Coupes Moto Légende 2011

Comme JL n'y était pas cette année...


Coupes Moto Légende 2011: les machines de course

Par Jean Jacques Cholot - le Lundi 13 juin 2011

Diaporama (grandes images)



1. Série A: les machines de grand prix de 50 à 350cc jusqu'à 1985.

Les deux séries regroupant les motos de course permettent aux spectateurs d'admirer certaines machines qui ont marqué l'histoire de la compétition il y a quelques années. Si la plupart d'entres elles sont des fidèles de la manifestation, chaque millésime nous apporte son lot de nouveautés.

Bien évidement, il m'est impossible de vous présenter ici tous les modèles de chaque session. Donc voici quelques clichés pris au fil des allées et autres box durant ces trois jours.



Commençons par cette préparation de 1971 que nous devons à l'ancien pilote aujourd'hui disparu, Charles Marandet.



En prenant pour groupe propulseur un moteur de 125 RS Maïco développant 30 cv à 17 000 trs/mn, notre homme lui fabriqua un châssis sur mesure.



Ce cadre servira de base pour la fabrication, en 1972 et 1973, d'une vingtaine de machines (21 pour être précis) équipées cette fois ci du 125cc bicylindre deux temps de chez Motobécane poussé à 25cv mais à 13 000 trs/mn.

Autre machine intéressante, cette bicylindre 125 Condor de 1975.



A priori, cette machine a été pilotée par Henk van Kessel en championnat du monde 50cc avec 2 podium et une 7ème place au classement final.



Restons dans l'exotisme mais en remontant quelques décennies en arrière pour nous retrouver en 1956. A cette époque, c'est la mode du carénage intégral que certains n'hésitent pas à qualifier de carénage "poubelle"...

Nous sommes ici en présence d'une Awo Simson 425 de 250cc.
Cette marque, originaire de l'Allemagne de l'Est, a produit de nombreuses machine dans l'immédiat après-guerre dont certains modèles ne sont pas sans rappeler des production de chez BMW.



Revenons à la catégorie 1/8ème de litre avec ces deux Yamaha. Tout d'abord, il y a cette OW 15 qui est une réplique du modèle qui termina aux deux premières places du championnat du monde 1974 aux mains de Kent Anderson et Bruno Kneubuhler. C'est d'ailleurs ce dernier qui a piloter cette moto lors de ces Coupes Moto Légende.



Ensuite, nous repartons six ans en arrière, à l'époque où la France est empêtrée dans des manifs dont on parle encore aujourd'hui. Cette année là, Honda crée la surprise en décidant de se retirer des grands prix motos afin de se consacrer à la Formule 1. Suzuki fera la même chose quelques semaines plus tard, mais pour des raisons différentes.

Quant à Yamaha, l'usine décide d'engager deux machines dans les catégories 125 et 250cc.
Ce sont Bill Ivy et Phil Read qui sont choisis pour disputer les deux championnats. Ce dernier remportera les deux titres devant son co-équipier, non sans une certaine confusion en 250 en fin de saison (les deux pilotes ayant terminé la saison avec exactement le même nombre de victoire et de seconde place).



Cette machine, baptisée RA31A, est une évolution du modèle de 1967 portant le nom de code RA31. Le moteur est un V4 à refroidissement liquide développant 42 ch à 17 400 trs/mn. L'alésage par course, de 35mm X 32,4mm vous donne une idée de la taille des pistons.
Et c'est une boite à 9 rapports qui emmène les 95 kilos de cette moto.

Toujours du coté des 250cc de la marque aux diapasons présentées par le Racingteam Yamaha Classic, voici la RD56F.



Il s'agit en fait d'un châssis de RD56 de 1964 dans lequel l'équipe a monté un moteur de FZR 250 RR quatre temps de 1990.
C'est une sorte de Moto 3 avant l'heure...

Dixit le programme des Coupes, la machine ci-dessous est une 250cc OW 17 de 1977.



C'est Steve Baker qui a paradé tout au long du week-end à son guidon.



