Honda CB 750 Four (1969) ( Motomag )
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Honda CB 750 Four (1969) ( Motomag )
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Présentée en 1968, la Honda CB 750 a bouleversé le monde motard. Avec ses quatre cylindres, son frein à disque et sa fiabilité avérée, la « Four » a marqué son époque. Elle est aujourd’hui considérée comme la mère de toutes les motos modernes.
Six mois après mai 68, beaucoup de choses ont changé dans les mentalités. C’est à ce moment qu’apparaît la Honda CB 750, avec ses quatre-cylindres qui font rêver bien des motards. Car il y a quarante ans, les grosses motos, c’était surtout des bicylindres et quelques rares trois-cylindres.
Révolution culturelle
Les anglaises, rapides et légères (mais obsolètes et peu fiables), étaient des motos de mécaniciens. Les allemandes étaient celles des flics et des motards de presse. Les japonaises, c’était la Honda (déjà !) CB 450 et quelques grosses 500 cm3 à bicylindre 2T. Kawasaki entrait dans la danse avec sa sulfureuse 500 H1, une trois-cylindres 2T totalement asociale avec un comportement de dragster et une tenue de route de mobylette.. Quant aux italiennes, rares chez nous, seules les Moto Guzzi et les Laverda se disputaient un créneau de bouffeurs de bitume en marge des modes, tandis que les Harley, alors les plus grosses motos en production, n’intéressaient que quelques aficionados.
Le reste de la production mondiale ? Des motos « utilitaires » de petite et moyenne cylindrée à moteur 2T, japonaises et originaires des pays de l‘Est (MZ, CZ et Jawa). C’est dans ce paysage motocycliste que débarque celle que tout le monde appellera « la quat’-pattes ».
Bonne à tout faire
Très vite, on va la voir partout : sur la route, en concentres et en course. Elle remporte le Bol d’or de 1969 avec Michel Rougerie et Daniel Urdich avant de s’illustrer un an plus tard à Daytona, pilotée par Dick Mann. Elle est aussi dans les épreuves régionales au retour desquelles ses pilotes remontent phare et clignotants pour aller bosser avec la semaine... Bref, en quelques mois, sa popularité est immense, d’autant qu’elle met à la portée du motard « ordinaire » la technologie du quatre-cylindres en ligne, jusque-là réservée aux motos de Grands Prix.
Toute simple
Pourtant, le quatre-cylindres de 67 ch à simple ACT de la grosse Honda n’a rien d’extraordinaire, tout comme son frein à disque hydraulique, qui équipe déjà de nombreuses automobiles. Et son démarreur électrique ? Les Guzzi, les BMW de la Série 5 et pas mal de moyennes cylindrées japonaises en sont déjà pourvues. Ses performances, alors ? Les trois-cylindres 750 cm3 BSA Rocket III et Triumph T150 font aussi bien, sans oublier la Kawasaki 500 Mach III qui faisait encore mieux à plus de 200 km/h !
Ce qui va faire le succès de la 750 Honda, c’est qu’elle est simple, très bien construite, abordable, fiable et ne nécessite pas de réglages incessants. Mécaniquement, son seul défaut est sa chaîne de transmission secondaire sous-dimensionnée qui résiste mal au-delà de 15 000 km. L’autre bémol, c’est son poids et sa tenue de route peu rigoureuse, mais en ce temps-là, ça semblait normal et, à quelques exceptions près, la concurrence n’était pas plus avancée dans ce domaine.
Produite au chiffre hallucinant de 553 100 exemplaires déclinés en onze versions de 1969 à 1977, la « quat’-pattes » est celle que tous attendaient. Elle incarne la démocratisation de la moto, et c’est pour cela qu’elle occupe l’une des premières places au panthéon du monde motard.
POUR CONTRE
+ Mythique - Pièces coûteuses
+ Polyvalente - Tenue de route
A la portée de tous et mécaniquement fiable, la « 4-pattes » a ouvert de nouveaux horizons aux motards. Simple, très bien construite, abordable, fiable et ne nécessitant pas de réglages incessants : les recettes de son succès. Entre 1969 et 1977, 553 100 exemplaires s’écouleront des 11 versions de la « Four ».
