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Quantya Strada 48V
JuJu Jeu 23 Oct 2008 - 20:10
Essai Quantya Strada 48 V 08 : Olin approved !
Dans le cadre de notre semaine de l'énergie, nous avons testé cette Quantya Strada 48 V, étonnante moto de tout terrain électrique, silencieuse et non polluante. Bah voyons, diront certains... et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu... Et pourtant, ca fonctionne et vraiment bien ! Allez, en selle et gazzz... enfin... waaattttt !!!
Quantya Strada 48 V 08 : L'essai complet
La moto tout terrain est synonyme de liberté, l'enduro en particulier puisque cette pratique permet de s'aventurer sur des chemins inaccessibles, le tout en s'amusant. Il y a peu, la circulaire Olin avait failli mettre un coup d'arrêt à la pratique de la "moto verte". Fort heureusement, contestations et contraintes administratives ont eu raison de cette circulaire, mais l'avenir de la moto tout terrain est loin d'être garanti. Ainsi, la solution pour concilier contrainte environnemental et pratique sportive mécanique en pleine nature est peut être sous vos yeux. La Quantya Strada 48 V est une moto de TT électrique et ne dégage aucune émission de CO2 dans l'atmosphère. En outre, elle ne fait aucun bruit. Plus de pollution atmosphérique, plus de pollution sonore... les marmottes et sangliers ne sont plus dérangés. La seule possibilité de savoir qu'une Quantya est passée reste sa trace sur le sol, et encore, les ornières qu'elle creuse sont moins marquées que celle engendrées par des grosses 4-temps d'enduro ou des tracteurs... Sur le papier, cela semble idyllique, utopique, fantastique. Mais guidon en mains ?
Proche d'une 85 cm3 de cross
Essayée en Normandie chez David Maze Design, un distributeur qui croit dur comme fer au projet Quantya, la moto de Tout Terrain électrique dévoile un gabarit compact, proche de celui d'une 85 cm3 de motocross. Homologuée route comme une 125 d'enduro, elle reçoit un éclairage complet (certes façon machine d'enduro, donc juste suffisant pour un usage routier) et une plaque d'immatriculation. Il est possible de l'utiliser pour aller chercher son pain, en silence s'il vous plaît. Et si vous avez du temps à perdre, vous pouvez rentrer par les chemins. Ce concept génial sera sans doute salvateur pour l'enduro à l'avenir. Mais comme tous les concepts d'avenir, on se plaint souvent qu'ils ne sont pas aboutis. C'est loin d'être le cas avec la Quantya.
Point de kick, la clé de contact positionnée sur "on" suffit à mettre en marche la moto. Dés lors, l'action sur l'accélérateur déclenche la rotation immédiate et très franche de la roue arrière ! La poignée "des gaz" semble directement reliée à la roue arrière, sans temps mort. Parmi tous les véhicules de notre dossier, la Quantya rivalise de silence de fonctionnement avec le scooter e-max 110 S. En revanche, c'est bel et bien la moto de TT qui propose le plus de vivacité lors de l'ouverture de la poignée. Sur l'herbe mouillée, elle autorise des demi-tours sur place d'une simple rotation. Haute de selle (915 mm) comme une machine enduro, mais très fine comme une mini cross, elle ne comporte pas de sélecteur (le moteur électrique se dispensant de boîte de vitesses). Les commandes aux pieds sont d'ailleurs absentes, puisque la pédale de frein a migré au guidon, côté gauche. Dès lors, en dix mètres, on saisit que l'on chevauche plus qu'une moto de TT électrique, la Quantya Strada se situant à mi chemin entre une moto classique et un VTT de type descente. L'ergonomie est proche, on ne pédale pas, on accélère et on perçoit aussi tous les sons entendus habituellement sur un VTT : les branches qui craquent sous les pneus, le travail d'enfoncement des suspensions... votre souffle dans le casque. Etrange et rapidement attachant.
Une accélération musclée !
