Essai Victory Hammer S : Power-cruiser, le come-back!
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Essai Victory Hammer S : Power-cruiser, le come-back!
Essai Victory Hammer S : Power-cruiser, le come back !
Entre la fin des années 90 et le début 2000, le monde du custom a vu débarquer une nouvelle catégorie de motos, davantage pensées pour la performance brutale que pour le cruising pépère. Avec les Hammer, Victory entend bien remettre au goût du jour ce style de machines, peu présentes sur le marché... mais ô combien sympathiques !
Victory Hammer S : Premier essai
Les Hammer et Hammer S constituent la gamme "sportive" de Victory. Au menu, robe agressive, train avant affûté, position plus apte à affronter les courbes et gros pneu arrière de 250 mm de large ! Dès le premier regard, aucun doute n'est permis : la version S donne le ton, surtout dans sa robe bleue à bandes blanches qui rappellera inévitablement aux fans de big blocks les créations du génial Carroll Shelby. Mais reconnaissons que la robe noire et blanche à filets rouges de notre machine d'essai ne manque pas non plus de piment. Le phare, en revanche, ne sera certainement pas du goût de tous, car il rappelle curieusement celui de la Hyosung 650 Aquila. S'il est si allongé, c'est sans doute en raison de toute la connectique qu'il abrite : bien plus qu'il n'en faut pour alimenter le phare lui-même. Pour le reste, la ligne de la moto reste originale et ne donne pas la sensation de copier un autre modèle.
Entre roadster et custom
La selle adoptée sur la Hammer est plus large que sur les Kingpin ou Vegas et, de fait, il est moins facile de poser les pieds à plat au sol à son bord, malgré sa hauteur de seulement 673 mm. Le guidon, très large, offre un puissant bras de levier. Et il faut bien cela pour faire tourner ce "muscle cruiser" solidement campé sur son énorme pneu arrière de 250 mm ! La prise en mains de la Hammer S n'est donc pas aussi intuitive que sur la Kingpin : heureusement qu'elle braque bien... Néanmoins, au gré des virages, on saisit vite son mode de fonctionnement. La Hammer S est une moto qu'il faut forcer à s'incliner, et qui conserve sa trajectoire pour peu qu'on la maintienne... pas si fermement que ça une fois la méthode de pilotage assimilée. Dés lors, on découvre un potentiel sportif exacerbé. Gros freins, garde au sol rehaussée, grand guidon : voilà une panoplie qui invite à l'attaque sur cet engin à mi-chemin entre un roadster et un custom. Les concurrentes potentielles sont ainsi très variées : du Harley-Davidson V-Rod Muscle au XR 1200 en passant par la Yamaha MT-01 SP : que du beau monde !
Plus sportive qu'il n'y paraît
Le moteur de la Hammer S, toujours le Freedom V-Twin de 1 731 cm3 propre à toute la gamme, tient son rang en conduite musclée. Apte au cruising sur la Kingpin 8 Ball, il accepte d'être cravaché sur cette déclinaison musclée. Dotée d'un compte-tours, la Victory Hammer S informe son pilote de la plage de régime utilisée : grosso modo, on enroule souvent entre 2 000 et 3 500 tr/min, mais l'allonge respectable du 106 ci permet de tirer les rapports jusqu'à 5 000 tr/min. La poussée se montre alors linéaire, mais pleine de force, même avec cette version européenne "bridéee" à 89 chevaux. Il reste suffisamment de watts pour se faire surprendre par la vitesse atteinte entre deux courbes sur une route montagneuse. Bien menée, la Hammer S peut larguer un paquet de motos soi-disant sportives.
"OK, on a vu pour les qualités de la bête. Mais pour les défauts ?" me demanderez-vous ? Comme sur la Kingpin : la sélection de boîte est assez dure, tout comme l'embrayage, et les suspensions au tarage "sport". Mais cela participe à la rigueur accrue de la Hammer S, qui ne bouge pas d'un poil en grande courbe, même si les repose-pieds frottent à plus de 120 km/h. La tenue de cap de cette Victory se révèle impeccable, même à l'approche de la vitesse maxi qui avoisine le "200 compteur" que la Hammer S ne se fait pas prier à atteindre ! Même si de retour à un rythme sage, on savoure une moto plus polyvalente qu'elle n'en a l'air.
Bilan : Pas si exclusive...
Loin d'être ridicule à l'attaque, La Hammer S pourra également vous emmener au boulot sans que l'exercice ne devienne un calvaire. Voici donc une offre de plus dans la catégorie des power cruisers (ou muscle bikes, c'est à vous de voir) et celle ci s'annonce alléchante. Côté tarif, la Hammer S devrait rester sous la barre de 18 000 € chez nous en France. Ce n'est pas donné, certes (et comme un grand nombre d'entre vous, je ne pourrais jamais me l'offrir !), mais c'est concurrentiel.
Par Christophe Le Mao, photos DR
Entre la fin des années 90 et le début 2000, le monde du custom a vu débarquer une nouvelle catégorie de motos, davantage pensées pour la performance brutale que pour le cruising pépère. Avec les Hammer, Victory entend bien remettre au goût du jour ce style de machines, peu présentes sur le marché... mais ô combien sympathiques !