Présentant des caractéristiques techniques (frein à disque hydraulique et moteur 4-cylindres) inexistantes sur les grosses motos de route à la fin des années 1960, la Honda CB 750 Four ne proposait pourtant pas des performances hors du commun. Mais elle disposait d’un sérieux de fabrication et surtout d’une fiabilité que les anglaises de l’époque, par exemple, ne pouvaient revendiquer. De nos jours, côté comportement, on s’attachera surtout à prendre garde au frein (pas si efficace que ça) et à la tenue de route, eu égard au rapport entre son poids (218 kg à sec) et sa partie-cycle, pas des plus rigides. A l’époque d’ailleurs, nombre d’artisans proposaient des renforts de cadre, sinon des cadres complets (Egli, Martin, Seeley...).
Le coloris « vieil or », comme sur cette K0, est sans doute le plus recherché par les collectionneurs.
A vrai dire, affirmer que la 750 Four est directement issue de la course est quelque peu exagéré. Mais son 4-cylindres fait rêver bien des motards amateurs de sensations fortes, cette architecture moteur étant jusque-là réservée aux motos de Grand Prix.
A une époque où les grosses cylindrées se conjuguent essentiellement en bicylindre et de quelques trois-cylindres (Laverda par exemple), Honda propose son 750 équipé d’un 4-cylindres. Sans être extraordinaire pour l’époque, sa puissance (67 ch) est quand même assez élevée mais, surtout, il est d’une étonnante fiabilité.
Voilà qui fera beaucoup pour la renommée de la « 4 pots » : en 1969, année de sa commercialisation, elle remporte le Bol d’Or.
Si Honda innove (dans le domaine de la moto de route) en équipant sa 750 Four d’un frein à disque à commande hydraulique, l’efficacité de celui-ci n’a rien de révolutionnaire. D’ailleurs, nombre de propriétaire doubleront cet élément.
Il aura fallu attendre 10 ans avant que Honda ne ressorte un modèle destiné à devenir le fer de lance de sa gamme. Entretemps, ma concurrence s’est renforcée (Kawa Z 900 inaugurant le double ACT en grande série, la série GS de Suzuki, Yamaha et ses XS...). Mais le premier constructeur mondial dispose de son savoir-faire et remet les pendules à l’heure, en 1978, avec sa 900 Bol d’Or de 95 ch présentée au salon de Londres.
Présentée en 1968, la Honda CB 750 a bouleversé le monde motard. Avec ses quatre cylindres, son frein à disque et sa fiabilité avérée, la « Four » a marqué son époque. Elle est aujourd’hui considérée comme la mère de toutes les motos modernes.
Six mois après mai 68, beaucoup de choses ont changé dans les mentalités. C’est à ce moment qu’apparaît la Honda CB 750, avec ses quatre-cylindres qui font rêver bien des motards. Car il y a quarante ans, les grosses motos, c’était surtout des bicylindres et quelques rares trois-cylindres.
Révolution culturelle
Les anglaises, rapides et légères (mais obsolètes et peu fiables), étaient des motos de mécaniciens. Les allemandes étaient celles des flics et des motards de presse. Les japonaises, c’était la Honda (déjà !) CB 450 et quelques grosses 500 cm3 à bicylindre 2T. Kawasaki entrait dans la danse avec sa sulfureuse 500 H1, une trois-cylindres 2T totalement asociale avec un comportement de dragster et une tenue de route de mobylette.. Quant aux italiennes, rares chez nous, seules les Moto Guzzi et les Laverda se disputaient un créneau de bouffeurs de bitume en marge des modes, tandis que les Harley, alors les plus grosses motos en production, n’intéressaient que quelques aficionados.
Le reste de la production mondiale ? Des motos « utilitaires » de petite et moyenne cylindrée à moteur 2T, japonaises et originaires des pays de l‘Est (MZ, CZ et Jawa). C’est dans ce paysage motocycliste que débarque celle que tout le monde appellera « la quat’-pattes ».
Bonne à tout faire
Très vite, on va la voir partout : sur la route, en concentres et en course. Elle remporte le Bol d’or de 1969 avec Michel Rougerie et Daniel Urdich avant de s’illustrer un an plus tard à Daytona, pilotée par Dick Mann. Elle est aussi dans les épreuves régionales au retour desquelles ses pilotes remontent phare et clignotants pour aller bosser avec la semaine... Bref, en quelques mois, sa popularité est immense, d’autant qu’elle met à la portée du motard « ordinaire » la technologie du quatre-cylindres en ligne, jusque-là réservée aux motos de Grands Prix.