La piste d'essai mesure 1,3 km. Elle alterne sections banderolées, passage technique entre les arbres façon trial et quelques bosses. Détail important, cette piste côtoie un cours d'eau et un lotissement pavillonnaire. Si, à cet endroit, je m'adonnais au plaisir de l'enduro au guidon d'une grosse 4T, les gendarmes débarqueraient en cinq minutes. Sur l'herbe des passages banderolées, on enroule tranquillement. La vivacité du moteur, la nervosité serait-on tenté de dire, impose un dosage très fin de l'accélérateur. Au début on se retrouve limite en tête à queue lors des relance dans les épingles ! La légèreté (85 kg) de la moto permet de facilement contrôler les dérobades de l'arrière avec le pied et l'on se surprend à vouloir en remettre toujours plus. Les sections rectilignes permettent d'utiliser le moteur à plein rendement. On saisit alors que la puissance délivrée sur les véhicules électriques dépend du réglage du boîtier électronique. Sur la Quantya, cela dépend également de la démultiplication. Si le scooter électrique Vectrix attend de dépasser 50 km/h pour dévoiler tout son potentiel, la Quantya délivre elle une accélération musclée dés les premiers mètres puis une puissance continue par la suite. Les amateurs des sections rapides auront du mal à cabrer la Quantya en ligne droite.
Ca passe !
Mais la pratique du TT impose parfois de grosses accel' pour soulager l'avant. Sur la Quantya, il convient alors d'utiliser la détente de la fourche en action coordonnée avec la poignée de gaz et ça passe. Le réglage électronique adoptée par Quantya apparaît judicieux malgré tout ; laquelle ayant besoin de "pêche" pour sortir des parties techniques. Et l'on aborde les grimpettes aménagées sereinement. L'équilibre du châssis grâce à l'intelligent positionnement de la batterie (25 kg) confère une bonne maniabilité à allure lente. Le rayon de braquage apparaît suffisant. L'ergonomie permet un parfait contrôle debout et l'on s'engage facilement sur cette grimpette constituée de dalles en tout genre. Dépourvue de boîte de vitesses, on doit simplement gérer l'accélération et la trajectoire de sa roue avant. Cela facilite grandement le pilotage dans les zones techniques... et l'on passe sans poser le pied au sol. Et si un championnat de trial électrique venait à voir le jour ?
La Quantya sait tout faire et plutôt bien
Au troisième tour, une erreur de trajectoire m'entraîne dans les buissons, je repars au pied de la dite grimpette, sans élan. Inutile de jouer du sélecteur (absent), on tourne la poignée et l'on grimpe en cherchant la motricité... simple et efficace. Ceux qui n'ont jamais fait d'enduro vont adorer le fonctionnement intuitif de la Quantya. Le petit champ de bosses montre l'équilibre du châssis et le bon travail des suspensions (Marzocchi et Sachs). Le saut de la table est avalé sans souci. La Quantya absorbe l'exercice dès que l'on comprend que l'on ne peut pas réellement utiliser "le coup de gaz" typique en motocross. Certes, le moteur, un rien "on/off", permet de relancer à l'appel du saut, mais il convient également de serrer la moto et d'utiliser la compression des suspensions... comme en VTT finalement. Parcours banderolé, montée technique, sauts, la Quantya sait tout faire et plutôt bien. C'est tout à l'honneur de l'équipe technique de Claudio Dick d'avoir réussi un produit aussi abouti en l'espace de cinq années seulement.
Au bout de 25 minutes de test, je rends un peu la main pour me désaltérer (et prendre un peu de repos...). L'indicateur de charge est à un peu plus de la moitié. On imagine que l'autonomie en usage enduro est conforme aux données du constructeur (1h30). En rando soft, la Quantya roulerait près de 3 heures. Le temps de charge se situe aux environs de 1 h 45. Est ce suffisant pour les pratiquants du TT ? Ce sera à vous de nous le confirmer dans le Maxitest. En tout cas, les progrès sont déjà conséquents quand on sait que les premiers véhicules tout terrain électriques roulaient moins de trente minutes il n'y a pas si longtemps.
Préserver le milieu naturel
De toute évidence, la Quantya est une réussite et prouve le bien fondé d'une moto de tout terrain électrique. Laissant les nuisances sonores et les émissions nocives aux machines thermiques, elle autorise la pratique du tout terrain en préservant le milieu naturel. Mieux, les enduristes en Quantya ne dérangeront plus les randonneurs. A l'usage, la Quantya apporte un plaisir de pilotage réel et une nouvelle dimension du TT. Les fans d'enduro qui se soucient de la planète vont certainement se montrer curieux, les vététistes pourraient aussi s'y intéresser. Reste un prix de vente élevé : 9 185 €. Ce tarif qui semble dissuasif s'explique par la conception complexe et par les coûts de fabrication qui ne sont pas encore compensés par une série en grande quantité. Mais une fois digérée l'addition, sachez que vous ne passerez plus à la pompe, que le moteur ne nécessite qu'un entretien dérisoire (voir pratique), que les consommables s'usent moins vite (la chaîne n'encaisse pas d'à coup), et ainsi que le jeu en vaut peut-être la chandelle.