Victory Hammer S : Premier essai
Les Hammer et Hammer S constituent la gamme "sportive" de Victory. Au menu, robe agressive, train avant affûté, position plus apte à affronter les courbes et gros pneu arrière de 250 mm de large ! Dès le premier regard, aucun doute n'est permis : la version S donne le ton, surtout dans sa robe bleue à bandes blanches qui rappellera inévitablement aux fans de big blocks les créations du génial Carroll Shelby. Mais reconnaissons que la robe noire et blanche à filets rouges de notre machine d'essai ne manque pas non plus de piment. Le phare, en revanche, ne sera certainement pas du goût de tous, car il rappelle curieusement celui de la Hyosung 650 Aquila. S'il est si allongé, c'est sans doute en raison de toute la connectique qu'il abrite : bien plus qu'il n'en faut pour alimenter le phare lui-même. Pour le reste, la ligne de la moto reste originale et ne donne pas la sensation de copier un autre modèle.
Entre roadster et custom
La selle adoptée sur la Hammer est plus large que sur les Kingpin ou Vegas et, de fait, il est moins facile de poser les pieds à plat au sol à son bord, malgré sa hauteur de seulement 673 mm. Le guidon, très large, offre un puissant bras de levier. Et il faut bien cela pour faire tourner ce "muscle cruiser" solidement campé sur son énorme pneu arrière de 250 mm ! La prise en mains de la Hammer S n'est donc pas aussi intuitive que sur la Kingpin : heureusement qu'elle braque bien... Néanmoins, au gré des virages, on saisit vite son mode de fonctionnement. La Hammer S est une moto qu'il faut forcer à s'incliner, et qui conserve sa trajectoire pour peu qu'on la maintienne... pas si fermement que ça une fois la méthode de pilotage assimilée. Dés lors, on découvre un potentiel sportif exacerbé. Gros freins, garde au sol rehaussée, grand guidon : voilà une panoplie qui invite à l'attaque sur cet engin à mi-chemin entre un roadster et un custom. Les concurrentes potentielles sont ainsi très variées : du Harley-Davidson V-Rod Muscle au XR 1200 en passant par la Yamaha MT-01 SP : que du beau monde !
Plus sportive qu'il n'y paraît
Le moteur de la Hammer S, toujours le Freedom V-Twin de 1 731 cm3 propre à toute la gamme, tient son rang en conduite musclée. Apte au cruising sur la Kingpin 8 Ball, il accepte d'être cravaché sur cette déclinaison musclée. Dotée d'un compte-tours, la Victory Hammer S informe son pilote de la plage de régime utilisée : grosso modo, on enroule souvent entre 2 000 et 3 500 tr/min, mais l'allonge respectable du 106 ci permet de tirer les rapports jusqu'à 5 000 tr/min. La poussée se montre alors linéaire, mais pleine de force, même avec cette version européenne "bridéee" à 89 chevaux. Il reste suffisamment de watts pour se faire surprendre par la vitesse atteinte entre deux courbes sur une route montagneuse. Bien menée, la Hammer S peut larguer un paquet de motos soi-disant sportives.
"OK, on a vu pour les qualités de la bête. Mais pour les défauts ?" me demanderez-vous ? Comme sur la Kingpin : la sélection de boîte est assez dure, tout comme l'embrayage, et les suspensions au tarage "sport". Mais cela participe à la rigueur accrue de la Hammer S, qui ne bouge pas d'un poil en grande courbe, même si les repose-pieds frottent à plus de 120 km/h. La tenue de cap de cette Victory se révèle impeccable, même à l'approche de la vitesse maxi qui avoisine le "200 compteur" que la Hammer S ne se fait pas prier à atteindre ! Même si de retour à un rythme sage, on savoure une moto plus polyvalente qu'elle n'en a l'air.
Bilan : Pas si exclusive...
Loin d'être ridicule à l'attaque, La Hammer S pourra également vous emmener au boulot sans que l'exercice ne devienne un calvaire. Voici donc une offre de plus dans la catégorie des power cruisers (ou muscle bikes, c'est à vous de voir) et celle ci s'annonce alléchante. Côté tarif, la Hammer S devrait rester sous la barre de 18 000 € chez nous en France. Ce n'est pas donné, certes (et comme un grand nombre d'entre vous, je ne pourrais jamais me l'offrir !), mais c'est concurrentiel.
Par Christophe Le Mao, photos DR
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JuJu-
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Age : 36
Localisation : [On the road!!!]
Moto : FZ1-N!
Humeur : Gaaaaaaaaaaaz!
Date d'inscription : 04/05/2008
Re: Essai Victory Hammer S : Power-cruiser, le come-back!
Victory Hammer S : A retenir
Pratique :
Disponibilité : courant septembre 2010
Coloris : Noir (8-Ball), Blue Ice/Extreme Graphics (Hammer), Boardwalk Blue/White Racing Stripes, Suede Black & White/ Red Stripes (Hammer S)
Prix : de 16 000 € (Hammer) et 17 000 € (Hammer S)*
* Les prix pour la France n'étant pas encore fixés, nous vous livrons ici les prix du marché allemand, où les taxes sont moins élevées que chez nous. Polaris France estime que les Victory françaises devraient être vendues environ 500 à 1 000 € de plus suivant les modèles.
