Stéphane Chambon, l'histoire d'un acrobate
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Stéphane Chambon, l'histoire d'un acrobate
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Portrait - Stéphane Chambon, l'histoire d'un acrobate
Stéphane Chambon est une figure inclassable parmi les pilotes français. Surdoué, touche-à-tout, il a marqué toute une génération de motards par son sens du spectaculaire un guidon entre les mains.
Stéphane
et la technique du doigt mouillé, pour sentir d’où vient le vent quand
il sort le supermotard pour limer des bouts de métal... © Archives MR
La moto, c’est ce cheval de fer qui procure un immense sentiment de liberté. Mais dans sa jeunesse, avant qu’on le surnomme le « Jockey du Vaucluse », Stéphane Chambon préférait les chevaux avec poils qu’avec moteurs. « Quand j’étais minot, confie-t-il, j’étais très attiré par les chevaux. J’ai appris très jeune à monter et je me débrouillais assez pour que mon père imagine me lancer dans la carrière de jockey. » Première expérience avec un cheval de course, fiasco total, il abandonne la filière. D’ailleurs, imaginez-vous Stéphane Chambon avec une bombe et une casaque à pois ? Mettant le cheval en travers dans le virage de Vincennes, le cabrant dans le tour d’honneur devant les dames effarées et en chapeau des tribunes ? Le personnage est bien trop turbulent pour ça et seule sa taille le rapprochait de fait du monde hippique.
D’ailleurs, concèdera-t-il bien plus tard « Depuis que j’ai vu Prost au Salon de la Moto, je ne m’en fais plus, il est aussi grand que moi.»
Mais avant de devenir “grand”, l’aîné des Chambon a débuté la compétition à l’adolescence. « Alors que j’avais onze ans, se souvient Stéphane, un de mes cousins m’a prêté une moto et ça m’a rendu fou ! Pourtant, il a fallu que j’attende mes quatorze ans pour que mes parents m’achètent ma première 50 cm3 à vitesses. En attendant, je taxais la vieille mob’ de mon grand-père. Des amis de mon père ont alors remarqué que j’étais doué et ils l’ont poussé à m’acheter une vraie moto d’enduro. Quelques jours plus tard, je gagnais ma première course à Vaison-la-Romaine, avec une Fantic de compétition. »
Rapidement, Stéphane délaisse l’enduro pour le motocross, attiré par le côté spectaculaire de cette discipline. Aidé par son père, le p’tit Stéph’ commence à se faire un nom en ligue en accrochant deux places de vice-champion de France en 80 cm3.
En 1983, les choses sérieuses commencent : il se lance dans le championnat de France junior avec un certain succès, puisqu’il s’y classe 10e. La machine est en route et Stéphane va enchaîner les saisons de MX à un bon niveau. Il décrochera d’ailleurs le titre de champion de France 250 National en 1988. Mais par manque de travail et de volonté, Stéphane peine à s’affirmer au niveau international. « Je pense que j’étais assez doué et je me suis trop reposé là-dessus » regrette-t-il. L’éclosion du supermotard en France constitue alors une aubaine pour lui. En 1988, il se pointe à Lédenon avec une paire de roues de 17 pouces. « Avec une Honda 500 CR qu’un copain m’avait prêtée, j’ai terminé deuxième de ma première course de supermotard derrière Laurent Pidoux, un des spécialistes à l’époque. Marcel Seurat, l’importateur Husqvarna en France m’a alors proposé de devenir pilote professionnel si je montais vivre à Beaune, au siège de la SIMA. C’est ce que j’ai fait et ça a duré huit ans. »
Stéphane Peterhansel vient de quitter la structure familiale pour rouler sur Yamaha, Chambon prend sa place encore chaude. « A la SIMA il n’y a eu que du positif, se rappelle-t-il avec émotion. Cettepériode m’a beaucoup marquée, c’est là que j’ai appris la plupart des choses qui me servent à présent. Marcel Seurat, c’est celui qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui. »
En 1991, il remporte son premier guidon d’Or malgré la présence de John Kocinski et Wayne Gardner, deux pointures des GP 500 qui viennent s’encanailler (et se faire humilier) sur le circuit Carole. Par la suite, son mano à mano avec Jean-Michel Bayle lors des Guidons d’Or dont ils vont se partager les victoires resteront dans les annales de la discipline. Après avoir remporté cinq titres de champion de France supermotard sur Husqvarna, Stéphane voit une nouvelle fois sa carrière rebondir. « En 1993, la SIMA, devenue importateur Ducati et Cagiva, a décidé de mobiliser ses pilotes de supermotard pour s’investir en vitesse. Ça m’a plu et j’ai remporté, dès la première année, le titre Promosport 125. »
