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[muzz] En attendant... (Bruce)
Gil Mer 27 Aoû 2008 - 19:21
J' ai trouvé ça sur la toile, je vous le file, mais promis, un jour je vous écrirai un truc sur Bruce...
Le 27 juin, Bruce Sprinsteen et son E-Street Band ont fait vibrer le Parc des Princes pendant plus de deux heures de concert. Du rock aux sons folk, l’artiste engagé n’a pas démérité les clameurs de la foule en délire. Chauffe Bruce, chauffe !
![[muzz] En attendant... (Bruce) Nashvillequever1jn6](https://2img.net/r/ihimizer/img84/5375/nashvillequever1jn6.jpg)
« One ! Two ! One-two-three-four ! ». Sous un ciel d’azur et une lumière diurne qui commence à peine à décliner, un grondement continu fait vibrer le béton du Parc des Princes et chanceler plus de quarante mille corps en totale dévotion. Ce n’est pas d’un match de football et de sa bronca habituelle de supporters dont il s’agit. Non, ce qui ébranle le stade parisien est plus fort, plus haut. C’est une messe particulière, unique en son genre. Voilà bien une heure qu’un flot de décibels irradie les tympans des masses de fidèles. Du rock, du vrai, comme on n’en fait plus guère. L’air est frais, la musique cogne, que demander de plus si ce n’est que la fête dure le plus longtemps possible.
Sur scène, Bruce Springsteen et son orchestre de (presque) toujours, le E-Street Band, en donnent pour son argent à un public d’aficionados qui n’auraient raté ce rendez-vous pour rien au monde. Dans les gradins, cela chante, applaudit, brandit un poing ou deux et se lève au fil des couplets ou des roulements de batteries. Dans le « pit », c’est-à-dire pratiquement aux pieds du chanteur, le noyau dur des fans ondule au gré des allées et venues de celui qui montre une nouvelle fois qu’il est bien le prophète de cette religion qu’est le rock’n’roll. Demain, à Copenhague ou à Barcelone, ils seront encore présents pour tenter de lui serrer les mains ou, à défaut, lui empoigner les mollets ou les chaussures.
![[muzz] En attendant... (Bruce) Parisharryscottlx4](https://2img.net/r/ihimizer/img149/8638/parisharryscottlx4.jpg)
Bruce Springsteen au Parc des Princes.
Un journaliste américain a écrit un jour que Bruce Springsteen l’avait fait se sentir jeune. C’est toujours vrai. On reste confondu devant l’énergie qu’il déploie sur scène et l’on peine à croire qu’il a cinquante-sept ans. De la force, de la puissance dans la voix, une démarche chaloupée, épaules sorties, bras et avant-bras écartés, biscotos gonflés, guitare en bandoulière, harmonica cisaillante, celui que l’on appelle le « Boss » depuis ses débuts, est une bête de scène et se contenter de l’écouter chanter ne suffit pas. Il faut le voir communier avec son public pour se rendre compte à quel point l’homme est authentique. On est loin des gesticulations simiesques d’un Mick Jagger et de ses pierres atrophiées ; on est dans le vrai, dans le partage.
Comment dire autre chose lorsque l’on assiste à cette parade au-devant de la scène où, dans une marée de bras tendus, Springsteen accepte de ramasser quelques banderoles où sont inscrits les titres de certaines de ses chansons. Pour les initiés, cela s’appelle des « request », des demandes d’interprétation que le chanteur accepte d’exécuter au pied levé. Cette spontanéité -qui n’est guère simple à assumer car l’orchestre doit suivre- tranche avec l’aspect mécanique et hautement planifié des concerts d’autres artistes où tout est prévu d’avance, y compris les séquences émotions (celles où s’allument les téléphones portables en lieu et place des briquets d’antan). Là, il y a de la prise de risque, de l’inattendu et c’est tant mieux.