97 chevaux aux States, 89 chez nous
Les modèles US des Victory Hammer développent 97 chevaux et plus de 14 DaN.m de couple (mesurés à l'embrayage) avec un taux de compression raisonnable de 9,4:1. Les modèles importés en Europe, limités par la norme Euro3 entre autres, développent 89 chevaux à 4 950 tr/min et environ 14 DaN.m de couple à 2 900 tr/min. Pour avoir essayé un modèle européen doté d'échappements et d'un filtre de type "stage 1" (illégal dans notre pays...), soyez assurés que la sonorité vaut les montées en régime. Ainsi équipée, notre moto d'essai lâchait la moto légale en reprises et développait - selon l'importateur allemand - environ 93 chevaux, soit pas très loin du bloc US standard. Aux Etats-Unis, il est possible de commander sa Victory avec des kits moteur stage 1, 2 ou 3 (avec échappements, filtre à air et arbres à cames spéciaux), qui permettent de gonfler la puissance à 115 chevaux. Côté entretien et fiabilité, le constructeur préconise une révision tous les 8 000 km (vidange et divers contrôles). Le jeu aux soupapes est à ajuster tous les 48 000 km. La courroie, en carbone-kevlar, nécessite un contrôle vers 45 000 km. Sur les forums US, on découvre des motos affichant 80 000 miles au compteur avec la courroie d'origine. Mais il est vrai que les riders d'outre-Atlantique peuvent rester des heures sur le 6ème rapport à 85 km/h...
Pratique :
Disponibilité : courant septembre 2010
Coloris : Noir (8-Ball), Blue Ice/Extreme Graphics (Hammer), Boardwalk Blue/White Racing Stripes, Suede Black & White/ Red Stripes (Hammer S)
Prix : de 16 000 € (Hammer) et 17 000 € (Hammer S)*
* Les prix pour la France n'étant pas encore fixés, nous vous livrons ici les prix du marché allemand, où les taxes sont moins élevées que chez nous. Polaris France estime que les Victory françaises devraient être vendues environ 500 à 1 000 € de plus suivant les modèles.
97 chevaux aux States, 89 chez nous
Les modèles US des Victory Hammer développent 97 chevaux et plus de 14 DaN.m de couple (mesurés à l'embrayage) avec un taux de compression raisonnable de 9,4:1. Les modèles importés en Europe, limités par la norme Euro3 entre autres, développent 89 chevaux à 4 950 tr/min et environ 14 DaN.m de couple à 2 900 tr/min. Pour avoir essayé un modèle européen doté d'échappements et d'un filtre de type "stage 1" (illégal dans notre pays...), soyez assurés que la sonorité vaut les montées en régime. Ainsi équipée, notre moto d'essai lâchait la moto légale en reprises et développait - selon l'importateur allemand - environ 93 chevaux, soit pas très loin du bloc US standard. Aux Etats-Unis, il est possible de commander sa Victory avec des kits moteur stage 1, 2 ou 3 (avec échappements, filtre à air et arbres à cames spéciaux), qui permettent de gonfler la puissance à 115 chevaux. Côté entretien et fiabilité, le constructeur préconise une révision tous les 8 000 km (vidange et divers contrôles). Le jeu aux soupapes est à ajuster tous les 48 000 km. La courroie, en carbone-kevlar, nécessite un contrôle vers 45 000 km. Sur les forums US, on découvre des motos affichant 80 000 miles au compteur avec la courroie d'origine. Mais il est vrai que les riders d'outre-Atlantique peuvent rester des heures sur le 6ème rapport à 85 km/h...
JuJu-
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Re: Essai Victory Hammer S : Power-cruiser, le come-back!
Moteur : 1 731 cm3, 4 temps, bicylindre en V à 50°, alésage 101 mm x course 108 mm, refroidissement par air et huile, 1 ACT et 4 soup./cyl., injection électronique, embrayage multi-disques en bain d’huile, 6 vitesses, transmission finale par courroie
Version US : puissance 97 ch. (71 kW) à 4 950 tr/min, couple 14 daN.m à 2 900 tr/min Version UE : puissance env 89 ch (65 kW) à 4 950 tr/min, couple 14 daN.m à 2 900 tr/min
Partie cycle : cadre en acier double berceau, fourche inversée diam 43 mm déb. 130 mm, mono-amortisseur AR à biellette déb. 100 mm, réglable en précontrainte, freins AV étriers 4 pistons / 1 disque diam. 300 mm - AR étrier 2 pistons / disque diam. 300 mm, pneus AV 130/70-18 - AR 250/40-18
Gabarit : empattement 1 669 mm, longueur 2 366 mm, chasse 140 mm / angle 32.7°, hauteur de selle 673 mm, réservoir 17 litres, poids à sec (usine) 305 kg
Performances : vitesse maxi 200 km/h (compteur)
Version US : puissance 97 ch. (71 kW) à 4 950 tr/min, couple 14 daN.m à 2 900 tr/min Version UE : puissance env 89 ch (65 kW) à 4 950 tr/min, couple 14 daN.m à 2 900 tr/min
Partie cycle : cadre en acier double berceau, fourche inversée diam 43 mm déb. 130 mm, mono-amortisseur AR à biellette déb. 100 mm, réglable en précontrainte, freins AV étriers 4 pistons / 1 disque diam. 300 mm - AR étrier 2 pistons / disque diam. 300 mm, pneus AV 130/70-18 - AR 250/40-18
Gabarit : empattement 1 669 mm, longueur 2 366 mm, chasse 140 mm / angle 32.7°, hauteur de selle 673 mm, réservoir 17 litres, poids à sec (usine) 305 kg
Performances : vitesse maxi 200 km/h (compteur)
JuJu-
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Re: Essai Victory Hammer S : Power-cruiser, le come-back!
