Harley-Davidson Dyna Street Bob
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Harley-Davidson Dyna Street Bob
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1. Essai Harley-Davidson Dyna Street Bob: Le goût de l'authentique
Lorsque l'on regarde un « Street Bob » mitonné par l'honorable et bienveillante dame de Milwaukee et qu'on le compare aux autres productions proposées ailleurs au chaland, on se demande pourquoi les autres crémeries se sont à ce point ingéniées à phosphorer sur cette question hautement existentielle: pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Ce dilemme, Harley ne se l'est certainement pas posé au point que la marque n'a eu de cesse d'élargir au sein de sa gamme une famille que ne s'embarrasse pas de fioriture et qui avance sous l'étendard évocateur de « Dark Custom ».
Un noir qui lui va à ravir mais pour autant, ces sobres rejetons n'engendrent pas la mélancolie tout en suggérant un statut à celui qui a épousé leur cause. Comme toujours avec H-D, l'effet miroir entre la machine et son hôte joue à plein, sans que l'on sache vraiment à l'usure qui a fini par influencer l'autre.
2. Essai Harley-Davidson Dyna Street Bob: Sous l'emprise de la messe noire
Mais ce qui est certain c'est qu'une fois qu'on y a goûté, le monde n'est plus tout à fait comme avant et le parcours initiatique commence par l'abandon de certains préjugés une fois les premiers kilomètres parcourus. Ce sont exactement 302 que nous avons arpenté avec cet engin, une véritable cure contre les idées noires.
Ceux qui ont pensé le « Street Bob » ont sans conteste trahi leur penchant pour le réalisme. Lignes épurées jusqu'au bout d'un feu arrière rétro délicieusement attachant, selle solo, garde-boue arrière tronqué, son homologue avant raccourci et un guidon dit « Mini-Ape » qui prend des airs de symbole identitaire, le tout baignant sur un fond sombre et mat, le ténébreux du clan Dyna n'est pas là pour faire banquette. Il appelle à la fuite par la nationale d'un environnement trop normé et prévisible, à sortir du conformisme ambiant. Il gratte le vernis qui nous englue pour aller chercher le rebelle anesthésié en chacun de nous.
Dès le coup d'oeil, la messe noire commence donc son emprise avant même la première homélie et plutôt que l'encens, cela sent le souffre. Mais pour tout dire, ce n'est guère désagréable. On y prendrait même goût à ce sentiment de victime consentante avide de se soumettre à cette invite du « Bobber » à parcourir les sentiers de la perdition. Ou plutôt la route. De quoi rompre le charme ? Voire !
3. Essai Harley-Davidson Dyna Street Bob: Sur la route ce n'est pas la bête noire !
Pour lancer le 1 584cc de bonne famille badgé Twin Cam 96 il faut d'abord enserré la clé entre la fourche et le réservoir. Rien de compliqué là-dedans sauf que lorsque vous opérerez à l'extinction des feux, vous veillerez bien à verrouiller la clé sur un cran sauf à la retrouver par terre en moins de temps qu'il ne faut pour réagir. Mais avec l'habitude, ça le fait même si au sortir d'un Fat Boy, on regrette le dispositif de signal à distance. Contact donc et démarreur, la mécanique s'ébroue, réveillant le train avant qui tremble déjà de plaisir à l'idée de s'en aller dévorer le bitume.
Car le « Street Bob », c'est comme dirait l'autre de la « good vibration ». Avec son grondement, il égaye le parking souterrain et attire les regards. Harley n'a pas déposé de droit sur ses décibels, mais personne ne s'y trompe, si bien que déjà, un léger frisson vous parcourt le bas du dos. Première enclenchée avec autorité et en route vers l'infini et au-delà.
Première bonne surprise, le custom est d'une facilité déconcertante. Les commandes tombent naturellement et comme il n'y a pas de position avancée, l'adaptation se fait d'autant plus aisément. Dans le trafic, Bob est assez vif. Les 290 kilos ne se sentent pas et il ne rendra véritablement la main que lorsque vous aurez besoin d'un rayon de braquage minimaliste. Sinon, il n'est pas fatigant, il est même très engageant. Voyons comment il arpente les vertes contrées.