Méthode Seurat oblige, tout champion reconnu qu’il était, Chambon devait repartir au bas de l’échelle. Ce fut cependant une bonne école : «La 125 est une catégorie très fine, il faut vraiment bien maîtriser son sujet car avec le peu de puissance dont on dispose, la moindre erreur fait perdre un temps fou ». Dès l’année suivante, fort de ce succès, il est engagé en superbike sur une 888 mais le doute s’installe: Stéphane est bientôt prêt à tout laisser tomber. « Après quatre courses en championnat de France superbike, raconte-t-il, je n’arrivais toujours pas à être dans les premiers. J’ai pensé que je n’y arriverais jamais et je voulais arrêter. Heureusement, j’ai réussi à franchir le cap et, d’un seul coup, j’ai enchaîné les bons résultats. »
Stéphane tâte aussi de l’Endurance, en signant notamment la pole position au Bol d’Or 95, il gagnera bien plus tard les 24 H du Mans quand il aura enfin troqué sa Ducati pour une japonaise. C’est en 97 qu’intervient le divorce avec la SIMA. Stéphane rencontre au Supermotard de Mettet Francis Batta – le propriétaire actuel du team Suzuki en mondial SBK, qui faisait à l’époque rouler des Ducati qui cherche un jeune pilote pour rouler en supersport mondial.
Marcel Seurat s’entend avec Batta pour se partager les services de Stéphane. Le premier le fait rouler en championnat de France, alors que le second l’engage en mondial supersport. Seulement, à mi-saison, alors que leur poulain est en tête des deux championnats, une concordance de dates se présente entre deux épreuves. Il a fallu choisir, et Marcel Seurat a fermé la porte aux compromis. En clair, si
Stéphane choisissait le mondial, il était viré. « C’était une décision difficile à prendre, se souvient le natif de Carpentras, mais j’ai choisi de sacrifier une collaboration de huit ans pour l’obtention du titre mondial. »
Malheureusement, Stéphane se blesse et il ne décroche pas le Graal cette année-là. Mais qu’importe, cette expérience lui a ouvert l’appétit. Le team Alstare troque alors motos et pneus, passant de Ducati à Suzuki et de Michelin à Dunlop, ce qui lui réussit. Chambon classe son quatre-cylindres nippon sur la troisième marche du podium en 1998, et en 1999, il devient enfin champion du monde Supersport. Une carrière aux multiples facettes a enrichi son pilotage et si l’on a pu penser un temps qu’il se dispersait, Stéphane Chambon a su allier talent et expérience pour performer au plus haut niveau en toutes
situations. « Le supermotard m’est d’un grand secours, confie-t-il, pour maîtriser le pilotage sous la pluie : lorsque je glisse de l’avant ou de l’arrière, je ne me sens pas perdu !» Le supermotard, Stéphane le pratique toujours, et continue à faire des étincelles au Guidon d’Or, l’épreuve la plus prestigieuse.
Il gagne la première indoor à Bercy en 1998, sur une Husqvarna que la SIMA, pas chien, lui prête car sa Suzuki n’est pas prête. Cette année-là, avec son frère Boris et Laurent Pidoux, trois HVA sont sur le podium. Les années passent, et Stéphane en veut toujours plus.
En 1997, il confiait à Moto Revue : « J’ai 32 ans, si tout se passe bien, j’attaque les Grands Prix à 35 ans. » En 2004, à l’issue d’une saison difficile en Supersport mondial, il rajoute : « Si je refais une saison en supersport mondial, je m’engagerai aussi à quelques rallyes sur terre comme cette année, car c’est ce que je veux faire par la suite. Pourquoi pas aussi les rallyes-raids ? Et même les
24 H du Mans auto ? Avec tout ce qui a un moteur, je m’éclate et je prends du plaisir. Ensuite, il faut trouver les budgets et rencontrer les bonnes personnes. »
Ces deux facteurs ont-ils été réunis pour la fin de sa carrière ? Stéphane raccrochera son cuir en mondial après un dernier tour sur Kawasaki en 2006 et passera sur quatre roues pour se livrer à de belles bastons en rallye. Son dernier fait d’armes ? La victoire en début de saison dans le rallye Terre de Provence sur une Subaru. Malheureusement il sera déclassé en raison de molécules rebelles dans le sang, une mésaventure qui lui est déjà arrivée en moto. Mais Chambon sans la fête ne serait pas Chambon !