Par Christophe Le Mao
la moto de TT "propre"
efficacité et polyvalence
homologuée route
prix encore élevé
mode d'emploi entre vélo et moto
pas d'utilisation dans la boue !
Dans le cadre de notre semaine de l'énergie, nous avons testé cette Quantya Strada 48 V, étonnante moto de tout terrain électrique, silencieuse et non polluante. Bah voyons, diront certains... et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu... Et pourtant, ca fonctionne et vraiment bien ! Allez, en selle et gazzz... enfin... waaattttt !!!
Quantya Strada 48 V 08 : L'essai complet
La moto tout terrain est synonyme de liberté, l'enduro en particulier puisque cette pratique permet de s'aventurer sur des chemins inaccessibles, le tout en s'amusant. Il y a peu, la circulaire Olin avait failli mettre un coup d'arrêt à la pratique de la "moto verte". Fort heureusement, contestations et contraintes administratives ont eu raison de cette circulaire, mais l'avenir de la moto tout terrain est loin d'être garanti. Ainsi, la solution pour concilier contrainte environnemental et pratique sportive mécanique en pleine nature est peut être sous vos yeux. La Quantya Strada 48 V est une moto de TT électrique et ne dégage aucune émission de CO2 dans l'atmosphère. En outre, elle ne fait aucun bruit. Plus de pollution atmosphérique, plus de pollution sonore... les marmottes et sangliers ne sont plus dérangés. La seule possibilité de savoir qu'une Quantya est passée reste sa trace sur le sol, et encore, les ornières qu'elle creuse sont moins marquées que celle engendrées par des grosses 4-temps d'enduro ou des tracteurs... Sur le papier, cela semble idyllique, utopique, fantastique. Mais guidon en mains ?
Proche d'une 85 cm3 de cross
Essayée en Normandie chez David Maze Design, un distributeur qui croit dur comme fer au projet Quantya, la moto de Tout Terrain électrique dévoile un gabarit compact, proche de celui d'une 85 cm3 de motocross. Homologuée route comme une 125 d'enduro, elle reçoit un éclairage complet (certes façon machine d'enduro, donc juste suffisant pour un usage routier) et une plaque d'immatriculation. Il est possible de l'utiliser pour aller chercher son pain, en silence s'il vous plaît. Et si vous avez du temps à perdre, vous pouvez rentrer par les chemins. Ce concept génial sera sans doute salvateur pour l'enduro à l'avenir. Mais comme tous les concepts d'avenir, on se plaint souvent qu'ils ne sont pas aboutis. C'est loin d'être le cas avec la Quantya.
Point de kick, la clé de contact positionnée sur "on" suffit à mettre en marche la moto. Dés lors, l'action sur l'accélérateur déclenche la rotation immédiate et très franche de la roue arrière ! La poignée "des gaz" semble directement reliée à la roue arrière, sans temps mort. Parmi tous les véhicules de notre dossier, la Quantya rivalise de silence de fonctionnement avec le scooter e-max 110 S. En revanche, c'est bel et bien la moto de TT qui propose le plus de vivacité lors de l'ouverture de la poignée. Sur l'herbe mouillée, elle autorise des demi-tours sur place d'une simple rotation. Haute de selle (915 mm) comme une machine enduro, mais très fine comme une mini cross, elle ne comporte pas de sélecteur (le moteur électrique se dispensant de boîte de vitesses). Les commandes aux pieds sont d'ailleurs absentes, puisque la pédale de frein a migré au guidon, côté gauche. Dès lors, en dix mètres, on saisit que l'on chevauche plus qu'une moto de TT électrique, la Quantya Strada se situant à mi chemin entre une moto classique et un VTT de type descente. L'ergonomie est proche, on ne pédale pas, on accélère et on perçoit aussi tous les sons entendus habituellement sur un VTT : les branches qui craquent sous les pneus, le travail d'enfoncement des suspensions... votre souffle dans le casque. Etrange et rapidement attachant.
Une accélération musclée !