Qu'on se le dise, Bob n'aime pas que la rue, il apprécie aussi la nationale et les départementales. Il est vif, assez joueur et se repose avec assurance sur ses 123 Nm de couple à 3 125 tr/mn. Soit une des meilleures valeurs de la gamme de Milwaukee. Et cela se sent. L'accélération est franche, si grisante que l'on se surprend non seulement à en user mais à en abuser. Sinon, calez-vous en sixième, oscillez entre 110 et 140 km/h en vous délectant des claquements sortis des calibres latéraux chromés à chaque décélération et vous finirez par entrer en communion avec le « Ghost Rider », squelette enflammé qui sera d'ailleurs virtuellement votre seul compagnon de route puisque Bob n'a pas prévu de place pour un binôme.
La position de conduite n'est pas inconfortable si ce n'est bien sûr une totale prise au vent. Mais là encore rien de rédhibitoire. Dans les courbes, ce qui l'est en revanche, c'est la garde au sol alors que le freinage est bon avec une sensation de plus décélérer que de mordre véritablement. Dans l'ensemble la machine tient le cap et les Michelin « Scorcher » dont les flancs sont eux-mêmes creusés du symbole Harley-Davidson exercent vaillamment leur mission. Au passage, l'essai ne s'est déroulé que sur des routes sèches. Même pas une ondée !
4. Essai Harley-Davidson Dyna Street Bob: Conclusion - Bob l'éponge !
Le Street Bob de la gamme Dyna est sans doute un des opus les plus réussis de la fratrie de Milwaukee. Intemporel dans ses lignes, sans fard dans son style et au comportement général qui appelle à rouler dans un caractère rageur aux sources de satisfaction inépuisables, il se veut en plus abordable par rapport à ses semblables soit 13 525 euros.
Avec autant d'atouts de séduction, il finira par déteindre sur vous, par vous absorber, comme une éponge. Hein Bob ! D'accord, un motard, ça fait souvent communion avec sa brêle, mais là, il y a comme un quelque chose en plus qui vous fait délicieusement passer du côté obscur de la force.
Le Street Bob va droit à l'essentiel, de l'esthétique à la route, il ne dévie jamais de sa philosophie pure et dure et ne trace pas seulement sa voie. Il vous la dessine sur fond de grondement de son Twin. « Good Vibration » disait toujours l'autre. Tu m'étonnes.
5. Essai Harley-Davidson Dyna Street Bob: Revue de détail et Portfolio
Pas de compte tour mais un simple indicateur qui informe sur la vitesse et une fenêtre qui rend compte au choix du kilométrage parcouru, avec deux partiels, du déploiement de la béquille latérale et, surtout, de l'autonomie restante. Un voyant indique le passage du sixième et dernier rapport.
Point particulier, le fonctionnement des clignotants: des capteurs prennent en compte la vitesse, la différence de vitesse, la distance, l'angle de la moto afin de couper les indicateurs après un changement de direction. C'est assez déroutant au départ.
Pour le porte-folio, allez sur le site, il y a trop d'images...(comment ça?! pas motivé?..)
6. Essai Harley-Davidson Dyna Street Bob: Caractéristiques
Caractéristiques:
Dimensions: Longueur en mm 2355 - Hauteur de selle 680 - Angle de chasse °/Chasse 29/119 - Réservoir 17,3 L - Poids à sec 290 kg
Moteur: Refroidi par air Twin Cam 96 - 1 584cc - Alésage x course 95, x 111,1 - Couple 123 Nm à 3 125 tr/mn.
Roues/Pneus: Avant 19"Noire à rayons entrelacés Michelin Scorcher "31" 100/90-19 57H - Arrière 17"Noire à rayons entrelacés Michelin Scorcher "31" 160/70B17 73V.
Echappement: Echappement chromé superposé court avec double silencieux.
Options de couleur: Vivid Black - Black Denim - Black Ice Denim - Red Hot Sunglo.
Autres: Moteur peint à l'époxy noire et argentée avec carters polis - commandes de pied médianes - mini-guidon Ape-Hanger en acier inoxydable - dispositif de filtrage de l'aire 'Teardrop' - selle solo - garde boue arrière tronqué - garde boue avant surbaissé - feu arrière Led rétro - guidon avec cablage interne - nouveau médaillon de réservoir.