Ca envoie pour cruiser tranquille. :D :D
ducatman-
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Essai Victory Hammer S : une célèbre inconnue (moto.caradisiac.com)
Source
1. Essai Victory Hammer S : une célèbre inconnue
Si je vous dis : moto américaine, custom ? Vous allez me répondre direct Harley-Davidson. Et si je rajoute en plus : possède au catalogue 3 machines sous la signature de la famille Ness au grand complet (Arlen, Cory et Zach) ? Haha ! C’est un peu plus dur tout de suite pour les néophytes. Il s’agit donc de Victory. Une marque qui est née dans les usines américaines de Polaris il y a presque 15 ans déjà mais qui est restée assez inconnue en France faute d’importation. Il nous aura fallu attendre 2010 pour que l’apparition de la marque se fasse dans l’hexagone.
Le but de Victory est très clair. Se tailler une part dans le gâteau du monde du custom. Entre le mélange du classique custom, un look parfois vintage et les touches de personnalisation, ces machines sont loin de passer inaperçues.
On sait qu’elles ont beaucoup de succès outre-Atlantique, mais qu’en est-il dans nos contrées ? Nous qui ne sommes pas spécialement des adeptes du roulage de ligne droite ? Et bien il fallait que j’en aie le cœur net.
J’ai donc pris rendez-vous à la maison d’importation pour un petit essai d’une semaine d’un de leur custom. J’ai choisi le modèle Hammer S. Ce n’est pas le modèle le plus récent, mais c’est celui qui est le plus vendu dans le pays.
Victory s’est d’ailleurs offert le luxe de poser une ligne complète d’échappement Cobra sur le modèle que l’on met à ma disposition. Avec sa bouille et son large pneu de 250 mm à l’arrière, j’étais encore loin de me douter de ce qui m’attendais sur cet essai.
2. Essai Victory Hammer S : on se plait dans ses défauts
Il est évident que le motard aime se faire remarquer quelque part. Nous sommes tous plus ou moins de la planète narcisse. Que notre monture soit admirée du plus grand nombre, c’est flatteur. J’avoue aussi m'être fait remarquer avec certaines machines que je pouvais avoir en essai. Certes, Victory n’est pas une marque courante, mais j’étais loin de me douter de l’effet qu’elle pourrait faire auprès des gens que j’ai pu croiser.
« Bon Dieu, mais ce n’est qu’un custom ! » je me suis dit. Et bien apparemment non, ce n’est pas qu’un custom. Ses lignes allongées, son coloris noir et orange mat, son pneu de 250 mm font leur effet. Une photo par-ci, quelques mots échangés avec des passants intrigués, des motards et même des lecteurs de Caradisiac moto ( Et je dirai même pour les filles, cette moto est un aimant à garçons puisque cette Hammer m’a même donné droit à une invitation à dîner). Bon, redevenons un peu sérieux…
La Hammer S ne paraît pas si imposante d’un premier abord. Le plus curieux c’est qu’elle donne l’impression d’être coupé en deux. Un avant très allongé avec un style plutôt classique custom. L’arrière tranche radicalement au contraire avec une selle monoplace un énorme garde-boue (où est incrusté un feu à LED) qui cache un pneu de 250 mm. On appréciera le soin apporté aux finitions, juste la beauté simple du bloc moteur et la qualité de la peinture mate. Et même si Victory apporte déjà un look de série bien abouti, on regrettera la qualité du revêtement de la selle et le fait de n’avoir que des clignotants en plastique qui gâchent la ligne.
Côté équipement, il faudra faire avec le minimum vital. Compteur de vitesse, compte-tours et ordinateur de bord. Ce dernier contient trip 1, trip total, compte-tours analogique et un indicateur de rapport engagé. Il ne faudra compter que sur le témoin de réserve pour se rendre dans la station la plus proche. D’ailleurs, j’ai pu remarquer qu’il ne s’allumait qu’à l’arrêt et avait tendance à s’éteindre en roulant (défaut de détecteur ?). Plutôt angoissant au final puisque la consommation peut être variable suivant le rythme de roulage. Idem pour l’indicateur de rapport engagé. Une bonne idée au départ, mais qui a tendance à s’emballer quand on se retrouve débrayé en affichant un quatrième rapport quand on passe en deuxième par exemple. Pas vraiment gênant en soi, mais pour le coup on aurait préféré qu’ils se servent de cette place dans le compteur pour mettre une jauge à essence.