Stéphane Chambon en 12 dates:
1965 : naissance le 10 août à Carpentras (84)
1979 : première moto (une 50 Beta), première course en enduro à Mazan (84) et première victoire à Vaison-la-Romaine
1983 : champion de ligue
1988 : champion de France motocross 250
1989 : première saison en tant que pilote professionnel avec la SIMA et
premier titre de champion de France de supermotard (il sera champion en
89, 90, 92, 93, 94)
1993 : vainqueur de la coupe de France promosport 125 et SoS (Sound of Single)
1994 : dernier titre de champion de France de supermotard
1996 : champion de France supersport et superbike sur Ducati
1997 : séparation avec la SIMA et Marcel Seurat, 4e du mondial supersport sur Ducati
1999 : champion du monde 600 supersport sur Suzuki
2004 : vainqueur des 24 H du Mans, 4e victoire au Guidon d’Or (91, 92, 98, 2004)
2006 : fin de carrière en mondial sur Kawasaki
Portrait - Stéphane Chambon, l'histoire d'un acrobate
Stéphane Chambon est une figure inclassable parmi les pilotes français. Surdoué, touche-à-tout, il a marqué toute une génération de motards par son sens du spectaculaire un guidon entre les mains.
Stéphane
et la technique du doigt mouillé, pour sentir d’où vient le vent quand
il sort le supermotard pour limer des bouts de métal... © Archives MR
La moto, c’est ce cheval de fer qui procure un immense sentiment de liberté. Mais dans sa jeunesse, avant qu’on le surnomme le « Jockey du Vaucluse », Stéphane Chambon préférait les chevaux avec poils qu’avec moteurs. « Quand j’étais minot, confie-t-il, j’étais très attiré par les chevaux. J’ai appris très jeune à monter et je me débrouillais assez pour que mon père imagine me lancer dans la carrière de jockey. » Première expérience avec un cheval de course, fiasco total, il abandonne la filière. D’ailleurs, imaginez-vous Stéphane Chambon avec une bombe et une casaque à pois ? Mettant le cheval en travers dans le virage de Vincennes, le cabrant dans le tour d’honneur devant les dames effarées et en chapeau des tribunes ? Le personnage est bien trop turbulent pour ça et seule sa taille le rapprochait de fait du monde hippique.
D’ailleurs, concèdera-t-il bien plus tard « Depuis que j’ai vu Prost au Salon de la Moto, je ne m’en fais plus, il est aussi grand que moi.»
Mais avant de devenir “grand”, l’aîné des Chambon a débuté la compétition à l’adolescence. « Alors que j’avais onze ans, se souvient Stéphane, un de mes cousins m’a prêté une moto et ça m’a rendu fou ! Pourtant, il a fallu que j’attende mes quatorze ans pour que mes parents m’achètent ma première 50 cm3 à vitesses. En attendant, je taxais la vieille mob’ de mon grand-père. Des amis de mon père ont alors remarqué que j’étais doué et ils l’ont poussé à m’acheter une vraie moto d’enduro. Quelques jours plus tard, je gagnais ma première course à Vaison-la-Romaine, avec une Fantic de compétition. »
Rapidement, Stéphane délaisse l’enduro pour le motocross, attiré par le côté spectaculaire de cette discipline. Aidé par son père, le p’tit Stéph’ commence à se faire un nom en ligue en accrochant deux places de vice-champion de France en 80 cm3.
