Bimota DB6 Delirio 1100
3 participants
Forum de Motards en Nouvelle Calédonie :: LE COIN DES MOTARDS... :: TOUTES VOS MARQUES PREFEREES :: BIMOTA
Page 1 sur 1
Bimota DB6 Delirio 1100
FURIEUSEMENT CHIC
La diffusion des Bimota a toujours été confidentielle en France. Depuis le redémarrage de la marque en 2004, la France n'avait pas d'importateur. C'est chose réparée désormais : quatre modèles sont depuis peu distribués sur le territoire (DB5S, DB6, DB6R, Tesi 3D), auxquels va s'ajouter prochainement la très attendue DB7, fin mai 2008. Pour planter le décor, les DB5 et DB6 utilisent les plus puissants moteurs Ducati Desmo à deux soupapes refroidis par air/huile du moment, alors que la nouvelle DB7 hérite du twin Desmo quatre soupapes refroidi par eau, beaucoup plus puissant (160 ch aujourd'hui sur la Ducati 1098 !). L'occasion est trop belle pour renouer connaissance avec ces machines cousues main. Des machines ultra spécialisés qui, prix et positionnement obligent, s'adressent uniquement à des amateurs passionnés. Car pour s'acheter une Bimota, il faut vraiment avoir envie de différence !
Pourquoi payer 6 000 € de plus qu'une Hypermotard ?
La Bimota Delirio est apparue sur le marché la saison dernière (2007). Les Bimota DB adoptent une configuration toujours identique : un moteur Ducati dans une partie-cycle griffée Bimota. Celle-ci fait la part belle aux pièces usinées dans des blocs d'aluminium, et appel aux meilleurs sous-traitants. C'est très beau, très chic, très cher. Affichée 19 300 €, la DB6 constitue le premier prix de la gamme Bimota. Certains crieront "aux fous" ! En effet, pourquoi payer près de 6 000 € de plus qu'une Hypermotard 1100 S par exemple, un roadster qui ne doit pas offrir beaucoup plus que la Ducati en sensations ? Ce serait sans compter les motivations d'une clientèle ciblée, exigeante, qui désire de l'exclusivité, de l'exceptionnel, et n'a cure du prix si les objectifs sont atteints. Bimota assure dans la petite usine de Rimini la conception et le montage de ses motos mais ne fabrique pas, excepté l'ensemble des pièces en alu taillées dans la masse (ces dernières sont nombreuses). Le twin de la DB6 n'est autre que la version Hypermotard 1100 du 1078 cm3 à embrayage à sec, et non la version embrayage en bain d'huile de la Multistrada 1100 ; ceci pour gagner en poids et surtout en compacité côté droit. Donné pour 90 ch. seulement chez Ducati, il produit ici 95 ch. Bimota n'achète pas à Ducati l'injection Marelli, préférant une injection Walbro ainsi qu'un calculateur et une ligne d'échappement maison. Le starter au guidon et le démarreur sur lequel on insiste un peu (à une seule impulsion sur les Ducati) le trahissent et nous ramènent quelque temps en arrière.
Une Ducat' à l'ancienne !