La piste d'essai mesure 1,3 km. Elle alterne sections banderolées, passage technique entre les arbres façon trial et quelques bosses. Détail important, cette piste côtoie un cours d'eau et un lotissement pavillonnaire. Si, à cet endroit, je m'adonnais au plaisir de l'enduro au guidon d'une grosse 4T, les gendarmes débarqueraient en cinq minutes. Sur l'herbe des passages banderolées, on enroule tranquillement. La vivacité du moteur, la nervosité serait-on tenté de dire, impose un dosage très fin de l'accélérateur. Au début on se retrouve limite en tête à queue lors des relance dans les épingles ! La légèreté (85 kg) de la moto permet de facilement contrôler les dérobades de l'arrière avec le pied et l'on se surprend à vouloir en remettre toujours plus. Les sections rectilignes permettent d'utiliser le moteur à plein rendement. On saisit alors que la puissance délivrée sur les véhicules électriques dépend du réglage du boîtier électronique. Sur la Quantya, cela dépend également de la démultiplication. Si le scooter électrique Vectrix attend de dépasser 50 km/h pour dévoiler tout son potentiel, la Quantya délivre elle une accélération musclée dés les premiers mètres puis une puissance continue par la suite. Les amateurs des sections rapides auront du mal à cabrer la Quantya en ligne droite.
Ca passe !
Mais la pratique du TT impose parfois de grosses accel' pour soulager l'avant. Sur la Quantya, il convient alors d'utiliser la détente de la fourche en action coordonnée avec la poignée de gaz et ça passe. Le réglage électronique adoptée par Quantya apparaît judicieux malgré tout ; laquelle ayant besoin de "pêche" pour sortir des parties techniques. Et l'on aborde les grimpettes aménagées sereinement. L'équilibre du châssis grâce à l'intelligent positionnement de la batterie (25 kg) confère une bonne maniabilité à allure lente. Le rayon de braquage apparaît suffisant. L'ergonomie permet un parfait contrôle debout et l'on s'engage facilement sur cette grimpette constituée de dalles en tout genre. Dépourvue de boîte de vitesses, on doit simplement gérer l'accélération et la trajectoire de sa roue avant. Cela facilite grandement le pilotage dans les zones techniques... et l'on passe sans poser le pied au sol. Et si un championnat de trial électrique venait à voir le jour ?
La Quantya sait tout faire et plutôt bien
Au troisième tour, une erreur de trajectoire m'entraîne dans les buissons, je repars au pied de la dite grimpette, sans élan. Inutile de jouer du sélecteur (absent), on tourne la poignée et l'on grimpe en cherchant la motricité... simple et efficace. Ceux qui n'ont jamais fait d'enduro vont adorer le fonctionnement intuitif de la Quantya. Le petit champ de bosses montre l'équilibre du châssis et le bon travail des suspensions (Marzocchi et Sachs). Le saut de la table est avalé sans souci. La Quantya absorbe l'exercice dès que l'on comprend que l'on ne peut pas réellement utiliser "le coup de gaz" typique en motocross. Certes, le moteur, un rien "on/off", permet de relancer à l'appel du saut, mais il convient également de serrer la moto et d'utiliser la compression des suspensions... comme en VTT finalement. Parcours banderolé, montée technique, sauts, la Quantya sait tout faire et plutôt bien. C'est tout à l'honneur de l'équipe technique de Claudio Dick d'avoir réussi un produit aussi abouti en l'espace de cinq années seulement.
Au bout de 25 minutes de test, je rends un peu la main pour me désaltérer (et prendre un peu de repos...). L'indicateur de charge est à un peu plus de la moitié. On imagine que l'autonomie en usage enduro est conforme aux données du constructeur (1h30). En rando soft, la Quantya roulerait près de 3 heures. Le temps de charge se situe aux environs de 1 h 45. Est ce suffisant pour les pratiquants du TT ? Ce sera à vous de nous le confirmer dans le Maxitest. En tout cas, les progrès sont déjà conséquents quand on sait que les premiers véhicules tout terrain électriques roulaient moins de trente minutes il n'y a pas si longtemps.
Préserver le milieu naturel
De toute évidence, la Quantya est une réussite et prouve le bien fondé d'une moto de tout terrain électrique. Laissant les nuisances sonores et les émissions nocives aux machines thermiques, elle autorise la pratique du tout terrain en préservant le milieu naturel. Mieux, les enduristes en Quantya ne dérangeront plus les randonneurs. A l'usage, la Quantya apporte un plaisir de pilotage réel et une nouvelle dimension du TT. Les fans d'enduro qui se soucient de la planète vont certainement se montrer curieux, les vététistes pourraient aussi s'y intéresser. Reste un prix de vente élevé : 9 185 €. Ce tarif qui semble dissuasif s'explique par la conception complexe et par les coûts de fabrication qui ne sont pas encore compensés par une série en grande quantité. Mais une fois digérée l'addition, sachez que vous ne passerez plus à la pompe, que le moteur ne nécessite qu'un entretien dérisoire (voir pratique), que les consommables s'usent moins vite (la chaîne n'encaisse pas d'à coup), et ainsi que le jeu en vaut peut-être la chandelle.