En voici une de « request ». Les premiers accords de « Fire », chanson jadis écrite pour Elvis, mettent le… feu (je sais, c’est facile mais impossible de faire autrement) dans les travées : « cause when we kiss, aaaah, fire »… Tout un programme. Et le pouls de la foule s’affole (encore désolé…) quand Springsteen chante le dernier couplet en duo avec le grand Clarence Clemons, géant noir qui fait parler son saxo tenor comme personne et dont la présence déclenche toujours d’immenses ovations. Que serait un concert de Springsteen sans la présence du « Big Man », qui du haut de ses soixante-six ans est le ministre de l’âme du E-Street Band ?
![[muzz] En attendant... (Bruce) Hersheyaceto1sf0](https://2img.net/r/ihimizer/img149/2073/hersheyaceto1sf0.jpg)
Le concert se poursuit. Soudain, quelques secondes de silence. Les spots s’éteignent, le temps suspend son vol, ni bruit, ni cri, ni sifflets tandis que la sono -un peu poussive, il faut le reconnaître- se tait aussi. Au sommet de l’une des grandes enceintes, le drapeau américain ne claque plus. Dans cet apaisement entre chien et loup, le Boss entame un solo au piano. « For you ». On regarde autour de soi, et comme lors du passage de « The river », on surprend quelques larmes vite essuyées et on devine des gorges qui se serrent. Qui pourra un jour expliquer ce bouleversement que peuvent provoquer quelques notes et une mélodie ?
Plus que d’autres chansons, « For you » recèle un lien invisible entre Springsteen et son public. Il n’est pas possible d’en dire plus : il faut en être pour comprendre. Car Springsteen est tout sauf un « beugleur » bien qu’il ait un jour (vocalement) ridiculisé Bono, la star alter-globalisée de U2, qui s’était mis en tête de chanter en duo avec lui.
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il existe de bon musiciens mais rares sont ceux qui ont toujours été du bon côté
L’homme est avant tout un poète dont les textes méritent le respect et l’admiration. Sa réflexion désabusée sur l’Amérique des années 1980 et 1990 qui nourrit son disque acoustique « The Ghost of Tom Joad » (Le fantôme de Tom Joad, du nom du héros du roman, Les raisins de la colère de John Steinbeck) le démontre. Et c’est parce que sa poésie est mise au service d’une éthique sans faille que Bruce Springsteen est grand.
Il existe de bons musiciens aux quatre coins de la planète mais rares sont ceux qui, comme lui, ont toujours été du bon côté. Celui du droit des humbles, des ouvriers, de ceux qui n’ont rien ou peu. Il faut l’entendre introduire sa chanson « Living in the future », pour saisir le sens de son engagement et de sa conscience politique. Quand il parle de cette Amérique qui piétine les libertés individuelles, qui triche et corrompt la Constitution, il réconcilie son peuple avec le reste du monde. Et l’on ne s’étonnera guère en apprenant que le Boss vient de faire savoir qu’il soutient Barack Obama pour la présidentielle de novembre prochain.
![[muzz] En attendant... (Bruce) Amsterdamvandiemennp2](https://2img.net/r/ihimizer/img84/210/amsterdamvandiemennp2.jpg)
Le concert se termine. Voilà plus de deux heures trente que Bruce Springsteen chante et se démène. Près de trente chansons ont été offertes au public avec, en clôture, le jubilatoire « American Land » - hommage aux immigrants qui ont fait et font encore l’Amérique en ces temps où le Congrès cherche, comme partout ailleurs, à criminaliser l’immigration clandestine. C’est sur ces notes folks que les paquets humains quittent le Parc des Princes, l’oreille encore sifflante, le pas incertain mais la mine réjouie tandis que dans la nuit tombée résonnent encore les rugissements du Boss et les clameurs de ses disciples.
![[muzz] En attendant... (Bruce) Anr413tcasijgwdcaqp1tf8ei5](https://2img.net/r/ihimizer/img440/7825/anr413tcasijgwdcaqp1tf8ei5.jpg)
(Source: Bakchich.)