A bord, on trouve très facilement ses marques, tout vient naturellement sous la main et les pieds (attention au sélecteur de vitesse qui est un peu bas d’origine). La selle est d’un confort étonnant. On pourra manger les kilomètres sans devoir s’arrêter pour un mal de fesses. Les premiers kilomètres se feront avec prudence pour les non initiés. On a cette impression que le pneu de 250 mm demandera toujours de l’attention pour ne pas se laisser embarquer dans les virages serrés. Mais ce n’est qu’une impression, car au bout d’une cinquantaine de kilomètres, Hammer se montre plus docile que prévu. Beaucoup plus facile à manier à l’arrêt et à basse vitesse qu’un custom classique, elle affiche quand même 305 kilos à vide ! Un très bon point pour Victory sur la répartition des masses.
Après, il est certain que la Hammer choisit les terrains où elle sera la meilleure. La ville est à proscrire même si son empattement reste assez petit. Elle chauffera assez vite et se faufiler dans la circulation reste du parcours du combattant. L’autoroute restera gérable si vous ne dépassez pas le 120 km/h. Elle se montre d’une étonnante stabilité mais la prise au vent vous fait sentir comme le Spi tendu d’un voilier.
La où on trouve tout son plaisir avec la Hammer reste les grandes nationales avec portions sinueuses (faut pas déconner non plus) et même un peu de route de montagnes. C’est d’ailleurs le bicylindre de 1731 cm3 qui en est pour beaucoup. Même s’il n’affiche que 89 chevaux, on prend beaucoup de plaisir à l’exploiter. Normal, il est plein partout. L’allonge est progressive et vraiment proportionnelle à l’ouverture des gaz. Ouvrez en grand et vous vous retrouverez tracté aussi bien en montée que sur du plat. Vous êtes en sous régime ? Pas de soucis, les reprises se font en douceur, il ne sera même pas nécessaire de baisser un rapport. Il met en confiance. Un peu trop d’ailleurs car si vous avez le malheur de baisser un rapport un peu brusquement vous vous retrouverez avec un sacré blocage de roue arrière. Et avec un pneu de 250 mm, vous allez le sentir passer. Je ne pourrais hélas pas vous parler du bruit d’origine puisque Victory a fait mettre une ligne complète Cobra sur le modèle d’essai (disponible au catalogue de la marque). Et j’avoue ne pas l’avoir regretté. Ce son rauque est un régal d'échappements.
Lors de mes périples, la Hammer s’est révélée au final être une machine facile à vivre, même si son moulin super joueur se retrouve brimé par une garde au sol un peu basse (custom oblige). La tenue de route, sa réactivité donnent vraiment envie de la pousser toujours plus loin et de passer toujours plus fort dans les virages. Mais cet excès de confiance se retrouve vite arrêté par les hurlements des cale-pieds sur l’enrobé et le manque flagrant de frein. Car oui, la Hammer a besoin qu’on anticipe les freinages, sinon c’est droit dans le mur. Il faut les arrêter les 400 kilos (moto + pilote) et pour cela le double disque de 300 mm s’avère insuffisant. Le freinage est progressif mais pas mordant. Mais une fois ce paramètre pris en compte, on prend un réel plaisir à rouler avec la Hammer. Elle reste assez vive dans les changements d’angle et la reprise en sortie d’épingle n’est qu’une formalité car au couple du moulin.
En ce qui concerne le passager. Et bien, il faudra compter celui-ci en matière d’option. Déjà car le morceau de selle derrière le pilote ne pourra compter qu’un 36 tout mouillé dessus et qu’il faut l’avouer, une machine comme la Hammer, ça se pilote en solitaire.
La Hammer saura faire la nique à tout ceux qui s'obstinent à ne pas porter de protection pour rouler. Cette chose? Sa ligne d'échappement. Elle est assez excroissante et si on ne possède pas des bottes en cuir hautes, la brûlure viendra rapidement vous rappeler de vous protéger.
Dernier point. L'autonomie dirons-nous assez aléatoire... Suivant votre mode de roulage, vous pourrez vous retrouver en réserve avec à peine 140 km au compteur si vous ouvrez, et monter dans les 200 km si vous roulez mode pépère. Sans compter le témoin d'essence qui s'amusera avec vous avec un "je m'allume, je m’éteins, je m'allume, je m’éteins, je m'allume...."
3. Essai Victory Hammer S : l'avis de la rédaction [+fiche technique]
Pour une marque qui n'importe que depuis deux ans en France, difficile encore de connaître le succès qu’elle pourra obtenir. Elle a déjà fait des adeptes aux Etats-Unis comme la famille Ness qui propose des versions préparées par leurs soins. C’est tout le mal que l’on peut souhaiter pour Victory dans nos contrées.
Si les adeptes des Harley Davidson accrochent beaucoup sur cette nouvelle marque (parce que ce n’est pas japonais déjà ! de leurs propres termes), la marque affiche tout de même des prix élevés pour le rapport qualité/prix (16 990 euros pour la Hammer S). Certes, c’est dans les gammes de prix de la concurrence made in USA, mais ils ne peuvent pas encore se permettre de faire payer « l’image ». Ils se rattrapent donc sur la mise en place de série d’éléments (comme la taille des pneus) qui coûterait un bras à faire installer en temps normal.