Ca change drôlement la donne. Le bruit aussi : plus rauque que celui de la Ducati, plus méchant, plus envahissant aussi en vitesse de croisière. Et avec le bruit de crécelle métallique qui vient de l'embrayage à l'air libre (normalement sous carter fermé, mais nous disposons d'une DB6 qui profite de l'embrayage antidribble de la DB6R, sous une cloche ouverte), on s'y croirait : l'on retrouve, non sans émotion, le bruit des Ducati ancienne génération, telles que les SS par exemple. Si l'on peut reprendre à 2 000 tours en ouvrant avec précaution, l'injection Walbro s'avère cependant moins douce et stable à bas régimes, voire un rien brutale parfois, que l'injection Marelli-Ducati. Le plus frappant reste la nouvelle plage de régimes et le caractère différent du twin revisité par Bimota : tout le couple est concentré dans les régimes moyens, avec beaucoup de caractère et le max de sensations entre 3 000 et 6 000 tours. En effet, au-dessus de 6 000 tr/min, le moteur sauce Bimota offre peu d'allonge et ne donne pas plus d'impression de puissance que le 1078 Ducati standard de la HM 1100. Il faut dire que la Delirio tire long (pour raisons d'homologation) : deux dents de moins à la couronne que l'Hypermotard dont la démultiplication finale est déjà longue. De fait, on pilote la DB6 le plus souvent sans dépasser ces 6 000 tours. La bonne surprise, c'est qu'en se limitant à ces régimes, le moteur se montre si plein que le plaisir du twin et les sensations sont bien au rendez-vous ! A chaque passage de rapport, on en redemande et l'on ouvre en grand, juste pour la gourmandise ! En première et seconde, la Delirio cabre franchement grâce à sa légèreté à l'accélération, et jusqu'au passage de la 4ème ne laisse aucun répit si l'on ouvre à fond ! Les reprises en 5ème et 6ème sont assez décevantes en revanche, faute au braquet. Si la DB6 troquait son pignon de sortie de boîte de 15 dents pour un 14 dents, elle serait transformée. Cela lui permettrait d'évoluer plus sereinement en ville à bas régimes, en seconde en particulier. En configuration d'origine en tout cas, la Delirio offre déjà un agrément exceptionnel.
Sacrément marrante
Cette moto est sacrément marrante. Attention, on n'a pas dit pousse-au-crime, juste un peu mais pas trop, le caractère de la Bimota DB6 vous amenant naturellement à adopter une conduite finalement raisonnable. Un pilotage jamais ennuyeux, "sans cesse" rythmé par les déferlements du twin. On ne connaît pas beaucoup de motos de moins de 100 ch. qui donnent autant de sensations à ces vitesses-là. De toute façon, vu la protection inexistante, 150 km/h au compteur est le maxi que l'on puisse tenir... Pour taquiner une petite pointe et "braver la pression de l'air", il faut décoller les fesses et les reposer sur la selle passager. On ne le fera pas souvent. A 180 km/h compteur (sur circuit), le compte-tours n'indique que 6 000 tr/min et le moteur ronronne. A 130 km/h en 5ème , on est finalement mieux et la DB6 offre plus de réserve à la poignée. Les vibrations sont peu gênantes mais un peu plus sensibles que sur une Ducati. Aux allures normales, la position de conduite se montre parfaite. Le guidon mérite mention, avec des branches parfaitement cintrées qui ne cassent pas les poignets. Les commandes aux pieds sont aussi parfaites et toutes les indications au bloc compteur sont très lisibles (sauf le voyant de réserve). La selle et le réservoir sont très étroits : en ville, quand on pose une jambe, la cuisse accroche le cadre treillis. Très courte, cette selle "monoposto" ne permet quasiment aucun recul. Dommage, car le fait de se reculer redonne de la stabilité à la DB6 à partir d'une certaine vitesse. La hauteur de selle est élevée mais son étroitesse compense cette éventuelle gêne quand on met les pieds au sol. L'embrayage apparaît plutôt ferme pour celui qui vient d'une Japonaise, mais plutôt doux pour celui qui connaît les Ducati.
Rien ne lui fait peur !