Le 27 juin, Bruce Sprinsteen et son E-Street Band ont fait vibrer le Parc des Princes pendant plus de deux heures de concert. Du rock aux sons folk, l’artiste engagé n’a pas démérité les clameurs de la foule en délire. Chauffe Bruce, chauffe !
« One ! Two ! One-two-three-four ! ». Sous un ciel d’azur et une lumière diurne qui commence à peine à décliner, un grondement continu fait vibrer le béton du Parc des Princes et chanceler plus de quarante mille corps en totale dévotion. Ce n’est pas d’un match de football et de sa bronca habituelle de supporters dont il s’agit. Non, ce qui ébranle le stade parisien est plus fort, plus haut. C’est une messe particulière, unique en son genre. Voilà bien une heure qu’un flot de décibels irradie les tympans des masses de fidèles. Du rock, du vrai, comme on n’en fait plus guère. L’air est frais, la musique cogne, que demander de plus si ce n’est que la fête dure le plus longtemps possible.
Sur scène, Bruce Springsteen et son orchestre de (presque) toujours, le E-Street Band, en donnent pour son argent à un public d’aficionados qui n’auraient raté ce rendez-vous pour rien au monde. Dans les gradins, cela chante, applaudit, brandit un poing ou deux et se lève au fil des couplets ou des roulements de batteries. Dans le « pit », c’est-à-dire pratiquement aux pieds du chanteur, le noyau dur des fans ondule au gré des allées et venues de celui qui montre une nouvelle fois qu’il est bien le prophète de cette religion qu’est le rock’n’roll. Demain, à Copenhague ou à Barcelone, ils seront encore présents pour tenter de lui serrer les mains ou, à défaut, lui empoigner les mollets ou les chaussures.
Bruce Springsteen au Parc des Princes.
Un journaliste américain a écrit un jour que Bruce Springsteen l’avait fait se sentir jeune. C’est toujours vrai. On reste confondu devant l’énergie qu’il déploie sur scène et l’on peine à croire qu’il a cinquante-sept ans. De la force, de la puissance dans la voix, une démarche chaloupée, épaules sorties, bras et avant-bras écartés, biscotos gonflés, guitare en bandoulière, harmonica cisaillante, celui que l’on appelle le « Boss » depuis ses débuts, est une bête de scène et se contenter de l’écouter chanter ne suffit pas. Il faut le voir communier avec son public pour se rendre compte à quel point l’homme est authentique. On est loin des gesticulations simiesques d’un Mick Jagger et de ses pierres atrophiées ; on est dans le vrai, dans le partage.
Comment dire autre chose lorsque l’on assiste à cette parade au-devant de la scène où, dans une marée de bras tendus, Springsteen accepte de ramasser quelques banderoles où sont inscrits les titres de certaines de ses chansons. Pour les initiés, cela s’appelle des « request », des demandes d’interprétation que le chanteur accepte d’exécuter au pied levé. Cette spontanéité -qui n’est guère simple à assumer car l’orchestre doit suivre- tranche avec l’aspect mécanique et hautement planifié des concerts d’autres artistes où tout est prévu d’avance, y compris les séquences émotions (celles où s’allument les téléphones portables en lieu et place des briquets d’antan). Là, il y a de la prise de risque, de l’inattendu et c’est tant mieux.
En voici une de « request ». Les premiers accords de « Fire », chanson jadis écrite pour Elvis, mettent le… feu (je sais, c’est facile mais impossible de faire autrement) dans les travées : « cause when we kiss, aaaah, fire »… Tout un programme. Et le pouls de la foule s’affole (encore désolé…) quand Springsteen chante le dernier couplet en duo avec le grand Clarence Clemons, géant noir qui fait parler son saxo tenor comme personne et dont la présence déclenche toujours d’immenses ovations. Que serait un concert de Springsteen sans la présence du « Big Man », qui du haut de ses soixante-six ans est le ministre de l’âme du E-Street Band ?