1. Essai Harley-Davidson Dyna Street Bob: Le goût de l'authentique
Lorsque l'on regarde un « Street Bob » mitonné par l'honorable et bienveillante dame de Milwaukee et qu'on le compare aux autres productions proposées ailleurs au chaland, on se demande pourquoi les autres crémeries se sont à ce point ingéniées à phosphorer sur cette question hautement existentielle: pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Ce dilemme, Harley ne se l'est certainement pas posé au point que la marque n'a eu de cesse d'élargir au sein de sa gamme une famille que ne s'embarrasse pas de fioriture et qui avance sous l'étendard évocateur de « Dark Custom ».
Un noir qui lui va à ravir mais pour autant, ces sobres rejetons n'engendrent pas la mélancolie tout en suggérant un statut à celui qui a épousé leur cause. Comme toujours avec H-D, l'effet miroir entre la machine et son hôte joue à plein, sans que l'on sache vraiment à l'usure qui a fini par influencer l'autre.
2. Essai Harley-Davidson Dyna Street Bob: Sous l'emprise de la messe noire
Mais ce qui est certain c'est qu'une fois qu'on y a goûté, le monde n'est plus tout à fait comme avant et le parcours initiatique commence par l'abandon de certains préjugés une fois les premiers kilomètres parcourus. Ce sont exactement 302 que nous avons arpenté avec cet engin, une véritable cure contre les idées noires.
Ceux qui ont pensé le « Street Bob » ont sans conteste trahi leur penchant pour le réalisme. Lignes épurées jusqu'au bout d'un feu arrière rétro délicieusement attachant, selle solo, garde-boue arrière tronqué, son homologue avant raccourci et un guidon dit « Mini-Ape » qui prend des airs de symbole identitaire, le tout baignant sur un fond sombre et mat, le ténébreux du clan Dyna n'est pas là pour faire banquette. Il appelle à la fuite par la nationale d'un environnement trop normé et prévisible, à sortir du conformisme ambiant. Il gratte le vernis qui nous englue pour aller chercher le rebelle anesthésié en chacun de nous.
Dès le coup d'oeil, la messe noire commence donc son emprise avant même la première homélie et plutôt que l'encens, cela sent le souffre. Mais pour tout dire, ce n'est guère désagréable. On y prendrait même goût à ce sentiment de victime consentante avide de se soumettre à cette invite du « Bobber » à parcourir les sentiers de la perdition. Ou plutôt la route. De quoi rompre le charme ? Voire !
3. Essai Harley-Davidson Dyna Street Bob: Sur la route ce n'est pas la bête noire !
Pour lancer le 1 584cc de bonne famille badgé Twin Cam 96 il faut d'abord enserré la clé entre la fourche et le réservoir. Rien de compliqué là-dedans sauf que lorsque vous opérerez à l'extinction des feux, vous veillerez bien à verrouiller la clé sur un cran sauf à la retrouver par terre en moins de temps qu'il ne faut pour réagir. Mais avec l'habitude, ça le fait même si au sortir d'un Fat Boy, on regrette le dispositif de signal à distance. Contact donc et démarreur, la mécanique s'ébroue, réveillant le train avant qui tremble déjà de plaisir à l'idée de s'en aller dévorer le bitume.
Car le « Street Bob », c'est comme dirait l'autre de la « good vibration ». Avec son grondement, il égaye le parking souterrain et attire les regards. Harley n'a pas déposé de droit sur ses décibels, mais personne ne s'y trompe, si bien que déjà, un léger frisson vous parcourt le bas du dos. Première enclenchée avec autorité et en route vers l'infini et au-delà.
Première bonne surprise, le custom est d'une facilité déconcertante. Les commandes tombent naturellement et comme il n'y a pas de position avancée, l'adaptation se fait d'autant plus aisément. Dans le trafic, Bob est assez vif. Les 290 kilos ne se sentent pas et il ne rendra véritablement la main que lorsque vous aurez besoin d'un rayon de braquage minimaliste. Sinon, il n'est pas fatigant, il est même très engageant. Voyons comment il arpente les vertes contrées.