La Hammer reste une machine exclusive et qui doit encore s’améliorer mais elle saura se faire son public. Amateur de look hors-norme, féru de balade tranquille, elle offre pleins de possibilité. Et comme toute marque de custom qui se respecte, un catalogue d'accessoires plus gros que que son catalogue de motos.
- Caradisiac a aimé :
Le look
Le moteur
La conduite mode balade
Le bruit du Cobra
L'univers Victory
- Caradisiac n'a pas aimé :
Freinage
Aspects pratique
Autonomie
Prix
- Coloris :
Suede Black & Indy Red
Fireball Red & White Lightning
Graphics
- Prix
Hammer 8 ball : 14 490 euros
Hammer S : 16 990 euros (notre version d'essai)
Hammer S 106 : 17 290 euros
Fiche technique :
Moteur : 4-temps, bicylindre en V de 50°
Système de refroidissement : Air / huile
Cylindrée : 106 ci / 1731 cc
Course et alésage : 101 x 108 mm
Taux de compression : 9.4 : 1
Commande des soupapes : Simple arbre à cames en tête avec 4 soupapes par cylindre, chaînes d’entraînement de cames à réglage automatique, poussoirs hydrauliques
Système d'alimentation : Injection électronique de carburant avec corps de papillon double de 45 mm
Suspension avant : Fourche inversée, diamètre 43 mm et débattement de 130 mm
Suspension arrière : Simple, monotube, gaz, aluminium coulé avec tringlerie à action progressive a débattement de 100 mm et ressort de précharge réglable
Système de freinage avant : Double disque flottant de 300 mm, avec étrier à 4 pistons
Système de freinage arrière : Disque flottant de 300 mm, avec étrier à 2 pistons
Capacité d'huile : 4.75 ltr
Système de charge : Courant maximal de sortie de 38 A
Longueur : 2366 mm
Empattement : 1669 mm
Hauteur du siège : 673 mm
Garde au sol : 148 mm
Inclinaison/hauteur : 32.7o / 140 mm
Poids à vide : 305 kg
PNBV : 532 kg
Capacité de carburant : 17.0 ltr
Échappement : Echappement double
Roue avant : 18 x 3.5 in
Roue arrière : 18 x 8.5 in
Pneu avant: 130/70R18 Dunlop Elite 3
Pneu arrière :250/40R18 Dunlop Elite 3
1. Essai Victory Hammer S : une célèbre inconnue
Si je vous dis : moto américaine, custom ? Vous allez me répondre direct Harley-Davidson. Et si je rajoute en plus : possède au catalogue 3 machines sous la signature de la famille Ness au grand complet (Arlen, Cory et Zach) ? Haha ! C’est un peu plus dur tout de suite pour les néophytes. Il s’agit donc de Victory. Une marque qui est née dans les usines américaines de Polaris il y a presque 15 ans déjà mais qui est restée assez inconnue en France faute d’importation. Il nous aura fallu attendre 2010 pour que l’apparition de la marque se fasse dans l’hexagone.
Le but de Victory est très clair. Se tailler une part dans le gâteau du monde du custom. Entre le mélange du classique custom, un look parfois vintage et les touches de personnalisation, ces machines sont loin de passer inaperçues.
On sait qu’elles ont beaucoup de succès outre-Atlantique, mais qu’en est-il dans nos contrées ? Nous qui ne sommes pas spécialement des adeptes du roulage de ligne droite ? Et bien il fallait que j’en aie le cœur net.
J’ai donc pris rendez-vous à la maison d’importation pour un petit essai d’une semaine d’un de leur custom. J’ai choisi le modèle Hammer S. Ce n’est pas le modèle le plus récent, mais c’est celui qui est le plus vendu dans le pays.
Victory s’est d’ailleurs offert le luxe de poser une ligne complète d’échappement Cobra sur le modèle que l’on met à ma disposition. Avec sa bouille et son large pneu de 250 mm à l’arrière, j’étais encore loin de me douter de ce qui m’attendais sur cet essai.
2. Essai Victory Hammer S : on se plait dans ses défauts
Il est évident que le motard aime se faire remarquer quelque part. Nous sommes tous plus ou moins de la planète narcisse. Que notre monture soit admirée du plus grand nombre, c’est flatteur. J’avoue aussi m'être fait remarquer avec certaines machines que je pouvais avoir en essai. Certes, Victory n’est pas une marque courante, mais j’étais loin de me douter de l’effet qu’elle pourrait faire auprès des gens que j’ai pu croiser.