Le second gros atout de la Delirio, après son moteur vivant, c'est son poids. Donnée pour 177 kg, elle en paraît beaucoup moins tant son comportement, agile et sûr, permet un pilotage à l'instinct : changements de cap brutaux, prises d'angles sur les freins, rien ne lui fait peur. Certes, elle se désunit un peu à haute vitesse et devient moins stable, mais c'est un pur régal dans les enchaînements avec ce twin qui vous catapulte d'un virage à l'autre. Une fois chauds, les pneus Conti Attack offrent un très bon grip, alors on se croit tout permis, d'autant que les freins sont à la hauteur : mordants et faciles à doser. Une fois rodé, le frein arrière s'avère plus efficace que celui d'une Ducati (avec des composants quasi identiques, sinon le disque Braking sur la Bimota). C'est une moto avec laquelle on prend beaucoup de plaisir à prendre de l'angle tant son comportement est vif et sain. Les entrées en virage s'enroulent avec sérénité. A la corde et en sortie, la disponibilité du couple fait le reste ! Pas d'amorces de guidonnage sur les bosses à l'accélération (la DB6 n'a pas d'amortisseur de direction) ; idem quand la roue avant retombe de travers à la suite d'un wheeling, c'est aussi ça de pris ! Nous avons été moins séduits par l'accord de suspension. Mais par 3 à 9° en ce mois de mars, un avis définitif sur la question n'a pas sa place. Sur bons revêtements, le tandem Marzocchi-Extreme Tech se montre confortable ; sur un bitume dégradé, les suspensions "tapent" un peu trop. L'amortisseur nous semble limité en réglages pour un pilote de plus de 85 kg, mais seul un essai poussé par des températures normales pourra le confirmer. Les jolis rétros se révèlent plus efficaces que prévu : l'on y voit dedans une partie de ses arrières.
Gros, gros pouvoir de séduction
Dans cette version "black mat", la DB6 a une telle gueule que nombreux sont ceux qui la remarquent, y compris des gens peu concernés pas la moto. Avec ses roues noires, cette livrée met davantage en valeur toutes les pièces en alu poli griffées Bimota et les organes mécaniques (suspensions, freins, guidon, etc.). Même la beauté du moteur n'en ressort que mieux. Sa face avant, méchante, lui donne une présence rarement égalée. On est donc non seulement sous le charme de sa conduite, mais sous le charme tout court. Pour compléter cet essai, ces petites séries ont aussi leurs petits défauts inhérents à leur mode de production. Bimota a fait de très gros efforts pour parfaire la finition, notamment en réussissant la gageure de cacher les organes électriques (ce qui est bien plus difficile sur un roadster que sur une sportive carénée...). Et admirez, de part et d'autre du moteur, le passage des conduites d'huile en métal tressé dans des anneaux d'alu : ce ne sont pas les Ducati (pourtant pas données) qui offrent ce sens aussi poussé de la mise en scène ! Voilà qui explique aussi le prix de la Delirio. Mais la rançon de cet artisanat, ce sont ça et là quelques impasses ou quelques ratages : une clé de contact digne d'un scooter 50 chinois, une selle dont le pion de centrage ne tombe pas dans son trou (il faut forcer pour la verrouiller), des durits de frein qui baillent devant les tubes de fourche, une peinture du capot de béquille fragile, quelques plastiques qui se rayent facilement. Une Bimota imposera à son proprio des soins attentifs pour demeurer belle longtemps. Quand on aime, ce n'est pas contraignant. En revanche, l'éloignement par rapport au concessionnaire peut le devenir. Et finalement, trois choses sont sûres : si la Delirio 1100 reste d'un usage limité et son prix demande un gros sacrifice, elle n'en devient pas moins un véritable coup de coeur !
-plaisir monstre
-twin vivant
-agilité, légèreté
-exclusivité (design, pièces nobles)[/center]
-rayon de braquage
-autonomie
-confort "ferme"
-réseau actuel limité
JuJu-
Nombre de messages : 6228
Age : 36
Localisation : [On the road!!!]
Moto : FZ1-N!
Humeur : Gaaaaaaaaaaaz!
Date d'inscription : 04/05/2008
Re: Bimota DB6 Delirio 1100
Pratique :
Prix : 19 300 € (DB6R : 21 800 €)
Coloris : noir mat ou blanc, cadre rouge
Garantie : 2 ans, pièces et main d'oeuvre
Importateur : www.akrobike.com
La DB6 Delirio 1100 utilise le 1078 cm3 deux soupapes refroidi par air et huile de la Ducati HM 1100. Ce dernier est peu poussé, gage de fiabilité. Le moteur à distribution Desmo impose un changement de courroies tous les 20 000 km (ou 2 ans). Il s'agit de la version embrayage à sec du "Dual Spark" (deux bougies par cylindre) 1100. Plus que les 5 chevaux supplémentaires (sur le papier) de la Bimota, l'on retiendra son brio à mi-régimes et son agrément de conduite exceptionnel sur route sinueuse. L'injection Walbro et la ligne inox spécifique lui donnent plus de caractère qu'une Ducati 1100, au détriment de la douceur de conduite. Le châssis des DB6 reprend le concept initial de la DB5 : une structure mixte, que ce soit pour le cadre ou pour le bras oscillant, tous deux constitués de tubes acier au chrome-molybdène sur lesquels sont vissées des platines en alu. Les treillis tubulaires sont réalisés chez le spécialiste Verlicchi, les platines latérales signées Bimota.