Le concert se poursuit. Soudain, quelques secondes de silence. Les spots s’éteignent, le temps suspend son vol, ni bruit, ni cri, ni sifflets tandis que la sono -un peu poussive, il faut le reconnaître- se tait aussi. Au sommet de l’une des grandes enceintes, le drapeau américain ne claque plus. Dans cet apaisement entre chien et loup, le Boss entame un solo au piano. « For you ». On regarde autour de soi, et comme lors du passage de « The river », on surprend quelques larmes vite essuyées et on devine des gorges qui se serrent. Qui pourra un jour expliquer ce bouleversement que peuvent provoquer quelques notes et une mélodie ?
Plus que d’autres chansons, « For you » recèle un lien invisible entre Springsteen et son public. Il n’est pas possible d’en dire plus : il faut en être pour comprendre. Car Springsteen est tout sauf un « beugleur » bien qu’il ait un jour (vocalement) ridiculisé Bono, la star alter-globalisée de U2, qui s’était mis en tête de chanter en duo avec lui.
il existe de bon musiciens mais rares sont ceux qui ont toujours été du bon côté
L’homme est avant tout un poète dont les textes méritent le respect et l’admiration. Sa réflexion désabusée sur l’Amérique des années 1980 et 1990 qui nourrit son disque acoustique « The Ghost of Tom Joad » (Le fantôme de Tom Joad, du nom du héros du roman, Les raisins de la colère de John Steinbeck) le démontre. Et c’est parce que sa poésie est mise au service d’une éthique sans faille que Bruce Springsteen est grand.
Il existe de bons musiciens aux quatre coins de la planète mais rares sont ceux qui, comme lui, ont toujours été du bon côté. Celui du droit des humbles, des ouvriers, de ceux qui n’ont rien ou peu. Il faut l’entendre introduire sa chanson « Living in the future », pour saisir le sens de son engagement et de sa conscience politique. Quand il parle de cette Amérique qui piétine les libertés individuelles, qui triche et corrompt la Constitution, il réconcilie son peuple avec le reste du monde. Et l’on ne s’étonnera guère en apprenant que le Boss vient de faire savoir qu’il soutient Barack Obama pour la présidentielle de novembre prochain.
Le concert se termine. Voilà plus de deux heures trente que Bruce Springsteen chante et se démène. Près de trente chansons ont été offertes au public avec, en clôture, le jubilatoire « American Land » - hommage aux immigrants qui ont fait et font encore l’Amérique en ces temps où le Congrès cherche, comme partout ailleurs, à criminaliser l’immigration clandestine. C’est sur ces notes folks que les paquets humains quittent le Parc des Princes, l’oreille encore sifflante, le pas incertain mais la mine réjouie tandis que dans la nuit tombée résonnent encore les rugissements du Boss et les clameurs de ses disciples.
(Source: Bakchich.)
Gil
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
Fab Jeu 28 Aoû 2008 - 18:28
Excellent article mon cher GIL, énorme bravo au journaliste qui l'a pondu, on a l'impression d'être au concert, de le vivre...
On sent bien d'après ses propos que tu ne peux rester insensible face au Boss !!!
Monument du rock, tout simplement j'adore !!!
Des années que je l'écoute et je ne peux m'en lasser, d'ailleurs ce double CD qui trône fièrement dans ta voiture va bientôt faire partie de ma collection, je vais essayer de m'en dégoter un tellement je l'adore !!!
C'est pas bien explicite le passage où il est dit que Bruce a ridiculisé Bono vocalement, j'en avais jamais entendu parler....parce que Bono est aussi une grosse pointure du rock.
Je suis un peu surpris que le journaliste, qui a l'air très pro ait des propos pareils, surtout quand on sait ce que Bono fait dans sa vie pour les oeuvres caritatives.
On sent bien d'après ses propos que tu ne peux rester insensible face au Boss !!!
Monument du rock, tout simplement j'adore !!!
Des années que je l'écoute et je ne peux m'en lasser, d'ailleurs ce double CD qui trône fièrement dans ta voiture va bientôt faire partie de ma collection, je vais essayer de m'en dégoter un tellement je l'adore !!!
