Vive le copinage en politique !!!

Embauché par la société Nouméa fleurs alors que j’étais en métropole, je suis arrivé en janvier 1994 sur le territoire, pour m’occuper des plantations de fleurs coupées en tant que chef de cultures.
Au bout d’un an la décision a été prise d’essayer la culture du muguet en climat tropical. Cette culture ayant déjà fait l’objet d’essais par d’autres sans aucun résultat.
J’ai contacté un fournisseur métropolitain de « griffes » (jeunes bourgeons) de muguet que je connaissais bien, qui a accepté de nous fournir en matériel végétal. En accord avec Mr Levy, nous en avons commandé 3.000.
Le premier essai, bien que très stressant pour moi s’est avéré un réel succès.
Décision prise pour l’année suivante d’en produire 30.000, soit 10 fois plus. La encore la réussite était au rendez-vous. Nous fournissions les fleuristes de Nouméa et certaines grandes surfaces.
Les années suivantes, la quantité produite était de 35.000 fleurs. Le chiffre d’affaire « florissant ».
J’ai démissionné de la société Nouméa fleurs en juin 2001, pour lancer ma propre affaire de création de jardins et pépinière.
En 2011 soit 10 ans plus tard, je suis revenu à ma spécialité, la fleur coupée, en créant « ile ô fleurs ».
Dès la première année j’ai produit 20.000 fleurs de muguet d’une qualité extra, supérieure à celle de mon ex employeur, car j’avais évolué sur la technique. L’horticulture étant mon métier (j’ai un BTS de production horticole avec une spécialisation en fleurs coupées) pas celui de mon concurrent.
J’ai fait cette première production sans publicité, et en restant le plus discret possible me doutant des possibles « bâtons dans les roues » que l’on pourrait me mettre. J’ai décidé de vendre mes fleurs en bordure de route, pour ne pas attaquer le marché des fleuristes, domaine de Nouméa fleurs. Commercialement 2011 aura été une bonne année pour mes ventes de muguet.
Cette année, ce ne fut pas la même, loin de la …
J’ai produit 25.000 fleurs, sachant que même à 2 producteurs nous ne couvrons pas la totalité du marché. Une partie du muguet reste importé de métropole.
La qualité des fleurs lorsqu’elles sont arrivées à maturité a été irréprochable, très peu de pertes culturales.
15 jours avant la date du 01er mai, j’ai su par une source proche de mon concurrent qu’il allait faire son possible pour faire appliquer a la lettre par la municipalité l’article R644-3 du code pénal interdisant la vente de fleurs sur le domaine public, le 01er mai. En 2012, fini la tolérance appliquée généralement au muguet. Application zélée du code pénal histoire de me pourrir les ventes. Faut dire que ma femme ne fait pas partie du conseil municipal contrairement à mon concurrent…
Résultat, vendeurs évacués par la police, pas de PV mais évacués. A Nouméa, au Mont Dore, a Dumbéa.
Résultat, plus de 5 millions de francs de fleurs invendues, une autre partie, même pas ramassée, tout ça par jalousie, parce que je vends des fleurs de qualité Extra en bord de route à des prix plus bas qu’en magasins.
Au jour d’aujourd’hui les vendeurs commissionnés sur les ventes n’ont pas gagné grand-chose, ma société a perdu énormément d’argent, et je ne vais pouvoir rembourser mes dettes.
J’ai proposé par l’entremise de la Croix Rouge de vendre une partie de mes fleurs restantes (dont une partie des profits devaient aller à cet organisme) devant le marché de Nouméa les samedi 05 et dimanche 06 mai. La mairie n’a pas donné son accord !!!
Alors le pseudo combat contre la vie chère dont on nous rabat les oreilles depuis des mois me fait sourire…jaune !
Je tiens à préciser que j’ai créé ile ô fleurs en fonds propres sans aucune subvention, défiscalisation ou autre aide dont certains ne se privent pas d’abuser.

C'est vrai qu'il est de qualité extra, encore en fleurs ton muguet!

Plus qu'à aller acheter des fleurs en masse à Robinson, très beau coin de nature, de bons conseils aussi prodigués.

Offrez des fleurs, offrez vous des fleurs.

Allé les fofoteurs, en avant!

Les coup de tél commencent, ils me mettent la pression. RdV demain ... avec "l'ennemi" !

Un grand classique de la "concurrence" ( ) à la sauce lokale.
Tu as le droit de faire du business à condition :
- que ça ne soit pas rentable
- que tu ne marches pas sur les plante-bandes (c'est le cas de le dire) d'un mafieux du coin

Ça, c'est fait...

Ca doit sans doute être parce que les gros ne sont pas encore assez gros...