Par Christophe Le Mao
la moto de TT "propre"
efficacité et polyvalence
homologuée route
prix encore élevé
mode d'emploi entre vélo et moto
pas d'utilisation dans la boue !
Dernière édition par JuJu le Jeu 23 Oct 2008 - 20:19, édité 1 fois
JuJu
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Nombre de messages : 6228
Age : 36
Localisation : [On the road!!!]
Moto : FZ1-N!
Humeur : Gaaaaaaaaaaaz!
Date d'inscription : 04/05/2008
Re: Quantya Strada 48V
JuJu Jeu 23 Oct 2008 - 20:17
Quantya Strada 48 V : A retenir
Pratique :
Prix : 9 185 €
Garantie : 2 ans, pièces et main d'oeuvre, batterie garantie 2 ans
Coloris : blanc
Pertinence du concept
La Quantya Strada 48 Volts montre que rouler en moto de tout terrain tout en préservant la nature n'est plus utopique. Imaginez les sorties enduro entre potes. A 30 km/h, on peut se parler dans les sentiers, dans les descentes type single track en sous bois, on peut entendre le bruit des freins du pote qui vous pousse derrière... voire les railleries du genre "tu te traînes !". Une telle machine peut être louée pour des randonnées en montagne, voire équiper les agents de l'Office des Forêts. Les possibilités sont multiples. Tout reste à faire et c'est cela qui motive les équipes de Quantya en Europe.
Perspective
La Quantya Strada 48 Volts est en réalité la suite logique d'une gamme née avec la Quantya FMX. Une machine proche, mais qui se destinait à un strict usage cross. Elle ne s'embarrassait pas d'artifice routier. Ensuite, la FMX eut droit à sa version Evo. Laquelle proposait une meilleure gestion électronique, et un dosage de l'accélérateur plus aisé. Le modèle Strada 48 Volts est issu de la FMX Evo avec encore bon nombre d'améliorations. Elle bénéficie d'un contrôle électronique optimisé et d'une batterie au Lithium Polymère améliorée. En outre, elle a également reçu des modifications au niveau de la partie cycle (suspensions, freins). L'avenir proche de Quantya concerne l'arrivée de déclinaisons de la gamme. Une version appelée Track 74 Volts arrivera à la fin de l'année. Elle sera plus puissante pour les accros du off road. La Strada 48 Volts sera épaulée d'une version 74 Volts pour augmenter les performances (notamment routières, puisqu'on évoque une vitesse de 100 km/h). En revanche, elle nécessitera le Permis A alors que la version 48 Volts peut se conduire avec le permis auto après une période de deux ans. Pour 2009, nous devrions voir arriver une version Supermoto. La puissance n'est pas encore déterminée. Les tests sont concluants, mais l'équipe de Quantya travaille avec un manufacturier pour développer des pneus spécifiques, car les enveloppes actuelles pour supermotard sont trop lourdes. Quantya travaille également sur un projet de scooter. Il sera conforme à la législation 125 cm3 pour être conduit avec le permis auto. Le design est en cours et il conservera les gênes dynamiques de la moto de TT (légèreté, pêche au démarrage). Quantya s'oriente vers un gabarit compact proche de celui de l'e-max 110 S.
Equipement
La Quantya Strada 48 V bénéficie d'une meilleure dotation que celle de la première Quantya FMX, laquelle était légèrement sous équipée. Sur la nouvelle Strada 48 V, on retrouve une fourche Marzocchi Shiver diam. 40 mm. L'amortisseur Sachs est monté sur biellettes pour une meilleure progressivité de la suspension. Cela participe aussi à la motricité sur les surfaces accidentées. Les freins sont plus costauds que sur la première version. Les roues sont compatibles avec les modèles 85 cm3 de cross. On peut ainsi facilement se fournir en pneus.
Côté instrumentation, on trouve un indicateur de charge de la batterie et un tableau de bord sommaire. Cela permet de savoir le nombre de kilomètres effectués lors des sorties et accessoirement de connaître sa vitesse sur la route. Un basculeur sur la gauche du guidon permet de gérer l'éclairage, l'avertisseur sonore et les clignotants.