En 1983, les choses sérieuses commencent : il se lance dans le championnat de France junior avec un certain succès, puisqu’il s’y classe 10e. La machine est en route et Stéphane va enchaîner les saisons de MX à un bon niveau. Il décrochera d’ailleurs le titre de champion de France 250 National en 1988. Mais par manque de travail et de volonté, Stéphane peine à s’affirmer au niveau international. « Je pense que j’étais assez doué et je me suis trop reposé là-dessus » regrette-t-il. L’éclosion du supermotard en France constitue alors une aubaine pour lui. En 1988, il se pointe à Lédenon avec une paire de roues de 17 pouces. « Avec une Honda 500 CR qu’un copain m’avait prêtée, j’ai terminé deuxième de ma première course de supermotard derrière Laurent Pidoux, un des spécialistes à l’époque. Marcel Seurat, l’importateur Husqvarna en France m’a alors proposé de devenir pilote professionnel si je montais vivre à Beaune, au siège de la SIMA. C’est ce que j’ai fait et ça a duré huit ans. »
Stéphane Peterhansel vient de quitter la structure familiale pour rouler sur Yamaha, Chambon prend sa place encore chaude. « A la SIMA il n’y a eu que du positif, se rappelle-t-il avec émotion. Cettepériode m’a beaucoup marquée, c’est là que j’ai appris la plupart des choses qui me servent à présent. Marcel Seurat, c’est celui qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui. »
En 1991, il remporte son premier guidon d’Or malgré la présence de John Kocinski et Wayne Gardner, deux pointures des GP 500 qui viennent s’encanailler (et se faire humilier) sur le circuit Carole. Par la suite, son mano à mano avec Jean-Michel Bayle lors des Guidons d’Or dont ils vont se partager les victoires resteront dans les annales de la discipline. Après avoir remporté cinq titres de champion de France supermotard sur Husqvarna, Stéphane voit une nouvelle fois sa carrière rebondir. « En 1993, la SIMA, devenue importateur Ducati et Cagiva, a décidé de mobiliser ses pilotes de supermotard pour s’investir en vitesse. Ça m’a plu et j’ai remporté, dès la première année, le titre Promosport 125. »
Méthode Seurat oblige, tout champion reconnu qu’il était, Chambon devait repartir au bas de l’échelle. Ce fut cependant une bonne école : «La 125 est une catégorie très fine, il faut vraiment bien maîtriser son sujet car avec le peu de puissance dont on dispose, la moindre erreur fait perdre un temps fou ». Dès l’année suivante, fort de ce succès, il est engagé en superbike sur une 888 mais le doute s’installe: Stéphane est bientôt prêt à tout laisser tomber. « Après quatre courses en championnat de France superbike, raconte-t-il, je n’arrivais toujours pas à être dans les premiers. J’ai pensé que je n’y arriverais jamais et je voulais arrêter. Heureusement, j’ai réussi à franchir le cap et, d’un seul coup, j’ai enchaîné les bons résultats. »
Stéphane tâte aussi de l’Endurance, en signant notamment la pole position au Bol d’Or 95, il gagnera bien plus tard les 24 H du Mans quand il aura enfin troqué sa Ducati pour une japonaise. C’est en 97 qu’intervient le divorce avec la SIMA. Stéphane rencontre au Supermotard de Mettet Francis Batta – le propriétaire actuel du team Suzuki en mondial SBK, qui faisait à l’époque rouler des Ducati qui cherche un jeune pilote pour rouler en supersport mondial.
Marcel Seurat s’entend avec Batta pour se partager les services de Stéphane. Le premier le fait rouler en championnat de France, alors que le second l’engage en mondial supersport. Seulement, à mi-saison, alors que leur poulain est en tête des deux championnats, une concordance de dates se présente entre deux épreuves. Il a fallu choisir, et Marcel Seurat a fermé la porte aux compromis. En clair, si
Stéphane choisissait le mondial, il était viré. « C’était une décision difficile à prendre, se souvient le natif de Carpentras, mais j’ai choisi de sacrifier une collaboration de huit ans pour l’obtention du titre mondial. »
Malheureusement, Stéphane se blesse et il ne décroche pas le Graal cette année-là. Mais qu’importe, cette expérience lui a ouvert l’appétit. Le team Alstare troque alors motos et pneus, passant de Ducati à Suzuki et de Michelin à Dunlop, ce qui lui réussit. Chambon classe son quatre-cylindres nippon sur la troisième marche du podium en 1998, et en 1999, il devient enfin champion du monde Supersport. Une carrière aux multiples facettes a enrichi son pilotage et si l’on a pu penser un temps qu’il se dispersait, Stéphane Chambon a su allier talent et expérience pour performer au plus haut niveau en toutes
situations. « Le supermotard m’est d’un grand secours, confie-t-il, pour maîtriser le pilotage sous la pluie : lorsque je glisse de l’avant ou de l’arrière, je ne me sens pas perdu !» Le supermotard, Stéphane le pratique toujours, et continue à faire des étincelles au Guidon d’Or, l’épreuve la plus prestigieuse.