« Bon Dieu, mais ce n’est qu’un custom ! » je me suis dit. Et bien apparemment non, ce n’est pas qu’un custom. Ses lignes allongées, son coloris noir et orange mat, son pneu de 250 mm font leur effet. Une photo par-ci, quelques mots échangés avec des passants intrigués, des motards et même des lecteurs de Caradisiac moto ( Et je dirai même pour les filles, cette moto est un aimant à garçons puisque cette Hammer m’a même donné droit à une invitation à dîner). Bon, redevenons un peu sérieux…
La Hammer S ne paraît pas si imposante d’un premier abord. Le plus curieux c’est qu’elle donne l’impression d’être coupé en deux. Un avant très allongé avec un style plutôt classique custom. L’arrière tranche radicalement au contraire avec une selle monoplace un énorme garde-boue (où est incrusté un feu à LED) qui cache un pneu de 250 mm. On appréciera le soin apporté aux finitions, juste la beauté simple du bloc moteur et la qualité de la peinture mate. Et même si Victory apporte déjà un look de série bien abouti, on regrettera la qualité du revêtement de la selle et le fait de n’avoir que des clignotants en plastique qui gâchent la ligne.
Côté équipement, il faudra faire avec le minimum vital. Compteur de vitesse, compte-tours et ordinateur de bord. Ce dernier contient trip 1, trip total, compte-tours analogique et un indicateur de rapport engagé. Il ne faudra compter que sur le témoin de réserve pour se rendre dans la station la plus proche. D’ailleurs, j’ai pu remarquer qu’il ne s’allumait qu’à l’arrêt et avait tendance à s’éteindre en roulant (défaut de détecteur ?). Plutôt angoissant au final puisque la consommation peut être variable suivant le rythme de roulage. Idem pour l’indicateur de rapport engagé. Une bonne idée au départ, mais qui a tendance à s’emballer quand on se retrouve débrayé en affichant un quatrième rapport quand on passe en deuxième par exemple. Pas vraiment gênant en soi, mais pour le coup on aurait préféré qu’ils se servent de cette place dans le compteur pour mettre une jauge à essence.
On est bien alors!
A bord, on trouve très facilement ses marques, tout vient naturellement sous la main et les pieds (attention au sélecteur de vitesse qui est un peu bas d’origine). La selle est d’un confort étonnant. On pourra manger les kilomètres sans devoir s’arrêter pour un mal de fesses. Les premiers kilomètres se feront avec prudence pour les non initiés. On a cette impression que le pneu de 250 mm demandera toujours de l’attention pour ne pas se laisser embarquer dans les virages serrés. Mais ce n’est qu’une impression, car au bout d’une cinquantaine de kilomètres, Hammer se montre plus docile que prévu. Beaucoup plus facile à manier à l’arrêt et à basse vitesse qu’un custom classique, elle affiche quand même 305 kilos à vide ! Un très bon point pour Victory sur la répartition des masses.
Après, il est certain que la Hammer choisit les terrains où elle sera la meilleure. La ville est à proscrire même si son empattement reste assez petit. Elle chauffera assez vite et se faufiler dans la circulation reste du parcours du combattant. L’autoroute restera gérable si vous ne dépassez pas le 120 km/h. Elle se montre d’une étonnante stabilité mais la prise au vent vous fait sentir comme le Spi tendu d’un voilier.
La où on trouve tout son plaisir avec la Hammer reste les grandes nationales avec portions sinueuses (faut pas déconner non plus) et même un peu de route de montagnes. C’est d’ailleurs le bicylindre de 1731 cm3 qui en est pour beaucoup. Même s’il n’affiche que 89 chevaux, on prend beaucoup de plaisir à l’exploiter. Normal, il est plein partout. L’allonge est progressive et vraiment proportionnelle à l’ouverture des gaz. Ouvrez en grand et vous vous retrouverez tracté aussi bien en montée que sur du plat. Vous êtes en sous régime ? Pas de soucis, les reprises se font en douceur, il ne sera même pas nécessaire de baisser un rapport. Il met en confiance. Un peu trop d’ailleurs car si vous avez le malheur de baisser un rapport un peu brusquement vous vous retrouverez avec un sacré blocage de roue arrière. Et avec un pneu de 250 mm, vous allez le sentir passer. Je ne pourrais hélas pas vous parler du bruit d’origine puisque Victory a fait mettre une ligne complète Cobra sur le modèle d’essai (disponible au catalogue de la marque). Et j’avoue ne pas l’avoir regretté. Ce son rauque est un régal d'échappements.
Lors de mes périples, la Hammer s’est révélée au final être une machine facile à vivre, même si son moulin super joueur se retrouve brimé par une garde au sol un peu basse (custom oblige). La tenue de route, sa réactivité donnent vraiment envie de la pousser toujours plus loin et de passer toujours plus fort dans les virages. Mais cet excès de confiance se retrouve vite arrêté par les hurlements des cale-pieds sur l’enrobé et le manque flagrant de frein. Car oui, la Hammer a besoin qu’on anticipe les freinages, sinon c’est droit dans le mur. Il faut les arrêter les 400 kilos (moto + pilote) et pour cela le double disque de 300 mm s’avère insuffisant. Le freinage est progressif mais pas mordant. Mais une fois ce paramètre pris en compte, on prend un réel plaisir à rouler avec la Hammer. Elle reste assez vive dans les changements d’angle et la reprise en sortie d’épingle n’est qu’une formalité car au couple du moulin.