Moteur et batterie
Le moteur est de type "Brushless", conçu avec la société Axial Gap. Il développe environ 8,5 KW (soit 11,6 ch.). Le couple mesuré à la roue est d'environ 3,2 mkg. L'électronique est développée par Quantya et a fait l'objet de brevets, notamment la technologie de la batterie au Lithium Polymère. Proche de celle au Lithium ion, elle présente plus d'instabilité (la charge décline en cas de baisse brutale de la température), mais offre un bon rendement et aussi une capacité de charge plus rapide. La Quantya se recharge en 1h30 environ et offre ainsi 1h30 d'usage hard enduro et jusqu'à trois heures de randonnée tout terrain. La batterie pèse 25 kilos contre 85 kilos pour l'ensemble. Elle est garantie deux ans et accepte 1 000 à 1 200 cycles de charge complète, sans effet mémoire. Cela garantit donc de longues heures de pratique de TT. Selon le constructeur, la batterie assurerait 60 000 km de fonctionnement. Le jour où la elle doit être remplacée, il en coûte 2 690 € si vous êtes propriétaire d'une Quantya. Si vous voulez acheter une batterie nue pour l'installer dans une moto de votre confection, il faut alors débourser quelques 5 500 €. Le boîtier électronique limite l'arrivée de puissance à 60% de la capacité maximale, qui suffit déjà à la faire patiner sévère dans la pelouse... Côté entretien, les charbons du moteur doivent être inspectés tous les 6 000 km. La moto se recharge directement sur le secteur de votre garage via son chargeur spécifique, comme votre téléphone mobile. Le lavage requiert une attention particulière, la Quantya n'aimant pas la condensation. De même, l'usage dans la boue est déconseillé par le constructeur afin de ne pas risquer de blocage de la transmission primaire par courroie. Le reste, vous connaissez, ce sont les consommables d'une moto d'enduro de faible cylindrée, soit un coût annuel franchement réduit.
L'autre moto cross électrique
Scorpa Blade T6
Blade est une société américaine qui figurait parmi les pionniers en matière de machine de tout terrain électrique. L'origine est un rien paradoxale compte tenu de la nationalité. Les Américains sont en effet friands de Tout Terrain, profitent de vastes espaces libres et de ressources pétrolières. Electric-moto fut créée en 1990, puis devint Denali Cycle en 1997. L'entreprise a développé l'une des premières vraies motocross électriques avec la Blade. Différentes versions ont vu le jour comme la Blade T6 (à batterie plomb acide) ou la dernière Blade XT (à batterie Lithium ion). Le rythme de production et de développement semble malgré tout freiné par le manque d'intérêt des investisseurs. Dommage, la Blade aurait pu être la première off road élec' à percer en Europe.
La filière Scorpa
Scorpa, la marque française de moto de trial qui collabore notamment avec Yamaha comme motoriste, s'était intéressée au projet Blade. La société basée à Ales avait proposé un partenariat industriel à l'Américain Electric-moto, mais il n'a pas abouti. Dès lors, Scorpa a choisi de développer sa propre gamme de motos électriques. Un département Scorpa Electric Vehicles a été crée afin de concevoir des machines à part entière. La conception des moteurs et des batteries est issue d'un partenariat technique entre Scorpa et des spécialistes du genre. Le premier « jet » de Scorpa a été de dévoiler une version électrique du Fourtricks (un engin proche du VTT, mais motorisé) lors du dernier salon Ever 2008 de Monaco. Ce salon a permis à Scorpa de dévoiler ses intentions de produire une gamme complète de machines de loisirs électriques. Lors du prochain salon de Cologne, nous découvrirons une moto de trial pour enfant (pour les 3-6 ans), la version définitive du Fourtrix et peut-être des ébauches des futures motos d'enduro et de trial électriques de Scorpa. Bref, ça bouge pour le TT électrique !
Fiche technique
Moteur : électrique de type brushless 48 Volts, installé au centre du cadre, transmission primaire par courroie, secondaire par chaîne
Puissance nominale 8,5 kW
Partie cycle : cadre acier à double berceau, fourche inversée diam. 40 mm, mono-amortisseur AR, freins AV 1 disque diam. 260 mm / étrier 2 pistons - AR disque diam. 200 mm / étrier 2 pistons, pneus AV 19 pouces - AR 18 pouces
Gabarit : empattement 1 301 mm, chasse NC / angle NC, hauteur de selle 915 mm, poids 85 kg (avec batterie)
Performances : vitesse maxi environ 70 km/h, autonomie entre 1h30 et 3h00 et de 30 à 70 km suivant parcours, temps de recharge totale 1h30 à 1h45
Pratique :
Prix : 9 185 €
Garantie : 2 ans, pièces et main d'oeuvre, batterie garantie 2 ans
Coloris : blanc
Pertinence du concept
La Quantya Strada 48 Volts montre que rouler en moto de tout terrain tout en préservant la nature n'est plus utopique. Imaginez les sorties enduro entre potes. A 30 km/h, on peut se parler dans les sentiers, dans les descentes type single track en sous bois, on peut entendre le bruit des freins du pote qui vous pousse derrière... voire les railleries du genre "tu te traînes !". Une telle machine peut être louée pour des randonnées en montagne, voire équiper les agents de l'Office des Forêts. Les possibilités sont multiples. Tout reste à faire et c'est cela qui motive les équipes de Quantya en Europe.
Perspective
La Quantya Strada 48 Volts est en réalité la suite logique d'une gamme née avec la Quantya FMX. Une machine proche, mais qui se destinait à un strict usage cross. Elle ne s'embarrassait pas d'artifice routier. Ensuite, la FMX eut droit à sa version Evo. Laquelle proposait une meilleure gestion électronique, et un dosage de l'accélérateur plus aisé. Le modèle Strada 48 Volts est issu de la FMX Evo avec encore bon nombre d'améliorations. Elle bénéficie d'un contrôle électronique optimisé et d'une batterie au Lithium Polymère améliorée. En outre, elle a également reçu des modifications au niveau de la partie cycle (suspensions, freins). L'avenir proche de Quantya concerne l'arrivée de déclinaisons de la gamme. Une version appelée Track 74 Volts arrivera à la fin de l'année. Elle sera plus puissante pour les accros du off road. La Strada 48 Volts sera épaulée d'une version 74 Volts pour augmenter les performances (notamment routières, puisqu'on évoque une vitesse de 100 km/h). En revanche, elle nécessitera le Permis A alors que la version 48 Volts peut se conduire avec le permis auto après une période de deux ans. Pour 2009, nous devrions voir arriver une version Supermoto. La puissance n'est pas encore déterminée. Les tests sont concluants, mais l'équipe de Quantya travaille avec un manufacturier pour développer des pneus spécifiques, car les enveloppes actuelles pour supermotard sont trop lourdes. Quantya travaille également sur un projet de scooter. Il sera conforme à la législation 125 cm3 pour être conduit avec le permis auto. Le design est en cours et il conservera les gênes dynamiques de la moto de TT (légèreté, pêche au démarrage). Quantya s'oriente vers un gabarit compact proche de celui de l'e-max 110 S.
Equipement
La Quantya Strada 48 V bénéficie d'une meilleure dotation que celle de la première Quantya FMX, laquelle était légèrement sous équipée. Sur la nouvelle Strada 48 V, on retrouve une fourche Marzocchi Shiver diam. 40 mm. L'amortisseur Sachs est monté sur biellettes pour une meilleure progressivité de la suspension. Cela participe aussi à la motricité sur les surfaces accidentées. Les freins sont plus costauds que sur la première version. Les roues sont compatibles avec les modèles 85 cm3 de cross. On peut ainsi facilement se fournir en pneus.
Côté instrumentation, on trouve un indicateur de charge de la batterie et un tableau de bord sommaire. Cela permet de savoir le nombre de kilomètres effectués lors des sorties et accessoirement de connaître sa vitesse sur la route. Un basculeur sur la gauche du guidon permet de gérer l'éclairage, l'avertisseur sonore et les clignotants.
Moteur et batterie
Le moteur est de type "Brushless", conçu avec la société Axial Gap. Il développe environ 8,5 KW (soit 11,6 ch.). Le couple mesuré à la roue est d'environ 3,2 mkg. L'électronique est développée par Quantya et a fait l'objet de brevets, notamment la technologie de la batterie au Lithium Polymère. Proche de celle au Lithium ion, elle présente plus d'instabilité (la charge décline en cas de baisse brutale de la température), mais offre un bon rendement et aussi une capacité de charge plus rapide. La Quantya se recharge en 1h30 environ et offre ainsi 1h30 d'usage hard enduro et jusqu'à trois heures de randonnée tout terrain. La batterie pèse 25 kilos contre 85 kilos pour l'ensemble. Elle est garantie deux ans et accepte 1 000 à 1 200 cycles de charge complète, sans effet mémoire. Cela garantit donc de longues heures de pratique de TT. Selon le constructeur, la batterie assurerait 60 000 km de fonctionnement. Le jour où la elle doit être remplacée, il en coûte 2 690 € si vous êtes propriétaire d'une Quantya. Si vous voulez acheter une batterie nue pour l'installer dans une moto de votre confection, il faut alors débourser quelques 5 500 €. Le boîtier électronique limite l'arrivée de puissance à 60% de la capacité maximale, qui suffit déjà à la faire patiner sévère dans la pelouse... Côté entretien, les charbons du moteur doivent être inspectés tous les 6 000 km. La moto se recharge directement sur le secteur de votre garage via son chargeur spécifique, comme votre téléphone mobile. Le lavage requiert une attention particulière, la Quantya n'aimant pas la condensation. De même, l'usage dans la boue est déconseillé par le constructeur afin de ne pas risquer de blocage de la transmission primaire par courroie. Le reste, vous connaissez, ce sont les consommables d'une moto d'enduro de faible cylindrée, soit un coût annuel franchement réduit.
L'autre moto cross électrique
Scorpa Blade T6
Blade est une société américaine qui figurait parmi les pionniers en matière de machine de tout terrain électrique. L'origine est un rien paradoxale compte tenu de la nationalité. Les Américains sont en effet friands de Tout Terrain, profitent de vastes espaces libres et de ressources pétrolières. Electric-moto fut créée en 1990, puis devint Denali Cycle en 1997. L'entreprise a développé l'une des premières vraies motocross électriques avec la Blade. Différentes versions ont vu le jour comme la Blade T6 (à batterie plomb acide) ou la dernière Blade XT (à batterie Lithium ion). Le rythme de production et de développement semble malgré tout freiné par le manque d'intérêt des investisseurs. Dommage, la Blade aurait pu être la première off road élec' à percer en Europe.
La filière Scorpa
Scorpa, la marque française de moto de trial qui collabore notamment avec Yamaha comme motoriste, s'était intéressée au projet Blade. La société basée à Ales avait proposé un partenariat industriel à l'Américain Electric-moto, mais il n'a pas abouti. Dès lors, Scorpa a choisi de développer sa propre gamme de motos électriques. Un département Scorpa Electric Vehicles a été crée afin de concevoir des machines à part entière. La conception des moteurs et des batteries est issue d'un partenariat technique entre Scorpa et des spécialistes du genre. Le premier « jet » de Scorpa a été de dévoiler une version électrique du Fourtricks (un engin proche du VTT, mais motorisé) lors du dernier salon Ever 2008 de Monaco. Ce salon a permis à Scorpa de dévoiler ses intentions de produire une gamme complète de machines de loisirs électriques. Lors du prochain salon de Cologne, nous découvrirons une moto de trial pour enfant (pour les 3-6 ans), la version définitive du Fourtrix et peut-être des ébauches des futures motos d'enduro et de trial électriques de Scorpa. Bref, ça bouge pour le TT électrique !
Fiche technique
Moteur : électrique de type brushless 48 Volts, installé au centre du cadre, transmission primaire par courroie, secondaire par chaîne
Puissance nominale 8,5 kW
Partie cycle : cadre acier à double berceau, fourche inversée diam. 40 mm, mono-amortisseur AR, freins AV 1 disque diam. 260 mm / étrier 2 pistons - AR disque diam. 200 mm / étrier 2 pistons, pneus AV 19 pouces - AR 18 pouces
Gabarit : empattement 1 301 mm, chasse NC / angle NC, hauteur de selle 915 mm, poids 85 kg (avec batterie)
Performances : vitesse maxi environ 70 km/h, autonomie entre 1h30 et 3h00 et de 30 à 70 km suivant parcours, temps de recharge totale 1h30 à 1h45
Source : http://www.moto-station.com/article4657-p1-quantya-strada-48-v-08-olin-approved-.html
JuJu-
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Re: Quantya Strada 48V
Fab Jeu 23 Oct 2008 - 21:20
Excellent sujet mon cher JuJu qui devrait plaire à MYSTIC !!!
Par contre, plus de 9000 € !!! Ca me ferait mal de mettre ce prix de ct'e meule !!!
Par contre, plus de 9000 € !!! Ca me ferait mal de mettre ce prix de ct'e meule !!!
Fab
-
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Moto : TRIUMPH Thruxton 900
Humeur : Toujours cool...enfin presque !!
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