Qu'on se le dise, Bob n'aime pas que la rue, il apprécie aussi la nationale et les départementales. Il est vif, assez joueur et se repose avec assurance sur ses 123 Nm de couple à 3 125 tr/mn. Soit une des meilleures valeurs de la gamme de Milwaukee. Et cela se sent. L'accélération est franche, si grisante que l'on se surprend non seulement à en user mais à en abuser. Sinon, calez-vous en sixième, oscillez entre 110 et 140 km/h en vous délectant des claquements sortis des calibres latéraux chromés à chaque décélération et vous finirez par entrer en communion avec le « Ghost Rider », squelette enflammé qui sera d'ailleurs virtuellement votre seul compagnon de route puisque Bob n'a pas prévu de place pour un binôme.
La position de conduite n'est pas inconfortable si ce n'est bien sûr une totale prise au vent. Mais là encore rien de rédhibitoire. Dans les courbes, ce qui l'est en revanche, c'est la garde au sol alors que le freinage est bon avec une sensation de plus décélérer que de mordre véritablement. Dans l'ensemble la machine tient le cap et les Michelin « Scorcher » dont les flancs sont eux-mêmes creusés du symbole Harley-Davidson exercent vaillamment leur mission. Au passage, l'essai ne s'est déroulé que sur des routes sèches. Même pas une ondée !
4. Essai Harley-Davidson Dyna Street Bob: Conclusion - Bob l'éponge !
Le Street Bob de la gamme Dyna est sans doute un des opus les plus réussis de la fratrie de Milwaukee. Intemporel dans ses lignes, sans fard dans son style et au comportement général qui appelle à rouler dans un caractère rageur aux sources de satisfaction inépuisables, il se veut en plus abordable par rapport à ses semblables soit 13 525 euros.
Avec autant d'atouts de séduction, il finira par déteindre sur vous, par vous absorber, comme une éponge. Hein Bob ! D'accord, un motard, ça fait souvent communion avec sa brêle, mais là, il y a comme un quelque chose en plus qui vous fait délicieusement passer du côté obscur de la force.
Le Street Bob va droit à l'essentiel, de l'esthétique à la route, il ne dévie jamais de sa philosophie pure et dure et ne trace pas seulement sa voie. Il vous la dessine sur fond de grondement de son Twin. « Good Vibration » disait toujours l'autre. Tu m'étonnes.
5. Essai Harley-Davidson Dyna Street Bob: Revue de détail et Portfolio
Pas de compte tour mais un simple indicateur qui informe sur la vitesse et une fenêtre qui rend compte au choix du kilométrage parcouru, avec deux partiels, du déploiement de la béquille latérale et, surtout, de l'autonomie restante. Un voyant indique le passage du sixième et dernier rapport.
Point particulier, le fonctionnement des clignotants: des capteurs prennent en compte la vitesse, la différence de vitesse, la distance, l'angle de la moto afin de couper les indicateurs après un changement de direction. C'est assez déroutant au départ.
Pour le porte-folio, allez sur le site, il y a trop d'images...(comment ça?! pas motivé?..)
6. Essai Harley-Davidson Dyna Street Bob: Caractéristiques
Caractéristiques:
Dimensions: Longueur en mm 2355 - Hauteur de selle 680 - Angle de chasse °/Chasse 29/119 - Réservoir 17,3 L - Poids à sec 290 kg
Moteur: Refroidi par air Twin Cam 96 - 1 584cc - Alésage x course 95, x 111,1 - Couple 123 Nm à 3 125 tr/mn.
Roues/Pneus: Avant 19"Noire à rayons entrelacés Michelin Scorcher "31" 100/90-19 57H - Arrière 17"Noire à rayons entrelacés Michelin Scorcher "31" 160/70B17 73V.
Echappement: Echappement chromé superposé court avec double silencieux.
Options de couleur: Vivid Black - Black Denim - Black Ice Denim - Red Hot Sunglo.
Autres: Moteur peint à l'époxy noire et argentée avec carters polis - commandes de pied médianes - mini-guidon Ape-Hanger en acier inoxydable - dispositif de filtrage de l'aire 'Teardrop' - selle solo - garde boue arrière tronqué - garde boue avant surbaissé - feu arrière Led rétro - guidon avec cablage interne - nouveau médaillon de réservoir.
cobalt57co-
Nombre de messages : 11732
Age : 55
Localisation : Nouméa
Moto : T'es de la police?
Humeur : Bonhomme...
Date d'inscription : 27/02/2009
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