Les points de détails qui peuvent énerver
En ce qui concerne le passager. Et bien, il faudra compter celui-ci en matière d’option. Déjà car le morceau de selle derrière le pilote ne pourra compter qu’un 36 tout mouillé dessus et qu’il faut l’avouer, une machine comme la Hammer, ça se pilote en solitaire.
La Hammer saura faire la nique à tout ceux qui s'obstinent à ne pas porter de protection pour rouler. Cette chose? Sa ligne d'échappement. Elle est assez excroissante et si on ne possède pas des bottes en cuir hautes, la brûlure viendra rapidement vous rappeler de vous protéger.
Dernier point. L'autonomie dirons-nous assez aléatoire... Suivant votre mode de roulage, vous pourrez vous retrouver en réserve avec à peine 140 km au compteur si vous ouvrez, et monter dans les 200 km si vous roulez mode pépère. Sans compter le témoin d'essence qui s'amusera avec vous avec un "je m'allume, je m’éteins, je m'allume, je m’éteins, je m'allume...."
3. Essai Victory Hammer S : l'avis de la rédaction [+fiche technique]
Pour une marque qui n'importe que depuis deux ans en France, difficile encore de connaître le succès qu’elle pourra obtenir. Elle a déjà fait des adeptes aux Etats-Unis comme la famille Ness qui propose des versions préparées par leurs soins. C’est tout le mal que l’on peut souhaiter pour Victory dans nos contrées.
Si les adeptes des Harley Davidson accrochent beaucoup sur cette nouvelle marque (parce que ce n’est pas japonais déjà ! de leurs propres termes), la marque affiche tout de même des prix élevés pour le rapport qualité/prix (16 990 euros pour la Hammer S). Certes, c’est dans les gammes de prix de la concurrence made in USA, mais ils ne peuvent pas encore se permettre de faire payer « l’image ». Ils se rattrapent donc sur la mise en place de série d’éléments (comme la taille des pneus) qui coûterait un bras à faire installer en temps normal.
La Hammer reste une machine exclusive et qui doit encore s’améliorer mais elle saura se faire son public. Amateur de look hors-norme, féru de balade tranquille, elle offre pleins de possibilité. Et comme toute marque de custom qui se respecte, un catalogue d'accessoires plus gros que que son catalogue de motos.
- Caradisiac a aimé :
Le look
Le moteur
La conduite mode balade
Le bruit du Cobra
L'univers Victory
- Caradisiac n'a pas aimé :
Freinage
Aspects pratique
Autonomie
Prix
- Coloris :
Suede Black & Indy Red
Fireball Red & White Lightning
Graphics
- Prix
Hammer 8 ball : 14 490 euros
Hammer S : 16 990 euros (notre version d'essai)
Hammer S 106 : 17 290 euros
Fiche technique :
Moteur : 4-temps, bicylindre en V de 50°
Système de refroidissement : Air / huile
Cylindrée : 106 ci / 1731 cc
Course et alésage : 101 x 108 mm
Taux de compression : 9.4 : 1
Commande des soupapes : Simple arbre à cames en tête avec 4 soupapes par cylindre, chaînes d’entraînement de cames à réglage automatique, poussoirs hydrauliques
Système d'alimentation : Injection électronique de carburant avec corps de papillon double de 45 mm
Suspension avant : Fourche inversée, diamètre 43 mm et débattement de 130 mm
Suspension arrière : Simple, monotube, gaz, aluminium coulé avec tringlerie à action progressive a débattement de 100 mm et ressort de précharge réglable
Système de freinage avant : Double disque flottant de 300 mm, avec étrier à 4 pistons
Système de freinage arrière : Disque flottant de 300 mm, avec étrier à 2 pistons
Capacité d'huile : 4.75 ltr
Système de charge : Courant maximal de sortie de 38 A
Longueur : 2366 mm
Empattement : 1669 mm
Hauteur du siège : 673 mm
Garde au sol : 148 mm
Inclinaison/hauteur : 32.7o / 140 mm
Poids à vide : 305 kg
PNBV : 532 kg
Capacité de carburant : 17.0 ltr
Échappement : Echappement double
Roue avant : 18 x 3.5 in
Roue arrière : 18 x 8.5 in
Pneu avant: 130/70R18 Dunlop Elite 3
Pneu arrière :250/40R18 Dunlop Elite 3
cobalt57co-
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Localisation : Nouméa
Moto : T'es de la police?
Humeur : Bonhomme...
Date d'inscription : 27/02/2009
Re: Essai Victory Hammer S : Power-cruiser, le come-back!
D'autres photos sur la source
4. Essai Victory Hammer S : détails et portfolio [+46 photos]
On aime la qualité de finition de la Hammer
Le feu arrière intégré est juste beau!
Pot d'échappement Cobra, un incontournable.
Un bonne lisibilité des compteurs, même s'il manque des informations
Le couple du bicylindre est plein partout. Un régal dans les reprises.
Les freins manquent de mordant. Vraiment dommage !
Bonne visibilité dans les rétroviseurs. Même si on préfère côté look, la signature Ness.
Le pneu de 250 mm. Imposant mais facile à emmener.
cobalt57co-
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Moto : T'es de la police?
Humeur : Bonhomme...
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