Côté suspensions, Bimota a retenu une grosse fourche Marzocchi (tubes de 50 mm de diamètre), autant pour le look que pour l'efficacité. A l'arrière, on trouve un simple système type cantilever, avec mono-amortisseur dans l'axe de la roue et réglage de l'assiette sur la biellette d'attaque. La fourche et le combiné sont entièrement réglables sans difficultés "et sans outils spéciaux" (il faut juste déposer la selle pilote pour accéder à la vis de la détente hydraulique). Côté freins, si le maître-cylindre dénote un peu avec son bocal qui date, l'ensemble s'avère très efficace à l'avant. Les deux maître-cylindres au guidon font office de supports de rétroviseurs. Les roues six branches sont coulées et non forgées, ce qui met le poids de la DB6 à 177 kg à sec (DB6R : moins 6 kg avec des roues Marvic forgées).
Moteur :
- bicylindre en L Ducati 1078 cm3 (celui de la HM 1100)
- refroidissement par air et huile, radiateur d'huile concave
- puissance 95 ch (69,9 kW) à 7 000 tr/min (+ 5 ch que la HM 1100), couple 10,3 daN.m à 5 500 tr/min
- distribution desmo (rappel mécanique des soupapes) entraînée par courroies
- allumage Dual Spark : deux bougies par cylindre
- injection Walbro, corps de papillons diam. 45 mm, boîte à air Bimota
- embrayage à sec sous carter fermé (option DB6R sur la Delirio de l'essai), commande hydraulique
- transmission finale par chaîne, braquet 15 x 40
- ligne d'échappement tout inox 2/1/2, avec sonde lambda et catalyseurs
- révisions recommandées tous les 10 000 km (12 000 km chez Ducati)
Partie cycle :
- cadre à structure mixte : treillis en acier au chrome-molybdène, platines latérales en aluminium
- fourche Marzocchi RAC 50 mm tubes TiN, entièrement réglable (ressort et hydraulique), débattement 120 mm
- suspension AR type cantilever
- mono-mortisseur Extreme Tech entièrement réglable (ressort et hydraulique), débattement 130 mm
- réglage de l'assiette arrière sur la biellette de l'amortisseur, par système à vis et contre-écrou
- bras oscillant à structure mixte idem cadre
- étriers de frein avant radiaux Brembo à 4 pistons opposés et disques Braking diam. 320 mm
- étrier de frein arrière Brembo à 2 pistons opposés et disque Braking diam. 220 mm
- frettes de disques et patte d'ancrage étrier arrière Bimota
- jantes Brembo alliage six branches, finition noir satin
- pneus radiaux Conti Race Attack gomme "Street" AV 120/70 x 17 - AR 180/55 x 17
Equipement :
- pièces en alu taillé dans la masse : platines de cadre et de bras oscillant (tendeurs de chaîne inclus), pontets de guidon articulés, tés de fourche obliques, écrou de colonne de direction, embouts de guidon, enjoliveurs de carénage compteur, bouchon d'essence, anneaux de passage des canalisations d'huile, platines repose-pieds, sélecteur, pédale de frein, support de contacteur, platines de fixation supports repose-pieds arrière, platine d'ancrage étrier arrière, trappe de ventilation boîte à air, visserie (en partie)
- bloc instruments éclairé en bleu et rouge ; indicateur de température d'huile, température extérieure, montre, 2 kilométrages partiels, voyant de zone rouge, chrono
- clignotants à diodes
- starter au guidon
- blocage de la direction à gauche au contacteur