C'est pas bien explicite le passage où il est dit que Bruce a ridiculisé Bono vocalement, j'en avais jamais entendu parler....parce que Bono est aussi une grosse pointure du rock.
Je suis un peu surpris que le journaliste, qui a l'air très pro ait des propos pareils, surtout quand on sait ce que Bono fait dans sa vie pour les oeuvres caritatives.
Fab
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
Gil Jeu 28 Aoû 2008 - 20:08
C'est juste un point de vue de journaliste, je n'ai personnellement pas vu le duo Bruce / Bono, mais il suffit d'un quiproquo sur la note au départ, ou d'une voix mal chauffée...
Sans importance... chacun son registre, de toutes façons.
Je sais par contre que la version U2 de "All along the watchtower" est une des meilleures que je connaisse.... avec celle où Dylan la chante accompagné par Bruce et tout le E street band!...
Sans importance... chacun son registre, de toutes façons.
Je sais par contre que la version U2 de "All along the watchtower" est une des meilleures que je connaisse.... avec celle où Dylan la chante accompagné par Bruce et tout le E street band!...
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
Crazy_Cha Ven 29 Aoû 2008 - 15:28
Et sinon ya pas moyen de faire une pétition ou un truc du style pour le faire venir en concert chez nouzots'?
Parce que moi je rêve de le voir jouer en chair et en os!
BRUUUUUUUUUUUUCE!!!!!!!!!!AHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!!!!HIIIIIIIIIIIIIII!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
(cri hystérique d'une groupie en furie...)
Parce que moi je rêve de le voir jouer en chair et en os!
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
Gil Dim 7 Sep 2008 - 13:32
Fab a écrit:
C'est pas bien explicite le passage où il est dit que Bruce a ridiculisé Bono vocalement, j'en avais jamais entendu parler....parce que Bono est aussi une grosse pointure du rock.
Voilà la fameuse vidéo, c'est vrai que le journaliste a un peu exagéré, je trouve.
Fab a écrit:Je suis un peu surpris que le journaliste, qui a l'air très pro ait des propos pareils, surtout quand on sait ce que Bono fait dans sa vie pour les oeuvres caritatives.
Oui, surtout que sur le terrain du caritatif/humanitaire ils sont totalement en phase, les deux grands, en plus d'être deux super potes dans la "vraie vie"...
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
Gil Lun 8 Sep 2008 - 1:10
Bruce et ses potes du "Seeger Sessions Band",
dans une de ses plus belles chansons d'amour,
"If I should fall behind".
dans une de ses plus belles chansons d'amour,
"If I should fall behind".
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
Crazy_Cha Lun 8 Sep 2008 - 10:36
Je confirme magnifique chanson d'amour, mélancoliquement joyeuse!Gil a écrit:une de ses plus belles chansons d'amour,
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
Fab Lun 8 Sep 2008 - 16:22
Merci Gil pour ces vidéos, le duo avec Bono est tout simplement énorme !!
Je ne sais pas pourquoi le journaliste a exagéré comme ça, j'aime beaucoup ces 2 grosses pointures du rock et ce duo est de toute beauté !!
La deuxième vidéo = à écouter avec sa chérie, petit verre à la main, installés bien confortablement sur une chaise longue en regardant les étoiles....
Je ne sais pas pourquoi le journaliste a exagéré comme ça, j'aime beaucoup ces 2 grosses pointures du rock et ce duo est de toute beauté !!
La deuxième vidéo = à écouter avec sa chérie, petit verre à la main, installés bien confortablement sur une chaise longue en regardant les étoiles....
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
Fab Mar 9 Sep 2008 - 0:25
Tiens, voilà qui devrait faire plaisir à tous nos amis harleyistes :
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
Fab Mar 9 Sep 2008 - 0:30
C'est bien ici qu'on parle de PUR ROCK ?????
ALLER, FEU !!! A DONF LE SON SVP !!!
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
Gil Mar 9 Sep 2008 - 0:55
Fab a écrit:Tiens, voilà qui devrait faire plaisir à tous nos amis harleyistes :
TU M'ETONNES!!!