Il gagne la première indoor à Bercy en 1998, sur une Husqvarna que la SIMA, pas chien, lui prête car sa Suzuki n’est pas prête. Cette année-là, avec son frère Boris et Laurent Pidoux, trois HVA sont sur le podium. Les années passent, et Stéphane en veut toujours plus.
En 1997, il confiait à Moto Revue : « J’ai 32 ans, si tout se passe bien, j’attaque les Grands Prix à 35 ans. » En 2004, à l’issue d’une saison difficile en Supersport mondial, il rajoute : « Si je refais une saison en supersport mondial, je m’engagerai aussi à quelques rallyes sur terre comme cette année, car c’est ce que je veux faire par la suite. Pourquoi pas aussi les rallyes-raids ? Et même les
24 H du Mans auto ? Avec tout ce qui a un moteur, je m’éclate et je prends du plaisir. Ensuite, il faut trouver les budgets et rencontrer les bonnes personnes. »
Ces deux facteurs ont-ils été réunis pour la fin de sa carrière ? Stéphane raccrochera son cuir en mondial après un dernier tour sur Kawasaki en 2006 et passera sur quatre roues pour se livrer à de belles bastons en rallye. Son dernier fait d’armes ? La victoire en début de saison dans le rallye Terre de Provence sur une Subaru. Malheureusement il sera déclassé en raison de molécules rebelles dans le sang, une mésaventure qui lui est déjà arrivée en moto. Mais Chambon sans la fête ne serait pas Chambon !
Stéphane Chambon en 12 dates:
1965 : naissance le 10 août à Carpentras (84)
1979 : première moto (une 50 Beta), première course en enduro à Mazan (84) et première victoire à Vaison-la-Romaine
1983 : champion de ligue
1988 : champion de France motocross 250
1989 : première saison en tant que pilote professionnel avec la SIMA et
premier titre de champion de France de supermotard (il sera champion en
89, 90, 92, 93, 94)
1993 : vainqueur de la coupe de France promosport 125 et SoS (Sound of Single)
1994 : dernier titre de champion de France de supermotard
1996 : champion de France supersport et superbike sur Ducati
1997 : séparation avec la SIMA et Marcel Seurat, 4e du mondial supersport sur Ducati
1999 : champion du monde 600 supersport sur Suzuki
2004 : vainqueur des 24 H du Mans, 4e victoire au Guidon d’Or (91, 92, 98, 2004)
2006 : fin de carrière en mondial sur Kawasaki
cobalt57co-
Nombre de messages : 11732
Age : 55
Localisation : Nouméa
Moto : T'es de la police?
Humeur : Bonhomme...
Date d'inscription : 27/02/2009
Re: Stéphane Chambon, l'histoire d'un acrobate
Vu la photo, ça aurait pu me servi'r !
MAGNUM-
Nombre de messages : 9829
Age : 63
Localisation : Nouméa
Moto : Africa Twin - R 1200 GS
Humeur : Toujours prèt pour la boîte à Conneries
Date d'inscription : 08/12/2008
Re: Stéphane Chambon, l'histoire d'un acrobate
Chambon ?
Il fait dans le commerce de vin maintenant non ?
Il fait dans le commerce de vin maintenant non ?
lous-
Nombre de messages : 18470
Age : 51
Localisation : Robinson
Moto : Heu... 600 Bandit...
Humeur : ...
Date d'inscription : 29/07/2008
Re: Stéphane Chambon, l'histoire d'un acrobate
lous a écrit:Chambon ?
Il fait dans le commerce de vin maintenant non ?
Non LOUS !!! C'est un homonyme et c'est un chef cuisinier tiens: http://www.passion-gastronomie.com/guide/midi_pyrenees/46_lot/46h_le_pont_de_l_ouysse
Invité- Invité
Re: Stéphane Chambon, l'histoire d'un acrobate
Tiens LOUS, une pub pour le 400DRZ Suzuki, que nous avions tourné avec lui sur le circuit de karting de Brignoles (83 Var)... Certains motards, zors, sudistes reconnaitront les établissements Suzuki MEREL rue Vernier à Nice ... Ancienne concession du célèbre Bomberman du magazine "MotoetMotards" ...
Invité- Invité
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