Toute simple
Pourtant, le quatre-cylindres de 67 ch à simple ACT de la grosse Honda n’a rien d’extraordinaire, tout comme son frein à disque hydraulique, qui équipe déjà de nombreuses automobiles. Et son démarreur électrique ? Les Guzzi, les BMW de la Série 5 et pas mal de moyennes cylindrées japonaises en sont déjà pourvues. Ses performances, alors ? Les trois-cylindres 750 cm3 BSA Rocket III et Triumph T150 font aussi bien, sans oublier la Kawasaki 500 Mach III qui faisait encore mieux à plus de 200 km/h !
Ce qui va faire le succès de la 750 Honda, c’est qu’elle est simple, très bien construite, abordable, fiable et ne nécessite pas de réglages incessants. Mécaniquement, son seul défaut est sa chaîne de transmission secondaire sous-dimensionnée qui résiste mal au-delà de 15 000 km. L’autre bémol, c’est son poids et sa tenue de route peu rigoureuse, mais en ce temps-là, ça semblait normal et, à quelques exceptions près, la concurrence n’était pas plus avancée dans ce domaine.
Produite au chiffre hallucinant de 553 100 exemplaires déclinés en onze versions de 1969 à 1977, la « quat’-pattes » est celle que tous attendaient. Elle incarne la démocratisation de la moto, et c’est pour cela qu’elle occupe l’une des premières places au panthéon du monde motard.
POUR CONTRE
+ Mythique - Pièces coûteuses
+ Polyvalente - Tenue de route
A la portée de tous et mécaniquement fiable, la « 4-pattes » a ouvert de nouveaux horizons aux motards. Simple, très bien construite, abordable, fiable et ne nécessitant pas de réglages incessants : les recettes de son succès. Entre 1969 et 1977, 553 100 exemplaires s’écouleront des 11 versions de la « Four ».
Présentant des caractéristiques techniques (frein à disque hydraulique et moteur 4-cylindres) inexistantes sur les grosses motos de route à la fin des années 1960, la Honda CB 750 Four ne proposait pourtant pas des performances hors du commun. Mais elle disposait d’un sérieux de fabrication et surtout d’une fiabilité que les anglaises de l’époque, par exemple, ne pouvaient revendiquer. De nos jours, côté comportement, on s’attachera surtout à prendre garde au frein (pas si efficace que ça) et à la tenue de route, eu égard au rapport entre son poids (218 kg à sec) et sa partie-cycle, pas des plus rigides. A l’époque d’ailleurs, nombre d’artisans proposaient des renforts de cadre, sinon des cadres complets (Egli, Martin, Seeley...).
Le coloris « vieil or », comme sur cette K0, est sans doute le plus recherché par les collectionneurs.
A vrai dire, affirmer que la 750 Four est directement issue de la course est quelque peu exagéré. Mais son 4-cylindres fait rêver bien des motards amateurs de sensations fortes, cette architecture moteur étant jusque-là réservée aux motos de Grand Prix.
A une époque où les grosses cylindrées se conjuguent essentiellement en bicylindre et de quelques trois-cylindres (Laverda par exemple), Honda propose son 750 équipé d’un 4-cylindres. Sans être extraordinaire pour l’époque, sa puissance (67 ch) est quand même assez élevée mais, surtout, il est d’une étonnante fiabilité.
Voilà qui fera beaucoup pour la renommée de la « 4 pots » : en 1969, année de sa commercialisation, elle remporte le Bol d’Or.
Si Honda innove (dans le domaine de la moto de route) en équipant sa 750 Four d’un frein à disque à commande hydraulique, l’efficacité de celui-ci n’a rien de révolutionnaire. D’ailleurs, nombre de propriétaire doubleront cet élément.
Il aura fallu attendre 10 ans avant que Honda ne ressorte un modèle destiné à devenir le fer de lance de sa gamme. Entretemps, ma concurrence s’est renforcée (Kawa Z 900 inaugurant le double ACT en grande série, la série GS de Suzuki, Yamaha et ses XS...). Mais le premier constructeur mondial dispose de son savoir-faire et remet les pendules à l’heure, en 1978, avec sa 900 Bol d’Or de 95 ch présentée au salon de Londres.
cobalt57co-
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Localisation : Nouméa
Moto : T'es de la police?
Humeur : Bonhomme...
Date d'inscription : 27/02/2009
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