- selle pilote et passager séparées, serrure de selle (passager)
- petit rangement sous la selle passager, non étanche
- leviers réglables (4 crans)
- précharge de l'amortisseur réglable par système à vis
- carters moteur latéraux couleur bronze (pièces Ducati Performance)
- cache pignon de sortie de boîte carbone
- ras de roue arrière carbone
- bavette de chaîne carbone
- guidon alliage double diamètre Accossato
- optique TriOM en forme de cœur
- becquet de carénage inférieur
- béquille latérale sous capot
- béquille atelier livrée en série
- housse offerte en série
Accessoires constructeurs :
- embrayage antidribble et carter ajouré (en série sur DB6R) : env. 300 € hors pose
- bouchon d'huile Evotech anodisé rouge (option Akrobike) : 18 €
- tous équipements DB6R : maître-cylindres radiaux, disque et pince arrière Bimota, pièces carbone, jantes forgées Marvic (gain de poids)
- arbres à cames Ducati Performance
- caches-courroies carbone Ducati Performance
- garde-boue avant carbone
- échappements Zard (option Akrobike)
Fiche technique
Moteur : 1078 cm3, bicylindre en L à 90°, 4 temps, alésage 98 mm x course 71,5 mm, refroidi par air, 1 ACT et 2 soup./cyl., injection électronique diam. 45 mm, 6 vitesses, transmission par chaîne, embrayage multidisques à sec
Puissance 95 ch. (69,9 kW) à 7 000 tr/min, couple 10,3 daN.m à 5 500 tr/min
Partie cycle : cadre mixte treillis tubulaire acier - platines aluminium, fourche inversée diam. 50 mm et mono-amortisseur AR entièrement réglables (précharge, détente, compression), freins AV 2 disques diam. 320 mm / étriers radiaux 4 pistons - AR disque diam. 220 mm / étrier 2 pistons, pneus AV 120/70 x 17 - AR 180/55 x 17
Gabarit : empattement 1 430 mm, chasse NC / angle NC, hauteur de selle 820 mm, réservoir 16 l. (réserve 5 l.), poids à sec 177 kg
Performances : souplesse env. 2 200 tr/min en 6ème, vitesse maxi env. 210 km/h, conso moy. de l'essai env 7,3 l./100 km
SOURCE : http://www.moto-station.com/article4083-p1-bimota-db6-delirio-1100-furieusement-chic.html
Prix : 19 300 € (DB6R : 21 800 €)
Coloris : noir mat ou blanc, cadre rouge
Garantie : 2 ans, pièces et main d'oeuvre
Importateur : www.akrobike.com
La DB6 Delirio 1100 utilise le 1078 cm3 deux soupapes refroidi par air et huile de la Ducati HM 1100. Ce dernier est peu poussé, gage de fiabilité. Le moteur à distribution Desmo impose un changement de courroies tous les 20 000 km (ou 2 ans). Il s'agit de la version embrayage à sec du "Dual Spark" (deux bougies par cylindre) 1100. Plus que les 5 chevaux supplémentaires (sur le papier) de la Bimota, l'on retiendra son brio à mi-régimes et son agrément de conduite exceptionnel sur route sinueuse. L'injection Walbro et la ligne inox spécifique lui donnent plus de caractère qu'une Ducati 1100, au détriment de la douceur de conduite. Le châssis des DB6 reprend le concept initial de la DB5 : une structure mixte, que ce soit pour le cadre ou pour le bras oscillant, tous deux constitués de tubes acier au chrome-molybdène sur lesquels sont vissées des platines en alu. Les treillis tubulaires sont réalisés chez le spécialiste Verlicchi, les platines latérales signées Bimota.
