65 infractions en 50 minutes...

Depuis plusieurs jours, la nouvelle se répand plus vite sur Internet que le motard n’a mis de temps à parcourir les routes. Et pourtant, l’homme en question, âgé de 25 ans, a commis pas moins de 65 infractions en une minute, dont 23 excès de grande vitesse !

La nouvelle année est toujours un moment fort pour nombre d’entre nous. En témoigne un jeune homme de 25 ans, qui, le 23 janvier, a ressenti une folle envie de sa balader à moto. Parti de la rue Voltaire de Montauban (82), il s’est retrouvé 50 minutes plus tard dans la village de Lauzerte, situé à quelques dizaines de kilomètres de son point de départ. Jusque là, rien d’exceptionnel…

Les choses se gâtent quand on apprend qu’habitué à rouler à toute vitesse sur circuit, le motard s’est aventuré imprudemment sur route ouverte, caméra ventouse fixée sur le réservoir. Rien de mieux pour créer un bon buzz Internet me direz-vous. Mais ce qui devait rester une simple balade – complètement idiote et dangereuse cela dit – est devenue une affaire bien plus lourde de conséquences. Emportée par son élan, « l’usager » a laissé tomber sa caméra… à 300 mètres de la gendarmerie de Lauzerte.
Très rapidement, les gendarmes ont consulté la vidéo. Et stupeur, le film présente un motard ayant commis pas moins de 65 infractions au code de la route en 50 minutes, dont une vitesse maximale enregistrée à 177 km/h. Sans trop de peine, les enquêteurs identifient rapidement le type de moto – une Triumph Daytona 675 – et les vêtements du motard.

Mais le scénario ne s’arrête pas là. Enervé, et peut-être même inquiet d’avoir perdu sa caméra, le motard s’empresse de retourner sur les routes de Lauzerte dès le lendemain pour la retrouver. Un gendarme en civil, interpelé par le comportement de cet homme, lui demande ce qu’il cherche. Intelligemment, le motard répond : « une caméra que j’avais sur ma moto ».
Et voilà comment une blague idiote peut coûter très cher. Le deux-roues a été immédiatement saisi et l’homme entendu hier à la gendarmerie de Lauzerte. Le procès aura lieu début mars et déterminera si, en plus des nombreuses amendes, la moto du pilote sera immobilisée définitivement.



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