Terminons par deux Yamaha 350 TZ que l'on serait presque tenté de trouver banale tant le plateau proposé était relevé. Pourtant, cette compé-client a fait le bonheur de nombreux pilotes dans les années soixante-dix, et continue de faire des tours de piste en ICGP ou encore en VMA.

2. Série B: les machines de grand prix de 350 à 750cc jusqu'à 1985.

Ici, on fait parler la poudre. Nous rentrons dans le domaine du lourd, du brutal, bref le genre de bécanes à ne pas mettre entre toutes les pognes.

Commençons par une des icônes de la moto de compétition, j'ai nommé Miss Norton Manx. Cette moto a fait le bonheur de nombreux pilotes, qu'ils soient d'usines ou privés lorsqu'ils avaient les moyens de se l'offrir.



Passons maintenant à cette URS 500 GP. Cette 4 cylindres serait la version solo du side-car fabriqué par Helmut Fath pour disputer le championnat du monde de la catégorie.



Cette BSA Rob North 750cc tenait compagnie à sa cousine Triumph installée dans le même box.



Autre machine européenne, cette Moto Guzzi 500cc bialbéro de 1957 accompagne une Kawasaki KR 350 de près de trente ans sa cadette. Cette dernière, qui a gagné la première manche du Championnat de France Vitesse Motos Anciennes et qui maintenant s'illustre en ICGP, était pilotée par Guy Bertin.



Cette Bimota YB3 de 1979 est la machine idéale pour faire la transition entre les machines européennes et les motos japonaises.



On continue avec une Honda 500 RS V3. Celle-ci est un millésime 1985.



Un petit crochet par chez Suzuki nous permet d'admirer cette 500 RG de 1979 prête à défier la Yamaha 750 TZ de la même année.



Comme dans la série précédente, on retrouve plusieurs Yamaha 350 TZ. Vu qu'elles étaient plus d'une vingtaine à participer à ces 19èmes Coupes Moto Légende, je suppose que les organisateurs ont décidé de les répartir dans les deux séries. Quoi qu'il en soit, voici une version 1978 suivie par celle de 1979.



Tiens! Une ancienne moto de Mister Estrosi!... Et pour quelle raison notre ministre ne vient-il pas faire une petite pige sur le circuit de Dijon? La moto serait elle devenue politiquement incorrecte? Pourtant, de l'autre coté des Pyrénées, cela ne semble pas gêner le roi Juan Carlos... Bref! En tout cas, bien belle machine que cette 750 Yamaha OW 01; la même sera utilisée quelques années plus tard par le regretté Coluche pour battre le record du kilomètre lancé.



Terminons par deux machines du Racingteam Yamaha Classic. Tout d'abord, il y a cette 352 YZ634A qui est une réplique de la moto utilisée en Grands Prix en 1972. L'usine décida de réaléser sa 350cc afin de pouvoir l'aligner sur la grille de départ de la catégorie 500cc.



Enfin, voici la YSK53 de 1977; cette moto a été reconstruite à partir d'éléments d'origines retrouvés par l'équipe. Le moteur est un trois cylindre deux temps à refroidissement liquide développant plus de 100 ch à 10 000 trs/mn pour un poids d'à peine 120 kg.

Coupes Moto Légende 2011: les machines d'avant guerre (portfolio 32 photos)

Par Jean Jacques Cholot - le Mardi 14 juin 2011

Diaporama (Grandes images)


1. Série C: les motos des origines jusqu'à 1930.

Commençons ce tour d'horizon des machines d'avant guerre par la série C réservée aux motos des origines jusqu'à 1930. Chauvinisme oblige, ce sont les motos françaises qui ouvrent le bal.

Tout d'abord, voici une 350cc Alcyon de 1929 type 301A. Cette fameuse marque française a fabriqué des motos pendant un demi siècle de 1904 à 1954 et s'est illustrée dans le domaine de la compétition.



Seconde machine emblématique de la production hexagonale, Gnome-Rhône. Cette société, qui existe toujours, travaille pour l'aviation, domaine qui était déjà sa principale activité lorsqu'elle s'est intéressée aux deux roues motorisés. Le modèle ci-dessous est une 500cc type D4 de 1928.