Côté suspensions, Bimota a retenu une grosse fourche Marzocchi (tubes de 50 mm de diamètre), autant pour le look que pour l'efficacité. A l'arrière, on trouve un simple système type cantilever, avec mono-amortisseur dans l'axe de la roue et réglage de l'assiette sur la biellette d'attaque. La fourche et le combiné sont entièrement réglables sans difficultés "et sans outils spéciaux" (il faut juste déposer la selle pilote pour accéder à la vis de la détente hydraulique). Côté freins, si le maître-cylindre dénote un peu avec son bocal qui date, l'ensemble s'avère très efficace à l'avant. Les deux maître-cylindres au guidon font office de supports de rétroviseurs. Les roues six branches sont coulées et non forgées, ce qui met le poids de la DB6 à 177 kg à sec (DB6R : moins 6 kg avec des roues Marvic forgées).
Moteur :
- bicylindre en L Ducati 1078 cm3 (celui de la HM 1100)
- refroidissement par air et huile, radiateur d'huile concave
- puissance 95 ch (69,9 kW) à 7 000 tr/min (+ 5 ch que la HM 1100), couple 10,3 daN.m à 5 500 tr/min
- distribution desmo (rappel mécanique des soupapes) entraînée par courroies
- allumage Dual Spark : deux bougies par cylindre
- injection Walbro, corps de papillons diam. 45 mm, boîte à air Bimota
- embrayage à sec sous carter fermé (option DB6R sur la Delirio de l'essai), commande hydraulique
- transmission finale par chaîne, braquet 15 x 40
- ligne d'échappement tout inox 2/1/2, avec sonde lambda et catalyseurs
- révisions recommandées tous les 10 000 km (12 000 km chez Ducati)
Partie cycle :
- cadre à structure mixte : treillis en acier au chrome-molybdène, platines latérales en aluminium
- fourche Marzocchi RAC 50 mm tubes TiN, entièrement réglable (ressort et hydraulique), débattement 120 mm
- suspension AR type cantilever
- mono-mortisseur Extreme Tech entièrement réglable (ressort et hydraulique), débattement 130 mm
- réglage de l'assiette arrière sur la biellette de l'amortisseur, par système à vis et contre-écrou
- bras oscillant à structure mixte idem cadre
- étriers de frein avant radiaux Brembo à 4 pistons opposés et disques Braking diam. 320 mm
- étrier de frein arrière Brembo à 2 pistons opposés et disque Braking diam. 220 mm
- frettes de disques et patte d'ancrage étrier arrière Bimota
- jantes Brembo alliage six branches, finition noir satin
- pneus radiaux Conti Race Attack gomme "Street" AV 120/70 x 17 - AR 180/55 x 17
Equipement :
- pièces en alu taillé dans la masse : platines de cadre et de bras oscillant (tendeurs de chaîne inclus), pontets de guidon articulés, tés de fourche obliques, écrou de colonne de direction, embouts de guidon, enjoliveurs de carénage compteur, bouchon d'essence, anneaux de passage des canalisations d'huile, platines repose-pieds, sélecteur, pédale de frein, support de contacteur, platines de fixation supports repose-pieds arrière, platine d'ancrage étrier arrière, trappe de ventilation boîte à air, visserie (en partie)
- bloc instruments éclairé en bleu et rouge ; indicateur de température d'huile, température extérieure, montre, 2 kilométrages partiels, voyant de zone rouge, chrono
- clignotants à diodes
- starter au guidon
- blocage de la direction à gauche au contacteur
- selle pilote et passager séparées, serrure de selle (passager)
- petit rangement sous la selle passager, non étanche
- leviers réglables (4 crans)
- précharge de l'amortisseur réglable par système à vis
- carters moteur latéraux couleur bronze (pièces Ducati Performance)
- cache pignon de sortie de boîte carbone
- ras de roue arrière carbone
- bavette de chaîne carbone