C'était le 31 Août dernier, à Milwaukee (WI), pour les 105 ans de HD, dont le siège est dans cette ville depuis 1903, et "Born to be wild" était la dernière chanson du dernier concert du "Magic tour"...
Et sur "Johnny be good", Bruce et son E street band accompagnent le grand Chuck Berry, c'était je crois pour l'inauguration du Rock n' roll Hall of fame, concert d'anthologie...
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
Gil Ven 12 Sep 2008 - 13:50
Le "making of" d'une (superbe) chanson:
"Blood brothers"
"Blood brothers"
Dernière édition par Gil le Sam 13 Sep 2008 - 19:01, édité 1 fois
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
Gil Ven 12 Sep 2008 - 13:55
Encore du travail en studio:
"This hard Land"
"This hard Land"
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
Gil Ven 12 Sep 2008 - 13:58
Et voilà une fois sur scène...
Comme quoi c'est un métier... :cheers:
(Je le trouve pas trop pourri à l'harmo,
le père Springsteen...)
Comme quoi c'est un métier... :cheers:
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
JuJu Sam 13 Sep 2008 - 12:53
Une chanson de Bruce que j'aime beaucoup,c'est "My Hometown" ou il parle de sa ville de natale, de chômage et de racisme...
En live l'année dernière à la même époque :
En duo avec Tracy Chapman :
En duo avec Tracy Chapman :
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
Fab Sam 13 Sep 2008 - 15:54
Super les mecs, je me régale avec ces vidéos, à mon tour d'apporter ma pierre à ce superbe topic !!!
Voilà ma chanson préférée du Boss, celle qui me fait vibrer :
Voilà ma chanson préférée du Boss, celle qui me fait vibrer :
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
Gil Sam 13 Sep 2008 - 18:29
Je te l'avais postée, déjà, mais je sais plus où..... 
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
Fab Dim 14 Sep 2008 - 13:26
AHOUUU, j'ai pas vu mon cher Gil, mais je vais trouver !!
C'est parmi tous ses chefs d'oeuvres ma préférée, d'ailleurs j'aime bien l'écouter en boucle dans ta bagnole avec les coeurs gospel derrière !!
C'est parmi tous ses chefs d'oeuvres ma préférée, d'ailleurs j'aime bien l'écouter en boucle dans ta bagnole avec les coeurs gospel derrière !!
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
Gil Ven 19 Sep 2008 - 14:50
Y'a pas de mal à se faire du bien....
U2 + Bruce: "People get ready"
U2 + Bruce: "People get ready"
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
Fab Sam 20 Sep 2008 - 8:51
OUGil a écrit:U2 + Bruce
....la rencontre de 2 géants du rock !!!
Merci Gil, que du bonheur !!!
:cheers: :cheers:
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
Gil Mer 24 Sep 2008 - 20:27
Du grand Springsteen: "Land of hope and dreams", avec ensuite "American skin", qui pose la question "Quelle est la couleur de la peau d'un Américain?" et pourquoi se fait-on plus facilement tirer dessus par les flics quand on est noir?
Chanson inspirée d'une bavure des keufs du NYPD qui avaient abattu un gamin (noir) de 13 ans qui n'avait rien à se reprocher...
Sur son cadavre on avait relevé 41 impacts de balles... d'où le refrain "Fourty one shots"...
Chanson inspirée d'une bavure des keufs du NYPD qui avaient abattu un gamin (noir) de 13 ans qui n'avait rien à se reprocher...
Sur son cadavre on avait relevé 41 impacts de balles... d'où le refrain "Fourty one shots"...
Dernière édition par Gil le Mer 24 Sep 2008 - 22:11, édité 1 fois
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Re: [muzz] En attendant... (Bruce)
Fab Mer 24 Sep 2008 - 21:48
Tu l'as dit, encore du grand Springsteen, avec des paroles convaincues !!!
Merci GIL !! :thanks:
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Fab-
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Humeur : Toujours cool...enfin presque !!
Date d'inscription : 22/10/2007 -
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