Monet-Goyon a débuté sa carrière au milieu de la première guerre mondiale en fabricant des véhicules destinés à redonner un peu de mobilité aux nombreux invalides de retour du front. C'est donc tout naturellement vers les deux roues que la firme se tournera dans l'immédiat après-guerre. Cet exemplaire est une 250cc de 1924.



Terminons ce rapide survol des motos françaises par une marque que l'on pourrait croire venue d'outre-Atlantique puisqu'elle se nomme Dollar. Produites de 1924 jusqu'au début de la seconde guerre mondiale, ces motos étaient comme on dit de belle facture. Le modèle croisé lors des Coupes Moto Légende est une 350cc de 1929.



Passons en Suisse non pas pour y déposer une mallette remplie de vos économies (quoiqu'après tout, vous faites ce que vous voulez!!!...), mais pour admirer ce superbe attelage Motosacoche. Le programme nous annonce qu'il s'agit d'un prototype. En tout cas, avec son bicylindre MAG de 1000cc, ce side-car est une pure merveille.



Nous traversons la Manche pour rendre visite à nos voisins grands britons.

Cette Douglas 500 TT doit son appellation aux deux victoire obtenues par la marque en 1923 sur la célèbre île de Man. En effet, cette année là, Douglas remporte la catégorie 500cc ainsi que celle des side-cars qui courent pour la première fois le fameux Tourist Trophy.



Variation sur le même thème avec ces deux Panther; l'une est présentée restaurée tandis que l'autre s'affiche "dans son jus"



Concluons ce passages dans la production britannique par Matchless 990 X2 qui n'a rien à envier aux autres bicylindres en V.



La marque Harley Davidson est omniprésente à cette manifestation. Voici une 1000 J de 1928 débarrassée de tout le superflue histoire de gagner quelques km/h.



En prime, voici la version 1200cc entrée en production fin 1927...



Enfin cette version 8 soupapes n'a aucun soucis pour traîner un side-car éventuellement lesté par un passager tant son moteur répond à la moindre sollicitation de la poignée de gaz.

2. Série D: les motos de 1931 à 1945.

Place aux anglaises puisqu'elles constituent la moitié de ce plateau. Cette Ariel "Red Hunter" 500cc de 1934 est une des premières versions puisque c'est en 1932, soit deux ans plus tôt, qu'a débuté sa commercialisation. Elle se terminera à la fin des années cinquante après diverses évolutions.



Produite pendant cinq ans, de 1934 à 1939, l'Exclesior Manxman a fait le bonheur de nombreux pilotes privés, mais n'a, malgré son nom, jamais remporté la célèbre course de l'île de Man.



Loin d'être la plus performante du plateau, cette belle petite 250cc est une des plus petites cylindrées fabriquées par cette marque de 1923 à 1934 du coté de Coventry (GB).



Franck Chatokhine est un habitué de ce genre de manifestation au guidon de sa Triumph Speed Twin 500cc de 1938 préparée aux petits oignons.

Les Norton Inter et Manx sont non seulement de superbes machines, mais en plus, elles savent distiller leur lot de sensations fortes à leurs heureux propriétaires. Quant au son, je vous laisse imaginer...



Passons à des machines à la réputation plus raisonnable et pourtant... Voici deux BMW R51 RS de 500cc. Véritable machine d'usine fabriquée à moins de vingt exemplaires (17 plus exactement), autant vous dire qu'il est très rare d'en voir deux dans la même manifestation.



Beaucoup plus sage, bien que loin d'être ridicule sur circuit, cette BMW R5 est une des très belle sportive fabriquée par la marque juste avant la deuxième guerre mondiale.



Dans cette même période plutôt tourmentée, la marque à l'hélice proposait cette 750cc à soupapes latérales qui sera copiée par les russes et les chinois durant plusieurs décennies après le deuxième conflit mondial.



Pas besoin d'avoir une super sportive pour attirer la gente féminine; pour preuve ces deux braves R12 attelées. Et dire que la plupart des femmes restées au foyer ce week-end là s'imaginent que leur mari s'amuse...



Nous avons vu un peu plus haut la BMW R71; prenez la même, virez le moteur, remplacez le par celui de la R75 utilisée à des fin moins pacifiques et vous obtenez une R73. Ce bitza, nous le devons aux surplus laissés par l'occupant à la fin de la deuxième guerre mondiale.



Toujours dans la production teutonne, cette NSU OSL est une version 350cc. La raison de cette précision réside dans le fait que ce modèle a été produit également en 250cc, 500cc et 600cc.



Un petit tour du coté des américaines avec cette Harley Davidson 750cc type RL de 1935.



On ne présente plus Vince et son Indian puisque le couple a gagné le concours de look 2010. Cet amateur de belles mécaniques possède une belle brochette de big twin et n(hésite pas à s'en servir.



Pour conclure notre voyage parmi les machines d'avant guerre, cette Terrot 750cc VATT attelée a l'air de donner entière satisfaction à son pilote à en voir sa mine réjouie quelques minutes avant de prendre la piste du célèbre circuit de Dijon-Prénois.

Source

Coupes Moto Légende 2011: les machines d'après guerre (portfolio 21 photos )

Par Jean Jacques Cholot - le Lundi 20 juin 2011

Diaporama pour ce post(grandes images!)

1. Motos solo.

Les motos produites depuis la fin de la deuxième guerre mondiale jusqu'en 1985 sont extrêmement nombreuses aux Coupes Moto Légende puisque pas moins de sept séries leurs sont réservées.

Voici quelques clichés pris pendant ces trois jours qui, malheureusement, ont été trop courts pour tout voir.

Classique des motos de course d'avant et d'après guerre, la Norton Manx est toujours un régal pour les yeux...



Restons dans la marque anglaise avec cette version commerciale (baptisée Norton John Player) de la Norton John Player Spécial qui s'est illustrée en compétition au début des année soixante dix. La version disponible dans le commerce était une Commando légèrement améliorée alors que la machine de course possédait un cadre monocoque en alu (avant de revenir au classique tubulaire la dernière année).



Toujours du coté des machines britanniques, mais revues et corrigées dans l'hexagone, voici une Vincent Godet.



Passons de l'autre coté du Rhin pour aller à la rencontre de trois AWO produites en Allemagne de l'Est à de très nombreux exemplaires, une bonne trentaine d'années avant la chute du mur de Berlin.



Toujours dans la production germanique, la firme NSU (que quand elle transpire!!!...), qui sera plus tard absorbée par le groupe VAG/Audi, était dans les années cinquante, le plus grand constructeur de motos.



Voici la première moto de série commercialisée par Hercules avec le moteur rotatif Wankel d'une cylindrée de 300cc. Malheureusement, la fiabilité ne sera pas au rendez-vous, notamment en raison des problèmes d'étanchéité du rotor.



Descendons au sud de l'Europe pour retrouver cette sympathique petite Bultaco 250cc Metralla en provenance d'Espagne.



De l'autre coté de la Méditerranée, honneur à la prestigieuse marque italienne MV Agusta avec cette 350cc Scrambler produite au milieu des années soixante-dix à un peu plus de 4500 exemplaires.



Les incontournables Ducati sont représentées pour ce reportage par cette très belle 175cc accompagnée d'une non moins attirante 450cc Scrambler de 1972.



Dans la catégorie des machines d'endurance, voici une très prisée Harley Davidson 750cc XRTT de 1974.



Quant à cette CB 1100 R, j'avoue être à court d'infos la concernant. Peut-être une machine préparée pour des courses d'endurance au début des années quatre-vingt? Pourtant, certains éléments semblent plus récents. Si quelqu'un peut nous éclairer...



Terminons par une machine qui, après avoir été boudée, commence à avoir ses adeptes: la Suzuki GSX. Une classique version 1100 de série tient compagnie à une préparation Martin très en vogue à l'époque.

2. Side-cars.

Dans la série K, nous retrouvions les side-cars de course à châssis conventionnel de 1946 à 1985. Catégorie très prisée des spectateurs, ces trois roues offrent toujours beaucoup de spectacle, même si nous sommes ici dans un "format" démonstration (ce qui n'empêche pas certains d'envoyer sévère...).

Le premier modèle est un 1000cc BMW équipé d'un châssis Kneeler.



Celui-ci est propulsé par le fameux moteur de la "bouillotte", à savoir la 750 GT de chez Suzuki. Quant au châssis, il s'agit ici d'un Amdess.



Une petite photo au passage pour vous inviter à prendre la place du singe dans ce side BMW.



Encore un châssis Kneeler pour ce 1000 BMW.



D'après ce qui est inscrit sur le panier, il semblerait que ce dernier nous vienne tout droit d'Auvergne. Quoi qu'il en soit, c'est un moteur Honda qui a été choisi pour propulser l'engin, à priori un 450 CB.



Les motorisations italiennes sont beaucoup moins courantes sur les trois roues que les germaniques. Terminons donc par cette version utilisant un moteur Ducati.

Coupes Moto Légende 2011: un petit tour parmi les clubs...

Par Jean Jacques Cholot - le Lundi 11 juillet 2011

1. Les motos françaises.


Ils étaient pas moins de quatre vingt dix...quatre vingt dix clubs présents pour cette 19ème édition des Coupes Moto Légende. Et s'il y avait un endroit qu'il ne fallait pas rater, c'était bien celui-là.

D'année en année, chacun d'entre eux fait de nombreux efforts, que ce soit pour la présentation du matériel, ou pour l'agrément des stands. Et c'est un véritable régal pour les yeux que de déambuler au milieu des différentes expositions. D'ailleurs, l'organisation ne s'y est pas trompée puisque des améliorations ont été apportées. Et si des points d'eau supplémentaires pouvaient être rajoutés ainsi que des branchements électriques, cela permettrait à tous ces bénévoles de passer trois jours dans des conditions plus confortables (parce que les groupes électrogènes, au bout d'un moment, ...).

Bref! Ceci étant dit, il est temps d'aller voir ces machines d'un peu plus près. Soyons un peu chauvin et débutons cette visite par les moto françaises avec la marque René Gilletprésentée par un club allemand.




Le Moto Club du Lion qui, comme son nom l'indique, s'intéresse à la marque Peugeot (et ses dérivés), présentait cette P107 restaurée.



Un grand classique avec cette "Motorette" exposée sur le stand du Terrot Club de France.



Restons dans la marque dijonnaise avec cette 350cc HSS de 1929 aperçue chez "l'arbracam".



Chez Motobécane, cette année, on avait décidé de jouer la carte des prototypes; tout d'abord, il y avait cette machine de trial datée de 1962 avec sa fourche avant disons...fluette.



En sa compagnie, on pouvait voir cette 350cc 2 temps 3 cylindres de 1973, qui tentera, à son époque, de concurrencer les machines japonaises...



Incontournable, l'exceptionnelle exposition que nous propose chaque année le "Rétro Motos Cycles de l'Est". Deux très belles monocylindre Peugeot du début du siècle dernier accompagnent la désormais célèbre reconstruction de la 500cc M1 des records de 1914 que l'on doit au travail acharné de Jean Boulicot.



Retour vers la fameuse marque dijonnaise, à savoir Terrot, avec cette splendide machine de course dont le confort ne devait pas être la principale des qualités...



Clôturons cette page par une non moins exceptionnelle 350cc Koehler Escoffier de course de 1930 ayant appartenu au célèbre pilote Georges Monneret. Il s'agit là d'un modèle équipé d'un moteur Rudge racing d'usine à quatre soupapes radiales capable d'atteindre les 160 km/h.

2. Les motos italiennes.

Certains clubs ont été installés dans l'espace habituellement réservé à la bourse d'échange, confirmant ainsi l'engouement pour cette manifestation.

Du coté du Ducati Club de France, l'un des clubs les plus importants en France quant au nombre d'adhérent, 500 Pantah, 750 F1 Laguna Seca, 750 S, 900 SS ou MHR trônaient en bonne place sous le chapiteau.



A quelques pas de là, le MV Agusta Club de France avait pris ses quartiers pour nous proposer quelques exemplaires de la firme italienne. Le tout premier modèle de la marque s'exhibe sans aucun complexe près d'une 1000 F4 "Ago".



Les moyennes cylindrées étaient représentées (entres autres) par ces deux 350cc, prêtes à prendre la piste du circuit de Dijon-Prenois.



Nouvellement créé par une bande de passionnés, "Les Amis Guzzistes" faisaient ici leur première apparition officielle aux Coupes Moto Légende. Ici, on aime les machines de Mandello, mais ces gens là ne sont pas sectaires, et aiment avant tout faire des kilomètres pour se rendre sur des "concentres", manifestations et autres évènements dédiés à la moto, que ce soit en deux ou trois roues. D'ailleurs, nous les retrouverons au milieu de leurs compatriotes italiennes dans quelques jours pour les "Troféo Rosso".



Terminons ce petit tour d'honneur par le Benelli et Motobi Club de France qui était un des invités d'honneur de ces coupes. Voici un rare petit 50cc qui, s'il n'est pas vraiment adapté pour le circuit qui lui sert de décor, ferait malgré tout le bonheur de bon nombre d'apprentis pilotes.



Nous reviendrons un peu plus tard sur ce club avec l'interview du futur ex président...

3. Les motos japonaises.

Le café-racer est l'engin idéal pour se faire plaisir à moindre coût à l'occasion de ce genre de manifestation, et les préparation sur base Honda sont omniprésentes dans cet exercice. En voici deux exemples surpris dans les allées du "village clubs".



Restons dans le domaine des sportives avec la fameuse VF 1000 R des années quatre-vingts. Dommage que le sur-poids de l'hyper sportive de l'époque ait gâché un peu le tableau. Elle est de nos jours relativement prisée des collectionneurs, ce qui n'est que justice.



Impossible de passer à coté des quatre pattes Honda, quelle que soit la cylindrée.



Ha! La Gold Wing!... En 1974, Honda crée l'évènement lors du Bol d'Or en présentant sa grosse (pour l'époque) routière histoire de venir marcher sur les plates bandes de BMW.
Bien que n'ayant aucune vocation sportive, certains n'hésiteront pas à l'utiliser en compétition.
C'est donc tout naturellement que le Gold Wing Classic Racing Team a décidé de s'aligner au départ de diverses courses réservées aux classiques.



La 900Z sera la réponse de Kawasaki à Honda dans la course à l'armement au début des années soixante-dix.
Sportive à l'époque, roadster de nos jours, ses performances ont de quoi surprendre ceux qui, comme moi, ont peu ou pas connu l'effervescence du monde motard de cette période.



Et comme le motard en veut toujours plus, le célèbre duo Godier-Genoud, qui s'illustre en compétition, mettra à profit son expérience pour proposer des préparations à la carte aux amateurs du genre.



Passons du coté des cylindres à trous qui... pètent (non non, ils ne puent pas). Suzuki a longtemps cru à ce type de motorisation avant de tenter l'aventure du moteur rotatif pour finalement se résoudre, comme ses concurrents, à se tourner vers les moteurs à quatre temps avec les GS (rien à voir avec la gamme des gros trails BMW ou encore la fameuse Citroën...). T500, GT 750 allias "la bouillotte" et sa cousine revisitée par Roca, le toujours très agréable stand du Suzuki Triples Club de France a attiré beaucoup de monde.



Avant que les lois anti-pollution ne viennent tuer la production de machines à moteur deux temps, Suzuki proposera sa vision de la catégorie 1/2 litre homologuée pour la roue avec sa 500 RG.



Terminons par la marque aux trois diapasons avec cette Yamaha 650 XS qui, au hasard de ces pérégrinations, a croisé un cadre Seeley et quelques accessoires histoire de se refaire une beauté...