- guidon alliage double diamètre Accossato
- optique TriOM en forme de cœur
- becquet de carénage inférieur
- béquille latérale sous capot
- béquille atelier livrée en série
- housse offerte en série
Accessoires constructeurs :
- embrayage antidribble et carter ajouré (en série sur DB6R) : env. 300 € hors pose
- bouchon d'huile Evotech anodisé rouge (option Akrobike) : 18 €
- tous équipements DB6R : maître-cylindres radiaux, disque et pince arrière Bimota, pièces carbone, jantes forgées Marvic (gain de poids)
- arbres à cames Ducati Performance
- caches-courroies carbone Ducati Performance
- garde-boue avant carbone
- échappements Zard (option Akrobike)
Fiche technique
Moteur : 1078 cm3, bicylindre en L à 90°, 4 temps, alésage 98 mm x course 71,5 mm, refroidi par air, 1 ACT et 2 soup./cyl., injection électronique diam. 45 mm, 6 vitesses, transmission par chaîne, embrayage multidisques à sec
Puissance 95 ch. (69,9 kW) à 7 000 tr/min, couple 10,3 daN.m à 5 500 tr/min
Partie cycle : cadre mixte treillis tubulaire acier - platines aluminium, fourche inversée diam. 50 mm et mono-amortisseur AR entièrement réglables (précharge, détente, compression), freins AV 2 disques diam. 320 mm / étriers radiaux 4 pistons - AR disque diam. 220 mm / étrier 2 pistons, pneus AV 120/70 x 17 - AR 180/55 x 17
Gabarit : empattement 1 430 mm, chasse NC / angle NC, hauteur de selle 820 mm, réservoir 16 l. (réserve 5 l.), poids à sec 177 kg
Performances : souplesse env. 2 200 tr/min en 6ème, vitesse maxi env. 210 km/h, conso moy. de l'essai env 7,3 l./100 km
SOURCE : http://www.moto-station.com/article4083-p1-bimota-db6-delirio-1100-furieusement-chic.html
JuJu-
Nombre de messages : 6228
Age : 36
Localisation : [On the road!!!]
Moto : FZ1-N!
Humeur : Gaaaaaaaaaaaz!
Date d'inscription : 04/05/2008
Re: Bimota DB6 Delirio 1100
Jolie bécane, mais ils devraient l'essayer ici, ils seraient moins déçu parla meule et verraient vraiment comment elle se comporte sur des routes pourris!!
Très beau reportage Juju :cheers: :cheers:, ca ne te dis pas que l'on aye essayer toutes les meules du territoire, enfin moi j'essaie et toi tu écris OK ??
Très beau reportage Juju :cheers: :cheers:, ca ne te dis pas que l'on aye essayer toutes les meules du territoire, enfin moi j'essaie et toi tu écris OK ??
masterpost16-
Nombre de messages : 1846
Age : 39
Localisation : Nouméa
Moto : Boite à 4 roue avec un moteur Wankel !
Humeur : Viens me voir et tu sauras!!
Date d'inscription : 06/02/2008
Re: Bimota DB6 Delirio 1100
Très belle bécane, malgré que j'apprécie moyennement les twins.
J'aime beaucoup l'arrière, relevé et court, je verrais bien deux Yosh carbone là dessus !!
Le guidon est super beau, ça a vraiment de la gueule !!
Ils ont fait fort par contre avec les jantes BREMBO, j'adore !!
Par contre ce cadre propre aux italiennes, c'est vraiment du vu et du revu, faudrait qu'ils pensent à trouver autre chose.
L'optique (qui me fait vaguement penser à la Brutale), j'adhère carrément pas.
JuJu pour le reportage !!!
J'aime beaucoup l'arrière, relevé et court, je verrais bien deux Yosh carbone là dessus !!
Le guidon est super beau, ça a vraiment de la gueule !!
Ils ont fait fort par contre avec les jantes BREMBO, j'adore !!
Par contre ce cadre propre aux italiennes, c'est vraiment du vu et du revu, faudrait qu'ils pensent à trouver autre chose.
L'optique (qui me fait vaguement penser à la Brutale), j'adhère carrément pas.
JuJu pour le reportage !!!
Forum de Motards en Nouvelle Calédonie :: LE COIN DES MOTARDS... :: TOUTES VOS MARQUES PREFEREES :: BIMOTA
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum