sa souplesse lui permet de faire le grand écart ! Il n'a pas fini de faire des adeptes et de prendre des clients à la moto. Au risque de froisser quelques puristes, ce Yamaha possède toutes les qualités pour laisser une empreinte aussi forte et durable dans l'Histoire de la moto qu'une certaine Honda CB 750 en son temps...
Quant à la Z 750, elle est tout simplement l'autre face de la même pièce. Elle incarne certainement la tendance du marché européen. Qu'on l'admette ou non, c'est un pur engin de loisirs et de valorisation de l'égo. Plus efficace pour s'afficher que pour attaquer, elle donne autant de plaisir à être possédée qu'à être utilisée par une clientèle jeune (comparativement aux utilisateurs de maxi-scooters). Et il n'est pas du tout certain que la même 750 dotée d'une partie cycle vraiment affûtée, d'une finition irréprochable mais d'un prix de vente autrement supérieur rencontrerait le même succès. Alors oui, si le succès de la Kawasaki Z 750 ne tire pas forcément la qualité dynamique de nos futures motos vers le haut, elle n'en confirme pas moins la prédominance du design et de la cylindrée sur tous les autres critères de séduction. Enfin, et c'est peut-être la meilleure surprise, en 2008 et pour les prochaines années, les motards plébiscitent un retour aux fondamentaux, à ce qui fait de la moto un univers définitivement à part !

Par Christophe Le Mao et Charles Gaurier, photos Bertrand Carrière

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Source : http://www.moto-station.com/article5360-p2-duel-best-seller-2008-z-750-vs-t-max-incomparables-pas-si-sûr.html

JuJu Sam 13 Déc 2008 - 23:54

Un gros scoot ts pas beau plutot qu'une bécane?!? :shock:

Sont fou ces romains!!!

Fab Dim 14 Déc 2008 - 0:37

Un article dans moto et motards causait du fait que de plus en plus de motards citadins se tournent vers les gros scoot.

Perso, va falloir qu'il sa passe un truc de grave dans ma tête pour me voire un jour sur un truc pareil.

Plutôt rouler en HARLEY !!!

:siffle: